la femme dans la société romaine

J'ai une volonté de projet d'étudier (en LCA 5ème) la femme dans la société antique romaine. J'aurais souhaité s'il-vous-plaît échanger avec des professeur(e)s d'Histoire-EMC afin d'avoir des avis, des idées, des témoignages..
Tous les avis sont les bienvenus,
Par avance merci.

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Si tu en as le temps, je te conseille "La Vie privée dans l'Empire romain" du merveilleux Paul Veyne.  Plusieurs chapitres sont consacrés à la figure de la femme.

Merci pour le partage de cette référence, c'est très gentil.
Je cherche également des références un peu plus scolaires.
Encore merci

maldoror1 a écrit:Si tu en as le temps, je te conseille "La Vie privée dans l'Empire romain" du merveilleux Paul Veyne.  Plusieurs chapitres sont consacrés à la figure de la femme.

+ 1, il me semble impossible de faire un cours sur la période sans une synthèse qui restitue la place de chacun dans la société. Certains aspects - concernant la sexualité- ne sont pas pour les collégiens, certes, mais le livre est très intéressant J'ai le souvenir d'un sénateur (?) romain qui divorce d'avec sa femme, pour la prêter à un ami qui l'épouse, lui fait au moins un enfant, avant d'en divorcer pour que l'épouse - décidément bien complaisante- retourne avec son premier mari. Et aussi l'évolution du rapport entre époux avec le début de l'Empire: là où la relation avec la matrone durant la République devait essentiellement être respectueuse - la mère de famille-, l'Empire introduit la possibilité d'un sentiment amoureux pour sa femme - ce qui scandalisait avant, avec cette idée que le désir du mari pour sa femme aurait été grossier et dangereux)
Évidemment si vous connaissez tout cela par coeur, la référence est inutile, mais je peine à voir en quoi un travail d'un universitaire n'est pas scolaire.

Désolée, je me suis mal exprimée, ce n'est pas ce que je voulais dire et bien sûr, je vais acquérir cet ouvrage.
J'ai déjà lu un livre de V. Girod. Je ne sais pas si elle est reconnue par les Historiens, mais personnellement, j'ai vraiment beaucoup aimé !

Ponocrates a écrit:

maldoror1 a écrit:Si tu en as le temps, je te conseille "La Vie privée dans l'Empire romain" du merveilleux Paul Veyne.  Plusieurs chapitres sont consacrés à la figure de la femme.

+ 1, il me semble impossible de faire un cours sur la période sans une synthèse qui restitue la place de chacun dans la société. Certains aspects - concernant la sexualité- ne sont pas pour les collégiens, certes, mais le livre est très intéressant J'ai le souvenir  d'un sénateur (?) romain qui divorce d'avec sa femme, pour la prêter à un ami qui l'épouse, lui fait au moins un enfant, avant d'en divorcer pour que l'épouse - décidément bien complaisante- retourne avec son premier mari. Et aussi l'évolution du rapport entre époux avec le début de l'Empire: là où la relation avec la matrone durant la République devait essentiellement être respectueuse - la mère de famille-, l'Empire introduit la possibilité d'un sentiment amoureux pour sa femme - ce qui scandalisait avant, avec cette idée que le désir du mari pour sa femme aurait été grossier et dangereux)
Évidemment si vous connaissez tout cela par coeur, la référence est inutile, mais je peine à voir en quoi un travail d'un universitaire n'est pas scolaire.

L'anecdote est rapporté aussi dans L'amour à Rome de Pierre Grimal (ouvrage extrêmement intéressant pour faire le moint sur l'amour, le mariage, le divorce, la maternité à Rome): il s'agit de Caton qui a cédé sa femme Marcia à l'orateur Hortensius. A la mort de ce dernier, Marcia (héritière de la fortune d'Hortensius au passage) a ré-épousé Caton, toujours présenté comme modèle de vertu stoïcienne et qui l'était certainement, selon les critères antiques.

La femme dans la société romaine, c'est un gros raccourci, vu la durée de cette civilisation, qui a quand même connu de nombreux changements dans la continuité. La femme du mariage républicain  cum manu, puis sine manu, la femme sous l'empire, la femme de l'empire tardif puis chrétien, ce n'st sans doute pas la même approche. Selon les classes sociales aussi.

L'époque qui m'intéresse est plutôt la royauté.

melyan a écrit:L'époque qui m'intéresse est plutôt la royauté.

Grimal fait aussi le point sur l'enlèvement des Sabines, tout ça: mais là on est dans les contes et légendes surtout plus que l'histoire

Ah, chouette, merci pour la référence.

Iphigénie a écrit:

Ponocrates a écrit:

maldoror1 a écrit:Si tu en as le temps, je te conseille "La Vie privée dans l'Empire romain" du merveilleux Paul Veyne.  Plusieurs chapitres sont consacrés à la figure de la femme.

+ 1, il me semble impossible de faire un cours sur la période sans une synthèse qui restitue la place de chacun dans la société. Certains aspects - concernant la sexualité- ne sont pas pour les collégiens, certes, mais le livre est très intéressant J'ai le souvenir  d'un sénateur (?) romain qui divorce d'avec sa femme, pour la prêter à un ami qui l'épouse, lui fait au moins un enfant, avant d'en divorcer pour que l'épouse - décidément bien complaisante- retourne avec son premier mari. Et aussi l'évolution du rapport entre époux avec le début de l'Empire: là où la relation avec la matrone durant la République devait essentiellement être respectueuse - la mère de famille-, l'Empire introduit la possibilité d'un sentiment amoureux pour sa femme - ce qui scandalisait avant, avec cette idée que le désir du mari pour sa femme aurait été grossier et dangereux)
Évidemment si vous connaissez tout cela par coeur, la référence est inutile, mais je peine à voir en quoi un travail d'un universitaire n'est pas scolaire.

L'anecdote est rapporté aussi dans L'amour à Rome de Pierre Grimal (ouvrage extrêmement intéressant pour faire le moint sur l'amour, le mariage, le divorce, la maternité à Rome): il s'agit de Caton qui a cédé sa femme Marcia à l'orateur Hortensius. A la mort de ce dernier, Marcia (héritière de la fortune d'Hortensius au passage) a ré-épousé Caton, toujours présenté comme modèle de vertu stoïcienne et qui l'était certainement, selon les critères antiques.

Céder sa femme à son ami pour qu'il ait une descendance, si cela n'est pas de la vertu...