PES, démission, hésitation, réorientation...

Bonjour

(J'espère avoir posté au bon endroit, si ce n’est pas le cas je m'en excuse.)

J'envoie ce message car comme dit dans le titre du sujet, effectivement, j'hésite à démissionner.

Je vous pose le contexte:

J'ai 22 ans actuellement et ai fait un bac+3 en informatique dont une année en alternance qui, pour moi, ne s'est pas bien passée tant du point de vue entreprise que du point de vue formation. J'étais dans une équipe, soi-disant, mais la seule chose qui faisait de nous une équipe était que nous étions assis dans le même open-space. La boîte cherchait tellement la polyvalence des salariés qu'au final, je me suis retrouvée seule sur un projet, seule à essayer de poncer toutes les solutions possibles avant d'hésiter à demander de l'aide à mes collègues qui étaient surbookés et qui ne pouvaient pas tout le temps m'aider. Combinée à ça une formation dans laquelle on nous prenait pour des imbéciles avec une sédentarité excessive et on a le cocktail parfait pour dégoûter une étudiante du domaine.

Je décide donc de passer le CRPE l'année dernière, et de m'orienter vers l'enseignement. J'avais déjà enseigné la musique en cours individuels dans une école de musique dans laquelle j'étais moi-même élève avant, et plusieurs personnes de mon entourage étaient PE, alors je me suis dit "pourquoi pas".

Je passe mon M1, je passe le CRPE, réussite du premier coup en période covid, tout se passe nickel, je suis heureuse car j'ai passé le concours dans l'académie de mon conjoint ce qui me permet de faire une pierre deux coups: emménager avec lui et avoir un taff.

En début d'année, selon ma conseillère péda', j'étais souriante et à l'aise, certainement l'euphorie du début. Mais au fur et à mesure que les mois passent, au fur et à mesure des visites durant lesquelles on essaye de se montrer bienveillants en me faisant relever le positif pendant 10 min mais durant lesquelles, le reste du temps c'est-à-dire jusque 18h30, on ne fait que soulever le même problème en me proposant des solutions placébo que je n'ai pas réussi à m'approprier tout en me martelant que "j'ai de la chance, les élèves sont patients avec moi, ça ne sera pas la même chose l'année prochaine quand je serai en REP", et après également une mise en parcours d'individualisation faite dans le dos (cette phrase est vachement longue dis donc), j'ai vu ma confiance en moi se détériorer. `A un point où pour la première fois et après plusieurs consultations chez un psy et chez le toubib de ma propre initiative, j'ai fini en arrêt maladie deux semaines avant les vacances parce que je n'ai pas réussi à trouver le courage d'aller au boulot à ce moment-là après une nuit d'insomnie à pleurer et stresser.

J'en ai vraiment marre le lundi et le mardi de partir la boule au ventre, d'aller 5 fois aux toilettes avant le début des cours, d'avoir la gorge serrée, d'espérer que la journée se passe vite, d'être sollicitée tout le temps, de devoir être parfaite et exemplaire tout le temps, d'avoir peur de dire des bêtises tout le temps, et de ruiner mes WE à stresser de la reprise deux jours après. J'ai l'impression d'être la seule à être dégoûtée quand le vendredi arrive alors que tout le monde est content d'être en WE parce que ça veut dire pour moi qu'il ne me reste plus que deux jours de "tranquilité".

Enseigner la musique à une personne adulte ou mature qui est là de son bon vouloir est bien, BIEN différent qu'enseigner à un groupe d'une trentaine de gamins qui est là par obligation. Et je ne suis pas du tout à l'aise avec ça, ni avec eux.

Je n'arrive plus à bosser, ça fait donc 3 semaines que je ne suis pas allée à l'école, je me dit qu'il faut que je prépare mes cours, que je fasse mes dossiers, que je fasse mon mémoire, qu'il faut que je fasse ceci pour le permis vélo, qu'il ne faut pas que j'oublie de faire celà, et au final pas moyen de remettre le nez là-dedans. Dès que j'y repense, je me mets à stresser. Je trouve le métier ingrat, j'ai l'impression que si on ne sait pas se féliciter soi-même, il n'y aura personne et pas même le salaire pour le faire (au début ça peut peut-être mettre des paillettes aux yeux, les 1500 balles par mois, mais quand j'ai gratté la couche de vernis en demandant à une collègue proche de la retraite combien elle gagnait par mois dans l'école du village, j'étais vachement déçue et j'aspire quand même à plus de 2200€ par mois d'ici la fin de ma carrière...)

On me dit qu'il faut savoir se contenter des petits riens, des sourires, de la chance que j'ai d'être fonctionnaire (youpi...) , ç'aurait peut-être marché si la balance avantages/inconvénients n'était pas si déséquilibrée mais là ça ne suffit pas du tout, je ne pense pas que ça en vaille le coup.

Et puis quand on suit l'actualité et la gestion de la crise sanitaire dans les écoles et quand on voit que les profs sont utilisés comme de la chair à canon dans les écoles au détriment de tout le monde, élèves comme profs comme parents au final, ça donne pas super envie non plus... Mais bon, selon certains, risquer de choper le covid, c'ets un risque qu'on peut bien se permettre de courir, n'est-ce pas?

Et ça donne encore moins envie quand on me dit que, malgré toutes ces galères et ce mal-être, que je suis vachement chanceuse, je suis dans une école bien, avec des collègues bien (ça par contre c'est vrai, mes collègues sont ultra giga tops, même si je n'ai la chance de les voir que le midi, donc au final je me sens aussi seule que lorsque j'étais sur mon projet solo en entreprise...), que je suis privilégiée etc... Bah si je galère autant à être bien en étant privilégiée, j'ai vraiment, vraiment pas envie de savoir ce que ça va donner les années d'après quand je le serai moins.

J'aimerai être bien au boulot. J'aimerai ne pas me rendre malade pour le boulot h24, pendant la semaine, pendant les we, pendant les vacances. Je sais qu'il y a des hauts et des bas dans tout, que dans les entreprises il y a des périodes de rush, mais là depuis septembre la courbe n'a fait que baisser. Et quand j'entends aussi des professeurs chevronnés dire qu'ils ont eux aussi toujours cette petite appréhension avant une rentrée, ça me fait un peu peur...

J'ai 0 motiv, je me vois difficilement continuer là-dedans, j'appréhende la rentrée prochaine, l'idéal aurait été la démission au plus vite, puisque ça fait déjà plusieurs mois que ça dure, mais bon, je suis à 700km de mes parents, ils ne roulent pas sur l'or et j'ai besoin de rentrées financières. Je ne me vois pas non plus retourner dans l'informatique.

J'ai l'impression de faire un choc thermique après que l'on m'ait poussée dans l'eau gelée du grand bain. Au final la rentrée de septembre c'était ça. Je n'avais jamais eu de classe, je ne m'étais jamais occupée d'enfants pas même en BAFA, et on m'a poussée sur l'estrade en me laissant me débrouiller toute seule.

J'ai contacté un service d'orientation, pour la première fois de toute ma scolarité, j'ai peur de m'y être prise un peu trop tard pour pouvoir m'inscrire à une autre formation en alternance. Je me vois difficilement terminer l'année, je me vois encore plus difficilement retourner en classe l'année prochaine, que je sois titularisée ou renouvelée. Je ne sais pas ce que je dois faire, je n'ai de sûreté dans aucun de mes choix, tout ce dont je suis sûre, c'est que je ne suis pas bien.

Donc voilà, en exposant ma situation à des personnes extérieures je me disais peut-être que des paires d'yeux extérieures à ma situation pourraient peut-être m'apporter leur avis plus objectif et éclairer ma lanterne. Je vous remercie de m'avoir lue, profitez bien de cette dernière semaine de vacances :-)

Mule.

Bonjour,
Tout d'abord : l'année de stage est toujours éprouvante.
Juste une remarque niveau calendrier : on arrive en mai, l'année scolaire se finit dans deux mois (et y a des ponts), ça va aller très vite... Cela me semble dommage de démissionner si près du but. Par but, j'entends valider le master. Même s'il ne vaut pas grand chose et que tu ne continues pas dans l'enseignement ensuite, ça fait quand mieux sur un CV d'avoir un master complet... Autre avantage de tenir jusqu'à la fin de l'année (que tu sois titularisée ou renouvelée) : tu seras payée pendant les vacances. Rien ne t'empêche de démissionner pendant les vacances mais de faire acter la démission à partir du premier septembre seulement. Ma sœur a fait cela et n'a pas eu de problème. Avoir un répit de deux mois financièrement change quand même pas mal la donne. Comment se passent les cours à l'INSPE et ta relation avec les élèves ?

Mule a écrit:J'ai 0 motiv, je me vois difficilement continuer là-dedans, j'appréhende la rentrée prochaine, l'idéal aurait été la démission au plus vite, puisque ça fait déjà plusieurs mois que ça dure, mais bon, je suis à 700km de mes parents, ils ne roulent pas sur l'or et j'ai besoin de rentrées financières. Je ne me vois pas non plus retourner dans l'informatique.

De ce que j'ai compris tu n'as quand même vraiment pas eu de chance au niveau de la boîte. Peut-être que tu serais mieux en revenant en informatique mais dans la fonction publique ? Certaines administrations (DGFiP, DGDDI, INSEE, police technique et scientifique…) ont leurs propres informaticiens.

Plusieurs points :
- le conseil de valider le master est pertinent. Un master meef ne sert pas à grand chose en lui-même, mais permet de valider un niveau d'études, autant ne pas s'en passer. 
- Décider de démissionner alors qu'on est en arrêt n'est pas une bonne idée : tu  n'es pas dans les conditions optimales pour réfléchir à ton avenir. L'arrêt peut être prolongé si tu n'es pas capable de reprendre.
- Il vaut mieux être licencié que de démissionner car cela ouvre le droit au chômage. Surtout, n'annonce pas vouloir démissionner. C'est l'opportunité rêvée pour une administration économe de pousser vers la sortie de jeunes collègues crédules sans les licencier (et donc sans payer, puisque licenciement = indemnités chômage). Mon syndicat a encore été sollicité récemment par un collègue qui a annoncé de longue date se sentir mal. Il a été reçu à plusieurs reprises par son inspecteur, qui a fait pression sur lui en lui expliquant qu'il le titulariserait malgré ses difficultés, qu'il devait démissionner. Il va prochainement se retrouver sans ressources. J'ai vu plusieurs PES en difficultés quitter l'éducation nationale comme cela, cela semble être un mode de gestion dans mon département.

Bonjour Mule,

Je suis moi même stagiaire, je trouve cette année vraiment difficile. A part ceux qui ont exercé comme contractuels avant de passer le concours (ou ont fait un Master Meef), nous ne sommes aucunement préparés au métier lors de la prise de fonction l'année de stage. Tout est à apprendre et découvrir dans le métier et en regard de cela je trouve les exigences et la surcharge de travail imposées par l'inspe insupportables en plus d'être contre-productive. Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi mais je pense que selon les rapports avec l'inspe et son tuteur, les conditions d'exercices (classes attribuées, rapport avec l'administration, les parents d'élèves...), la pression des exigences peut être très pénible et plus qu'anxiogène, sachant qu'il y a au bout l'échéance de la titularisation.

D'un point de vue pratique, comme cela a été dit, si tu peux tout de même arriver à valider ton master et finir l'année pour être rémunérée pendant les vacances d'été, cela te sera profitable. Concernant tes difficultés et ton orientation, as tu pu identifier celles qui relèvent du travail en lui même (préparation de cours, gestion de classe, administratif, relations avec les élèves et parents...) et que tu retrouveras à priori lors d'une "année lambda" (si par exemple tu es titularisée et continues l'année prochaine) , et celles plutôt dues à l'année de stage en elle même (surcharge de travail, pression des exigences et sentiment de ne pas se sentir compétent, relations avec les formateurs...). Peut être est ce compliqué de séparer les deux mais si tes difficultés sont essentiellement dues aux conditions de l'année de stage, tu peux sans doute espérer beaucoup moins de stress et de difficultés l'année prochaine si tu continues, tandis que si elles sont en rapport direct avec le travail en lui même tu retrouveras sans doute les mêmes, même l'année de stage passée.

Pour information, il y a aussi la possibilité de travailler dans l'informatique dans la fonction publique territoriale comme contractuel ( pour être titulaire il faut passer un concours avec une année de stage avant). J'ai des connaissances qui font ce travail et je pense que la pression et les conditions de travail n'ont probablement rien à voir avec certaines entreprises d'informatique dans le privé où il faut faire du chiffre.

Je te souhaite en tout cas beaucoup de courage pour cette fin d'année quels que soient tes choix!

Bonsoir,

Merci pour votre retour et votre soutien.
J'ai eu une illumination hier et j'ai retrouvé un peu du poil de la bête même si je sens que je vais devoir rouler sur la réserve.
Je vais tenter de finir le master au max, je vais me mettre moins de pression sur la titularisation, et je verrai ensuite.

Postulat: à l'inspe c'est franchement sans plus à vrai dire. J'y vais pour faire acte de présence physique mais pas mentale... En visio-conf en plus, même si c'est agréable de ne pas avoir tous les inconvénients ud trajet, c'est pas évident de rester concentré 8h d'affilée sur sa chaise à la maison.
J'ai l'impression que les cours ne servent qu'à valider le master, et pas à nous aider dans notre travail comme on le prétend. Ils font tellement confiance à l'INSPE dans notre circo qu'ils demandent à ce que les stagiaires fassent la moitié des heures demandées en animation péda, sauf qu'elles ont lieu le soir quand je suis au sol, soit le mercredi quand j'ai cours... Ils ne devraient pas avoir à nous imposer les animations péda s'ils faisaient confiance en l'INSPE, du moins c'est ce que j'en ai déduit.

Avec les élèves c'est cordial. Quand je discute avec quelques uns à part et qu'ils me racontent leur vie ça va, mais en groupe ou dans la majorité du temps, ils me bassinent un peu. J'aime pas avoir à régler les états d'âme de l'un et de l'autre, ça me pèse et ça me trotte dans la tête trop longtemps, srutout quand en plus, c'est pour des broutilles (du point de vue d'un adulte du moins, même si ce qu'on considère comme des petits soucis pour eux peuvent en fait être très gros).

Mathador:
Oui, quand j'y réfléchis je me dis que c'était peut-être la boîte qui ne me convenait pas. Mais je ne me vois plus revenir l'arrière-train vissé sur une chaisse 8h par jour à taper du code, encore et encore, tout le temps sur un ordi.

Randoschtroumpf: pas ouf comme mode de fonctionnement avec de jeunes stagiaires qui entrent dans le monde du travail...
Ca fait plusieurs fois récemment qu'on me dit que j'ai une vision bisounoursiste du monde du travail ;u; c'est vraiment au profit de chacun, quelle désillusion x)

Eole73: tout à fait d'accord avec toi. Le M1 clairement prépare au concours, pas au métier, et le M2 c'est que du complément dans lequel tu vas piocher un truc sur toute l'année quoi... On nous dit que c'est censé nous aider à préparer nos cours, mais quand on prépare nos cours à la fac, on se cache car on a l'impression de faire autre chose... On nous demande de faire des dossiers de 5 pagesavec dedans fiches de prép et de séquence, tout finit condensé, illisible et inutilisable, et au final tu réinvestis ça à l'écol eet ça t'es pas utile puisque tu ne lis pas... On nous donne peu voire pas de tips organisationnels aussi (du genre quand on fait un exercice sur ardoise, premier clap de main on réfléchis on n'écrit pas, deuxième clap on écrit, troisième on montre).
Et le mémoire c'est un <3 de fardeau.

Idem qu'en info, je réfléchis à ce qui ne va pas et au final je me demande pourquoi je suis partie là-dedans alors que je ne suis pas à l'aise avec les gamins. Je n'ai même pas pris la peine de passer le bafa, et être sollicitée toute la journée comme ça c'est très fatiguant pour moi, j'ai l'impression de jouer la comédie 6h par jour, le seul moment où je peux être moi-même c'est pendant les 5 petites minutes où je suis aux toilettes x) j'ai sous-estimé le boulot à la maison aussi. J'aime pas que ça me suive à la maison. Le boulot c'est le boulot, la maison c'est la maison.


Je vous remercie pour vos retours, je vous souhaite du courage aussi pour cette prochaine période 5 de 10 lundis ^_^

Bonjour Mule,

Oui, en effet, je conseille toujours de se faire des expériences en tant que contractuel avant de passer le concours pour éviter les déconvenues. J'en ai moi aussi bavé, mais pas autant que toi je dirais.
Effectivement, selon moi, le master MEEF ne prépare pas à la réalité du terrain (et n'a en fait quasiment aucune valeur hormis permettre la titularisation).

Pourquoi ne pas envisager de passer le CAPES de NSI pour enseigner l'informatique (SNT et NSI) au lycée?
Cela te correspondrait peut-être mieux.

Et du boulot à la maison, tu en auras tout le temps. Les premières années, tu peux assez vite dépasser les 35 heures réglementaires.

Mule a écrit:
Je vais tenter de finir le master au max, je vais me mettre moins de pression sur la titularisation, et je verrai ensuite.

Accroche-toi, ce serait en effet dommage d'abandonner maintenant : il reste deux mois. Cela a l'air de pas trop mal se passer avec les élèves, c'est le principal ! Il est par ailleurs bien normal d'avoir des hésitations et des doutes la première année.

Mule a écrit:
Le boulot c'est le boulot, la maison c'est la maison.

C'est un des aspects du métier qui m'a le plus ennuyé lorsque j'ai commencé : constater à quel point c'est un travail intrusif dans la vie personnelle... Ca s'arrange avec les années mais forcément au début, c'est bien compliqué...

ProfMI a écrit:
Pourquoi ne pas envisager de passer le CAPES de NSI pour enseigner l'informatique (SNT et NSI) au lycée?
Cela te correspondrait peut-être mieux.

Oui pourquoi pas ? Le soucis, c'est que c'est un concours national donc on peut être muté loin de sa région d'origine mais pour le reste, je reste cependant convaincu qu'il est plus facile d'enseigner dans le secondaire que dans le primaire : chapeau les PE !

Mule a écrit:Bonsoir,
On nous demande de faire des dossiers de 5 pagesavec dedans fiches de prép et de séquence, tout finit condensé, illisible et inutilisable, et au final tu réinvestis ça à l'écol eet ça t'es pas utile puisque tu ne lis pas... On nous donne peu voire pas de tips organisationnels aussi (du genre quand on fait un exercice sur ardoise, premier clap de main on réfléchis on n'écrit pas, deuxième clap on écrit, troisième on montre).
Et le mémoire c'est un <3 de fardeau.

Je ne suis pas PE, mais transposé à ma discipline je retrouve plus ou moins les même défauts dans ma formation inspe.... .

Mule a écrit:
Idem qu'en info, je réfléchis à ce qui ne va pas et au final je me demande pourquoi je suis partie là-dedans alors que je ne suis pas à l'aise avec les gamins. Je n'ai même pas pris la peine de passer le bafa, et être sollicitée toute la journée comme ça c'est très fatiguant pour moi, j'ai l'impression de jouer la comédie 6h par jour, le seul moment où je peux être moi-même c'est pendant les 5 petites minutes où je suis aux toilettes x) j'ai sous-estimé le boulot à la maison aussi. J'aime pas que ça me suive à la maison. Le boulot c'est le boulot, la maison c'est la maison.

Le côté présence et relations avec les enfants et le travail à la maison sont des aspects prégnants du métier d'enseignant, donc effectivement si tu n'y te retrouves pas/ça ne te convient pas, il faut certainement y réfléchir. Après comme cela a été dit, il y a aussi l'enseignement dans le secondaire (mais même au collège ou lycée cela reste des adolescents!) ou le supérieur (sans doute bien mieux au niveau du relationnel à priori?).

Mule a écrit:
Je vous remercie pour vos retours, je vous souhaite du courage aussi pour cette prochaine période 5 de 10 lundis ^_^

Merci! allez la fin de l'année n'est pas loin!  

eole73 a écrit:

Mule a écrit:
Idem qu'en info, je réfléchis à ce qui ne va pas et au final je me demande pourquoi je suis partie là-dedans alors que je ne suis pas à l'aise avec les gamins. Je n'ai même pas pris la peine de passer le bafa, et être sollicitée toute la journée comme ça c'est très fatiguant pour moi, j'ai l'impression de jouer la comédie 6h par jour, le seul moment où je peux être moi-même c'est pendant les 5 petites minutes où je suis aux toilettes x) j'ai sous-estimé le boulot à la maison aussi. J'aime pas que ça me suive à la maison. Le boulot c'est le boulot, la maison c'est la maison.

Le côté présence et relations avec les enfants et le travail à la maison sont des aspects prégnants du métier d'enseignant, donc effectivement si tu n'y te retrouves pas/ça ne te convient pas, il faut certainement y réfléchir. Après comme cela a été dit, il y a aussi l'enseignement dans le secondaire (mais même au collège ou lycée cela reste des adolescents!) ou le supérieur (sans doute bien mieux au niveau du relationnel à priori?).
:

Pas mieux ! surtout en élémentaire c'est un point fondamental; la présence 6h par jour auprès de gamins ...

postulat a écrit:

ProfMI a écrit:
Pourquoi ne pas envisager de passer le CAPES de NSI pour enseigner l'informatique (SNT et NSI) au lycée?
Cela te correspondrait peut-être mieux.

Oui pourquoi pas ? Le soucis, c'est que c'est un concours national donc on peut être muté loin de sa région d'origine mais pour le reste, je reste cependant convaincu qu'il est plus facile d'enseigner dans le secondaire que dans le primaire : chapeau les PE !

À moins d'être déjà PE titulaire lors de l'obtention du CAPES, en quel cas on peut rester dans l'ancienne académie, et sauf gros coup de malchance dans le même département.