se syndiquer

Je voudrais me syndiquer en ce moment mais j'aimerais être sûre que je ne vais pas payer l'intégralité de la cotisation annuelle 2009-2010. Je sais que le sujet a déjà été abordé ici mais je ne retrouve plus et si je me souviens bien les cas étaient différents selon les syndicats...
De plus je dois avouer à ma grande honte que je suis à peu près incapable de distinguer les différents syndicats et de savoir vers qui me tourner de préférence ! J'aurais bien déjà un critère (niet à celui qui soutient la réforme du lycée, de la formation des profs, toutes les joyeusetés qui nous attendent pour l'année prochaine), mais à part ça...?

C'est parce que nous sommes en période de mutations ?

varia a écrit:Je voudrais me syndiquer en ce moment mais j'aimerais être sûre que je ne vais pas payer l'intégralité de la cotisation annuelle 2009-2010. Je sais que le sujet a déjà été abordé ici mais je ne retrouve plus et si je me souviens bien les cas étaient différents selon les syndicats...
De plus je dois avouer à ma grande honte que je suis à peu près incapable de distinguer les différents syndicats et de savoir vers qui me tourner de préférence ! J'aurais bien déjà un critère (niet à celui qui soutient la réforme du lycée, de la formation des profs, toutes les joyeusetés qui nous attendent pour l'année prochaine), mais à part ça...?

Fais ton choix mais concernant les cotisations je précise deux choses:
- 66% de la cotisation est remboursé sous forme de réduction d'impôt. Le coût réel mensuel de la cotisation SNES après réduction d'impôt pour un syndiqué SNES au 8e échelon est de 5,5 €. Ce n'est tout de même pas la mort.
Au SNES tu vas payer une cotisation annuelle et ça me semble tout a fait normal.
- Avec tes critères tu n'élimines que le SGEN et l'UNSA. Il en reste. Va voir sur les sites des différents syndicats, tu pourras te faire une idée précise.

Je crois que pour la cotisation, c'est toujours à l'année : si tu te syndiques le 9 mars 2010, tu restes syndiquée jusqu'au 9 mars 2011 !

morgane9513 a écrit:C'est parce que nous sommes en période de mutations ?

Eh oui, c'est si évident que ça ?
A ma décharge, je suis en disponibilité cette année et donc pas vraiment nécessaire de m'affilier à un syndicat...

A la CNT, tu peux ne payer que pour un trimestre si tu le désires.

stench a écrit:A la CNT, tu peux ne payer que pour un trimestre si tu le désires.

Oui, mais faut pas avoir besoin de demander des conseils (mutations ou autre) à un commissaire paritaire parce qu'il n'y en a pas!

fgers a écrit:

stench a écrit:A la CNT, tu peux ne payer que pour un trimestre si tu le désires.

Oui, mais faut pas avoir besoin de demander des conseils (mutations ou autre) à un commissaire paritaire parce qu'il n'y en a pas!

C'est vrai, être fidèle à ses convictions implique des choix. Maintenant, ces positions font débat, ce n'est pas un secret.

Au SNES, si tu cotises le 10 mars 2011, tu seras adhérente jusqu'au 9 mars 2011, la cotisation vaut pour 12 mois. Et ensuite, à toi de renouveler.

J'aurais bien déjà un critère (niet à celui qui soutient la réforme du lycée, de la formation des profs, toutes les joyeusetés qui nous attendent pour l'année prochaine)

Donc ni le SGEN-CFDT ni le SE-UNSA !

neo a écrit:si tu cotises le 10 mars 2011, tu seras adhérente jusqu'au 9 mars 2011

Ca fait quand même pas très long, -1 jour...

A la lecture de ce fil je pense aux collègues de la génération de ceux qui terminent de partir à la retraite actuellement et qui se syndiquaient habituellement en entrant dans le métier par prélèvement reconductible et qui restaient syndiqués jusqu'à la fin de carrière, voire pour certain après.

Comme beaucoup d'autres choses la relation aux syndicats est devenue largement une relation consumériste. Je consomme du conseil mutation, donc je me syndique. Puis je ne me syndique plus. J'ai des problèmes avec mon CDE, je me re-syndique...

fgers a écrit:A la lecture de ce fil je pense aux collègues de la génération de ceux qui terminent de partir à la retraite actuellement et qui se syndiquaient habituellement en entrant dans le métier par prélèvement reconductible et qui restaient syndiqués jusqu'à la fin de carrière, voire pour certain après.

Comme beaucoup d'autres choses la relation aux syndicats est devenue largement une relation consumériste. Je consomme du conseil mutation, donc je me syndique. Puis je ne me syndique plus. J'ai des problèmes avec mon CDE, je me re-syndique...

Pour une fois ( ) on est d'accord, c'est un peu pour cette raison que j'ai posé la question sur la mutation au début du post.

fgers a écrit:
Comme beaucoup d'autres choses la relation aux syndicats est devenue largement une relation consumériste. Je consomme du conseil mutation, donc je me syndique. Puis je ne me syndique plus. J'ai des problèmes avec mon CDE, je me re-syndique...

Mais la faute en revient-elle exclusivement aux collègues ? Je ne nie pas que cela soit une tendance individuelle, mais n'y a-t-il pas une part de responsabilité des organisations syndicales qui se vendent bien souvent comme prestataires de service dans les IUFM lorsqu'elles vont à la rencontre des collègues (l'aide à la mutation est le produit d'appel) ? N'y a-t-il pas une part de responsabilité dans un mode d'organisation de la vie syndicale qui correspond plus à l'esprit de la société française des années 60-70 ?

C'est vrai qu'une relation purement consumériste serait désolante et nuit à l'esprit véritable du syndicalisme, qui est altruiste à mon sens. Or nous sommes dans une époque où chacun pense à soi avant tout (cf. les débats qu'on a pu avoir ici sur les HSA, ou l'engagement...), et après moi le déluge, avec l'argument que de toute façon personne ne fera rien pour moi sauf moi, et que si je n'en profite pas quelqu'un d'autre le fera et mon "sacrifice" sera vain. C'est cela, le plus désolant, et c'est là-dessus que jouent MEN, rectorats et CDE pour faire passer réformes, DGH, etc.
Mais je trouve que la remarque de Ruthven est sensée.

fgers a écrit:A la lecture de ce fil je pense aux collègues de la génération de ceux qui terminent de partir à la retraite actuellement et qui se syndiquaient habituellement en entrant dans le métier par prélèvement reconductible et qui restaient syndiqués jusqu'à la fin de carrière, voire pour certain après.

Comme beaucoup d'autres choses la relation aux syndicats est devenue largement une relation consumériste. Je consomme du conseil mutation, donc je me syndique. Puis je ne me syndique plus. J'ai des problèmes avec mon CDE, je me re-syndique...

c'est mon cas ! bon, je ne suis pas encore à la fin de ma carrière, et j'ai largement le temps, mais je crois qu'il en reste, et heureusement !