Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- epekeina.tes.ousiasModérateur
DesolationRow a écrit:On m'avait conseillé de mentir sans vergogne, ce qui m'embêtait franchement ; et finalement, on ne m'a jamais posé la question.
Mais enfin, pourquoi mentir alors ? Pour ma part, j'ai répondu : “je ferai évidemment ce qu'il faut”, avec un air hautement approbatif. Et, évidemment, je fais ce qu'il faut.
- e-WandererGrand sage
Je te jure que comme directeur de département, je passais deux mois pleins à élaborer les emplois du temps, justement pour essayer d'arranger tout le monde. La maquette est déjà extrêmement complexe (majeures le matin, mineures ou options réparties sur les après-midis, le tout compliqué par 4 doubles licences qui imposent de réserver certaines demi-journées à l'une ou l'autre discipline ; services partagés sur 2 sites, et/ou sur plusieurs départements – donc il faut tenir compte des EDT des Arts du Spectacle, ou des Sciences du langage, ou du FLE –; journées de la semaine réservées par l'INSPE pour le master MEEF ; mutualisation de certains cours entre plusieurs filières etc.). Déjà, en soi, c'est infernal ! Mais quand en plus tu as un bon tiers des collègues qui veulent grouper les cours sur 2 jours maxi (ce qu'on comprend parfaitement : le TGV et l'hôtel coûtent cher), on est aux limites de l'ingérable. Dès qu'on bouge un truc, il faut appeler 10 personnes pour résoudre les effets de domino…RogerMartin a écrit:Iridiane a écrit:Mais c’est légal ça, de ne pas titulariser quelqu’un à cause de son lieu de résidence ???
Quand tu veux noyer ton chien... C'est facile de prétendre que cela induit de trop fortes contraintes dans les EDT, voire l'impossibilité d'assister à telle ou telle réunion. Il n'y avait pas encore les mails à l'époque, un message important pouvait dormir dans le casier si on ne le relevait pas, etc.
Je n'ai aucune idée du motif invoqué officiellement pour ne pas la titulariser, ni s'il fallait en formuler un clairement. J'imagine qu'il suffisait de noter les résultats d'un vote contre la titularisation.
Les collègues de mon UFR aussi faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour rendre la vie impossible aux quelques-uns d'entre nous qui ne pouvaient pas être sur place. Jamais je n'ai été aussi heureuse de quitter une fac.
Chez nous, les turbo-profs prennent largement leur part des responsabilités collectives. Aucun problème là-dessus. Mais au niveau des EDT, leurs contraintes imposent aux "locaux" d'accepter des EDT éclatés (or ils ont aussi le droit d'avoir des journées en continu pour rédiger un article, sans forcément sacrifier leur WE). Il y a aussi un vrai problème au niveau des réunions, qui sont massivement séchées. Par exemple, cette semaine, on avait lundi une réunion de labo pour le classement interne des contrats doctoraux, et vendredi une AG du labo : les "turbo-profs" parisiens sont venus le vendredi, mais le lundi on était seulement 7 collègues au lieu des 14 attendus : uniquement les "locaux" et les turbo-profs "de proximité" (1h30 de trajet). Pour des choses aussi importantes, ça pose un vrai problème. On bascule beaucoup de réunions en visio, mais ce n'est tout de même pas la même chose de ne pas avoir les gens en face de soi, surtout pour les dossiers délicats.
Qu'on s'entende bien : je ne jette pas la pierre aux turbo-profs. Au début de ma carrière, je faisais turbo-prof "à l'envers" en faisant le trajet chaque semaine pour retrouver ma compagne car elle travaillait à Paris, et j'y avais aussi conservé plusieurs responsabilités de recherche : ça coûte horriblement cher et c'est épuisant ! Je sais bien qu'on ne fait pas toujours ce qu'on veut, il n'y a pas de discussion là-dessus. Je sais bien aussi que les postes sont tellement difficiles à obtenir qu'on est prêt à beaucoup de sacrifices, et je ne dirai jamais que les turbo-profs ont la vie facile. Mais il ne faut pas nier que l'existence d'une forte proportion de turbo-profs puisse créer de vrais problèmes dans les universités de province (disons, à plus de 2-3h de distance du lieu de résidence).
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- IridianeHabitué du forum
Ah mais ça j’en suis entièrement d’accord et je l’imagine volontiers e-wanderer! De toute façon je trouve qu’au-delà de 2h-2h30 du lieu de résidence, c’est compliqué d’être turbo prof à long terme. En dessous, ça se discute, disons que c’est surtout une question de prix parce que finalement je mets à peu près autant de temps à aller en TGV dans ma nouvelle fac que j’en mettais il y a 9 ans à aller dans mon lycée de lointaine banlieue parisienne…
- LucasSolNiveau 1
LucasSol a écrit:Tiens je voulais poser une question similaire ... et ca rejoins cette discussion
Ma femme et moi sommes affectés à deux villes assez éloignées (on n'y peut rien), et le compromis que nous considérons est de nous installer dans une ville plus au moins au milieu avec du temps de trajet pour les 2 (un peu moins d'1h pour elle et environ 1h30 pour moi). Je compte éventuellement prendre un hôtel si par chance j'arrive à négocier des jours de cours successifs.
Ma question est : quelles sont mes obligations et les attentes (dans le sens ca serait bien vu / mal vu par rapport aux collègues) de présence physique à la fac / au labo ? en dehors des heures de cours évidemment. (Par exemple si j'ai lundi / mardi / mercredi, prendre le train de bonne heure lundi et rentrer chez moi le mercredi et passer 2j sur place dans un hôtel).
De même pour les semaines ou je n'aurais pas de cours?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] J'aimerais avoir ton avis par rapport à cette question stp? Je ne veux pas imposer de contraintes aux collègues mais j'aimerais profiter des jours "off" pour rentrer chez moi. Est ce que ca serait mal vu d'être moins présent hors des jours de cours?
- DesolationRowGuide spirituel
Je ne comprends pas très bien : hors de mes jours de cours, je ne vais pas à la fac.
- KassandraNiveau 1
DesolationRow a écrit:Je ne comprends pas très bien : hors de mes jours de cours, je ne vais pas à la fac.
Ni au bureau ni au labo?
Tu n'as pas d'obligation d'un minimum de présence sur place?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
LucasSol a écrit:LucasSol a écrit:Tiens je voulais poser une question similaire ... et ca rejoins cette discussion
Ma femme et moi sommes affectés à deux villes assez éloignées (on n'y peut rien), et le compromis que nous considérons est de nous installer dans une ville plus au moins au milieu avec du temps de trajet pour les 2 (un peu moins d'1h pour elle et environ 1h30 pour moi). Je compte éventuellement prendre un hôtel si par chance j'arrive à négocier des jours de cours successifs.
Ma question est : quelles sont mes obligations et les attentes (dans le sens ca serait bien vu / mal vu par rapport aux collègues) de présence physique à la fac / au labo ? en dehors des heures de cours évidemment. (Par exemple si j'ai lundi / mardi / mercredi, prendre le train de bonne heure lundi et rentrer chez moi le mercredi et passer 2j sur place dans un hôtel).
De même pour les semaines ou je n'aurais pas de cours?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] J'aimerais avoir ton avis par rapport à cette question stp? Je ne veux pas imposer de contraintes aux collègues mais j'aimerais profiter des jours "off" pour rentrer chez moi. Est ce que ca serait mal vu d'être moins présent hors des jours de cours?
À mon avis, ce n'est pas vraiment comme cela que se pose la question. On ne demande pas, à ma connaissance, d'être présent tous les jours aux heures de bureau. Mais ce qui serait problématique, ce serait de ne jamais être disponible pour les réunions d'organisation, de préparation, pour effectuer les tâches nécessaires, les réunions de labo, etc. etc. Cela dit, ça aussi, ça se prévoit et, à mon avis, on peut très bien prendre ses dispositions. Reste tout de même une limite : difficile d'assumer la direction ou la responsabilité du département sans habiter dans le coin — et dans certains, comme il faut bien que ça tourne…
Mais il n'y a nulle pointeuse, nulle “règle horaire” (contrairement à ce qui se pratique, par ex., en Suisse).
DesolationRow a écrit:Je ne comprends pas très bien : hors de mes jours de cours, je ne vais pas à la fac.
On est deux — vu que je n'y ai même pas de bureau et que je n'aime pas le hall……
- LucasSolNiveau 1
epekeina.tes.ousias a écrit:LucasSol a écrit:LucasSol a écrit:Tiens je voulais poser une question similaire ... et ca rejoins cette discussion
Ma femme et moi sommes affectés à deux villes assez éloignées (on n'y peut rien), et le compromis que nous considérons est de nous installer dans une ville plus au moins au milieu avec du temps de trajet pour les 2 (un peu moins d'1h pour elle et environ 1h30 pour moi). Je compte éventuellement prendre un hôtel si par chance j'arrive à négocier des jours de cours successifs.
Ma question est : quelles sont mes obligations et les attentes (dans le sens ca serait bien vu / mal vu par rapport aux collègues) de présence physique à la fac / au labo ? en dehors des heures de cours évidemment. (Par exemple si j'ai lundi / mardi / mercredi, prendre le train de bonne heure lundi et rentrer chez moi le mercredi et passer 2j sur place dans un hôtel).
De même pour les semaines ou je n'aurais pas de cours?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] J'aimerais avoir ton avis par rapport à cette question stp? Je ne veux pas imposer de contraintes aux collègues mais j'aimerais profiter des jours "off" pour rentrer chez moi. Est ce que ca serait mal vu d'être moins présent hors des jours de cours?
À mon avis, ce n'est pas vraiment comme cela que se pose la question. On ne demande pas, à ma connaissance, d'être présent tous les jours aux heures de bureau. Mais ce qui serait problématique, ce serait de ne jamais être disponible pour les réunions d'organisation, de préparation, pour effectuer les tâches nécessaires, les réunions de labo, etc. etc. Cela dit, ça aussi, ça se prévoit et, à mon avis, on peut très bien prendre ses dispositions. Reste tout de même une limite : difficile d'assumer la direction ou la responsabilité du département sans habiter dans le coin — et dans certains, comme il faut bien que ça tourne…
Mais il n'y a nulle pointeuse, nulle “règle horaire” (contrairement à ce qui se pratique, par ex., en Suisse).DesolationRow a écrit:Je ne comprends pas très bien : hors de mes jours de cours, je ne vais pas à la fac.
On est deux — vu que je n'y ai même pas de bureau et que je n'aime pas le hall……
Ah je comprend mieux.
Au Canada, nous avions des horaires d'encadrement, ou on devait être disponible pour les étudiants si besoin ...
Et même en dehors de ces horaires on passait la majorité du temps soit à la fac ou au labo.
Je pourrais m'arranger pour les réunions, et le temps de devoir assumer des responsabilités j'espère que ma situation familiale se serait améliorée
- epekeina.tes.ousiasModérateur
En gros, en France, la “règle” (en large partie informelle) est celle de la collégialité et de l'accord. Par ex. si tel collègue n'est pas là pour prendre un groupe (que j'ai aussi) qui se trouve avoir un “trou”, je peux prendre le groupe (pour avancer mon propre cours, et ce n'est pas pour autant que le collègue a quoi que ce soit à “rattraper”) pour éviter que les étudiants soient venus pour rien; idem sur des échanges de type surveillance d'examens écrits; si j'ai un problème ou une obligation du genre réunion de labo ou autre, tel autre collègue échangera ses plages avec les miennes pour m'arranger, et ainsi de suite. Le tout est évidemment que ce ne soit pas à sens unique — mais à une ou deux exceptions près, j'ai toujours vu des gens très bien disposés. Pour le reste, recevoir les étudiants, etc., je viens quand je veux en voyant ça avec eux, si j'ai besoin d'une salle, je la demande et ainsi de suite. À mon avis, le principe de base, c'est que chacun fasse sa part et ne pose pas délibérément des problèmes insolubles aux autres. En revanche, là où je suis, si je n'ai ni cours ni rien de déterminé à y faire, je n'y vais pas car ce n'est pas prévu pour : ni bureau, ni ordinateur, ni livres, ni rien qui me permette de travailler, donc je vois mal l'utilité d'aller y perdre mon temps alors que j'ai du boulot.
- RogerMartinBon génie
e-Wanderer a écrit:Je te jure que comme directeur de département, je passais deux mois pleins à élaborer les emplois du temps, justement pour essayer d'arranger tout le monde. La maquette est déjà extrêmement complexe (majeures le matin, mineures ou options réparties sur les après-midis, le tout compliqué par 4 doubles licences qui imposent de réserver certaines demi-journées à l'une ou l'autre discipline ; services partagés sur 2 sites, et/ou sur plusieurs départements – donc il faut tenir compte des EDT des Arts du Spectacle, ou des Sciences du langage, ou du FLE –; journées de la semaine réservées par l'INSPE pour le master MEEF ; mutualisation de certains cours entre plusieurs filières etc.). Déjà, en soi, c'est infernal ! Mais quand en plus tu as un bon tiers des collègues qui veulent grouper les cours sur 2 jours maxi (ce qu'on comprend parfaitement : le TGV et l'hôtel coûtent cher), on est aux limites de l'ingérable. Dès qu'on bouge un truc, il faut appeler 10 personnes pour résoudre les effets de domino…RogerMartin a écrit:Iridiane a écrit:Mais c’est légal ça, de ne pas titulariser quelqu’un à cause de son lieu de résidence ???
Quand tu veux noyer ton chien... C'est facile de prétendre que cela induit de trop fortes contraintes dans les EDT, voire l'impossibilité d'assister à telle ou telle réunion. Il n'y avait pas encore les mails à l'époque, un message important pouvait dormir dans le casier si on ne le relevait pas, etc.
Je n'ai aucune idée du motif invoqué officiellement pour ne pas la titulariser, ni s'il fallait en formuler un clairement. J'imagine qu'il suffisait de noter les résultats d'un vote contre la titularisation.
Les collègues de mon UFR aussi faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour rendre la vie impossible aux quelques-uns d'entre nous qui ne pouvaient pas être sur place. Jamais je n'ai été aussi heureuse de quitter une fac.
Chez nous, les turbo-profs prennent largement leur part des responsabilités collectives. Aucun problème là-dessus. Mais au niveau des EDT, leurs contraintes imposent aux "locaux" d'accepter des EDT éclatés (or ils ont aussi le droit d'avoir des journées en continu pour rédiger un article, sans forcément sacrifier leur WE). Il y a aussi un vrai problème au niveau des réunions, qui sont massivement séchées. Par exemple, cette semaine, on avait lundi une réunion de labo pour le classement interne des contrats doctoraux, et vendredi une AG du labo : les "turbo-profs" parisiens sont venus le vendredi, mais le lundi on était seulement 7 collègues au lieu des 14 attendus : uniquement les "locaux" et les turbo-profs "de proximité" (1h30 de trajet). Pour des choses aussi importantes, ça pose un vrai problème. On bascule beaucoup de réunions en visio, mais ce n'est tout de même pas la même chose de ne pas avoir les gens en face de soi, surtout pour les dossiers délicats.
Qu'on s'entende bien : je ne jette pas la pierre aux turbo-profs. Au début de ma carrière, je faisais turbo-prof "à l'envers" en faisant le trajet chaque semaine pour retrouver ma compagne car elle travaillait à Paris, et j'y avais aussi conservé plusieurs responsabilités de recherche : ça coûte horriblement cher et c'est épuisant ! Je sais bien qu'on ne fait pas toujours ce qu'on veut, il n'y a pas de discussion là-dessus. Je sais bien aussi que les postes sont tellement difficiles à obtenir qu'on est prêt à beaucoup de sacrifices, et je ne dirai jamais que les turbo-profs ont la vie facile. Mais il ne faut pas nier que l'existence d'une forte proportion de turbo-profs puisse créer de vrais problèmes dans les universités de province (disons, à plus de 2-3h de distance du lieu de résidence).
Ah mais je connais trop bien ces casse-tête : en-deça d'un certain nombre de groupes de TD, ou au-dessus d'une certaine proportion de turbos, c'est compliqué de regrouper pour tout le monde. Mais si lors de l'audition on pose la question et que la réponse a été sincère, je trouve ça terrible ensuite d'en faire le reproche. Les facs ont le choix lors des recrutements, et peuvent décider d'écarter tel ou tel qui ne déménagera pas.
Là ce qui nous pose des soucis dans notre grosse UFR parisienne c'est le nombre croissant de collègues qui ont pris goût à leur résidence secondaire lors des confinements et tendent à se transformer en turbo eux aussi. Je me suis fait enguirlander car j'ai refusé d'hybrider systématiquement le conseil d'UFR (pas plus de 6 ou 7 réunions par an), par ex. La simple idée de faire le conseil à deux ou trois sur site devant une mosaïque de petits carrés, comment dire... Les réunions où il y a de vraies décisions à élaborer, c'est en personne ou pas du tout, les visios ne servent à rien.
- e-WandererGrand sage
On est donc d'accord !
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- DesolationRowGuide spirituel
Kassandra a écrit:DesolationRow a écrit:Je ne comprends pas très bien : hors de mes jours de cours, je ne vais pas à la fac.
Ni au bureau ni au labo?
Tu n'as pas d'obligation d'un minimum de présence sur place?
Mais plus personne n'a de bureau chez nous, c'est un luxe inouï. J'ai eu quelques années un bureau, quand j'enseignais à l'ENS, et c'était tellement le luxe que de fait, j'y allais tous les jours. Mais personne ne vérifiait mes horaires de présence
- IridianeHabitué du forum
Ce que vous dites sur les bureaux me surprend un peu, parce que dans les deux et bientôt trois facs où je suis passée, les titulaires ont toujours eu des bureaux - partagés à deux ou trois et pas hyper grands, certes, mais des bureaux quand même !
- e-WandererGrand sage
Quand j'étais en Allemagne, chaque doctorant et chaque chercheur invité avait un bureau personnel équipé… En revanche, beaucoup de postes précaires. Nos postes de MCF sont une exception en termes de statut.
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- DesolationRowGuide spirituel
Ah mais je ne parle pas d'un placard à balais dans lequel on partage une table avec trois personnes je parle d'un vrai bureau, où l'on peut travailler et recevoir des étudiants sans être dérangé.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ah oui, en Allemagne, en Suisse, ils ont bureau, livres, matériel, etc. En France, je sais qu'il y a beaucoup de facs où les profs partagent des bureaux à 2 ou 3, ont parfois un ordinateur. Mais ce n'est pas le cas partout.
Mais ce n'est pas sans avatange de ne rien avoir et de devoir se débrouiller tout seul : on n'a de compte à rendre à personne et pas de merci à dire…
Mais ce n'est pas sans avatange de ne rien avoir et de devoir se débrouiller tout seul : on n'a de compte à rendre à personne et pas de merci à dire…
- ErgoDevin
J'ai un bureau, nous sommes trois, mais les deux autres ne sont quasiment jamais là, une parce qu'elle est contractuelle sur plusieurs sites, l'autre parce qu'il est ATER et reste chez lui quand il n'a pas cours. (J'aurais pu avoir un ordinateur mais le mien fonctionne suffisamment pour que je décline.)
Cela me permet en théorie de recevoir les étudiants à mes heures de permanence, calées à des moments où ils ont des créneaux libres entre deux cours, et les master sur rendez-vous, mais finalement, il n'y a guère que pour les masters que ça a vraiment une utilité (sauf les MEEF que je vois à l'INSPE entre la cafétéria et une salle qui par un heureux hasard serait ouverte et libre), les L passant bien plus volontiers par le mail à mon grand désespoir (j'ai pourtant essayé de ne pas y répondre, en précisant partout qu'ils pouvaient venir me voir mais rien n'y fait ), ce qui fait que mes heures de permanence sont plus théoriques qu'autre chose.
Je ne vois d'ailleurs pas comment qui que ce soit pourrait vérifier ce que je fais au bureau ou chez moi.
Il y a dans ma fac, dans une ironie mal placée, pas mal de personnes qui sont rarement sur place, mais dans des formations comme la mienne, ça n'empêche pas les EDT éclatés (entre les créneaux sans CM pour cause de langue, d'activités culturelles, les créneaux réservés MEEF, les créneaux réservés M recherche et agrégation, les créneaux réservés mineures/accueil des PASS), sauf à n'intervenir qu'en L3/master recherche sur un seul site et ça, c'est un service assez rare. Pour peu qu'on intervienne en L1, MEEF et recherche ou agrégation, on sait déjà que ce sera sur trois jours non consécutifs (ça laisse des disponibilités par ailleurs).
- Spoiler:
- Ça peut avoir un petit avantage: je n'irai pas faire cours sur un site distant l'an prochain parce que ce serait impossible de trouver un créneau avec 2h de route en plus -- déjà cette année, ç'a été compliqué, pénible et mal placé alors que j'avais une décharge d'heures, maintenant que je ferai un service complet, plus possible. Je ne suis pas déçue du tout.
D'autres formations arrivent à s'arranger autrement, comme celles qui réussissent à faire que tous leurs EC fassent leur service sur un seul semestre.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de mars 2023)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Résultats de recrutement à Hong-Kong
- Recrutement des résidents AEFE - Résultats des CCPLA 2016
- Recrutement des résidents AEFE - Résultats des CCPLA 2016
- Crise du recrutement : suivi des résultats des concours 2014E et 2014
- Les résultats des élèves en CE2 ont chuté par rapport à 1999 : "Si on regarde les résultats à 14 ans d'intervalle en début de CE2, on peut être un peu déçu" (Catherine Moisan, Depp).
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum