Aix-Marseille : des élèves privés de rentrée, faute de place !

http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/4112961/les-parents-des-eleves-sans-classe-sont-inquiets.html

"Nous avons rempli 15 fois la même fiche de renseignements mais on ne sait toujours pas où notre fils va être inscrit. Il est à la maison depuis une semaine", s'insurge Thierry Barcenilla, qui a posé un jour de congé pour essayer de résoudre le problème. Son fils doit rentrer en première à Aix, mais son lycée de secteur - Zola - est complet et "à ce jour, aucune solution alternative ne m'a été proposée".

Nous avons eu ce problème l'an dernier dans le lycée proche de chez moi. Les classes de seconde étaient toutes à 36 et les élèves arrivant de collèges privés n'ont pas pu tous s'inscrire dans ce lycée public. Après avoir fortement râlé, une solution a été trouvée pour tout le monde.
Cette année, le collège privé de la même ville a eu l'autorisation d'ouvrir deux classes de seconde et il n'y a pas eu le même souci. En revanche, le lycée a perdu un certain nombre de bons élèves de 3e qui ont choisi le lycée privé plutôt que le public.

Ce n'est pas propre à l'académie d'Aix-Marseille même si le nombre de collégiens sans établissement me paraît important pour un 12 septembre.
Cela dépend si ce nombre contient des redoublants de dernière minute, à savoir ceux qui ont eu une affectation en pro et qui finalement changent d'avis et veulent être maintenus en 3e et qui râlent parce que ça ne se fait pas assez vite...

Je ne sais pas dans quelles dispositions sont les établissements de l'académie, mais le mien affiche complet (30 à 31 élèves en 3e). Merci aux fermetures de classes qui ont permis de compresser les élèves à défaut de pousser les murs des salles. Tous nos redoublants n'ont pas pu être maintenus dans notre établissement: les classes ferment épicétout.

Raoul Volfoni a écrit:http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/4112961/les-parents-des-eleves-sans-classe-sont-inquiets.html

"Nous avons rempli 15 fois la même fiche de renseignements mais on ne sait toujours pas où notre fils va être inscrit. Il est à la maison depuis une semaine", s'insurge Thierry Barcenilla, qui a posé un jour de congé pour essayer de résoudre le problème. Son fils doit rentrer en première à Aix, mais son lycée de secteur - Zola - est complet et "à ce jour, aucune solution alternative ne m'a été proposée".

En gros, on a des parents qui mettent leurs enfants dans le privé, ce qui est leur droit.
Mais il faudrait qu'ils arrêtent de pleurer quand ils veulent les repasser dans le public, et qu'ils ne sont pas prioritaires.
Il me semble que la moindre des choses est d'assumer ses choix.