La secrétaire d'Etat à l'Education prioritaire accusée de harcèlement

ylm a écrit:Elle reste en poste parce que Macron ne veut pas procéder à un remaniement tant qu'il n'est pas candidat.

La secrétaire d'Etat Nathalie Elimas, accusée de "harcèlement", quitte le gouvernement.

Cath a écrit:

ylm a écrit:Elle reste en poste parce que Macron ne veut pas procéder à un remaniement tant qu'il n'est pas candidat.

Et pourquoi ?

Marianneest en mesure de révéler, qu’outre les accusations de harcèlements, c’est une autre raison – tout autant voire plus problématique – qui a précipité la chute d’Élimas. En l’occurrence, l’emploi de son compagnon.

Car depuis la loi de moralisation de la vie publique de 2017, un membre du gouvernement a interdiction de faire travailler son conjoint, son partenaire pacsé ou son concubin au sein de son cabinet. Pire, Élimas aurait fait une demande d’augmentation de salaire conséquente pour celui-ci pourtant déjà conseiller régional d’Île-de-France et maire-adjoint d’une ville des Hauts-de-Seine. Les services de Jean-Michel Blanquer, son ministre de tutelle, s’y seraient formellement opposés.

Depuis son arrivée en juillet 2020, l’administration glosait au sujet de l’ambiance de travail de plus en plus tendue autour de la secrétaire d’État. Un courriel d’une collaboratrice d’Élimas, relevant des dysfonctionnements, permettait alors au directeur de cabinet de Blanquer de saisir l’IGESR le 6 décembre 2021. Avec un coupable désigné. Pour beaucoup, les sautes d’humeur de Nathalie Élimas étaient provoquées par son compagnon.

« Il est l’artisan du climat malsain au sein du cabinet, racontait une source à Libé le jeudi 20 janvier dernier. Il ne supporte pas que quelqu’un puisse avoir une relation de confiance avec (Nathalie Élimas). Tout le monde est au courant de leur relation. Ils ne s’en cachent pas (…) Mais font des scènes de ménage au ministère. » Toujours interrogé par le quotidien, un collaborateur décrit une relation nocive avec des répercussions sur l’ensemble de l’équipe.

« Il sait sur quel bouton appuyer pour la faire vriller. En bons termes, ils se liguent pour être contre le cabinet. En mauvais, elle fait des crises de larmes, de hurlements. C’est extrêmement toxique. » Pourtant noyés dans l’article dont l’essentiel portait sur les accusations de harcèlement, ces témoignages inquiètent au plus haut niveau. À Matignon, on flaire le danger. Pas question qu’une misérable histoire de Thénardier à la tête d’un ministère pollue la campagne.