Sujets bac philo 2012

http://nawaat.org/portail/2012/06/18/27-artistes-tunisiens-ont-recu-des-menaces-de-mort/
Voilà pour la certitude. Pour le doute...

John a écrit:

"La recherche de la vérité peut-elle se passer du doute ? "

Je ne vois pas bien comment répondre autrement que par non à cette question :shock:

JPhMM a écrit:« et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement que je n’eusse aucune occasion de la mettre en doute. » (Dédé)

(Oui, bon, je triche un peu, c'est vrai... :lol: )

Fifille n°2 a préféré prendre le commentaire sur Rousseau : en S, ils font très peu de disserts.

PS : John, tu as l'impression qu'elle doute, Charmeux, quand elle parle d'apprentissage de la lecture ?

Clarinette a écrit:en S, ils font très peu de disserts.

C'est pas une généralité, hein À mon avis les miens ont tous pris le sujet 2 (celui sur l'État et la liberté).

Sans entrer dans le détail, je trouve les sujets des séries générales assez faciles cette année (ou du moins il y avait au moins un sujet de cours par série). En revanche, les sujets des classes technos sont assez difficiles pour des sujets de classes technos, je trouve. J'aurais bien vu leur 1er sujet dans une série générale, en L, par exemple, quant à leur 2e sujet, je le trouve difficile pour n'importe quelle série et ils auront probablement beaucoup de mal à comprendre le texte (bien qu'il soit sur un thème très classique). Épi c'est quoi cette obsession de l'art ? 3 année de suite que ça tombe en techno :shock:

Maintenant j'attends les résultats Et avant ça : corrections (je sens qu'on va se marrer avec le texte de ES... )

Patissot : et oui...

Disons que mes deux filles ont peu fait de disserts en S, comme elles avaient peu fait de disserts en français, d'ailleurs, donc elles ont pris à chaque fois le commentaire.
Je trouve ça dommage de préférer "assurer" par manque d'entraînement ou de méthode, même si je les comprends... Enfin, c'est la littéraire qui parle, là !

lene75> Mon collègue en philosophie à manifesté la même absence de surprise, ça m'a tout de même un peu étonné. C'est vraiment désespérant. Et ils auront leur bac...
(Mais comment peut-on faire trois fautes d'orthographes dans la première phrase de l'introduction ? Comment est-il possible que l'on puisse utiliser des tournures telles que "je pense que" pour argumenter dans une dissertation ? Cela me sidère... Et pourquoi choisir un sujet sur l'art si le seul exemple auquel l'on fait référence est celui des peintures rupestres...)
J'imagine que je ne suis pas suffisamment blasé, j'aurais sans doute été moins choqué par une copie de maths.

Patissot a écrit:Et ils auront leur bac...

Et pour certains une bonne note en philo... L'an dernier, j'ai corrigé en ST2S. J'ai corrigé une 1re copie, à laquelle j'ai mis un 12 très généreux, en étant indulgente parce que c'est une série techno. 3 jours plus tard elle était monté à 17, sans quoi mon paquet aurait eu 4 ou 5 de moyenne et tous ceux des collègues aussi... À leur décharge, dans les séries technos, ils n'ont que 2h par semaine, souvent pas dans des classes très calmes, alors vu les lacunes avec lesquelles ils arrivent
Aujourd'hui j'ai surveillé des STG qui m'ont posé tout plein de questions incongrues : "Dans "épreuve", on met quoi ?" je crois que vous êtes venus passer une épreuve de philosophie, enfin il me semble... "Dans examen/concours, on met quoi ?" Permis de conduire ? "Vous avez dit que pour "option/spécialité" il fallait mettre par exemple mercatique ou CGRH, mais moi je suis en CFE, alors je mets quoi ?" mercatique ? Et là je me suis dit qu'en fin de compte on s'en sortait plutôt pas mal en cours, parce qu'on arrive quand même à faire passer des trucs D'ailleurs, c'est rigolo parce que j'ai surveillé avec une prof de maths qui a eu exactement les mêmes réaction que toi en feuilletant des copies, d'abord et puis elle a fini par dire qu'en fait c'était pas franchement mieux en maths, mais qu'au moins ils écrivaient moins et que du coup elle ne se rendait pas compte du niveau de leur français

Patissot a écrit:Et pourquoi choisir un sujet sur l'art si le seul exemple auquel l'on fait référence est celui des peintures rupestres...

Frédéric Lefebvre, lui au moins, il aurait pu faire référence aux Quatre Saisons de Vivendi

Patissot a écrit:lene75> Mon collègue en philosophie à manifesté la même absence de surprise, ça m'a tout de même un peu étonné. C'est vraiment désespérant. Et ils auront leur bac...
(Mais comment peut-on faire trois fautes d'orthographes dans la première phrase de l'introduction ? Comment est-il possible que l'on puisse utiliser des tournures telles que "je pense que" pour argumenter dans une dissertation ? Cela me sidère... Et pourquoi choisir un sujet sur l'art si le seul exemple auquel l'on fait référence est celui des peintures rupestres...)
J'imagine que je ne suis pas suffisamment blasé, j'aurais sans doute été moins choqué par une copie de maths.

Patissot, si vous saviez combien nombreux sont les profs de lettres qui enseignent qu'une opinion se démontre avec des exemples...
Sinon, quand il m'arrive de surveiller les maths de S, l'ancien élève de "C" que je suis est toujours médusé de constater qu'ils écrivent tout de suite des files d'abréviations mathématiques, quand nous devions tout rédiger, du premier mot au dernier. Pourquoi une telle démission ?

"Que gagne-t-on en tra­vaillant?"

J'aime beaucoup ce sujet C'est une question que je me pose très très souvent, sous une forme un peu différente certes, mais le travail, quel qu'il soit, me pose problème.

Pryneia a écrit:mais le travail, quel qu'il soit, me pose problème.

Idem. Dès lors qu'on parle bien de travail stricto sensu.

Clarinette a écrit:Fifille n°2 a préféré prendre le commentaire sur Rousseau : en S, ils font très peu de disserts.

:

J'attends de voir au bac blanc, mais je suis à peu près certaine que les miens prendront majoritairement une des dissertes.

Cripure a écrit:

Patissot a écrit:lene75> Mon collègue en philosophie à manifesté la même absence de surprise, ça m'a tout de même un peu étonné. C'est vraiment désespérant. Et ils auront leur bac...
(Mais comment peut-on faire trois fautes d'orthographes dans la première phrase de l'introduction ? Comment est-il possible que l'on puisse utiliser des tournures telles que "je pense que" pour argumenter dans une dissertation ? Cela me sidère... Et pourquoi choisir un sujet sur l'art si le seul exemple auquel l'on fait référence est celui des peintures rupestres...)
J'imagine que je ne suis pas suffisamment blasé, j'aurais sans doute été moins choqué par une copie de maths.

Patissot, si vous saviez combien nombreux sont les profs de lettres qui enseignent qu'une opinion se démontre avec des exemples...
Sinon, quand il m'arrive de surveiller les maths de S, l'ancien élève de "C" que je suis est toujours médusé de constater qu'ils écrivent tout de suite des files d'abréviations mathématiques, quand nous devions tout rédiger, du premier mot au dernier. Pourquoi une telle démission ?

Il me semblait qu'il était interdit d'utiliser des abréviations à moins d'avoir introduit préalablement leur signification. C'est d'autant plus surprenant que le vocabulaire mathématique à disposition d'un lycéen et des plus réduit. Enfin, en seconde ils n'arrivent pas à faire une phrase pour expliquer une démarche, justifier des calculs... On a beau leur répéter que cela aide à structurer leur raisonnement et donc facilite leur progression, ils refusent obstinément. Lorsque je vois les notes que certains prennent des corrigés (par exemple certains ce contentent de mettre vrai/faux/la valeur numérique de la réponse)... Mais faudrait pas brimer leur créativité avec des exigences déplacés.