Changeons nos pratiques de formation !

Punaise, quand je lis ce formateur, je croise les doigts pour ne pas le rencontrer en formation. Oui, parce que lorsque je vais en formation, que ce soit volontairement ou non, j'y vais pour apprendre quelque chose donc le côté vertical ne me gêne pas. Je n'y vais pas pour être mis en atelier avec d'autres collègues pas plus avancés que moi sur le sujet et pour perdre un après-midi à nous concerter puis à faire un compte-rendu.

D'autre part, l'une des dernières formations que j'ai faite portait sur les nouvelles pratiques pédagogiques... Le formateur tenait à nous mettre en atelier et semblait à première vue préférer l'horizontalité à la verticalité. Sauf qu'en réalité, aucune discussion n'était possible ; toute tentative de débat, toute objection étaient renvoyées à des fins de non recevoir.

Mise en ateliers pour tenter de combler le vide intersidéral des formations -> Et on devrait faire pareil avec nos élèves ?!

J'ai lu cet article et je me sens très verticale.

Champignaciens, Champignaciennes ! Vous aussi, préférez la formation horizontale qui se déploie comme le son d'une goutte d'eau sur l'onde des connaissances, plutôt que la verticalité de la pyramide qui interdit la coopération des enthousiasmes ! Les dynamiques multi-catégorielles ancrées dans la complexité du concret associatif seront toujours plus humaines que la longue synthèse des diaporamas. L'isomorphisme pédagogique des personnes ressources n'interdit pas le principe de cohérence qui découle de l'action collaborative exercée sur les leviers formatifs. En gardant un pied dans la recherche et les mains dans les pratiques de classe, les yeux ouverts pour écouter les apports réflexifs des DASEN, IA-IPR, DAGA, DRUP, DGESCO, SLOC, PAVU, LALA, GNUB, PAPRI, FLOP, GNAGNA, DAFPEN, GROUPIR (départementaux, régionaux et nationaux), nous illuminerons nos cartes mentales et nos items de compétences de toutes les couleurs du partage.

Réjouissons-nous que cette réforme soit supportée, promue, etc. par des discours de ce type. Le creux ne supporte que moyennement la pression.

Pierre-Henri a écrit:Champignaciens, Champignaciennes ! Vous aussi, préférez la formation horizontale qui se déploie comme le son d'une goutte d'eau sur l'onde des connaissances, plutôt que la verticalité de la pyramide qui interdit la coopération des enthousiasmes ! Les dynamiques multi-catégorielles ancrées dans la complexité du concret associatif seront toujours plus humaines que la longue synthèse des diaporamas. L'isomorphisme pédagogique des personnes ressources n'interdit pas le principe de cohérence qui découle de l'action collaborative exercée sur les leviers formatifs. En gardant un pied dans la recherche et les mains dans les pratiques de classe, les yeux ouverts pour écouter les apports réflexifs des DASEN, IA-IPR, DAGA, DRUP, DGESCO, SLOC, PAVU, LALA, GNUB, PAPRI, FLOP, GNAGNA, DAFPEN, GROUPIR (départementaux, régionaux et nationaux), nous illuminerons nos cartes mentales et nos items de compétences de toutes les couleurs du partage.

Je comprends pourquoi je ne passerai jamais au grand choix

Excusez-moi, je n'ai pas lu l'article (je veille à bien commencer la journée), mais l’auteur découvre la "mise en atelier" ? Il adorerait les formations de doc ! Ca fait 20 ans qu'on nous mets en atelier pour échanger nos maigres vues sur des sujets aussi inattendus que lointain de nos pratiques ! J'ai régulièrement l'impression que l’animateur (qui n'est pas toujours un formateur) cherche juste à récolter quelques idées pour lui-même. Je le vois régulièrement déçu.

Pierre-Henri a écrit:Champignaciens, Champignaciennes ! Vous aussi, préférez la formation horizontale qui se déploie comme le son d'une goutte d'eau sur l'onde des connaissances, plutôt que la verticalité de la pyramide qui interdit la coopération des enthousiasmes ! Les dynamiques multi-catégorielles ancrées dans la complexité du concret associatif seront toujours plus humaines que la longue synthèse des diaporamas. L'isomorphisme pédagogique des personnes ressources n'interdit pas le principe de cohérence qui découle de l'action collaborative exercée sur les leviers formatifs. En gardant un pied dans la recherche et les mains dans les pratiques de classe, les yeux ouverts pour écouter les apports réflexifs des DASEN, IA-IPR, DAGA, DRUP, DGESCO, SLOC, PAVU, LALA, GNUB, PAPRI, FLOP, GNAGNA, DAFPEN, GROUPIR (départementaux, régionaux et nationaux), nous illuminerons nos cartes mentales et nos items de compétences de toutes les couleurs du partage.

Huhu ! Tu viens de me donner envie de relire mes vieux Spirou

Prochain exercice de style : Racontez une formation dans le style de Greg en imaginant Achille Talon assister aux élucubrations d'un Lefuneste formateur.

Pseudo a écrit:Excusez-moi, je n'ai pas lu l'article (je veille à bien commencer la journée), mais l’auteur découvre la "mise en atelier" ? Il adorerait les formations de doc ! Ca fait 20 ans qu'on nous mets en atelier pour échanger nos maigres vues sur des sujets aussi inattendus que lointain de nos pratiques ! J'ai régulièrement l'impression que l’animateur (qui n'est pas toujours un formateur) cherche juste à récolter quelques idées pour lui-même. Je le vois régulièrement déçu.

Mais c'est comme ça que se passent 99% des formations.

ca fait très longtemps (en fait depuis toujours) que je pense que les seules formations efficaces et qui seraient nécessaires dans notre métier sont des formations disciplinaires: des vraies, faites par des universitaires, pas des clampins lambda qui n'en savent pas plus que vous (et parfois moins...). Qui permettraient de ne pas en rester sur ses souvenirs de khagne pendant toute sa carrière.
Le seul truc intéressant qui m'a d'ailleurs étonnamment servi c'est un cours, expérience de formation disciplinaire exceptionnelle,(et à ma connaissance jamais renouvelée par l'académie) de paléographie romaine fait par un professeur du Collège de France, a priori à mille lieues des enseignements de collège ou de lycée.

Iphigénie a écrit:ca fait très longtemps (en fait depuis toujours) que je pense que les seules formations efficaces et qui seraient nécessaires dans notre métier sont des formations disciplinaires.

Le rapport de jury de CAPES, en lettres, face au niveau des candidats, supplie qu'on mette en place de telles formations.

Bon, le même jury qui donne le CAPES à des candidats dont il connaît l'insuffisance de la maîtrise disciplinaire.

Pierre-Henri a écrit:Champignaciens, Champignaciennes ! Vous aussi, préférez la formation horizontale qui se déploie comme le son d'une goutte d'eau sur l'onde des connaissances, plutôt que la verticalité de la pyramide qui interdit la coopération des enthousiasmes ! Les dynamiques multi-catégorielles ancrées dans la complexité du concret associatif seront toujours plus humaines que la longue synthèse des diaporamas. L'isomorphisme pédagogique des personnes ressources n'interdit pas le principe de cohérence qui découle de l'action collaborative exercée sur les leviers formatifs. En gardant un pied dans la recherche et les mains dans les pratiques de classe, les yeux ouverts pour écouter les apports réflexifs des DASEN, IA-IPR, DAGA, DRUP, DGESCO, SLOC, PAVU, LALA, GNUB, PAPRI, FLOP, GNAGNA, DAFPEN, GROUPIR (départementaux, régionaux et nationaux), nous illuminerons nos cartes mentales et nos items de compétences de toutes les couleurs du partage.

Après, quand on confie la banque du sang à Dracula, il ne faut pas s'étonner que ça parte en vrille !

Un pédagogiste dans toute sa splendeur...  
Voilà qui me rappelle ce texte (j'ignore qui en est l'auteur, mais je le trouve très juste !) :
Portrait du pédagogiste

kamasolou a écrit:Un pédagogiste dans toute sa splendeur...  
Voilà qui me rappelle ce texte (j'ignore qui en est l'auteur, mais je le trouve très juste !) :
Portrait du pédagogiste

C'est de Didier Jodin (le texte en entier ici https://docs.google.com/document/d/1etX7iMDEyAI_c9gWAJsYzqLy0RvqJi-3gIsIooaPG7E/edit )