- pseudo-intelloSage
Ça concerne ceci étant peu d'enfant, et répartis de manière très inégales sur le territoire. De fait, il suffisait d'élargir un peu les critères d'accueil des enfants de soignants. Dans e premier degré, au moins, l'équipe sait qui est habite 50 m2 à 5 et est capable d'appeler les familles supposément en tension pour leur proposer un retour à l'école si la capacité d'accueil le permet.
- LangelotNiveau 9
Sphinx a écrit:
En tant qu'enseignante, je pense que, sauf pour les tout petits (GS CP) pour qui les changements vont très vite, six mois sans école ne changent pas grand chose. Je pense que beaucoup d'enfants ne s'en tireront pas plus mal (tous ceux qui ont des parents pour les aider), même s'ils s'ennuient, veulent voir les copains, faire un poutou à la maîtresse, et ne parlons pas des collégiens, ils ne sont pas en danger.
En revanche, la conviction que je partage, c'est qu'il y a des enfants en danger avec et sans école, et que Blanquer s'en fout profondément tant qu'il ne peut pas les utiliser pour se faire valoir. Des enfants qui ne mangent pas, qui sont battus, d'autres qui n'y arrivent pas parce que personne ne peut les aider à la maison, et parce qu'il n'y a plus de soutien à l'école ou au collège, d'autres qui n'ont aucun moyen matériel de suivre l'école numérique qu'on veut leur imposer vaille que vaille, des décrocheurs à qui ont refuse des surveillants, des conseillers d'orientations, des psys, des assistants sociaux. Le seul moment où on se préoccupe de ces enfants-là (comme maintenant) c'est quand on peut faire de l'affichage, et faire faire le double de travail aux profs pour pas un rond, voire en réduisant encore le pauvre rond qu'on y dépensait.
Tout à coup, je me sens inutile. Pourquoi ne pas arrêter l'école en mars ?
- Thalia de GMédiateur
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- VerduretteModérateur
En d'autres termes, si par une vue de l'esprit on allait chercher les enfants qui ont objectivement vraiment besoin d'aide dans la situation actuelle, que chaque établissement connait très bien, on se ferait lyncher.
Sphinx
- YazilikayaNeoprof expérimenté
- DanskaProphète
zoupinette a écrit:Sphinx a écrit:
En tant qu'enseignante, je pense que, sauf pour les tout petits (GS CP) pour qui les changements vont très vite, six mois sans école ne changent pas grand chose. Je pense que beaucoup d'enfants ne s'en tireront pas plus mal (tous ceux qui ont des parents pour les aider), même s'ils s'ennuient, veulent voir les copains, faire un poutou à la maîtresse, et ne parlons pas des collégiens, ils ne sont pas en danger.
En revanche, la conviction que je partage, c'est qu'il y a des enfants en danger avec et sans école, et que Blanquer s'en fout profondément tant qu'il ne peut pas les utiliser pour se faire valoir. Des enfants qui ne mangent pas, qui sont battus, d'autres qui n'y arrivent pas parce que personne ne peut les aider à la maison, et parce qu'il n'y a plus de soutien à l'école ou au collège, d'autres qui n'ont aucun moyen matériel de suivre l'école numérique qu'on veut leur imposer vaille que vaille, des décrocheurs à qui ont refuse des surveillants, des conseillers d'orientations, des psys, des assistants sociaux. Le seul moment où on se préoccupe de ces enfants-là (comme maintenant) c'est quand on peut faire de l'affichage, et faire faire le double de travail aux profs pour pas un rond, voire en réduisant encore le pauvre rond qu'on y dépensait.
Tout à coup, je me sens inutile. Pourquoi ne pas arrêter l'école en mars ?
Ben, parce qu'en temps habituel on a un programme à finir, des connaissances à transmettre et à évaluer... Mais même en temps habituel, on n'est pas là pour sauver les élèves de situations familiales dangereuses, ou en tout cas on ne devrait pas l'être.
Je ne sais pas, ça me paraît assez évident : je suis enseignante, mon travail est d'enseigner ; dans ces circonstances exceptionnelles, ça ne me semble pas prioritaire. Mais arrêter l'école en mars tous les ans pour tous les élèves poserait aussi de gros problèmes sur l'ensemble d'une scolarité, ça paraît assez évident aussi.
- SphinxProphète
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Pontorson50Fidèle du forum
Danska a écrit:Pontorson50 a écrit:Je vais essayer de trouver une explication en partant de mon cas car je me sens concerné par cet écoeurement.
-la plus importante : l'idée qu'un enfant est majoritairement en danger pendant 6 mois sans école est très largement partagée par les enseignants, j'en ai la conviction. Aucun syndicat n'est allé jusqu'à contester ce postulat de Macron et Philippe, 6 mois sans la présence physique de l'enseignant et des camarades serait un désastre pour la plupart des enfants. Je pense que ça passe parce que c'est très flatteur pour notre métier, mais complètement exagéré. L'appel au droit de retrait (qui n'a pas du tout la même signification) a largement supplanté l'appel à la grève.
- or je ne conteste pas la reprise actuelle par peur du virus, du moins ce n'est plus important au regard des évolutions en cours en Europe. Je parie au contraire que le virus ne sera plus suffisamment là même en septembre pour justifier un cirque pareil nerveusement dément pour un entraînement inutile. [...]
Au fond je vis ce qui arrive à des élèves quand ils veulent aller manifester : si un seul y va nanti de fortes convictions, il est fiché par tous les camarades et les profs comme le feignant du bahut ou l'idéologue. Si la moitié du lycée débraie, aucune sanction possible, et un regard souvent indulgent y compris pour des suivistes.
C'est... rafraîchissant de lire ce genre de message. Pour le dernier paragraphe, c'est un phénomène bien connu en économie, qu'on appelle le comportement du passager clandestin : il n'est pas rationnel d'aller manifester/de faire grève/de se syndiquer individuellement alors que tout le groupe récoltera les fruits de cet effort, il est plus logique d'attendre tranquillement en laissant les autres prendre des risques.
Ca, c'est un point.
Maintenant, j'aimerais bien savoir combien de collègues ont réellement affirmé que "un enfant est majoritairement en danger pendant 6 mois sans école", parce que je ne partage absolument pas cette idée et je ne comprends pas du tout en danger de quoi. Si on excepte les cas graves - enfants soumis à de la maltraitance familiale, complètement délaissés par leurs parents, etc. -, quel danger menace à ce point les autres ? Prendre quelques mois de retard en 13 ans de scolarité ? S'ennuyer ? Regarder un peu trop la télé par rapport à d'habitude ?
Et donc ça justifierait de rouvrir les écoles, au risque pour eux de contribuer à relancer l'épidémie et de contaminer leur famille ? Peut-être que personne n'a contesté ce postulat (que je ne me souviens pas vraiment avoir entendu non plus) simplement parce qu'il est absurde...
Quant à l'idée que l'épidémie va s'éteindre d'elle-même et qu'en septembre on n'en entendra plus parler, j'aimerais bien y croire - et après tout ce n'est pas impossible. Mais ce n'est pas du tout l'idée dominante en ce moment, à entendre les médecins et les divers spécialistes interrogés sur le sujet.
Merci d'abord pour le ton de la réponse, je suis nouveau ici et je sors un post (un peu) iconoclaste, pas très bien élevé tout ça...Merci pour la thèse du passager clandestin, j'avais oublié que c'était ça, tout à fait! c'est une théorie cafardeuse au possible pour les militants en général.
Ma formulation est équivoque : personne ici n'a énoncé que ce serait un drame de voir les enfants sans école six mois, mais c'est toujours le seul motif pour rouvrir les écoles, en tout cas le seul retenu par Macron (chez Philippe, il y a un mélange des motifs sans qu'il voie la contradiction). C'est, surtout, le motif invoqué par les pédiatres, seuls médecins favorables à la réouverture, ça pèse (par fonction ils voient les enfants qui vont mal et noircissent tout, en particulier Ruffo). Ce sont eux qui disent que les enfants se portent mal, dépriment sans leurs camarades, et sont victimes de la mauvaise humeur de leurs parents. Or je n'ai lu aucun argumentaire syndical ou politique contre cette affirmation. Ce qui est contesté c'est - et c'est vrai - la quadrature consistant à assurer l'accueil à la fois sanitaire et pédagogique. Dans la mesure où qui ne dit mot consent, je pense qu'il est très difficile d'aller frontalement et en public contre ça quand on est prof. Et quand la difficulté de contre-argumenter va jusqu'à ne pas le faire, c'est quelque part que l'argument de Macron séduit. Il existe une concurrence à trois sur le temps de l'enfant, entre les familles, nous, et le secteur associatif (qui gère le considérable temps extra-scolaire). La vision des familles en salle des profs est parfois un peu dure...
Plus "corpo" classique, il y a, plus ou moins consciente, la crainte de descendre d'un cran dans l'importance des fonctions face à celle des soignants. Ceux-ci vont forcément arracher un budget aux autres fonctions publiques, et je pense que les syndicats chez nous craignent qu'on leur demande "où étiez-vous pendant la guerre?". Dans ces conditions, ne pas appeler à la grève ou y appeler à voix basse, c'est aussi commencer la négociation budgétaire qui sera, dans un autre genre, assez bagarreuse pour le coup!
Enfin, j'ai connu et connais des profs que je qualifie de "sacerdotaux" (d'autres métiers ont des cas comme ça) qui dorment école, mangent école, ne sont qu'école, capables réellement d'admettre le discours "sauvons les enfants", et ce sont souvent des très gros bosseurs, vraiment admirables dans ce qu'ils font. Ils sont assez nombreux dans la hiérarchie où l'on n'entre pas sans faire plus que ce qui est demandé en termes de boulot, quoi qu'on pense du dit boulot. ces "sacerdotaux" pèsent très lourd dans la prise de décision et surtout sa transmission. Pas mal de chefs d'établissement sont de cette trempe (pas étonnant quand on sait leurs charges de travail et leurs responsabilités).
Sur l'épidémie, oui, il circule beaucoup de possibilités, normal puisque les pandémies du même ordre auparavant étaient des grippes pas des coronavirus, donc on patauge y compris les experts. Disons que cette semaine, les cas s'effondrent à peu près partout en même temps en Europe alors que pas un pays n'a confiné ni déconfiné exactement comme le voisin.
Je fais partie de ceux qui pensent que Macron a commencé à penser rouvrir les écoles quand il est allé voir Raoult, et qu'il y est allé pour l'interroger sur ça. Or la seule condition pour prendre ce pari était que le virus lâcherait quoi qu'on fasse, ce qui est la thèse de Raoult. Qui s'est quand même lourdement trompé en janvier, mais cela ne prouve pas qu'il tort cette fois, il a ce qu'il n'avait pas en janvier, un argumentaire.
Ce qui compte pour moi c'est qu'aucune des possibilités ne conduit à justifier de foncer pour rouvrir les écoles. Soit cette réouverture est dangereuse, je l'ai pensé comme beaucoup, soit elle est inutile (ou alors il faut qu'elle soit massive d'emblée pour relancer l'économie, mais là c'est plus un pari c'est de la roulette russe).
- PabloPEExpert
Sphinx a écrit:Pontorson50 a écrit:
-la plus importante : l'idée qu'un enfant est majoritairement en danger pendant 6 mois sans école est très largement partagée par les enseignants, j'en ai la conviction. Aucun syndicat n'est allé jusqu'à contester ce postulat de Macron et Philippe, 6 mois sans la présence physique de l'enseignant et des camarades serait un désastre pour la plupart des enfants. Je pense que ça passe parce que c'est très flatteur pour notre métier, mais complètement exagéré. L'appel au droit de retrait (qui n'a pas du tout la même signification) a largement supplanté l'appel à la grève.
En tant qu'enseignante, je pense que, sauf pour les tout petits (GS CP) pour qui les changements vont très vite, six mois sans école ne changent pas grand chose. Je pense que beaucoup d'enfants ne s'en tireront pas plus mal (tous ceux qui ont des parents pour les aider), même s'ils s'ennuient, veulent voir les copains, faire un poutou à la maîtresse, et ne parlons pas des collégiens, ils ne sont pas en danger.
En revanche, la conviction que je partage, c'est qu'il y a des enfants en danger avec et sans école, et que Blanquer s'en fout profondément tant qu'il ne peut pas les utiliser pour se faire valoir. Des enfants qui ne mangent pas, qui sont battus, d'autres qui n'y arrivent pas parce que personne ne peut les aider à la maison, et parce qu'il n'y a plus de soutien à l'école ou au collège, d'autres qui n'ont aucun moyen matériel de suivre l'école numérique qu'on veut leur imposer vaille que vaille, des décrocheurs à qui ont refuse des surveillants, des conseillers d'orientations, des psys, des assistants sociaux. Le seul moment où on se préoccupe de ces enfants-là (comme maintenant) c'est quand on peut faire de l'affichage, et faire faire le double de travail aux profs pour pas un rond, voire en réduisant encore le pauvre rond qu'on y dépensait.
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- kaktus65Niveau 10
- chmarmottineGuide spirituel
Pandémie de #coronavirus : le gouvernement souhaite que les Universités francaises maintiennent les cours magistraux à distance même à la rentrée en septembre afin d'éviter des amphithéâtres bondés. #Deconfinement11Mai (F. Vidal / Le Parisien) #ConfinementJour52 #COVIDー19
— Conflits (@Conflits_FR) May 7, 2020
- Pourquoi 3,14159Expert
Dur ! Un intervenant filmé pour toute la France. Economies, économies !chmarmottine a écrit:Pandémie de #coronavirus : le gouvernement souhaite que les Universités francaises maintiennent les cours magistraux à distance même à la rentrée en septembre afin d'éviter des amphithéâtres bondés. #Deconfinement11Mai (F. Vidal / Le Parisien) #ConfinementJour52 #COVIDー19
— Conflits (@Conflits_FR) May 7, 2020
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- ErgoDevin
- Note pour plus tard:
- Faire mon service sur les semestres pairs.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- BoubouleDoyen
Pourquoi 3,14159 a écrit:Dur ! Un intervenant filmé pour toute la France. Economies, économies !chmarmottine a écrit:Pandémie de #coronavirus : le gouvernement souhaite que les Universités francaises maintiennent les cours magistraux à distance même à la rentrée en septembre afin d'éviter des amphithéâtres bondés. #Deconfinement11Mai (F. Vidal / Le Parisien) #ConfinementJour52 #COVIDー19
— Conflits (@Conflits_FR) May 7, 2020
Cela tombe bien, les PACES ont expérimenté pour tous depuis des années (bon, pas sur la France mais sur une région).
- RogerMartinBon génie
Ergo a écrit:
- Note pour plus tard:
Faire mon service sur les semestres pairs.
Oh ben c'est tellement sympatoche de nous donner de ses nouvelles par Parisien Libéré interposé.
On n'a pas attendu que notre ministre de tutelle rentre des fraises pour réfléchir à septembre, heureusement.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- barègesÉrudit
......... Non ?
- RogerMartinBon génie
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- ErgoDevin
RogerMartin a écrit:
Oh ben c'est tellement sympatoche de nous donner de ses nouvelles par Parisien Libéré interposé.
On n'a pas attendu que notre ministre de tutelle rentre des fraises pour réfléchir à septembre, heureusement.
Twitter et Le Parisien, nos deux sources d'information...
Ça nous laisse quelques mois pour construire des bâtiments supplémentaires. Heureusement, comme l'indique RM, on était déjà parvenu à ces idées et à cette conclusion dans nos commissions de ces dernières semaines. Easy...barèges a écrit:Allez, tout le monde en TD, et on recrute massivement des enseignants !
......... Non ?
D'un autre côté, en l'absence de bâtiments et de salles de TD suffisantes pour faire ce genre de plans, je vais demander à faire cours à la plage, moâ. Hop, écran géant projetant ma trombine. Bon, pour les questions, les L1 attendront l'année suivante -- pas de problème, que
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ErgoDevin
RogerMartin a écrit:On a déjà beaucoup de TD. Le CM en non présentiel, ce sera plus compliqué du côté étudiants que pour les EC. On a des services audio visuels qui, si les amphis sont vides, pourront sans souci nous filmer. Causer dans le vide, ça nous connaît. Mais suivre un CM sans possibilité de poser des questions ce sera moins sympathique, surtout en L1 (oui, je sais, ils font ça en PACES -- ça marche tellement bien qu'on est sur le point de démanteler le bouzin).
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ernyaFidèle du forum
Parce que s'ils craignent pour septembre, quid des concours des classes prépas et des concours de l'enseignement censés se dérouler en juin/juillet ?
- piescoModérateur
RogerMartin a écrit:On a déjà beaucoup de TD. Le CM en non présentiel, ce sera plus compliqué du côté étudiants que pour les EC. On a des services audio visuels qui, si les amphis sont vides, pourront sans souci nous filmer. Causer dans le vide, ça nous connaît. Mais suivre un CM sans possibilité de poser des questions ce sera moins sympathique, surtout en L1 (oui, je sais, ils font ça en PACES -- ça marche tellement bien qu'on est sur le point de démanteler le bouzin).
- MalagaModérateur
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- roxanneOracle
- LangelotNiveau 9
Je vous remercie mais j’avais bien compris.Sphinx a écrit:Ben oui, j'ai écrit six mois, zoupinette, pas six mois par an
14 semaines de classe en moins dans une scolarité, cela ne change donc rien. Me voilà soulagé.
Je vais donc reprendre l’année prochaine sans tenir compte de la période de confinement.
Je vais donc dire à mes collègues que leurs élèves auront le même niveau.
etc etc
Mais je suis hors-sujet, j’arrête là.
Pour autant, je pense que les écoles auraient pu rester fermées jusqu’en septembre.
- NLM76Grand Maître
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale