Collège 2016 : le Rectorat de Grenoble invite à signaler les "attitudes d'opposition"

De toute façon, j'ai été définitivement traumatisée par un "Wesh wesh canne à pêche" . Avec mes collègues, ce jour-là, nous avons atteint notre point de non-retour...

Nota: par rapport à la Loire, on était à l'est. C'est peut-être ça l'explication?

Elyas a écrit:

Sphinx a écrit:Ce n'est pas "wesh cousin" ou "wesh gros" ?

Tout dépend du côté de la Loire où tu te trouves, j'imagine

Voilà. "Wesh gros" va avec le munster et le lard, alors que "wesh frère" va avec les chocolatines

Honchamp a écrit:
Mais on ferme les SEGPA, on envoie en ULIS des gamins qui devraient être dans l'enseignement spécialisé.
On a déja parlé de tout ça...

J'imagine que c'est le cas dans d'autres collèges, et que c'est pire dans d'autres.


Bref, Phychi67, ne sois pas angélique !
Enseignes-tu en lycée ?

Non, je suis en collège avec un ULIS qui a ouvert cette année et où mon Principal trouve qu'il est malin de mettre des élèves déficients dans les cours de physique/chimie de 4e / 3e alors qu'il ne maitrisent ni la langue, ni la numération, et que j'ai déjà 27 autres loulous à gérer. Mais il parait qu'en physique "on s'amuse" à mélanger des liquides pour faire de jolies couleurs ou qu'on branche des fils n'importe comment pour allumer des "zolies lumières" ! (presque 'sic') :baoum:

Donc je sais de quoi je parle.

Bien sur nous sommes en fin d'année et je suis peut-être habité par le bon esprit de Noël

Et puis c'est toujours difficile de faire passer un message en quelques lignes sur un Forum...

Cela dit, j'ai aussi eu mon lot de classes qui ne "fonctionnaient" pas, de groupes difficiles à mettre au travail, de bavardages...

Pour en revenir au sujet de départ, pour lequel je me suis sans doute mal exprimé, ce que je voulais dire c'est que les formateurs à cette réforme sont entièrement responsable de l'ambiance qu'il y a dans ces formations : Ils sont volontaires, Ils défendent une réforme indéfendable et qui ne tient pas la route, Ils utilisent des powerpoint fait par le ministère qui ne riment à rien et n'ont aucune réponse à apporter aux questions et inquiétudes légitimes des collègues... et maintenant pour faire passer ça ils se mettent à réprimer par le bias de la rectrice !!

Donc si : Ils avaient consulté et écouté les professionnels de terrains avant de faire la réforme et avaient appliqué ce que NOUS savons être bon pour améliorer le système éducatif (moins d'élèves par classe, des sections spécialisées pour les élèves déficients...) sans chercher à faire des économies ET QUE LA MINISTRE MONTRAIENT UN MINIMUM DE RESPECT pour les enseignants !! (surtout) ... les formateurs à une "bonne" réforme ne seraient pas confronté à la fronde généralisée !

EDIT : quelques fautes et mise en page

phychi67 a écrit:

Honchamp a écrit:
Mais on ferme les SEGPA, on envoie en ULIS des gamins qui devraient être dans l'enseignement spécialisé.
On a déja parlé de tout ça...

J'imagine que c'est le cas dans d'autres collèges, et que c'est pire dans d'autres.


Bref, Phychi67, ne sois pas angélique !
Enseignes-tu en lycée ?

Non, je suis en collège avec un ULIS qui a ouvert cette année et où mon Principal trouve qu'il est malin de mettre des élèves déficients dans les cours de physique/chimie de 4e / 3e alors qu'il ne maitrisent ni la langue, ni la numération, et que j'ai déjà 27 autres loulous à gérer. Mais il parait qu'en physique "on s'amuse" à mélanger des liquides pour faire de jolies couleurs ou qu'on branche des fils n'importe comment pour allumer des "zolies lumières" ! (presque 'sic') :baoum:

Donc je sais de quoi je parle.

Bien sur nous sommes en fin d'année et je suis peut-être habité par le bon esprit de Noël

Et puis c'est toujours difficile de faire passer un message en quelques lignes sur un Forum...

Cela dit, j'ai aussi eu mon lot de classes qui ne "fonctionnaient" pas, de groupes difficiles à mettre au travail, de bavardages...

Pour en revenir au sujet de départ, pour lequel je me suis sans doute mal exprimé, ce que je voulais dire c'est que les formateurs à cette réforme sont entièrement responsable de l'ambiance qu'il y a dans ces formations : Ils sont volontaires, Ils défendent une réforme indéfendable et qui ne tient pas la route, Ils utilisent des powerpoint fait par le ministère qui ne riment à rien et n'ont aucune réponse à apporter aux questions et inquiétudes légitimes des collègues... et maintenant pour faire passer ça ils se mettent à réprimer par le bias de la rectrice !!

Donc si : Ils avaient consulté et écouter les professionnels de terrains avant de faire la réforme et avaient appliqué ce que NOUS savons être bon pour améliorer le système éducatif (moins d'élèves par classe, des sections spécialisées pour les élèves déficients...) sans chercher à faire des économies ET QUE LA MINISTRE MONTRAIENT UN MINIMUM DE RESPECT pour les enseignants !! (surtout) ... les formateurs à une "bonne" réforme ne seraient pas confronté à la fronde généralisée !

Exactement !

Même problème pour les "intégrations" des SEGPA et ULIS, faites la plupart du temps en cours d'année 1h/semaine alors que je les vois déjà en SEGPA ou ULIS. Ce qui donne par exemple un élève de 4ème ULIS n'ayant jamais fait d'électricité (on ne prend les ULIS qu'en 4ème) qui arrive en pleine séquence sur l'additivité/unicité des tensions.

phychi67 a écrit:

Honchamp a écrit:
Mais on ferme les SEGPA, on envoie en ULIS des gamins qui devraient être dans l'enseignement spécialisé.
On a déja parlé de tout ça...

J'imagine que c'est le cas dans d'autres collèges, et que c'est pire dans d'autres.


Bref, Phychi67, ne sois pas angélique !
Enseignes-tu en lycée ?

Non, je suis en collège avec un ULIS qui a ouvert cette année et où mon Principal trouve qu'il est malin de mettre des élèves déficients dans les cours de physique/chimie de 4e / 3e alors qu'il ne maitrisent ni la langue, ni la numération, et que j'ai déjà 27 autres loulous à gérer. Mais il parait qu'en physique "on s'amuse" à mélanger des liquides pour faire de jolies couleurs ou qu'on branche des fils n'importe comment pour allumer des "zolies lumières" ! (presque 'sic') :baoum:

Donc je sais de quoi je parle.

Bien sur nous sommes en fin d'année et je suis peut-être habité par le bon esprit de Noël

Et puis c'est toujours difficile de faire passer un message en quelques lignes sur un Forum...

Cela dit, j'ai aussi eu mon lot de classes qui ne "fonctionnaient" pas, de groupes difficiles à mettre au travail, de bavardages...

Pour en revenir au sujet de départ, pour lequel je me suis sans doute mal exprimé, ce que je voulais dire c'est que les formateurs à cette réforme sont entièrement responsable de l'ambiance qu'il y a dans ces formations : Ils sont volontaires, Ils défendent une réforme indéfendable et qui ne tient pas la route, Ils utilisent des powerpoint fait par le ministère qui ne riment à rien et n'ont aucune réponse à apporter aux questions et inquiétudes légitimes des collègues... et maintenant pour faire passer ça ils se mettent à réprimer par le bias de la rectrice !!

Donc si : Ils avaient consulté et écouté les professionnels de terrains avant de faire la réforme et avaient appliqué ce que NOUS savons être bon pour améliorer le système éducatif (moins d'élèves par classe, des sections spécialisées pour les élèves déficients...) sans chercher à faire des économies ET QUE LA MINISTRE MONTRAIENT UN MINIMUM DE RESPECT pour les enseignants !! (surtout) ... les formateurs à une "bonne" réforme ne seraient pas confronté à la fronde généralisée !

EDIT : quelques fautes et mise en page

Là, on est d'accord

Cher Père Noël,
Je voudrais que la ministre nous écoute.
Merci.

Cette décision du recteur est sans doute le signe que les stages de formatage se sont globalement mal passés, l^étape suivante consiste donc à intimider...

Je ne crois pas que ce communiqué du SNES ait été signalé : http://www.snes.edu/La-tete-dans-le-sable.html

Communiqué percutant, audacieux, virulent, terrible...

J'allais le dire. La rectrice doit en avoir perdu le sommeil.

Ce n'est jamais qu'un communiqué, il exprime clairement les choses. Nul besoin de surenchère, cela ne reste que des mots, de la com'. L'essentiel est ailleurs : le SNES demeure sur le mot d'ordre d'abrogation. C'est tout ce qui m'importe en termes de communication. La question de l'action en découle et m'intéresse davantage.

L'action du SNES c'est par exemple ceci :
http://www.lille.snes.edu/spip.php?article3111

Tangleding a écrit:Ce n'est jamais qu'un communiqué, il exprime clairement les choses. Nul besoin de surenchère, cela ne reste que des mots, de la com'. L'essentiel est ailleurs : le SNES demeure sur le mot d'ordre d'abrogation. C'est tout ce qui m'importe en termes de communication. La question de l'action en découle et m'intéresse davantage.

L'action du SNES c'est par exemple ceci :
http://www.lille.snes.edu/spip.php?article3111

Je suis content de voir qu'autant d'établissements arrivent à se mobiliser.
Mais bon je suis désolé mais dans mon académie (l'Alsace) je n'arrive pas à avoir la moindre lisibilité sur l'action syndicale en général (je dois sûrement très mal m'y prendre).

Tangleding a écrit: cela ne reste que des mots, de la com'. L'essentiel est ailleurs

Justement pas. La bataille est médiatique, et c'est un échec pour le moment. Qu'on puisse en blâmer les media qui ont oublié le sens du mot "intégrité" en découvrant celui du mot "gamelle" est une chose, mais constater que le syndicat majoritaire ne moufte qu'à peine dans cette histoire, et que son communiqué évoque davantage les régionales et le score du FN que les méthodes de la rectrice ("tancer"? Vraiment? C'est tout?) est atterrant.

Ajoutons à cela les magouilles qui conduisent à torpiller la grève du 26, et on comprend pourquoi et comment la réforme réussira à être imposée malgré son rejet massif par les enseignants.

Rendash a écrit:

Tangleding a écrit: cela ne reste que des mots, de la com'. L'essentiel est ailleurs

Justement pas. La bataille est médiatique, et c'est un échec pour le moment. Qu'on puisse en blâmer les media qui ont oublié le sens du mot "intégrité" en découvrant celui du mot "gamelle" est une chose, mais constater que le syndicat majoritaire ne moufte qu'à peine dans cette histoire, et que son communiqué évoque davantage les régionales et le score du FN que les méthodes de la rectrice ("tancer"? Vraiment? C'est tout?) est atterrant.

Ajoutons à cela les magouilles qui conduisent à torpiller la grève du 26, et on comprend pourquoi et comment la réforme réussira à être imposée malgré son rejet massif par les enseignants.

Il y a un évident manque de fermeté lié à une culpabilité parce que c'est la gauche qui gouverne et que la gauche c'est toujours mieux que la droite ....sauf que si la droite avait fait cette réforme, toute la gauche serait dans la rue.

La lettre de Mme le Recteur a fait l'ouverture de la revue de presse de France Inter ce matin.
Laetitia Gayet s'appuyait sur un article du Figaro pointant la colère des enseignants et des syndicats suite à cette lettre. Je suppose qu'il s'agit de cet article (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/12/21/01016-20151221ARTFIG00022-reforme-du-college-le-ministere-commet-des-erreurs-strategiques.php) mais il semble être payant.

Quelques observations :
- le dernier numéro de l'US évoque plus en détail et dès sa une le courrier de cette rectrice, mais justement, contrairement à l'édito public du site, c'est adressé aux adhérents et comme je l'ai dit faire de la pub à ce courrier peut être contreproductif pour les collègues un peu facilement impressionnables (typiquement dans mon bahut je n'en parlerai pas, ou alors je serais vraiment idiot)
- le communiqué du site est l'édito d'avant les vacances, vu le timing, s'imaginer qu'on peut atteindre les collègues et atteindre les média itou est à mon avis bien naïf.

Rien n'empêchera de médiatiser à rebours le courrier avant le 26 janvier (si on ramène à la raison FO, Sol. et la CGT). Ce sera plus utile alors que le 20 décembre.

Je trouve que souvent les jugements sur l'implication ou non du SNES manquent vraiment de nuance au sens où les considérations stratégiques et tactiques sont occultées par beaucoup d'entre nous qui imaginent un syndicat et particulièrement le majoritaire comme "un vengeur", un "justicier".

Or un syndicat a des responsabilités un peu plus sérieuses que d'adopter la posture romantique qui sied à nos coeurs froissés.

Quand on parle de l'implication du SNES, je note par exemple que le SNES était sur la même ligne que le SNALC s'agissant de l'intrusion dans la campagne des régionales... Que ce qui vient de sortir dans l'US et au SNES Poitiers sur un contrat fictif sur ordre du recteur estampillé PS, ne témoigne pas d'une bienveillance extrême pour la "gauche" qui gouverne.

Contrairement à ce qui se dit sur neo, je suis bien certain que les instances du SNES ont majoritairement compris que le gouvernement actuel veut notre peau, celles du 2nd degré et celle du syndicat majoritaire, que ce gouvernement est notre ennemi.

Ensuite il y a le positionnement de la FSU (nationale, je précise) qui semble plus flou (pour les adhérents, il suffit de parcourir le magazine "POUR" qui porte bien son nom en ce moment, lecture consternante pour un militant SNES)

Aussi pour en revenir au SNES et à sa ligne. Je pense que sa communication est souvent maladroite car les vieux renards et renardes du SNES ont une solide expérience des aspects stratégiques vis à vis de l'administration, des aspects tactiques vis à vis des nos partenaires syndicaux (proches ou moins proches). Mais ce qu'il manque c'est de prendre en compte la "psychologie" de la profession qui a considérablement changé depuis l'âge d'or du SNES dans le 2nd degré. Le SNALC, que l'on caricature souvent dans certains syndicats comme un repère de vieux schnoques, a beaucoup mieux pris en compte cette donnée.

Tangleding a écrit:Ce n'est jamais qu'un communiqué, il exprime clairement les choses. Nul besoin de surenchère, cela ne reste que des mots, de la com'. L'essentiel est ailleurs : le SNES demeure sur le mot d'ordre d'abrogation. C'est tout ce qui m'importe en termes de communication. La question de l'action en découle et m'intéresse davantage.

L'action du SNES c'est par exemple ceci :
http://www.lille.snes.edu/spip.php?article3111

Il est quand même atterrant ce communiqué. Qu'est-ce que cela coûterait à Roland Hubert d'employer autre chose que des euphémismes, nom d'une pipe ? Ce qui se passe est grave.
La section SNES de Lille est active, comme d'autres sections, et je m'en réjouis vraiment ; le national devrait en prendre de la graine.

Et elle mentionnait une lettre des inspecteurs au ministère, au contenu (assez) savoureux

Des extraits de cette lettre cités ?

En tout cas, c'est une bonne nouvelle, si ça pouvait réveiller les esprits...

Tangleding a écrit:Quelques observations :
- le dernier numéro de l'US évoque plus en détail et dès sa une le courrier de cette rectrice, mais justement, contrairement à l'édito public du site, c'est adressé aux adhérents et comme je l'ai dit faire de la pub à ce courrier peut être contreproductif pour les collègues un peu facilement impressionnables (typiquement dans mon bahut je n'en parlerai pas, ou alors je serais vraiment idiot)
- le communiqué du site est l'édito d'avant les vacances, vu le timing, s'imaginer qu'on peut atteindre les collègues et atteindre les média itou est à mon avis bien naïf.

Rien n'empêchera de médiatiser à rebours le courrier avant le 26 janvier (si on ramène à la raison FO, Sol. et la CGT). Ce sera plus utile alors que le 20 décembre.

Je trouve que souvent les jugements sur l'implication ou non du SNES manquent vraiment de nuance au sens où les considérations stratégiques et tactiques sont occultées par beaucoup d'entre nous qui imaginent un syndicat et particulièrement le majoritaire comme "un vengeur", un "justicier".

Or un syndicat a des responsabilités un peu plus sérieuses que d'adopter la posture romantique qui sied à nos coeurs froissés.

Quand on parle de l'implication du SNES, je note par exemple que le SNES était sur la même ligne que le SNALC s'agissant de l'intrusion dans la campagne des régionales... Que ce qui vient de sortir dans l'US et au SNES Poitiers sur un contrat fictif sur ordre du recteur estampillé PS, ne témoigne pas d'une bienveillance extrême pour la "gauche" qui gouverne.

Contrairement à ce qui se dit sur neo, je suis bien certain que les instances du SNES ont majoritairement compris que le gouvernement actuel veut notre peau, celles du 2nd degré et celle du syndicat majoritaire, que ce gouvernement est notre ennemi.

Ensuite il y a le positionnement de la FSU (nationale, je précise) qui semble plus flou (pour les adhérents, il suffit de parcourir le magazine "POUR" qui porte bien son nom en ce moment, lecture consternante pour un militant SNES)

Aussi pour en revenir au SNES et à sa ligne. Je pense que sa communication est souvent maladroite car les vieux renards et renardes du SNES ont une solide expérience des aspects stratégiques vis à vis de l'administration, des aspects tactiques vis à vis des nos partenaires syndicaux (proches ou moins proches). Mais ce qu'il manque c'est de prendre en compte la "psychologie" de la profession qui a considérablement changé depuis l'âge d'or du SNES dans le 2nd degré. Le SNALC, que l'on caricature souvent dans certains syndicats comme un repère de vieux schnoques, a beaucoup mieux pris en compte cette donnée.

Si c'est bien le cas, que ces instances agissent en conséquence. Face à un ennemi, on résiste, on se bat. Je vois des sections dynamiques, d'autres moins. J'aimerais que le SNES national soit à l'offensive, et le fasse savoir à ses adhérents, à ses militants, ce qu'il ne fait pas ; s'il est à l'offensive, il reste bien discret.
Je trouve vraiment bien que tu prennes le temps de développer une pensée sur le syndicalisme. A mes yeux, les collègues sont bien attentistes ; les syndicats manquent de bras, manquent de militants, et ne sont pas faits pour servir des "clients", mais pour défendre une profession. On leur crache un peu trop souvent à la face : que les professeurs adhérent, militent, créent un autre syndicat si aucun ne leur plaît, ou qu'ils se taisent à jamais.

Osmie a écrit:

Tangleding a écrit:Ce n'est jamais qu'un communiqué, il exprime clairement les choses. Nul besoin de surenchère, cela ne reste que des mots, de la com'. L'essentiel est ailleurs : le SNES demeure sur le mot d'ordre d'abrogation. C'est tout ce qui m'importe en termes de communication. La question de l'action en découle et m'intéresse davantage.

L'action du SNES c'est par exemple ceci :
http://www.lille.snes.edu/spip.php?article3111

Il est quand même atterrant ce communiqué. Qu'est-ce que cela coûterait à Roland Hubert d'employer autre chose que des euphémismes, nom d'une pipe ? Ce qui se passe est grave.
La section SNES de Lille est active, comme d'autres sections, et je m'en réjouis vraiment ; le national devrait en prendre de la graine.

Osmie : ce qui serait grave c'est que ce qu'écrit la rectrice se passe. mais qu'elle écrive cela et soit empêchée d'en rien faire, ce serait au contraire un beau désaveu, un affaiblissement de l'autorité de cette rectrice.

Les menaces de la rectrice n'ont aucune base réglementaire, donc pas de raison de paniquer, encore moins de laisser croire que cela aurait des bases réglementaires au risque d'effrayer les collègues timorés.

Adri a écrit:Des extraits de cette lettre cités ?

En tout cas, c'est une bonne nouvelle, si ça pouvait réveiller les esprits...

Je n'ai plus les mots exacts, il faudrait réécouter le podcast d'inter, mais en gros elle signalait une atmosphère d'opposition dans les collèges jamais vue et qui ne rendait pas raisonnable une application de la réforme sur les quatre niveaux simultanément. Mais il faut réécouter pour être sûr...

Pas certain que ça réveille les esprits, mais ça montre que l'opposition tenace tient bien et qu'elle va payer, d'une manière ou d'une autre. L'effet d'usure que l'on pouvait craindre ne se révèle pas autant.

Il faudra aussi faire la pub à la baisse d'effectifs redoutable qui va nous arriver dans la gueule en collège. Je pressens une fuite importante vers le privé, dès la rentrée prochaine.

La revue de presse est en ligne.
Dommage de ne pas avoir mentionné que poser des questions est aussi considéré comme une manifestation d'opposition condamnable... (ça a dû sembler trop gros)

Merci Adri.