Lecture commune d'avril (Kourkov)

J'ouvre le fil concernant la lecture commune d'avril (après avoir réussi à faire tomber dans les limbes du forum tous les messages s'y reportant dans l'autre topic...).

Nous sommes donc partis sur l'idée d'un auteur ukrainien et plus particulièrement de Kourkov.

Ha je peux participer ! Je suis en train de finir le Journal de Maidan, et j'envisage de lire ensuite Les abeilles grises, qui se passe au Donbass.
Mais je conseille vivement le Pingouin, et aussi Le dernier amour du Président.

Bonjour,
dans un message disparu, je disais à peu près comme Poupoutch, j'ai un très bon souvenir du Pingouin, les autres titres de Kourkov lus aussi m'ont plu, avec une réserve pour Le concert posthume de Jimi Hendrix que j'ai trouvé moins bien. Je ne connais pas le journal de Maidan et j'envisage aussi de lire Les abeilles grises.
Je termine d'abord Le voyant d'Etampes d'Abel Quentin qui n'a rien à voir avec l'Ukraine, mais qui avait aussi été proposé plus tôt pour un défi et avec lequel je me régale.
A bientôt.

Il y a plein de titres de cet auteur dans le réseau des bibliothèques parisiennes, mais beaucoup d'exemplaires, comme je l'écrivais dans un message disparu , sont déjà empruntés. Je pourrai avoir mardi Le dernier amour du président si je suis assez rapide pour aller dès l'ouverture pas loin de chez moi...

J'ai emprunté Le Pingouin hier à la médiathèque et l'ai terminé ce matin : un vrai page-turner ! Je peux ainsi cocher l'item " oiseau " du défi annuel.
Une lecture surprenante, un coté loufoque contrebalancé par un style assez plat (mais il s'agit d'une traduction). Je me suis laissé prendre par l'atmosphère angoissante , alors pour terminer la lecture sereinement je suis allée lire la dernière page bien avant son tour. J'attends vos retours.

Il y a plusieurs années, j'ai lu Le jardinier d'Otchakov. Je me souviens avoir beaucoup aimé, mais c'est tout, j'ai une très mauvaise mémoire des livres (je relis souvent !)

Nicole, tu vas pouvoir en lire d'autres ! Le pingouin a une suite Les pingouins n'ont jamais froid. Plus noire, dans mon lointain souvenir. Très bon souvenir aussi du Cameleon, d'ailleurs
Mais comme Médée, ce dont des lectures lointaines pour moi, je me souviens surtout de l'atmosphère, de mes impressions de lecture, beaucoup moins du déroulement de l'intrigue.

Adren a écrit:Nicole, tu vas pouvoir en lire d'autres ! Le pingouin a  une suite Les pingouins n'ont jamais froid. Plus noire, dans mon lointain souvenir. Très bon souvenir aussi du Cameleon, d'ailleurs
Mais comme Médée, ce dont des lectures lointaines pour moi, je me souviens surtout de l'atmosphère, de mes impressions de lecture, beaucoup moins du déroulement de l'intrigue.

A croire que les abonnés de la médiathèque lisent Néo, les quelques livres du catalogue viennent juste d'être empruntés

C'est ce que j'ai constaté ici aussi, à mon avis c'est l'effet actualité de l'Ukraine...

nicole 86 a écrit:

Adren a écrit:Nicole, tu vas pouvoir en lire d'autres ! Le pingouin a  une suite Les pingouins n'ont jamais froid. Plus noire, dans mon lointain souvenir. Très bon souvenir aussi du Cameleon, d'ailleurs
Mais comme Médée, ce dont des lectures lointaines pour moi, je me souviens surtout de l'atmosphère, de mes impressions de lecture, beaucoup moins du déroulement de l'intrigue.

A croire que les abonnés de la médiathèque lisent Néo, les quelques livres du catalogue viennent juste d'être empruntés  

Je me suis dit que nous devions être plusieurs néo à fréquenter ma médiathèque, je suis assez loin donc je consulte le site, ben plus rien

Merci Malaga pour l'ouverture du topic !
Pas de Kourkov dans ma médiathèque, je vais acheter Le Pingouin.

lulucastagnette a écrit:Merci Malaga pour l'ouverture du topic !
Pas de Kourkov dans ma médiathèque, je vais acheter Le Pingouin.

Moi non plus mais il y a Andrej Ûrʹevič Kurkov

Merci pour l'ouverture du fil, Malaga.
J'ai déjà des lectures en cours, mais je vous rejoindrai dans le courant du mois.

nicole 86 a écrit:J'ai emprunté Le Pingouin hier à la médiathèque et l'ai terminé ce matin : un vrai page-turner ! Je peux ainsi cocher l'item " oiseau " du défi annuel.
Une lecture surprenante, un coté loufoque contrebalancé par un style assez plat (mais il s'agit d'une traduction). Je me suis laissé prendre par l'atmosphère angoissante , alors pour terminer la lecture sereinement je suis allée lire la dernière page bien avant son tour. J'attends vos retours.  

ce que tu en dis donne très envie de le lire. Bon, malheureusement, il est également indisponible dans ma médiathèque... Je vais le réserver (mais j'ai aussi réservé un livre en décembre, "La plus secrète mémoire des hommes" et je n'ai pas encore pu le prendre, il est tout le temps emprunté).

Malaga a écrit:

nicole 86 a écrit:J'ai emprunté Le Pingouin hier à la médiathèque et l'ai terminé ce matin : un vrai page-turner ! Je peux ainsi cocher l'item " oiseau " du défi annuel.
Une lecture surprenante, un coté loufoque contrebalancé par un style assez plat (mais il s'agit d'une traduction). Je me suis laissé prendre par l'atmosphère angoissante , alors pour terminer la lecture sereinement je suis allée lire la dernière page bien avant son tour. J'attends vos retours.  

ce que tu en dis donne très envie de le lire. Bon, malheureusement, il est également indisponible dans ma médiathèque... Je vais le réserver (mais j'ai aussi réservé un livre en décembre, "La plus secrète mémoire des hommes" et je n'ai pas encore pu le prendre, il est tout le temps emprunté).

Ici aussi, je l'attends depuis décembre après avoir lu "De purs hommes".

Coucou !

J'espère avoir le temps de lire le pingouin qui fera "d'une pierre deux coups" . Bon les vacances sont dans 10 jours.

Bonjour à tous,
j'ai terminé hier la lecture de Les abeilles grises et j'ai bien aimé ce roman, son personnage atypique comme souvent chez Kourkov, le fait qu'il traverse le pays pour que ses abeilles échappent à la guerre et tous les tracas kafkaïens que cela entraîne quand il doit passer les frontières pour arriver jusqu'en Crimée, où il se lie avec une famille tatare, le rendant doublement étranger dans ce qui était son pays. On retrouve aussi un petit côté surnaturel aux ruches qui ont le pouvoir magique de guérir ceux qui dorment dessus (quoique... c'est peut-être vrai, il faudrait vérifier). Je ne développe pas davantage car je pense que d'autres le lisent ou le liront, mais j'aurai plaisir à échanger sur cette lecture.

Vous m'avez donné envie de découvrir Le Pingouin, et j'en suis à peu près au tiers. Pour le moment, je trouve cela sympathique, mais sans plus... il me rappelle d'autres choses lues, mais je n'arrive pas encore à mettre le doigt dessus précisément. Au moins, ce n'est pas désagréable, j'irai au bout !

ET quand je l'ai emprunté à la médiathèque, j'ai promis de le rendre vite, quelqu'un d'autre l'attend. La littérature ukrainienne a le vent en poupe.

J'ai emprunté Laitier de nuit hier à la médiathèque puisque je ne sais pas si je pourrai avoir Le pinguoin avant fin avril.

Fini Le Pingouin hier soir ! Je craignais une conclusion convenue, mais la fin donne un intérêt nouveau à ce qui précède et appellerait presque à la suite.

Spoiler:

J'avais oublié ce fil, ayant le Le Pingouin pendant les vacances (qui s'achèvent pour notre zone).
En réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir en dire, j'avais en tête ce que Barthes écrivait sur les ninistes. Parce qu'en refermant ce livre, je me suis sentie terriblement niniste.
Je n'ai pas été emballée, mais ce n'était pas désagréable non plus.
Je n'y ai pas trouvé l'humour vanté dans certaines critiques, mais je ne me suis pas ennuyée non plus.
Je n'ai vu aucun mystère dans la succession censément absurde des événements, tout m'a paru évident de bout en bout, et j'ai vu la fin venir gros comme une maison. Par ailleurs, le traitement des personnages est, volontairement, très froid, laissant peu de saveur à leur relations.
Néanmoins (spécialement pour Ancolie : nonobstant ) cette plongée dans l'Ukraine post-soviétique et son chaos était intéressante.
Même si ça n'avait ni l'absurdité corrosive d'un Kafka, ni l'épaisseur d'un Kundera.
Bref, un avis très mitigé.

*Ombre* a écrit:J'avais oublié ce fil, ayant le Le Pingouin pendant les vacances (qui s'achèvent pour notre zone).
En réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir en dire, j'avais en tête ce que Barthes écrivait sur les ninistes. Parce qu'en refermant ce livre, je me suis sentie terriblement niniste.
Je n'ai pas été emballée, mais ce n'était pas désagréable non  plus.
Je n'y ai pas trouvé l'humour vanté dans certaines critiques, mais je ne me suis pas ennuyée non plus.
Je n'ai vu aucun mystère dans la succession censément absurde des événements, tout m'a paru évident de bout en bout, et j'ai vu la fin venir gros comme une maison. Par ailleurs, le traitement des personnages est, volontairement, très froid, laissant peu de saveur à leur relations.
Néanmoins (spécialement pour Ancolie : nonobstant ) cette plongée dans l'Ukraine post-soviétique et son chaos était intéressante.
Même si ça n'avait ni l'absurdité corrosive d'un Kafka, ni l'épaisseur d'un Kundera.
Bref, un avis très mitigé.

J'en suis à la moitié de Laitier de nuit et sauf nonobstant je pourrais écrire quasi les mêmes mots. Je ne sais pas quand se déroule Le Pingouin que j'ai réservé à la médiathèque, Laitier de nuit semble plus contemporain.
Le roman est composé trois récits "parallèles" qui finissent par se croiser, pour le moment les différents personnages des trois ne sont pas entrés en relation directement. Je ne m'ennuie pas non plus mais ce n'est pas un coup de coeur.

Au fait, le mois de mai arrive bientôt, on a commencé à réfléchir à un thème?

Reine Margot a écrit:Au fait, le mois de mai arrive bientôt, on a commencé à réfléchir à un thème?

Il avait été proposé de se référer à la sélection du livre Inter.
Je propose Orhan Pamuk dont un nouveau livre vient d'être traduit  : Les nuits de la peste. Mais cela fait  peut-être doublon avec l'auteur turc du défi annuel.

Oui je sors de Rouge, dans le défi lecture...