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Lefteris
Esprit sacré

Le latin dans les bulletins - Page 2 Empty Re: Le latin dans les bulletins

par Lefteris Sam 26 Mai 2012 - 19:02
iphigénie a écrit:très bien ton power point, Lefteris!
Spoiler:

:lol!:
Il n'est pas verrouillé, exprès ... comme on me l'a demandé gentiment. On peut le transformer pour le lycée. Certains élèves de seconde d'ailleurs n'en savent pas plus sur le sujet que les 6èmes, vu ce qu'on y envoie en force humhum
Avril69
Avril69
Neoprof expérimenté

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par Avril69 Sam 26 Mai 2012 - 20:04
Lefteris a écrit:
Avril69 a écrit:
Mais en comparaison avec l'allemand, il me semble que le latin est quand même plus facile, non ? (du moins dans un premier temps...)
Difficile à dire ... j'ai fait allemand 1ère langue, puis latin, mais ça commence à faire loin. Je dirais que c'est différent : l'allemand s'apprend pour le parler, avec la méthode audio-visuelle. On ne fait que de la langue ou presque, du moins au début. Les élèves ont le sentiment que c'est "utile".
En latin , on fait aussi de la civilisation, il y a des faits et des dates à retenir aussi , comme en histoire.En langue, je pense qu'il y a plus de règles à mémoriser, il faut plus d'analyse, on ne peut pas comprendre instinctivement (l'ordre des mots n'y aide pas). Et c'est un autre univers mental. Il me semble que le latin me paraissait inhumain, on m'en faisait faire à coups de pied où je pense au début (je suis la preuve vivante qu'il faut savoir contraindre l'apprenant Smile , et que ses caprices ne sont pas des ordres).
Ceci dit, les germanistes ont un avantage dès le début en latin, ne serait-ce que parce qu'ils comprennent la notion de déclinaison. Pour d'autres, il faut s’accrocher pur leur en faire comprendre l'utilité, et quand ils l'admettent, il faut leur faire faire de l'analyse, dont ils ne sont pas capables en français.
En plus le latin "ça sert à rien"....
Merci, ton analyse est très intéressante idee L'univers n'est effectivement pas du tout le même: on est comme dans un musée, alors qu'une langue vivante nous emmène dans le 'vaste monde'.
Je pense que ma vision du latin facile est un peu biaisée par le fait que connais l'allemand.
Le fait de faire de l'analyse en latin permet-il a ton avis d'ameliorer les problèmes d'orthographe chez les élèves qui ont pâti d'un manque de grammaire ?
Il est dommage que le latin soit considéré comme une langue inutile, ce qui a évidemment un effet délétère sur la motivation et l'implicaton des élèves. Mais il ne faut pas oublier que cela reste quand même encore un atout pour rentrer dans certains bons lycées. En cela, c'est une langue utile au-delà du bénéfice purement culturel.
Lefteris
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Esprit sacré

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par Lefteris Sam 26 Mai 2012 - 20:18
Avril69 a écrit:
Lefteris a écrit:
Avril69 a écrit:
Mais en comparaison avec l'allemand, il me semble que le latin est quand même plus facile, non ? (du moins dans un premier temps...)
Difficile à dire ... j'ai fait allemand 1ère langue, puis latin, mais ça commence à faire loin. Je dirais que c'est différent : l'allemand s'apprend pour le parler, avec la méthode audio-visuelle. On ne fait que de la langue ou presque, du moins au début. Les élèves ont le sentiment que c'est "utile".
En latin , on fait aussi de la civilisation, il y a des faits et des dates à retenir aussi , comme en histoire.En langue, je pense qu'il y a plus de règles à mémoriser, il faut plus d'analyse, on ne peut pas comprendre instinctivement (l'ordre des mots n'y aide pas). Et c'est un autre univers mental. Il me semble que le latin me paraissait inhumain, on m'en faisait faire à coups de pied où je pense au début (je suis la preuve vivante qu'il faut savoir contraindre l'apprenant Smile , et que ses caprices ne sont pas des ordres).
Ceci dit, les germanistes ont un avantage dès le début en latin, ne serait-ce que parce qu'ils comprennent la notion de déclinaison. Pour d'autres, il faut s’accrocher pur leur en faire comprendre l'utilité, et quand ils l'admettent, il faut leur faire faire de l'analyse, dont ils ne sont pas capables en français.
En plus le latin "ça sert à rien"....
Merci, ton analyse est très intéressante idee L'univers n'est effectivement pas du tout le même: on est comme dans un musée, alors qu'une langue vivante nous emmène dans le 'vaste monde'.
Je pense que ma vision du latin facile est un peu biaisée par le fait que connais l'allemand.
Le fait de faire de l'analyse en latin permet-il a ton avis d'ameliorer les problèmes d'orthographe chez les élèves qui ont pâti d'un manque de grammaire ?
Il est dommage que le latin soit considéré comme une langue inutile, ce qui a évidemment un effet délétère sur la motivation et l'implicaton des élèves. Mais il ne faut pas oublier que cela reste quand même encore un atout pour rentrer dans certains bons lycées. En cela, c'est une langue utile au-delà du bénéfice purement culturel.
Pour l’orthographe, je ne saurais répondre : je pense que oui, mais pas à effet immédiat, il faut avoir pratiqué une certain nombre d'années pour que ça paie, avoir rencontré un nombre suffisant de mots.
Pour le sens des mots , la compréhension, en revanche, je suis affirmatif , et assez rapidement. J'ai tout frais dans la mémoire, il y a quelques jours le vocabulaire relatif à l'habitat (5ème) : j'ai fait rechercher des mots dérivés ou portant la trace de hortus, domus, peristylum, impluvium culinaetc. et après avoir expliqué la racine, ça criait à qui mieux mieux "pluvieux" "domicile" "périphérique" quelqsues uns ont trouvé "horticulture", etc.
Il est aussi évident que la manipulation des langues, quelle qu'elles soient, aide à moyen ou long terme aux autres langues, et le latin forme mentalement : le latin aide aux langues à déclinaison, et aide aux langues romanes pour le vocabulaire. Je l'ai moi-même ressenti et le ressent encore.
D'ailleurs, ça sert de point d'appui à l'explication : par exemple aux hellénistes . "Telle structure , c'est comme en latin", "telle autre, c'est différent"... Le raisonnement analogique vaut du latin à une autre langue, comme il vaut du français au latin.

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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