Parcoursup : les résultats

Le truc : tu regardes la date des JPO et dans la lettre de motivation tu racontes ce que cela t'a apporté sans y être allé...mais en racontant ce que tu as vu à d'autres JPO...

A mon sens, pas la bonne stratégie car ce qui intéresse c'est pourquoi cette formation et pourquoi la formation de mon IUT ? Cela est d'autant plus vrai aujourd'hui pour les bacheliers généraux qui ne sont plus autant pris qu'auparavant.

- On note le nom et le mail du jeune ayant assisté à la JPO.
- On note le nom de ceux que l'ont a repéré comme étant curieux sur la formation lors des forums (questions posées au stand...)
- On note ceux qui se montrent intéressés lors des journées où l'on va à la rencontre des jeunes en lycée
- On note ceux qui ont fait un stage d'immersion (une journée ou deux organisée(s) par l'IUT pendant l'année scolaire

Donc... l'étudiant qui raconte dans sa lettre de motivation être venu aux portes ouvertes alors que c'est pas vrai... Par contre, il y a toujours moyen de repérer les candidats plus intéressés que la moyenne.

Merci @Tintin4444  je transmettrai aux élèves l'an prochain pour qu'ils se bougent davantage !  

Sans compter qu'aux JPO, on dit "tu mettras dans la lettre que tu as vu monsieur untel" et que du coup monsieur untel vérifie ses notes lors de l'étude du dossier.

Si tu demandes à entrer dans une école d'électronique en racontant une manip de chimie, tu ne vas pas aller très loin. A contrario, si tu racontes une manip d'électronique que tu as vu dans une autre école, cela suffira à montrer ton intérêt pour la discipline. Mais le fin du fin, c'est quand même d'être venu en personne aux journées portes ouvertes, et selon la même méthode que décrite par d'autre plus haut dans le fil, nous pouvons vérifier avec les émargements.

Venir aux JPO est une preuve de motivation mais il faut alors organiser nationalement le calendrier des JPO  et surtout prévenir les élèves de terminale de l'importance capitale de ces déplacements pour leur sélection  avenir selon Parcoursup.

nicole 86 a écrit:Venir aux JPO est une preuve de motivation mais il faut alors organiser nationalement le calendrier des JPO  et surtout prévenir les élèves de terminale de l'importance capitale de ces déplacements pour leur sélection  avenir selon Parcoursup.

+1

Ce serait bien effectivement qu'on explique à tous les niveaux l'importance de la chose, aux futurs étudiants et aux établissements. Au lycée de ma fille, les élèves bénéficiaient d'une autorisation pour passer des concours en prévenant au minimum 48 heures à l'avance, pour les JPO il a été clairement annoncé aux réunions de début d'année que manquer un DST pour ce motif entrainerait un zéro.
Mais il faut dire aussi qu'elle était la seule de cette promo ou presque à demander un IUT ...

nicole 86 a écrit:Venir aux JPO est une preuve de motivation mais il faut alors organiser nationalement le calendrier des JPO  et surtout prévenir les élèves de terminale de l'importance capitale de ces déplacements pour leur sélection  avenir selon Parcoursup.

Alors il va falloir vérifier que c'est vraiment le cas dans le secteur.
Dans notre cas, salon de l'étudiant à 40km où nous avons rencontré les représentants des IUT et sections de BTS, puis JPO dans les 2 IUT de l'académie à 150 et 200km de la maison, ainsi que dans l'un des BTS, à 200km (pas dans l'autre vu que la JPO était le même jour mais à 200km dans une autre direction) et dans la seule CPGE demandée, elle aussi à 200 km. Notre nom (enfin celui de Junior) n'a été noté nulle part, nous n'avons émargé dans aucune de ces situations...
Dans chacune des lettres de motivation concernées, nous avons mentionné des éléments prouvant notre passage aux JPO, mais comme il est fort probable que ces lettres n'aient pas été lues...

Malgré tout, je ne regrette pas ces km, ils nous ont permis de savoir que la place initiale sur la liste d'attente du BTS nous laissait une chance, et ont permis à l'impétrant de voir les locaux, le matériel, et l'enthousiasme des collègues du lycée en question, ce qui a tempéré sa déception de ne pas être pris dans son premier choix.

les JPO que nous avons faites n'ont pas pris les noms de ceux qui étaient présents, en tout cas je n'en ai pas souvenir...cependant dans la lettre il a bien précisé ce qu'il avait vu en en quoi cela le motivait, mais je ne sais pas ce que sont devenues ces lettres ( il en a faite une papier aussi pour rajouter des caractères...je n'ai aucune idée de l'utilité de la démarche )

Parcoursup a crashé aujourd'hui :

"L'accès aux sites de la procédure Parcoursup est momentanément interrompu.

Nos équipes travaillent pour une reprise aussi rapide que possible."

De mieux en mieux...

En CPGE, je n'ai jamais vu qu'on note qui vient aux JPO ni a fortiori qu'on en tienne compte dans le classement des dossiers. Je trouverais scandaleux qu'on le fasse. Mais la situation est peut-être différente des IUT : bassin de recrutement plus large ? unicité nationale du programme qui fait que ça ne sert à rien d'aller visiter des JPO de MPSI par exemple dans plusieurs lycées (sauf pour s'enquérir de l'ambiance des lieux) ?

Parcoursup : les universités contraintes au « surbooking » - Pour débloquer les files d'attente, le ministère a demandé aux universités d'accepter plus d'étudiants qu'elles n'ont de places disponibles, révèle « Le Figaro ».

[...]
Le ministère de l'Enseignement supérieur assume sans complexe ce « surbooking », une pratique commune selon lui : « Habituellement, en septembre, il y a environ 10 % de défections. Des places que les universités réaffectent par la suite. Cette année, nous avons demandé aux établissements parisiens de faire, dès maintenant, le surbooking qu'ils font habituellement à la rentrée », précise au Figaro le ministère. Une affirmation surprenante : à la rentrée, il ne s'agit pas de « surbooking », mais de mise à disposition des places restées vacantes...
Des amphithéâtres bondés ?

Selon Le Figaro, le ministère s'est engagé à doter les universités des financements correspondant à ces places supplémentaires si jamais elles étaient pourvues. Mais, du côté des universités, l'inquiétude commence à monter : « Le problème, c'est que si nous avons trop d'étudiants, ce ne sont pas de moyens financiers supplémentaires dont nous aurons besoin, mais de mètres carrés supplémentaires », explique au Figaro Frédéric Dardel, président de l'université Paris-Descartes.
[...]

Tiens, voilà 3 jours que la présentation des indicateurs globaux de Parcoursup a changé.

Les catégories présentées ne sont plus "Sur le carreau faute de place à l'université" / "Sur le carreau sur des filières sélectives", mais "Sur le carreau et répond" / "Sur le carreau et ne donne plus de signe de vie".

On y apprend aussi, au passage, que sur les 73000 "en attente d'une première proposition", 44000 sont des lycéens. Donc environ 29000 redoublants (de L1 ??), réorientation, ou reprise d'étude ?

En procédure complémentaire de nombreux établissements proposent des places pour des formations qui n'étaient pas offertes initialement. Je pense que c'est surtout vrai pour les BTS et dans une moindre mesure les IUT.
 J'ai une élève qui a postulé début juillet pour un de ces BTS, depuis son dossier est " en cours d'examen". Je me demande par qui son dossier va être examiné ( il ne doit pas rester grand monde dans le lycée et de toute façon les enseignants qui vont assurer les cours ne sont peut être pas encore au courant  )....et si la formation sera bien ouverte en septembre.

Dès fin mai notre rectorat a commencé à paniquer et a créé des places de BTS en plus dans un lycée de notre filière.
Avec mes collègues nous espérons ne pas avoir cette mauvaise surprise à la rentrée, pas envie d'avoir des classes de plus de 35 avec beaucoup de bacs pros, surtout qu'il ne faut pas rêver ceux qui vont être récupérés comme cela doivent avoir des dossiers merveilleux....

Un article sur le thème du surbooking et du changement de la présentation des résultats ici :
http://www.vousnousils.fr/2018/07/25/nouvelles-stats-surbooking-comment-parcoursup-tente-dameliorer-ses-chiffres-616080

lisa81 a écrit:En procédure complémentaire de nombreux établissements proposent des places pour des formations qui n'étaient pas offertes initialement. Je pense que c'est surtout vrai pour les BTS et dans une moindre mesure les IUT.

Ce qui m'interpelle à propos de ces "places supplémentaires", c'est de savoir comment et à qui elles seront attribuées.
Pour ces filières, sélectives, il y a des listes d'attente. Ces places seront-elles attribuées à ceux qui n'ont rien, en laissant de côté ceux qui poireautent sur les listes d'attente?
Je peux comprendre la logique qui veut que les jeunes qui n'ont rien sont ceux qui sont le moins à même de réussir à la fac et donc qu'il vaut mieux qu'ils aillent en filière courte. Mais ce faisant, on met dans la même situation d'autres jeunes qui a priori n'ont pas beaucoup plus de capacités à aller à l'université et à y réussir...
Ou bien est-il prévu de ne créer de places que pour ceux qui n'ont pas de liste d'attente? (ça existe, ça?)

Tous ces bricolages à la petite semaine me navrent. Mais qu'est-ce que c'est révélateur sur la façon dont l'EN est gérée...

Ce sont surtout les bacs pros qui sont encore en attente (seuls 57% ont eu une proposition) donc les places de BTS créées leur seront réservées étant donné que le BTS est leur débouché. Idem, dans moindre mesure pour les bacs technos, pour les IUT.
De plus, 2000 places en classes passerelles vont être créées cet été dans les établissements destinées aux bacs pros qui n'auront pas été acceptés en BTS malgré une demande.

tintin4444 a écrit:Ce sont surtout les bacs pros qui sont encore en attente (seuls 57% ont eu une proposition) donc les places de BTS créées leur seront réservées étant donné que le BTS est leur débouché. Idem, dans moindre mesure pour les bacs technos, pour les IUT.
De plus, 2000 places en classes passerelles vont être créées cet été dans les établissements destinées aux bacs pros qui n'auront pas été acceptés en BTS malgré une demande.

On en revient toujours à la même chose, l'EN est en train de dynamiter les BTS et les IUT, les BTS en les obligeant à prendre de plus en plus de bacs pro et pour les IUT, les bacs technos.
Il y a aussi des filières particulières où les bacs techno n'ont pas d'autres débouchés que les BTS (pas d'IUT dans la filière), et certains se font doubler par les bacs pro avec les quotas !

celitian a écrit:

tintin4444 a écrit:Ce sont surtout les bacs pros qui sont encore en attente (seuls 57% ont eu une proposition) donc les places de BTS créées leur seront réservées étant donné que le BTS est leur débouché. Idem, dans moindre mesure pour les bacs technos, pour les IUT.
De plus, 2000 places en classes passerelles vont être créées cet été dans les établissements destinées aux bacs pros qui n'auront pas été acceptés en BTS malgré une demande.

On en revient toujours à la même chose, l'EN est en train de dynamiter les BTS et les IUT, les BTS en les obligeant à prendre de plus en plus de bacs pro et pour les IUT, les bacs technos.
Il y a aussi des filières particulières où les bacs techno n'ont pas d'autres débouchés que les BTS (pas d'IUT dans la filière), et certains se font doubler par les bacs pro avec les quotas !

Alors que le débouché naturel du bac pro, comme son nom l'indique, c'est le marché du travail.

On marche vraiment sur la tête.

celitian a écrit:

tintin4444 a écrit:Ce sont surtout les bacs pros qui sont encore en attente (seuls 57% ont eu une proposition) donc les places de BTS créées leur seront réservées étant donné que le BTS est leur débouché. Idem, dans moindre mesure pour les bacs technos, pour les IUT.
De plus, 2000 places en classes passerelles vont être créées cet été dans les établissements destinées aux bacs pros qui n'auront pas été acceptés en BTS malgré une demande.

On en revient toujours à la même chose, l'EN est en train de dynamiter les BTS et les IUT, les BTS en les obligeant à prendre de plus en plus de bacs pro et pour les IUT, les bacs technos.
Il y a aussi des filières particulières où les bacs techno n'ont pas d'autres débouchés que les BTS (pas d'IUT dans la filière), et certains se font doubler par les bacs pro avec les quotas !

Et donc la suite logique, c'est de brader le diplôme pour sauver le taux de réussite et dire que les bacs pro réussissent.
Sauf que c'est à l'embauche qu'on mesure ça, non ?

Bouboule a écrit:Et donc la suite logique, c'est de brader le diplôme pour sauver le taux de réussite et dire que les bacs pro réussissent.
Sauf que c'est à l'embauche qu'on mesure ça, non ?

Et vous les mesurez, les embauches ? Surtout, êtes-vous capables 1- de distinguer à la sortie les élèves qui sont entrés à la régulière et ceux qui ont bénéficié des passe-droit bureaucratiques, et 2- de distinguer les embauches dans votre secteur professionnel des embauches chez Mac Do ?

archeboc a écrit:

Bouboule a écrit:Et donc la suite logique, c'est de brader le diplôme pour sauver le taux de réussite et dire que les bacs pro réussissent.
Sauf que c'est à l'embauche qu'on mesure ça, non ?

Et vous les mesurez, les embauches ? Surtout, êtes-vous capables 1- de distinguer à la sortie les élèves qui sont entrés à la régulière et ceux qui ont bénéficié des passe-droit bureaucratiques, et 2- de distinguer les embauches dans votre secteur professionnel des embauches chez Mac Do ?

Je n'en sais rien d'où ma question, je ne connais pas les BTS (très peu quelques-uns où les bac pro me semblent n'avoir aucune chance de suivre) mais j'imagine que via les stages qu'ils ont à suivre ainsi que les retours à BTS+1, les collègues savent ce qui est attendu et ce qui est reproché aux BTS.

Un professionnel racontait qu'il avait du arrêter d'embaucher des bacs pro, le niveau est trop ras des pâquerettes. Maintenant il demande un BTS au minimum. Les BTS qui veulent sortir du lot font une licence pro dans la foulée.

Quelle gabegie…