Re: Obligations du correcteur au brevet

roxanne a écrit: On est tous profs, on en corrige toute l'année des copies, on sait ce qu'est une copie de brevet. J'étais toujours étonnée des questions lors de la petite réunion avant la correction, je me demandais parois si ces gens-là avaient déjà corrigé une copie dans leur vie.

J'en ai connu qui n'avaient jamais eu de 3e de leur vie et qui étaient mal à l'aise. Mais c'est rare, j'en conviens.
Une fois j'ai même échangé mes rédacs avec les questions d'une collègue qui justement n'avait jamais enseigné en 3e. J'aime pas les rédacs, elle était mal à l'aise avec les questions. Je pense que ce n'est pas tout à fait légal ce que nous avons fait, je ne pense pas être convoquée demain au commissariat pour rendre compte de ce méfait. Razz

Les deux dernières années je n'ai pas eu de 3e et comme les attendus avaient changé pour les questions, je me sentais moins efficace.

D'ailleurs, la dernière fois, le coordinateur a gentiment mais fermement coupé court en rappelant qu'on était tous profs et qu'il fallait se faire confiance un peu. Parce que pinailler une heure avant les corrections pour savoir si on valorise telle ineptie plutôt qu'une autre me rendait folle.

100% d'accord avec ça. Les critères pour les rédacs m'ont toujours gênée, c'est une perte de temps pour ceux qui ne fonctionnent pas ainsi. On a le compas dans l'œil, il suffit de ramener la note sur 20 à une note sur 15.

Philomène87 a écrit:

roxanne a écrit:Enfin 10 copies en 5 heures, il y a quand même des questions à se poser. On est tous profs, on en corrige toute l'année des copies, on sait ce qu'est une copie de brevet. J'étais toujours étonnée des questions lors de la petite réunion avant la correction, je me demandais parois si ces gens-là avaient déjà corrigé une copie dans leur vie. D'ailleurs, la dernière fois, le coordinateur a gentiment mais fermement coupé court en rappelant qu'on était tous profs et qu'il fallait se faire confiance un peu. Parce que pinailler une heure avant les corrections pour savoir si on valorise telle ineptie plutôt qu'une autre me rendait folle.

C'est assez paradoxal d'encadrer les correcteurs par un coordinateur pour leur dire comment corriger, et de se moquer d'eux ensuite parce que leurs questions trahissent un manque de confiance en eux.
Si l'institution pouvait déjà faire confiance à ses correcteurs en ne leur donnant pas des consignes aussi infantilisantes que "il faut pas mettre zéro au développement construit s'il y a 10 lignes entièrement hors sujet, car l'élève a fait l'effort blablabla", en effet on gagnerait du temps à chaque session de correction car on n'aurait pas besoin de cette "petite réunion" qui rogne quand même pas mal sur le temps de correction d'une neuneu comme moi qui ne parviens pas à torcher son paquet avant 18h faisant *** du même coup le coordinateur qui voudrait bien rentrer chez lui.

Par ailleurs, je ne vois pas bien le rapport entre la lenteur et le fait de ne pas savoir corriger.
Peut-être que l'EN s'est trompée en me recrutant, ça ça les regarde, en tout cas mon extrême lenteur n'a pas été vue à la visite médicale de titularisation alors c'est qu'ils doivent s'en foutre aussi et je m'en tamponne pas mal.
Je suis rentable dans d'autres domaines du métier et cette lenteur de corrections ne m'empêche pas de faire plus d'évaluations par trimestre que certains de mes collègues, alors je ne pense pas avoir de comptes à rendre... J'aime le travail bien fait, pas le travail torché, et ça prend le temps que ça prend.

Quant à mes brevets blancs, je maintiens que pour moi c'est 30 mn par copie, il y a des annotations partout, des conseils et des encouragements sur chacune des 11 pages. Et les remarques de collègues qui ne me connaissent même pas, comment dire...

Corriger un brevet blanc ce n.’est pas le même projet et en 8 ans de 3ème avec deux classes par an , je n’ ai jamais eu aucune copie de 11 pages.

EmmanuelB a écrit:Matière : math
- commentaires sur chaque copies
- une marque sur chaque page
- pause déjeuner obligatoire 1 h avec remise des copies et fermeture des salles
- on rentre les notes
- on rentre un bilan de compétences (je pensais que c'était national ce bilan de compétences)

Une fois, un cde a voulu imposer cela à des collègues qui corrigeaient.
Ils ont refusé de quitter les salles.
L'infantilisation, ça va bien.

Thalia de G a écrit:

roxanne a écrit: On est tous profs, on en corrige toute l'année des copies, on sait ce qu'est une copie de brevet. J'étais toujours étonnée des questions lors de la petite réunion avant la correction, je me demandais parois si ces gens-là avaient déjà corrigé une copie dans leur vie.

J'en ai connu qui n'avaient jamais eu de 3e de leur vie et qui étaient mal à l'aise. Mais c'est rare, j'en conviens.
Une fois j'ai même échangé mes rédacs avec les questions d'une collègue qui justement n'avait jamais enseigné en 3e. J'aime pas les rédacs, elle était mal à l'aise avec les questions. Je pense que ce n'est pas tout à fait légal ce que nous avons fait, je ne pense pas être convoquée demain au commissariat pour rendre compte de ce méfait.
Les deux dernières années je n'ai pas eu de 3e et comme les attendus avaient changé pour les questions, je me sentais moins efficace.

D'ailleurs, la dernière fois, le coordinateur a gentiment mais fermement coupé court en rappelant qu'on était tous profs et qu'il fallait se faire confiance un peu. Parce que pinailler une heure avant les corrections pour savoir si on valorise telle ineptie plutôt qu'une autre me rendait folle.

100% d'accord avec ça. Les critères pour les rédacs m'ont toujours gênée, c'est une perte de temps pour ceux qui ne fonctionnent pas ainsi. On a le compas dans l'œil, il suffit de ramener la note sur 20 à une note sur 15.

La rédaction est sur 40 cette année. Brevet - Obligations du correcteur au brevet - Page 5 1482308650

roxanne a écrit:

Philomène87 a écrit:

roxanne a écrit:Enfin 10 copies en 5 heures, il y a quand même des questions à se poser. On est tous profs, on en corrige toute l'année des copies, on sait ce qu'est une copie de brevet. J'étais toujours étonnée des questions lors de la petite réunion avant la correction, je me demandais parois si ces gens-là avaient déjà corrigé une copie dans leur vie. D'ailleurs, la dernière fois, le coordinateur a gentiment mais fermement coupé court en rappelant qu'on était tous profs et qu'il fallait se faire confiance un peu. Parce que pinailler une heure avant les corrections pour savoir si on valorise telle ineptie plutôt qu'une autre me rendait folle.

C'est assez paradoxal d'encadrer les correcteurs par un coordinateur pour leur dire comment corriger, et de se moquer d'eux ensuite parce que leurs questions trahissent un manque de confiance en eux.
Si l'institution pouvait déjà faire confiance à ses correcteurs en ne leur donnant pas des consignes aussi infantilisantes que "il faut pas mettre zéro au développement construit s'il y a 10 lignes entièrement hors sujet, car l'élève a fait l'effort blablabla", en effet on gagnerait du temps à chaque session de correction car on n'aurait pas besoin de cette "petite réunion" qui rogne quand même pas mal sur le temps de correction d'une neuneu comme moi qui ne parviens pas à torcher son paquet avant 18h faisant *** du même coup le coordinateur qui voudrait bien rentrer chez lui.

Par ailleurs, je ne vois pas bien le rapport entre la lenteur et le fait de ne pas savoir corriger.
Peut-être que l'EN s'est trompée en me recrutant, ça ça les regarde, en tout cas mon extrême lenteur n'a pas été vue à la visite médicale de titularisation alors c'est qu'ils doivent s'en foutre aussi et je m'en tamponne pas mal.
Je suis rentable dans d'autres domaines du métier et cette lenteur de corrections ne m'empêche pas de faire plus d'évaluations par trimestre que certains de mes collègues, alors je ne pense pas avoir de comptes à rendre... J'aime le travail bien fait, pas le travail torché, et ça prend le temps que ça prend.

Quant à mes brevets blancs, je maintiens que pour moi c'est 30 mn par copie, il y a des annotations partout, des conseils et des encouragements sur chacune des 11 pages. Et les remarques de collègues qui ne me connaissent même pas, comment dire...

Corriger un brevet blanc ce n.’est pas le même projet et en 8 ans de 3ème avec deux classes par an , je n’ ai jamais eu aucune copie de 11 pages.

Moi non plus !!! En plus de 20 ans de collège.

frimoussette77 a écrit:La rédaction est sur 40 cette année.

Je suis à la retraite, et bien heureusement étant donné les dérives de ces dernières années.

roxanne a écrit:

Philomène87 a écrit:

roxanne a écrit:Enfin 10 copies en 5 heures, il y a quand même des questions à se poser. On est tous profs, on en corrige toute l'année des copies, on sait ce qu'est une copie de brevet. J'étais toujours étonnée des questions lors de la petite réunion avant la correction, je me demandais parois si ces gens-là avaient déjà corrigé une copie dans leur vie. D'ailleurs, la dernière fois, le coordinateur a gentiment mais fermement coupé court en rappelant qu'on était tous profs et qu'il fallait se faire confiance un peu. Parce que pinailler une heure avant les corrections pour savoir si on valorise telle ineptie plutôt qu'une autre me rendait folle.

C'est assez paradoxal d'encadrer les correcteurs par un coordinateur pour leur dire comment corriger, et de se moquer d'eux ensuite parce que leurs questions trahissent un manque de confiance en eux.
Si l'institution pouvait déjà faire confiance à ses correcteurs en ne leur donnant pas des consignes aussi infantilisantes que "il faut pas mettre zéro au développement construit s'il y a 10 lignes entièrement hors sujet, car l'élève a fait l'effort blablabla", en effet on gagnerait du temps à chaque session de correction car on n'aurait pas besoin de cette "petite réunion" qui rogne quand même pas mal sur le temps de correction d'une neuneu comme moi qui ne parviens pas à torcher son paquet avant 18h faisant *** du même coup le coordinateur qui voudrait bien rentrer chez lui.

Par ailleurs, je ne vois pas bien le rapport entre la lenteur et le fait de ne pas savoir corriger.
Peut-être que l'EN s'est trompée en me recrutant, ça ça les regarde, en tout cas mon extrême lenteur n'a pas été vue à la visite médicale de titularisation alors c'est qu'ils doivent s'en foutre aussi et je m'en tamponne pas mal.
Je suis rentable dans d'autres domaines du métier et cette lenteur de corrections ne m'empêche pas de faire plus d'évaluations par trimestre que certains de mes collègues, alors je ne pense pas avoir de comptes à rendre... J'aime le travail bien fait, pas le travail torché, et ça prend le temps que ça prend.

Quant à mes brevets blancs, je maintiens que pour moi c'est 30 mn par copie, il y a des annotations partout, des conseils et des encouragements sur chacune des 11 pages. Et les remarques de collègues qui ne me connaissent même pas, comment dire...

Corriger un brevet blanc ce n.’est pas le même projet et en 8 ans de 3ème avec deux classes par an , je n’ ai jamais eu aucune copie de 11 pages.

Moi non plus, jamais vu/corrigé de copies de 11 pages.

Cath a écrit:

EmmanuelB a écrit:Matière : math
- commentaires sur chaque copies
- une marque sur chaque page
- pause déjeuner obligatoire 1 h avec remise des copies et fermeture des salles
- on rentre les notes
- on rentre un bilan de compétences (je pensais que c'était national ce bilan de compétences)

Une fois, un cde a voulu imposer cela à des collègues qui corrigeaient.
Ils ont refusé de quitter les salles.
L'infantilisation, ça va bien.

Certains chefs de centre poussent le vice un peu plus loin en ne remettant qu'une partie du paquet de copie, histoire qu'on ne bâcle pas les corrections et qu'on n'expédie pas tout ça en une matinée. Bon cela écrit, seuls 3 chefs de centre que j'ai connus sont concernés.

Marimekko, je ne comprends pas ton message. Tu es prof de LV et depuis quand les profs de LV corrigent-ils des épreuves de brevet sauf circonstances exceptionnelles et bien cadrées ?

Moi non plus, je ne comprends pas le vôtre. Je n'ai jamais dit que je corrigeais le brevet. Wink

Edit : Oui, effectivement je le comprends mieux maintenant. Maxi mea culpa

Dans le "jamais vu/corrigé de copies de 11 pages", j'aurais dû préciser niveau bac et autres concours du supérieur que je corrige. Donc si à ces niveaux là, je n'observe pas de copies de 11 pages, je suis sceptique à l'idée que ce soit le cas au brevet des collèges Wink

D’ailleurs , je ne vois pas comment un élève fût-il le meilleur pourrait rédiger 11 pages au BRevet avec les sujets donnés....

L'année dernière, seule stagiaire REP dans ma matière dans mon académie, j'ai été convoquée pour corriger les copies du brevet dans un établissement à 1h30 de mon domicile et de mon établissement. Je n'avais pas de troisièmes et était très en retard pour corriger. Heureusement que mes collègues ont pris quelques copies car sinon, je serai rentrée très tard chez moi !
Je me bats depuis lors pour obtenir le paiement de cette correction mais je n'ai toujours rien.

Marimekko a écrit:Moi non plus, je ne comprends pas le vôtre. Je n'ai jamais dit que je corrigeais le brevet.

Edit : Oui, effectivement je le comprends mieux maintenant. Maxi mea culpa

Dans le "jamais vu/corrigé de copies de 11 pages", j'aurais dû préciser niveau bac et autres concours du supérieur que je corrige. Donc si à ces niveaux là, je n'observe pas de copies de 11 pages, je suis sceptique à l'idée que ce soit le cas au brevet des collèges

Voilà. Si tu pouvais éviter de donner ton avis d'expert qui n'y connaît rien, j'en serais ravie et pas que moi, sur ce sujet. Merci de respecter ce précepte "tourner sept fois une pensée dans sa tête" Temps glaciaires de Fred Vargas et de tourner sept fois dans ta bouche avant que de causer.
Ce n'est, me semble-t-il, pas la première fois.

Je crois que Philomène87 est en HG et qu'en HG, les élèves répondent directement sur le sujet (qui doit faire une bonne dizaine de pages), en tous cas, c'était comme ça la dernière fois que j'étais en établissement et en "secrétariat" du brevet, il y a 4 ans.
Dans tous les cas, ça ne fait pas vraiment 11 pages de contenu à corriger.

De l'expérience que j'en ai (mon étab a été deux fois centre de correction pendant que j'y travaillais), tous les professeurs des matières concernées de l'établissement étaient convoqués pour corriger dans l'étab (puisque c'étaient des copies d'autres étabs que l'on avait), plus ceux d'autres établissements, les copies étaient réparties équitablement (à une ou deux près) entre tous, il y en avait environ 30-35 en français, une quarantaine en maths et une cinquantaine en HG.
Les seuls qui restaient toute la journée jusqu'à tard était en français, en maths, la plupart avait terminé en début d'après-midi voire en fin de matinée, les quelques derniers vers 15h-16h, en HG, pareil voire plus tôt.
Les professeurs correcteurs devaient rentrer les notes, aidés du secrétariat si besoin, avec un ou deux identifiants à rentrer pas 50.

Edit : il me semble qu'il y a une épreuve de LV au brevet pour les candidats libres (originaires du hors contrat notamment).

ProvençalLeGaulois a écrit:Je crois que Philomène87 est en HG et qu'en HG, les élèves répondent directement sur le sujet (qui doit faire une bonne dizaine de pages), en tous cas, c'était comme ça la dernière fois que j'étais en établissement et en "secrétariat" du brevet, il y a 4 ans.
Dans tous les cas, ça ne fait pas vraiment 11 pages de contenu à corriger.

De l'expérience que j'en ai (mon étab a été deux fois centre de correction pendant que j'y travaillais), tous les professeurs des matières concernées de l'établissement étaient convoqués pour corriger dans l'étab (puisque c'étaient des copies d'autres étabs que l'on avait), plus ceux d'autres établissements, les copies étaient réparties équitablement (à une ou deux près) entre tous, il y en avait environ 30-35 en français, une quarantaine en maths et une cinquantaine en HG.
Les seuls qui restaient toute la journée jusqu'à tard était en français, en maths, la plupart avait terminé en début d'après-midi voire en fin de matinée, les quelques derniers vers 15h-16h, en HG, pareil voire plus tôt.
Les professeurs correcteurs devaient rentrer les notes, aidés du secrétariat si besoin, avec un ou deux identifiants à rentrer pas 50.

J'ai corrigé 45 copies en français l'année dernière et il y avait trois identifiants à rentrer.

Thalia de G a écrit:

Marimekko a écrit:Moi non plus, je ne comprends pas le vôtre. Je n'ai jamais dit que je corrigeais le brevet.

Edit : Oui, effectivement je le comprends mieux maintenant. Maxi mea culpa

Dans le "jamais vu/corrigé de copies de 11 pages", j'aurais dû préciser niveau bac et autres concours du supérieur que je corrige. Donc si à ces niveaux là, je n'observe pas de copies de 11 pages, je suis sceptique à l'idée que ce soit le cas au brevet des collèges

Voilà. Si tu pouvais éviter de donner ton avis d'expert qui n'y connaît rien, j'en serais ravie et pas que moi, sur ce sujet. Merci de respecter ce précepte "tourner sept fois une pensée dans sa tête" Temps glaciaires de Fred Vargas et de tourner sept fois dans ta bouche avant que de causer.
Ce n'est, me semble-t-il, pas la première fois.

Qui n'y connait rien ?

Ah. Génial. Vous savez mieux que moi ce que je ne connais pas ?

D'ailleurs, au passage, nous sommes 3 à affirmer la même chose (peut-être 4 en joignant mon mari, correcteur au brevet, qui n'a, lorsque je l'ai questionné, jamais vu de copies de plus de 5 pages)

Charité bien ordonnée commence par soi-même.

Incidemment, il est possible de dire exactement la même chose sur un ton qui puisse passer pour courtois, je suppose. Rolling Eyes

Edit : Devancée par ProvençalLeGaulois

Marimekko a écrit:

Thalia de G a écrit:

Marimekko a écrit:Moi non plus, je ne comprends pas le vôtre. Je n'ai jamais dit que je corrigeais le brevet.

Edit : Oui, effectivement je le comprends mieux maintenant. Maxi mea culpa

Dans le "jamais vu/corrigé de copies de 11 pages", j'aurais dû préciser niveau bac et autres concours du supérieur que je corrige. Donc si à ces niveaux là, je n'observe pas de copies de 11 pages, je suis sceptique à l'idée que ce soit le cas au brevet des collèges

Voilà. Si tu pouvais éviter de donner ton avis d'expert qui n'y connaît rien, j'en serais ravie et pas que moi, sur ce sujet. Merci de respecter ce précepte "tourner sept fois une pensée dans sa tête" Temps glaciaires de Fred Vargas et de tourner sept fois dans ta bouche avant que de causer.
Ce n'est, me semble-t-il, pas la première fois.

Qui n'y connait rien ?

Ah. Génial. Vous savez mieux que moi ce que je ne connais pas ?

D'ailleurs, au passage, nous sommes 3 à affirmer la même chose (peut-être 4 en joignant mon mari, correcteur au brevet, qui n'a, lorsque je l'ai questionné, jamais vu de copies de plus de 5 pages)

Charité bien ordonnée commence par soi-même.

Incidemment, il est possible de dire exactement la même chose sur un ton qui puisse passer pour courtois, je suppose.

Il corrige quoi comme matière ton mari ? Parce que des copies de plus de 5 pages, c'est quand même fréquent ! En français, il y a des questions, une dictée, une réécriture et une rédaction ! Tout ça en moins de 5 pages ....

Je parle de copies de 5 pages en terme de contenu, nonobstant le français, et encore, c'est parce que cette épreuve réunit 3 sous épreuves, donc forcément, le contenu est conséquent, je ne vois vraiment pas comment cela est possible en hg (comme le souligne si bien ProvençalLeGaulois, les élèves répondent directement sur un sujet, mais les réponses mises bout à bout d'un candidat ne remplissent pas 11 pages.) encore moins en mathématiques.

Puisque je n'ai pas le droit de donner mon avis sur ce fil, je le quitte donc.

Marimekko, comme son titre l'indique, ce fil traite des corrections du DNB, dont les conditions d'exécution n'ont strictement rien à voir avec celles du bac. C'est pourquoi ton message sur ton expérience de correcteur de LV au bac n'apporte pas grand chose ici, puisque ce n'est pas du tout comparable.
Merci donc de s'en tenir ici à son expérience de correcteur du DNB. Il existe d'autres fils consacrés aux corrections du bac.

Bon, c'st un peu de ma faute, je n'avais pas vu que Philomène parlait de l'histoire-géo.

Les réponses directement sur le sujet c'est fini. Ils se sont enfin rendus compte de l'ineptie de la chose : non seulement cela faisait un énorme gâchis de papier, mais en plus la place pour répondre était limitée. Certains élèves n'avaient pas assez de place.

lol
11 pages en HGEMC en 3e !
Dieu nous en préserve.

Ça se corrige malheureusement de plus en vite et ça ne s'arrange pas au cours des années.
Les "bons" élèves font le minimum, les "mauvais" rien du tout.

Le plus long est encore les copies d'élèves "perdus" qui essaient et pour lesquels il faut faire le tri.
On perd aussi de plus en plus de temps à déchiffrer les écritures qui deviennent souvent problématiques.

Philomène, il y a une grande différence, pour moi, entre brevet blanc et vrai brevet : la dictée par exemple où je souligne les fautes jusqu'à atteindre 0 au vrai alors que je les souligne toutes et précise le type d'erreur au DNB blanc, pour ne donner qu'un exemple.

Par ailleurs, étant donné qu'ils font n'importe quoi avec nos notes après correction pour atteindre des chiffres politiquement corrects, j'avoue accorder peu d'importance à l'exercice (ce qui ne m'empêche pas de corriger sérieusement).
Un collège voisin du mien : 52% de réussite avant les commissions puis plus de 80% ! Magie... A vous dégoûter de jouer le jeu...

Sphinx a écrit: Le problème, c'est surtout quand on apprend sur ce forum que j'ai 35 copies (x3, encore une fois) tandis que dans certains centres, d'autres en ont 50. 50 copies en français, je le dis tout net, ce n'est pas gérable (et l'année où je débutais, j'en ai eu 46, je peux assurer qu'on ressort mort du cerveau - et je n'ai pris AUCUNE pause pour ne pas avoir à y retourner le lendemain, j'ai même mangé en corrigeant).

Tu veux que je te fasse rire ? La première année où j'ai corrigé le brevet, j'avais 61 candidats. À multiplier par 3 copies en français donc. En deux courtes journées (la première commençant à 9h, et on nous a bien fait comprendre qu'il fallait qu'on ait décollé à 17h30 dernier carat le premier jour et 16h le deuxième).

Hermione0908 a écrit:

Sphinx a écrit: Le problème, c'est surtout quand on apprend sur ce forum que j'ai 35 copies (x3, encore une fois) tandis que dans certains centres, d'autres en ont 50. 50 copies en français, je le dis tout net, ce n'est pas gérable (et l'année où je débutais, j'en ai eu 46, je peux assurer qu'on ressort mort du cerveau - et je n'ai pris AUCUNE pause pour ne pas avoir à y retourner le lendemain, j'ai même mangé en corrigeant).

Tu veux que je te fasse rire ? La première année où j'ai corrigé le brevet, j'avais 61 candidats. À multiplier par 3 copies en français donc. En deux courtes journées (la première commençant à 9h, et on nous a bien fait comprendre qu'il fallait qu'on ait décollé à 17h30 dernier carat le premier jour et 16h le deuxième).

Et il se passe quoi si ce n'est pas terminé ? A eux de prévoir et de convoquer un nombre suffisant d'enseignant.

Hermione0908 a écrit:

Sphinx a écrit: Le problème, c'est surtout quand on apprend sur ce forum que j'ai 35 copies (x3, encore une fois) tandis que dans certains centres, d'autres en ont 50. 50 copies en français, je le dis tout net, ce n'est pas gérable (et l'année où je débutais, j'en ai eu 46, je peux assurer qu'on ressort mort du cerveau - et je n'ai pris AUCUNE pause pour ne pas avoir à y retourner le lendemain, j'ai même mangé en corrigeant).

Tu veux que je te fasse rire ? La première année où j'ai corrigé le brevet, j'avais 61 candidats. À multiplier par 3 copies en français donc. En deux courtes journées (la première commençant à 9h, et on nous a bien fait comprendre qu'il fallait qu'on ait décollé à 17h30 dernier carat le premier jour et 16h le deuxième).

Ça ne me fait pas rire du tout, essaie encore pale

Nan mais je sais, je raconte mal les blagues. Wink

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