Calendrier officiel des vacances, toujours rien ? !

Bonjour,
Je furetais sur le site du gouvernement pour trouver les dates de la rentrée, car notre CDE m'a dit hier qu'il souhaiterait nous faire rentrer le mercredi 28 août. Il proposait seulement, et lors d'une discussion informelle, sachant que je suis "la gréviste" du collège, il me demandait ce que j'en pensais. Je lui ai dit que ça me paraissait bien tôt, que je rentrais justement de vacances le mercredi 28 (ou le jeudi 29 ). Puis je lui ai demandé à quelle date les élèves reprenaient et il m'a dit : "Je n'en ai aucune idée".
J'ai donc cherché les dates pour fourbir mes arguments, et pas de date... alors que la semaine passée, j'avais un calendrier des vacances scolaires pour prendre des rendez-vous médicaux... Que s'est-il passé ? S'est-il volatilisé ?

Rentrée 2019 ? Il est là, à sa place : https://www.education.gouv.fr/pid25058/le-calendrier-scolaire.html?annee=308&zone=0&search_input=%C2%A0D%C3%A9partement%2C+Code+postal+ou+ville

Oui, pardon, je m'étais trompée d'année. Cependant, un CDE a-t-il la possibilité d'avancer la rentrée des enseignants de deux jours ?

Je crois que oui, si je ne m'abuse il peut y avoir deux jours de pré-rentrée, ou une journée + des réunions ou demi-journées dans l'année. A confirmer...

Ce n'est plus le cas, gnafron: ça apparaissait sur le calendrier, et il n'y a plus cette mention.

Le calendrier scolaire cité plus haut précise que "Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l'année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques."
L'année scolaire débute officiellement avec la pré rentrée des enseignants le 30 août, je pense rentrer plus tôt n'est pas légal (et pourtant, je sais que ma belle-sœur, PE, rentre systématiquement la veille du jour de pré rentrée     ). Quoi qu'il en soit, cette journée n'est plus obligatoire.

Je pense comme Cleroli. Mais, dans le privé, beaucoup rentrent le 29 voire le 28 (quant aux PE, la plupart de mes amis "rentrent" le 26 voire la semaine précédente).

Dans le collège de ma fille, 2 jours de prérentrée les 29 et 30 aout, a priori demandés par les équipes ...

A part cela, nous n'avons effectivement rien pour la rentrée suivante, ce qui serait bien pour s'organiser à long terme.

FZ a écrit:Dans le collège de ma fille, 2 jours de prérentrée les 29 et 30 aout, a priori demandés par les équipes ...

Comment ça demandés par les équipes ??

Caspar a écrit:

FZ a écrit:Dans le collège de ma fille, 2 jours de prérentrée les 29 et 30 aout, a priori demandés par les équipes ...

Comment ça demandés par les équipes ??

bah les équipes demandent d'avoir 2 jours de prérentrée pour lancer l'année et ses projets ... et la majorité des profs est encore au collège quasi toute la journée jusqu'à la fin de semaine prochaine ....

FZ a écrit:Dans le collège de ma fille, 2 jours de prérentrée les 29 et 30 aout, a priori demandés par les équipes ...

Cela s'appelle creuser sa tombe avec ses dents.
Ou forger les chaînes pour quand on rétablira l'esclavage....

Sidérant, si c'est avéré.

Le ministère fait distribuer La Fontaine aux élèves, on ne pourrait pas faire la même chose avec La Boétie aux enseignants ?

Il y a quelque temps ça m'aurait sidérée aussi mais là je suis à peine étonnée. J'ai assisté à une formation récemment sur le projet d'établissement. En fait, plus qu'une formation, c'était présenté comme une aide aux équipes pour qu'elles montent des projets ensemble. Une véritable pépite de management moderne... Au bout de la réflexion, la plupart des collègues qui rivalisaient d'ingéniosité ("on pourrait proposer une matinée de l'orientation un samedi matin", "on pourrait organiser plusieurs visites de l'établissement en soirée pour les parents des futurs 6è?", "on pourrait distribuer les bulletins aux parents en mains propres" (le truc qui se fait dans beaucoup d'endroits et auquel j'étais bien contente d'échapper), "on pourrait faire une journée des talents un samedi" etc...) se voyaient gentiment ramenés à la réalité par les formateurs "oui mais pour ça, il faut que les équipes soient volontaires pour revenir hors temps scolaire". Qu'à cela ne tienne, on n'allait pas s'arrêter à ces contigences sordides, il fallait réclamer pour commencer, que l'on fît, comme il est prévu dans les textes , la deuxième journée de solidarité (jusqu'ici le principal nous épargnait estimant que nous en faisons déjà beaucoup bénévolement)... Puis , les formateurs ont suggéré que les professeurs présents à la formation -et bien entendu convaincus de l'excellence des projets envisagés- deviennent les "ambassadeurs" de ces projets en salle des profs (autrement dit qu'ils aillent convaincre leurs collègues de la beauté des chaînes forgées) et même aillent négocier avec le Principal pour qu'il accepte de venir nous faire travailler en plus gratuitement sur notre temps personnel (on pourrait peut-être demander des HSE mais ce détail mesquin fut à peine évoqué tant était beau le souffle de ce travail collectif. J'avoue que j'en suis restée pétrifiée et me suis dit qu'on n'était pas sortis de l'auberge... Et le fait que je sois à peu près la seule à faire la grève des corrections ne me porte pas non plus à l'optimisme. Je me demande ce qui s'est passé pour qu'on soit à ce point devenus une profession de larves.

musa a écrit:Il y a quelque temps ça m'aurait sidérée aussi mais là je suis à peine étonnée. J'ai assisté à une formation récemment sur le projet d'établissement. En fait, plus qu'une formation, c'était présenté comme une aide aux équipes pour qu'elles montent des projets ensemble. Une véritable pépite de management moderne... Au bout de la réflexion, la plupart des collègues qui rivalisaient d'ingéniosité ("on pourrait proposer une matinée de l'orientation un samedi matin", "on pourrait organiser plusieurs visites de l'établissement en soirée pour les parents des futurs 6è?", "on pourrait distribuer les bulletins aux parents en mains propres" (le truc qui se fait dans beaucoup d'endroits et auquel j'étais bien contente d'échapper), "on pourrait faire une journée des talents un samedi" etc...) se voyaient gentiment ramenés à la réalité par les formateurs "oui mais pour ça, il faut que les équipes soient volontaires pour revenir hors temps scolaire". Qu'à cela ne tienne, on n'allait pas s'arrêter à ces contigences sordides, il fallait réclamer pour commencer, que l'on fît, comme il est prévu dans les textes , la deuxième journée de solidarité (jusqu'ici le principal nous épargnait estimant que nous en faisons déjà beaucoup bénévolement)... Puis , les formateurs ont suggéré que les professeurs présents à la formation -et bien entendu convaincus de l'excellence des projets envisagés- deviennent les "ambassadeurs" de ces projets en salle des profs (autrement dit qu'ils aillent convaincre leurs collègues de la beauté des chaînes forgées) et même aillent négocier avec le Principal pour qu'il accepte de venir nous faire travailler en plus gratuitement sur notre temps personnel (on pourrait peut-être demander des HSE mais ce détail mesquin fut à peine évoqué tant était beau le souffle de ce travail collectif. J'avoue que j'en suis restée pétrifiée et me suis dit qu'on n'était pas sortis de l'auberge... Et le fait que je sois à peu près la seule à faire la grève des corrections ne me porte pas non plus à l'optimisme. Je me demande ce qui s'est passé pour qu'on soit à ce point devenus une profession de larves.

C'est marrant parce que j'ai vécu la même situation où pendant la "formation" enfin la réunion sur notre temps libre on nous proposait de créer des projets pour lesquels nous serions ensuite des ambassadeurs auprès des autres collègues. Par chance en sortant de la réunion on était tous d'accord pour ne rien faire de contaignant, laisser mourrir sans le dire les projets qui impliqueraient du travail gratuit et bénévole.
Au final on a tous remplit des petites fiches projets pour la forme et pour ne pas que l'on puisse nous traiter de fainéants et ensuite aucun projet n'a été mis en place sauf les trucs que l'on faisait déjà.

J'espère bien que c'est ce qui va arriver à nos mirifiques petites fiches projets (nous aussi on avait ça) mais je ne suis pas sûre que mes collègues, eux, soient d'accord pour ne rien faire de contraignant. Et de toute façon, j'avoue que ça ne me satisfait pas. Je rêverais qu'on ait le courage collectif d'envoyer paître tous ces gens qui nous font perdre autant de temps et d'énergie.

musa a écrit:Il y a quelque temps ça m'aurait sidérée aussi mais là je suis à peine étonnée. J'ai assisté à une formation récemment sur le projet d'établissement. En fait, plus qu'une formation, c'était présenté comme une aide aux équipes pour qu'elles montent des projets ensemble. Une véritable pépite de management moderne... Au bout de la réflexion, la plupart des collègues qui rivalisaient d'ingéniosité ("on pourrait proposer une matinée de l'orientation un samedi matin", "on pourrait organiser plusieurs visites de l'établissement en soirée pour les parents des futurs 6è?", "on pourrait distribuer les bulletins aux parents en mains propres" (le truc qui se fait dans beaucoup d'endroits et auquel j'étais bien contente d'échapper), "on pourrait faire une journée des talents un samedi" etc...) se voyaient gentiment ramenés à la réalité par les formateurs "oui mais pour ça, il faut que les équipes soient volontaires pour revenir hors temps scolaire". Qu'à cela ne tienne, on n'allait pas s'arrêter à ces contigences sordides, il fallait réclamer pour commencer, que l'on fît, comme il est prévu dans les textes , la deuxième journée de solidarité (jusqu'ici le principal nous épargnait estimant que nous en faisons déjà beaucoup bénévolement)... Puis , les formateurs ont suggéré que les professeurs présents à la formation -et bien entendu convaincus de l'excellence des projets envisagés- deviennent les "ambassadeurs" de ces projets en salle des profs (autrement dit qu'ils aillent convaincre leurs collègues de la beauté des chaînes forgées) et même aillent négocier avec le Principal pour qu'il accepte de venir nous faire travailler en plus gratuitement sur notre temps personnel (on pourrait peut-être demander des HSE mais ce détail mesquin fut à peine évoqué tant était beau le souffle de ce travail collectif. J'avoue que j'en suis restée pétrifiée et me suis dit qu'on n'était pas sortis de l'auberge... Et le fait que je sois à peu près la seule à faire la grève des corrections ne me porte pas non plus à l'optimisme. Je me demande ce qui s'est passé pour qu'on soit à ce point devenus une profession de larves.

Ce que j'ai mis en gras se fait dans ce collège ... c'est un REP ++, je ne sais pas si ça change qqch, mais il me semble qu'il y a - de FFP pour favoriser justement ce genre d'actions et les projets collaboratifs ( en tous cas la remise des bulletins en mains propres est une obligation pour faire venir les parents à l'école )

FFP? Fédération Française de Parachutisme?

Face à face pédagogique ;-) ... les cours dans mon système !

FZ a écrit:Face à face pédagogique ;-) ... les cours dans mon système !

Ah ok merci! :lol: Dans mon collège, qui n'est pas REP+, rien n'était prévu pour diminuer le FFP! mais à vrai dire justement moi ce que j'aime dans ce métier c'est plutôt le FFP, pas les projets. Autant dire que je n'étais pas vraiment en phase avec ce qui était demandé.

musa a écrit:Il y a quelque temps ça m'aurait sidérée aussi mais là je suis à peine étonnée. J'ai assisté à une formation récemment sur le projet d'établissement. En fait, plus qu'une formation, c'était présenté comme une aide aux équipes pour qu'elles montent des projets ensemble. Une véritable pépite de management moderne... Au bout de la réflexion, la plupart des collègues qui rivalisaient d'ingéniosité ("on pourrait proposer une matinée de l'orientation un samedi matin", "on pourrait organiser plusieurs visites de l'établissement en soirée pour les parents des futurs 6è?", "on pourrait distribuer les bulletins aux parents en mains propres" (le truc qui se fait dans beaucoup d'endroits et auquel j'étais bien contente d'échapper), "on pourrait faire une journée des talents un samedi" etc...) se voyaient gentiment ramenés à la réalité par les formateurs "oui mais pour ça, il faut que les équipes soient volontaires pour revenir hors temps scolaire". Qu'à cela ne tienne, on n'allait pas s'arrêter à ces contigences sordides, il fallait réclamer pour commencer, que l'on fît, comme il est prévu dans les textes , la deuxième journée de solidarité (jusqu'ici le principal nous épargnait estimant que nous en faisons déjà beaucoup bénévolement)... Puis , les formateurs ont suggéré que les professeurs présents à la formation -et bien entendu convaincus de l'excellence des projets envisagés- deviennent les "ambassadeurs" de ces projets en salle des profs (autrement dit qu'ils aillent convaincre leurs collègues de la beauté des chaînes forgées) et même aillent négocier avec le Principal pour qu'il accepte de venir nous faire travailler en plus gratuitement sur notre temps personnel (on pourrait peut-être demander des HSE mais ce détail mesquin fut à peine évoqué tant était beau le souffle de ce travail collectif. J'avoue que j'en suis restée pétrifiée et me suis dit qu'on n'était pas sortis de l'auberge... Et le fait que je sois à peu près la seule à faire la grève des corrections ne me porte pas non plus à l'optimisme. Je me demande ce qui s'est passé pour qu'on soit à ce point devenus une profession de larves.

Vos collègues ont donc une vie privée aussi triste et inintéressante pour envisager de telles stupidités ?

Je ne crois même pas Lord Steven. D'ailleurs, ma vie privée n'est pas forcément passionnante non plus. Je crois plutôt qu'ils manquent d'esprit critique, de recul et que, voulant bien faire et être bien vus, ils sont facilement manipulables. Il faut dire que c'est compliqué ce genre de journées. Si on en conteste le postulat de départ (les projets c'est bien), on n'a plus qu'à se lever et partir (difficile quand on a un ordre de mission), s'ennuyer toute la journée et/ou faire du mauvais esprit (quand on est plusieurs ça peut être rigolo, malheureusement pour moi, je suis la seule à persifler intérieurement). Bref, ce n'est pas très productif. Alors je comprends que quand on a un tempérament positif et qu'on n'a pas 20 ans de boutique et des heures de réunion de cette farine derrière soi, on soit tenté de jouer le jeu.

Honchamp a écrit:

FZ a écrit:Dans le collège de ma fille, 2 jours de prérentrée les 29 et 30 aout, a priori demandés par les équipes ...

Cela s'appelle creuser sa tombe avec ses dents.
Ou forger les chaînes pour quand on rétablira l'esclavage....  

Ils devraient demander une semaine entière pour pouvoir préparer tous leurs projeeeeeeeeeeeeets.

Chez nous ces deux jours sont imposés par la direction alors que nous avions voté contre ...

Il me semble que c'est Jack Lang qui avait lancé l'idée des deux jours de pré-rentrée quand il était mininstre de l'Éducation nationale (mesure démagogique du style "on va faire bosser ces fainéants de profs").