Refuser un élève au sein de son club

Rendash a écrit:

Ajupouet a écrit:Les menaces ont-elles été une « erreur de jeunesse » le gamin étant maintenant assagi ?
Y a-t-il eu cette petite tradition qui permet effectivement de tourner la page plus sereinement : des excuses, sincères ?

Sincères ou pas - je ne vois pas bien comment le déterminer, d'ailleurs -, recevoir des excuses ne suffit pas nécessairement à tourner la page : on n'est pas obligé de les accepter, ces excuses.

C'est la suite qui permettra de dire si les excuses sont sincères. Il est évident que les accepter comporte un risque, comme n'importe quelle décision de faire confiance à quelqu'un. Mais parfois, ça en vaut la peine. Par exemple, pour apaiser la relation que l'on a avec des gens que l'on voit tous les jours, ou pour donner à un enfant une opportunité de se corriger et de grandir. Deux ans me paraissent un délai raisonnable pour accorder une seconde chance. Ca marche ou ça ne marche pas, mais on peut essayer.

D'ailleurs, qu'est-ce qu'on risque à accepter un gamin dans un club? S'il se comporte mal, il sera toujours temps de le virer. On aura perdu une séance ou deux et voilà. Mais si on l'accepte et que ça marche, ça peut vraiment faire du bien à tout le monde.
Il ne s'agit pas de détourner les yeux sur de mauvais comportements ou de forcer les gens à s'aimer. Faire une faveur de ce genre, c'est aussi l'occasion de rappeler les règles.

egomet a écrit:C'est la suite qui permettra de dire si les excuses sont sincères. Il est évident que les accepter comporte un risque, comme n'importe quelle décision de faire confiance à quelqu'un. Mais parfois, ça en vaut la peine. Par exemple, pour apaiser la relation que l'on a avec des gens que l'on voit tous les jours, ou pour donner à un enfant une opportunité de se corriger et de grandir. Deux ans me paraissent un délai raisonnable pour accorder une seconde chance. Ca marche ou ça ne marche pas, mais on peut essayer.

J'entends bien, mais la deuxième chance, l'élève l'a déjà eue quant à l'institution (et a apparemment su en bénéficier, puisqu'il se tient à carreaux depuis, ai-je cru lire). Pour autant, ça ne veut pas dire que BlackOwl doit nécessairement accepter d'éventuelles excuses ou tourner la page. Je sais bien qu'il existe cette espèce d'hypocrisie sociale qui consiste à considérer que des excuses doivent forcément être acceptées et un enfant nécessairement pardonné, mais on n'est pas obligé de s'y plier hors obligations professionnelles. Comme on peut le faire en toute bonne foi, donc sans hypocrisie, certes Peut-être que ça en vaut la peine, peut-être que pas, et peut-être surtout qu'on peut ne pas avoir envie de se poser la question. On n'est pas dans l'éducatif, là, on est dans le personnel, donc dans un tout autre domaine. BlackOwl se comporte en professionnel de l'éducation dans le cadre de ses cours, fort bien ; mais le club relève d'autre chose, assuré sur son temps libre, hors parcours éducatif.

Je ne comprends pas pourquoi on voudrait connaître les détails de cette histoire pour avoir un avis plus objectif. Il faut prendre en compte le malaise du prof dans cette situation, il n'a pas envie de prendre dans son club un élève qui l'a menacé de mort lui et sa famille, c'est assez simple à comprendre, non ? C'est humain.
Oui l'enfant peut avoir oublié et grandi mais le prof lui s'en souvient encore...
Au passage, dans mon collège un tel acte aurait engendré une exclusion automatique.

Manu7 a écrit:Je ne comprends pas pourquoi on voudrait connaître les détails de cette histoire pour avoir un avis plus objectif. Il faut prendre en compte le malaise du prof dans cette situation, il n'a pas envie de prendre dans son club un élève qui l'a menacé de mort lui et sa famille, c'est assez simple à comprendre, non ? C'est humain.
Oui l'enfant peut avoir oublié et grandi mais le prof lui s'en souvient encore...
Au passage, dans mon collège un tel acte aurait engendré une exclusion automatique.

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De toute façon, je crois qu'on a à peu près balayé les données du problème, au moins sur le plan théorique.

Maintenant la décision appartient à BlackOwl, en fonction des circonstances, de l'enfant et de son propre caractère.

Si j'étais à ta place, j'arrêterais le club sans aucune hésitation. On est pas là pour se faire menacer!
Le gamin à fait une grosse bétise, il faut qu'il se rende compte de la gravité de son geste et que ce genre de choses n'est pas pris à la légère (bien que lorsqu'il était en 6ième ca avait été pris à la légère).
Sa mère ne l'aide pas non plus....

Je fais remonter le topic parce que j'ai une question concernant l'organisation d'un club dans un lycée. Quel en est le cadre légal?
- Comment doit-on informer les élèves de la création d'un club? Faut-il faire des affiches pour présenter le club à tout le monde?
- Peut-on refuser du monde si le club rencontre un succès inattendu et dans ce cas, comment choisir? Premiers arrivés, premiers servis?