CAPES LC : 170 postes offerts, 92 candidats admissibles

J'ai eu en LC des enseignants sympathiques et sérieux, soucieux de nous faire progresser en proposant beaucoup de versions et de thèmes, tant en prépa qu'à l'université. Je n'ai jamais eu droit à ce discours méprisant ou au sentiment que l'enseignement était la cinquième roue du carrosse (idem en philo d'ailleurs). Il ne faudrait peut-être pas généraliser un constat si négatif.

D'ailleurs... Attendons les résultats en LM, maths, etc.
On verra si le nombre de candidats baisse aussi...

Ruthven a écrit:J'ai eu en LC des enseignants sympathiques et sérieux, soucieux de nous faire progresser en proposant beaucoup de versions et de thèmes, tant en prépa qu'à l'université. Je n'ai jamais eu droit à ce discours méprisant ou au sentiment que l'enseignement était la cinquième roue du carrosse (idem en philo d'ailleurs). Il ne faudrait peut-être pas généraliser un constat si négatif.

+1, et je vais les citer. En prépa, Adam, Ercole, Fouquet ; en fac, Cèbe, Charlet, Vernhes, Pernet, Machin, Néraudeau, Gros, Froidefond, Chausserie-Laprée (Aix-Marseille I) étaient gens affables et savants, sérieux et accessibles. La morgue n'est pas le nécessaire attribut des LC.

Perso, je ne parle pas de cassage, je dis juste que les UFR se foutent de la manière dont les prépas concours sont organisées, et que tu sens que certains cours (certains CM notamment) sont une corvée.
J'ai un souvenir ému d'une année où un grand nom des LC avait commencé son CM sur une des oeuvres au programme en nous disant qu'il avait commencé à faire son cours la veille dans l'avion de New York parce qu'il revenait d'un sémaire, et là il nous montre (de loin parce que l'amphi est grand) une serviette en papier Air France sur laquelle était griffonnée la chronologie des oeuvres de l'auteur en question. Il continue ensuite en nous indiquant que si on voulait une photocopie de cette pièce du cours, il la laisserait à la secrétaire de l'UFR...

Donc, il n'y a pas de discours négatif, on te fait juste comprendre que ce cours de prépa agreg' (oui, je ne parle pas d'un cours de deug...) n'est pas important. Du moins, c'est comme cela que j'ai perçu le comportement de nombreux professeurs.
Pour les TD, tu avais les jeunes aux dents longues qui s'occupaient de leurs recherches et à qui tu prenais du temps et à l'inverse les jeunes affables et sympathiques qui te serraient la main dans les couloirs et te parlaient de tes fautes de thème.
Bien sûr, il est très important qu'il y ait des chercheurs dans nos domaines, et je ne suis pas guidé par l'aigreur lorsque je parle ainsi des professeurs du supérieur. Mais je trouve que la majorité ne se rendent pas compte que c'est aussi très important d'avoir des profs du secondaire pour assurer leur vivier d'étudiants en prépa puis à la fac ou à la fac directement. Bref, loin d'être une corvée, la formation des enseignants à la fac est nécessaire et utile.

A côté de cela, et heureusement, tu as de nombreux profs qui montrent de l'intérêt pour l'enseignement dans le secondaire et qui poussent leurs étudiants à s'y intéresser, voire s'y consacrer pleinement... J'en ai eu à la fac (voir les noms que j'ai cité dans l'un de mes messages précédents) et surtout en prépa...

Cripure a écrit:

Ruthven a écrit:J'ai eu en LC des enseignants sympathiques et sérieux, soucieux de nous faire progresser en proposant beaucoup de versions et de thèmes, tant en prépa qu'à l'université. Je n'ai jamais eu droit à ce discours méprisant ou au sentiment que l'enseignement était la cinquième roue du carrosse (idem en philo d'ailleurs). Il ne faudrait peut-être pas généraliser un constat si négatif.

+1, et je vais les citer. En prépa, Adam, Ercole, Fouquet ; en fac, Cèbe, Charlet, Vernhes, Pernet, Machin, Néraudeau, Gros, Froidefond, Chausserie-Laprée (Aix-Marseille I) étaient gens affables et savants, sérieux et accessibles. La morgue n'est pas le nécessaire attribut des LC.

à quoi bon? J'imagine qu'ils nous ont tous quitté

Catalunya a écrit:

Cripure a écrit:

Ruthven a écrit:J'ai eu en LC des enseignants sympathiques et sérieux, soucieux de nous faire progresser en proposant beaucoup de versions et de thèmes, tant en prépa qu'à l'université. Je n'ai jamais eu droit à ce discours méprisant ou au sentiment que l'enseignement était la cinquième roue du carrosse (idem en philo d'ailleurs). Il ne faudrait peut-être pas généraliser un constat si négatif.

+1, et je vais les citer. En prépa, Adam, Ercole, Fouquet ; en fac, Cèbe, Charlet, Vernhes, Pernet, Machin, Néraudeau, Gros, Froidefond, Chausserie-Laprée (Aix-Marseille I) étaient gens affables et savants, sérieux et accessibles. La morgue n'est pas le nécessaire attribut des LC.

à quoi bon? J'imagine qu'ils nous ont tous quitté

Bah non

Cripure a écrit:

Catalunya a écrit:

Cripure a écrit:

Ruthven a écrit:J'ai eu en LC des enseignants sympathiques et sérieux, soucieux de nous faire progresser en proposant beaucoup de versions et de thèmes, tant en prépa qu'à l'université. Je n'ai jamais eu droit à ce discours méprisant ou au sentiment que l'enseignement était la cinquième roue du carrosse (idem en philo d'ailleurs). Il ne faudrait peut-être pas généraliser un constat si négatif.

+1, et je vais les citer. En prépa, Adam, Ercole, Fouquet ; en fac, Cèbe, Charlet, Vernhes, Pernet, Machin, Néraudeau, Gros, Froidefond, Chausserie-Laprée (Aix-Marseille I) étaient gens affables et savants, sérieux et accessibles. La morgue n'est pas le nécessaire attribut des LC.

à quoi bon? J'imagine qu'ils nous ont tous quitté

Bah non

En tout cas, tous ceux là ne font plus cours en département de lettres classiques d'Aix. On croise Vernhes à la biliothèque et Gros dans certaines conférences (je regrette vraiment de ne pas l'avoir eu comme prof, cet homme est un dieu !) auxquelles nous sommes très rarement conviés...

Cripure a écrit:

Ruthven a écrit:J'ai eu en LC des enseignants sympathiques et sérieux, soucieux de nous faire progresser en proposant beaucoup de versions et de thèmes, tant en prépa qu'à l'université. Je n'ai jamais eu droit à ce discours méprisant ou au sentiment que l'enseignement était la cinquième roue du carrosse (idem en philo d'ailleurs). Il ne faudrait peut-être pas généraliser un constat si négatif.

+1, et je vais les citer. En prépa, Adam, Ercole, Fouquet ; en fac, Cèbe, Charlet, Vernhes, Pernet, Machin, Néraudeau, Gros, Froidefond, Chausserie-Laprée (Aix-Marseille I) étaient gens affables et savants, sérieux et accessibles. La morgue n'est pas le nécessaire attribut des LC.

J'ai été une de leurs étudiantes.
J'adorais M.Pernet.
Tu ne cites pas les Pralon ?

Ruthven a écrit:J'ai eu en LC des enseignants sympathiques et sérieux, soucieux de nous faire progresser en proposant beaucoup de versions et de thèmes, tant en prépa qu'à l'université. Je n'ai jamais eu droit à ce discours méprisant ou au sentiment que l'enseignement était la cinquième roue du carrosse (idem en philo d'ailleurs). Il ne faudrait peut-être pas généraliser un constat si négatif.

Moi aussi. A Rouen.

Loumia a écrit:On croise Vernhes à la biliothèque et Gros dans certaines conférences (je regrette vraiment de ne pas l'avoir eu comme prof, cet homme est un dieu !) auxquelles nous sommes très rarement conviés...

Je pensais Vernhes, l'auteur du manuel de grec dont nous avons souvent parlé ici et le fondateur de Connaissance hellénique, pour les non spécialistes, à la retraite depuis longtemps, je vois qu'il n'a pas pu quitter la bibliothèque du centre Camille-Julian

Violet a écrit:

Cripure a écrit:en fac, Cèbe, Charlet, Vernhes, Pernet, Machin, Néraudeau, Gros, Froidefond, Chausserie-Laprée (Aix-Marseille I) étaient gens affables et savants, sérieux et accessibles. La morgue n'est pas le nécessaire attribut des LC.

J'ai été une de leurs étudiantes.
J'adorais M.Pernet.
Tu ne cites pas les Pralon ?

Pernet était un modèle pour ce fil : un universitaire qui s'occupe à ce point des débutants pour les guider de façon affable, et qui accepte aussi volontiers de "mettre les mains dans le cambouis", c'est vrai que ce n'est pas fréquent, en tout cas à ce point. Je détestais les Pralon. Monsieur, excellent homériste, était suffisant et Marie-Dolorès me semblait vraiment médiocre en latin.

C'est vrai que Monsieur était un peu cabotin...

C'est fou, j'ai moi aussi connu les Pralon, Vernhes, et Pernet. Chausserie-Laprée venait de partir à la rentrée quand je suis arrivée en licence. J'ai fait ma maitrise en grec avec Didier Pralon (excellent helléniste, il est vrai).

Vernhes squatte toujours la bibliothèque et est toujours très heureux de pouvoir aider et partager ses connaissances dès qu'il le peut...
Pour ma part, quand il a appris que je faisais un mémoire avec un de mes textes en gaélique, il s'est cassé la tête pour me trouver des cours de celtique ancien (de mémoire 8 ou 9 cas par déclinaison... et on se plaint en latin ???) et me demandait fréquemment où j'en étais alors qu'il ne m'avait jamais eu en étudiante et me connaissait à peine...
J'ai trouvé ça vraiment adorable de sa part.

Charlet est toujours à l'université et donne cours. Mme aussi mais dans un autre département de mémoire...

Les Pralon ont pris leur retraite il y a quelques années pour madame et deux ans ou trois pour monsieur. Très intéressants aussi... Je n'ai eu que M. en cours... passionnant (et pourtant, le grec et moi ne sommes pas les meilleurs amis)...