- NLM76Sage
Quelqu'un sait pourquoi on met une majuscule à la particule de Du Bellay, alors qu'a priori c'est un noble ?
Question subsidiaire : il paraît qu'on doit dire son prénom [ʒoaʃɛ̃]. Quelqu'un a des sources?
Question subsidiaire : il paraît qu'on doit dire son prénom [ʒoaʃɛ̃]. Quelqu'un a des sources?
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Sites du grip et des gripiens :
http://instruire.fr
http://slecc.fr/GRIP.htm
https://grip-editions.fr
http://pedagoj.eklablog.com/
www.lettresclassiques.fr
- PhilomèleNiveau 9
Dans ce type de cas, je suis bêtement les normes typographiques de l'Imprimerie nationale : "de" particule nobiliaire sans majuscule ; toute autre forme avec majuscule, exemple Jean de La Fontaine.
Pour Du Bellay (avec majuscule à "Du" suivant cet usage), je comprendrais donc la typographique comme la contraction de la particule "de" sans majuscule associée à l'article "Le" inclus dans le patronyme avec majuscule. Pour le dire autrement, c'est la partie supprimable qui est sans majuscule, le "de" nobiliaire, tandis que la partie (quasi préfixe ?) appartenant au patronyme, non supprimable, comporte une majuscule.
Pour la prononciation, celle que tu donnes est celle du XVIe siècle. Elle me paraît aussi conforme au déchiffrage ordinaire de ces graphèmes en français. La prononciation \ʒɔ.a.kim\ me paraît être d'origine étrangère (anglais, notamment, mais j'ai l'impression que plusieurs langues européennes prononcent la syllabe finale -kim).
Pour Du Bellay (avec majuscule à "Du" suivant cet usage), je comprendrais donc la typographique comme la contraction de la particule "de" sans majuscule associée à l'article "Le" inclus dans le patronyme avec majuscule. Pour le dire autrement, c'est la partie supprimable qui est sans majuscule, le "de" nobiliaire, tandis que la partie (quasi préfixe ?) appartenant au patronyme, non supprimable, comporte une majuscule.
Pour la prononciation, celle que tu donnes est celle du XVIe siècle. Elle me paraît aussi conforme au déchiffrage ordinaire de ces graphèmes en français. La prononciation \ʒɔ.a.kim\ me paraît être d'origine étrangère (anglais, notamment, mais j'ai l'impression que plusieurs langues européennes prononcent la syllabe finale -kim).
- HocamFidèle du forum
Ce n'est pas qu'on doit le dire ainsi. Cette discussion est sans fin. Si vous allez faire un tour du côté d'Ancenis, beaucoup de gens prononceront le nom avec ʃɛ̃ (« chin ») à la fin, notamment les enseignants angevins, mais il n'y a pas une bonne et une mauvaise prononciation dans l'absolu ; il y a deux traditions, dont l'une se veut sans doute plus puriste que l'autre. J'ai toujours entendu [ʒoaʃɛ̃] dans le supérieur et je le dis ainsi, mais il ne me viendrait pas à l'idée de reprendre quelqu'un qui adopte l'autre prononciation. Voir notamment ce vieux fil : http://www.neoprofs.org/t15593-prononciation-joachim@nlm76 a écrit:
Question subsidiaire : il paraît qu'on doit dire son prénom [ʒoaʃɛ̃]. Quelqu'un a des sources?
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Hayat kısa, kuşlar uçuyor
- nitescenceExpert
La particule n'est en rien une marque de noblesse et il n'y a donc aucune raison de faire une différence. La particule s'écrit toujours en minuscule, sauf pour la distinguer d'une préposition (un discours de De Gaulle, par exemple). Il faut donc écrire Joachim du Bellay, mais un recueil de Du Bellay.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- DeliaExpert
@nlm76 a écrit:
Question subsidiaire : il paraît qu'on doit dire son prénom [ʒoaʃɛ̃]. Quelqu'un a des sources?
A bon, on pourrait prononcer autrement ? J'ai toujours dit [ʒoaʃɛ̃] moi !
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- JPhMMDemi-dieu
Un indice ici.
http://theleme.enc.sorbonne.fr/cours/edition_epoque_moderne/etablissement_des_index
http://theleme.enc.sorbonne.fr/cours/edition_epoque_moderne/etablissement_des_index
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. D'ailleurs, il n'y a point de meilleur moyen pour mettre en vogue ou pour défendre des doctrines étranges et absurdes, que de les munir d'une légion de mots obscurs, douteux , et indéterminés. Ce qui pourtant rend ces retraites bien plus semblables à des cavernes de brigands ou à des tanières de renards qu'à des forteresses de généreux guerriers. Que s'il est malaisé d'en chasser ceux qui s'y réfugient, ce n'est pas à cause de la force de ces lieux-là, mais à cause des ronces, des épines et de l'obscurité des buissons dont ils sont environnés. Car la fausseté étant par elle-même incompatible avec l'esprit de l'homme, il n'y a que l'obscurité qui puisse servir de défense à ce qui est absurde. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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