La lutte contre l'illettrisme est déclarée Grande cause nationale 2013

Le label Grande Cause Nationale pour 2013 est attribué au collectif "Agir ensemble contre l’illettrisme". Par cette distinction, le Premier ministre a souhaité "souligner et encourager la démarche de rassemblement des principales associations et organisations qui luttent contre l’illettrisme".

Le communiqué du Premier ministre

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a attribué le label Grande Cause Nationale pour 2013 au collectif "Agir ensemble contre l’illettrisme", fédéré par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI).

Ce label permet à des organismes à but non lucratif, qui souhaitent organiser des campagnes faisant appel à la générosité publique, d’obtenir des diffusions gratuites sur les radios et les télévisions publiques.

Par cette distinction, le Premier ministre a voulu souligner et encourager la démarche de rassemblement des principales associations et organisations qui luttent contre l’illettrisme.

Il souhaite également sensibiliser les Français à un problème méconnu et sous-estimé. En France, l’illettrisme ne concerne pas moins de 2 500 000 personnes, soit 7 % de la population âgée de 18 à 65 ans. Bien qu’elles aient été scolarisées, ces personnes ne maîtrisent pas suffisamment la lecture et l’écriture pour être autonomes dans des situations simples de la vie quotidienne. L’illettrisme est un obstacle dans toutes les sphères de la vie familiale, citoyenne et professionnelle.

En faisant de la lutte contre l’illettrisme la Grande cause nationale 2013, le Premier ministre marque la volonté du Gouvernement de faire en sorte que chacun puisse acquérir les compétences fondamentales nécessaires pour accéder au savoir, à la culture, à l’emploi, à la formation professionnelle, et pour participer pleinement à la vie démocratique.

John a écrit:http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/l-illettrisme-grande-cause-nationale-pour-2013

Le label Grande Cause Nationale pour 2013 est attribué au collectif "Agir ensemble contre l’illettrisme". Par cette distinction, le Premier ministre a souhaité "souligner et encourager la démarche de rassemblement des principales associations et organisations qui luttent contre l’illettrisme".

Le communiqué du Premier ministre

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a attribué le label Grande Cause Nationale pour 2013 au collectif "Agir ensemble contre l’illettrisme", fédéré par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI).

Ce label permet à des organismes à but non lucratif, qui souhaitent organiser des campagnes faisant appel à la générosité publique, d’obtenir des diffusions gratuites sur les radios et les télévisions publiques.

Par cette distinction, le Premier ministre a voulu souligner et encourager la démarche de rassemblement des principales associations et organisations qui luttent contre l’illettrisme.

Il souhaite également sensibiliser les Français à un problème méconnu et sous-estimé. En France, l’illettrisme ne concerne pas moins de 2 500 000 personnes, soit 7 % de la population âgée de 18 à 65 ans. Bien qu’elles aient été scolarisées, ces personnes ne maîtrisent pas suffisamment la lecture et l’écriture pour être autonomes dans des situations simples de la vie quotidienne. L’illettrisme est un obstacle dans toutes les sphères de la vie familiale, citoyenne et professionnelle.

En faisant de la lutte contre l’illettrisme la Grande cause nationale 2013, le Premier ministre marque la volonté du Gouvernement de faire en sorte que chacun puisse acquérir les compétences fondamentales nécessaires pour accéder au savoir, à la culture, à l’emploi, à la formation professionnelle, et pour participer pleinement à la vie démocratique.

doublecasquette a écrit:Encore ? Ça doit faire trente ans que l'illettrisme est décrété grande cause nationale ?

Il faudrait déjà empêcher le Ministre de l'Education Nationale de dire que les élèves sauront tous lire à la fin du CE2.
Des gens qui auront mis trois ou quatre ans, en comptant la GS, pour apprendre à lire ne sauront jamais vraiment lire, non ?

Paratge a écrit:J'ai malheureusement fait un stage sur l'illettrisme.
Nous avons dû supporter une fille (qui avait un DEA de "sciences de l'éduc" en maths) et qui nous a dit que l'illettrisme, fallait lutter contre (merci !).

Ensuite une collègue de lettres qui nous a raconté que pour combattre l'illettrisme, elle faisait écrire ses élèves faibles sur ce qui les intéressait, là c'était le rugby. Résultats ? On attend encore...
Ah ! et il existait des associations qui luttent contre aussi.

Une journée bien passionnante comme on aimerait en voir plus souvent !

doublecasquette a écrit:

C'est la lutte finaaaaale ! Luttons, luttons, qu'un sanguimpur abreuve nos assoc' ! :chanson:

Padre P. Lucas a écrit:

doublecasquette a écrit:

C'est la lutte finaaaaale ! Luttons, luttons, qu'un sanguimpur abreuve nos assoc' ! :chanson:

Tu as oublié l'hymne européen ! Fais gaffe aux dénonciations !

Paratge a écrit:J'ai malheureusement fait un stage sur l'illettrisme.
Nous avons dû supporter une fille (qui avait un DEA de "sciences de l'éduc" en maths) et qui nous a dit que l'illettrisme, fallait lutter contre (merci !).

Ensuite une collègue de lettres qui nous a raconté que pour combattre l'illettrisme, elle faisait écrire ses élèves faibles sur ce qui les intéressait, là c'était le rugby. Résultats ? On attend encore...
Ah ! et il existait des associations qui luttent contre aussi.

Une journée bien passionnante comme on aimerait en voir plus souvent !

Emeraldia a écrit:En même temps, que doit-on conclure de tout ça ? Que malgré tout, certaines personnes ne sauront jamais lire ?? Y aura-t-il toujours la même proportion de personnes qui seront illettrées ??

En tant que prof de collège, je m'interroge. Je pense normal de débattre sur ce thème et d'arrêter l'hypocrisie qui consiste à envoyer en 6ème des gamins qui ne maîtrisent pas la lecture.

Il vaut mieux débattre là-dessus que sur les vacances ou le rythme scolaire, ne croyez-vous pas ?

Emeraldia a écrit:En même temps, que doit-on conclure de tout ça ? Que malgré tout, certaines personnes ne sauront jamais lire ?? Y aura-t-il toujours la même proportion de personnes qui seront illettrées ??

En tant que prof de collège, je m'interroge. Je pense normal de débattre sur ce thème et d'arrêter l'hypocrisie qui consiste à envoyer en 6ème des gamins qui ne maîtrisent pas la lecture.

Il vaut mieux débattre là-dessus que sur les vacances ou le rythme scolaire, ne croyez-vous pas ?

Mareuil a écrit:

Emeraldia a écrit:En même temps, que doit-on conclure de tout ça ? Que malgré tout, certaines personnes ne sauront jamais lire ?? Y aura-t-il toujours la même proportion de personnes qui seront illettrées ??

En tant que prof de collège, je m'interroge. Je pense normal de débattre sur ce thème et d'arrêter l'hypocrisie qui consiste à envoyer en 6ème des gamins qui ne maîtrisent pas la lecture.

Il vaut mieux débattre là-dessus que sur les vacances ou le rythme scolaire, ne croyez-vous pas ?

Témoignage :
- je suis né en 1946, dans l'école primaire que j'ai fréquentée de trois à dix ans, je n'ai vu aucun de mes petits camarades être en échec en lecture ;
- dans les colonies de vacances et les centres aérés que j'ai faits de 1963 à 1971, je n'ai vu aucun enfant - sauf quelques cas très lourds - ne sachant pas lire et écrire.

retraitée a écrit:

Mareuil a écrit:

Emeraldia a écrit:En même temps, que doit-on conclure de tout ça ? Que malgré tout, certaines personnes ne sauront jamais lire ?? Y aura-t-il toujours la même proportion de personnes qui seront illettrées ??

En tant que prof de collège, je m'interroge. Je pense normal de débattre sur ce thème et d'arrêter l'hypocrisie qui consiste à envoyer en 6ème des gamins qui ne maîtrisent pas la lecture.

Il vaut mieux débattre là-dessus que sur les vacances ou le rythme scolaire, ne croyez-vous pas ?

Témoignage :
- je suis né en 1946, dans l'école primaire que j'ai fréquentée de trois à dix ans, je n'ai vu aucun de mes petits camarades être en échec en lecture ;
- dans les colonies de vacances et les centres aérés que j'ai faits de 1963 à 1971, je n'ai vu aucun enfant - sauf quelques cas très lourds - ne sachant pas lire et écrire.

Tout pareil.
Et 50% des élèves de mon CM2 sont allés en 6e, au lycée ou au cours complémentaire, et des fils de paysans alcooliques et abrutis ont fini dentistes, chirurgiens, ou professeurs/instituteurs.
Notre maîtresse de maternelle avait si bien bossé que j'ai pu entrer au CE1 avant mes 6 ans!

retraitée a écrit:Nous étions assez nombreux à sauter des classes, si j'en juge par mes copains de lycée en 6e!

Emeraldia a écrit:OK, nous sommes d'accord, oui encore de la poudre aux yeux tout ça...ou des lapalissades au lieu d'agir concrètement.
Ca me désole tout ça, d'autant qu'une fois que certains sont au collège, pas évident du tout de les aider.
Après j'ajouterai qu'au collège, mis à part les cas lourds, il y a quand même trop d'élèves qui butent sur les mots, ne maîtrisent pas les bases de la grammaire et ne comprennent pas ce qu'ils lisent.

Olympias a écrit:

Emeraldia a écrit:OK, nous sommes d'accord, oui encore de la poudre aux yeux tout ça...ou des lapalissades au lieu d'agir concrètement.
Ca me désole tout ça, d'autant qu'une fois que certains sont au collège, pas évident du tout de les aider.
Après j'ajouterai qu'au collège, mis à part les cas lourds, il y a quand même trop d'élèves qui butent sur les mots, ne maîtrisent pas les bases de la grammaire et ne comprennent pas ce qu'ils lisent.

Et au lycée, les problèmes persistent ; je ne sais pas comment aider ceux qui ânonnent encore en lisant dix lignes à haute voix ; leur irrespect de la respiration de la phrase, les mots très courants dont ils ne connaissent pas le temps me font douter de ce qu'ils comprennent ; depuis 5 ans, j'ai en permanence un dictionnaire dans ma salle de cours, je passe bcp de temps à décortiquer des mots, à leur faire chercher et trouver des synonymes, reformuler pour avoir la certitude qu'ils ont compris (une des raisons qui explique aussi la difficulté à boucler les programmes...même si ce n'est pas la seule)

Celadon a écrit:Et quelle sera la contrainte, pour les obliger à apprendre, adultes ?