Lycee Emile Zola, Rennes : un enseignant met des appreciations polemiques

Ronub a écrit:Ce n'est pas un mensonge par omission si la punition, efficace, a été infligée pour les bavardages : le problème a été réglé et ne nécessite pas qu'on y revienne une deuxième fois par une remarque sur le bulletin. La difficulté vient surtout à punir suffisamment en amont du conseil pour que le problème de bavardages ait reçu une réponse.

Si la punition est efficace, l'élève ne parle donc plus ?

Moi, je pense que l'attitude en classe fait partie du "travail". Point. Et de ce fait, elle doit apparaître dans les bulletins que ce soit une attitude délétère ou une attitude positive.

Et j'admire à nouveau l'autorité de Ronub, qui éradique les bavardages de façon ferme et définitive.

philann a écrit:Pour moi le bavardage ou l attitude en classe font partie intégrantes du travail d'un élève. Avoir une attitude sérieuse et concentrée sans gêner les autres fait partir du travail d'un élève.

Je fais comme Caspar en classe et en conseil.
Mais j'évite les appréciations vachardes non pas pour éviter de traumatiser ces chers petits, ce dont je me fiche, voire parfois espère, mais parce que je trouve que ça discrédite pas mal le prof... Qui n'a pas besoin de ça auprès des parents. J essaie d'être très factuelle.

Je n'avais pas lu encore. Philann

Ronub a écrit:

nlm76 a écrit:Je suis d'accord avec Ronub pour le collège; mais au lycée, il faut arrêter. Les heures de colle, pourquoi pas à la fac tant qu'on y est ?
Il y a un moment où l'on doit apprendre à prendre ses responsabilités : je ne veux pas apprendre, je ne veux pas respecter les autres; tant pis pour moi. Donc ma logique face aux bavards, c'est "dégage".
Au lycée, pour les mauvais élèves, je suis un très mauvais enseignant. Je le leur dis quelquefois, au début de l'année : "vous savez, j'ai un fort mauvais taux de réussite au bac avec les élèves insolents, jean-foutres, rétifs à la réflexion, bavards impénitents..."

Surligné par moi. L'exclusion de cours que tu pratiques est une réponse aux bavardages venant avant le conseil de classe et les appréciations : nous sommes donc dans la même logique d'essayer d'apporter une réponse proportionnée à un problème de comportement. Je vais seulement un peu plus loin en me disant qu'il faut que ce type de problèmes ait été traité avant le conseil de classe, même au lycée où les appréciations sur le comportement peuvent coûter cher pour les dossiers.

Pardon, mais au lycée, ce ne sont pas les "appréciations" sur le comportement qui coûtent aux z'apprenants, mais le "comportement" des z'apprenants.
Si un élève me pourrit mes cours, je le vire. S'il continue cours après cours, il en paie le prix, tant pis pour lui. Ce ne sont plus des bébés qu'on doit materner.

Caspar Goodwood a écrit:Ah tu vois! Et tu n'avais même pas lu le message posté juste avant le tien, qui te fera m'aimer encore plus.

Je viens de le lire. Tu as vu juste, je t'aime carrément là

:aav:

caribouc a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Ah tu vois! Et tu n'avais même pas lu le message posté juste avant le tien, qui te fera m'aimer encore plus.

Je viens de le lire. Tu as vu juste, je t'aime carrément là

Koa ?

Tu renonces à ta misandrie pour le serial marieur ?? Tu quoque , Cari ?

caribouc a écrit:

Ronub a écrit:Ce n'est pas un mensonge par omission si la punition, efficace, a été infligée pour les bavardages : le problème a été réglé et ne nécessite pas qu'on y revienne une deuxième fois par une remarque sur le bulletin. La difficulté vient surtout à punir suffisamment en amont du conseil pour que le problème de bavardages ait reçu une réponse.

Si la punition est efficace, l'élève ne parle donc plus ?

Moi, je pense que l'attitude en classe fait partie du "travail". Point. Et de ce fait, elle doit apparaître dans les bulletins que ce soit une attitude délétère ou une attitude positive.

Tout à fait d'accord , je ne me prive jamais de lier le bavardage, le blocage des cours qui nuit aux autres (car on ne peut parler , il faut s'arrêter) et la dégringolade du crétin concerné. Donc je l'inscris dans les bulletins, et on ne m'a jamais rien dit. Pire, je lève la main en CC et je m'oppose à des récompenses quand un élève est bavard. Et, toujours plus fort, je m'élève même quand la bavard n'est pas dans mon cours.
Quitte à me répéter, le bavardage est le cancer de l'école , c'st la chose qui m'a le plus stupéfié quand je suis devenu enseignant (en reconversion, donc je n'ai pas connu le bavardage institutionnalisé, un bavard était recadré ou viré) : source de conflit, de retard scolaire, expression la plus exécrable de l'égocentrisme...
le bavard est un malade, Plutarque a raison ..

Nita a écrit:

caribouc a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Ah tu vois! Et tu n'avais même pas lu le message posté juste avant le tien, qui te fera m'aimer encore plus.

Je viens de le lire. Tu as vu juste, je t'aime carrément là

Koa ?

Tu renonces à ta misandrie pour le serial marieur ?? Tu quoque , Cari ?

caribouc a écrit:

Nita a écrit:

caribouc a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Ah tu vois! Et tu n'avais même pas lu le message posté juste avant le tien, qui te fera m'aimer encore plus.

Je viens de le lire. Tu as vu juste, je t'aime carrément là

Koa ?

Tu renonces à ta misandrie pour le serial marieur ?? Tu quoque , Cari ?

Après Tiptop, après Albertine, numérotons les abattis de Cari...

Spoiler:

:lol!: T'es complètement malade toi

caribouc a écrit::lol!: T'es complètement malade toi

Voui. :succes:

Spoiler:

Lefteris a écrit:
Tout à fait d'accord , je ne me prive jamais de lier le bavardage, le blocage des cours qui nuit aux autres (car on ne peut parler , il faut s'arrêter) et la dégringolade du crétin concerné. Donc je l'inscris dans les bulletins, et on ne m'a jamais rien dit. Pire, je lève la main en CC et je m'oppose à des récompenses quand un élève est bavard. Et, toujours plus fort, je m'élève même quand la bavard n'est pas dans mon cours.
Quitte à me répéter, le bavardage est le cancer de l'école, c'est la chose qui m'a le plus stupéfié quand je suis devenu enseignant (en reconversion, donc je n'ai pas connu le bavardage institutionnalisé, un bavard était recadré ou viré) : source de conflit, de retard scolaire, expression la plus exécrable de l'égocentrisme...
le bavard est un malade, Plutarque a raison ..

Je suis tout à fait d'accord moi zaussi !
Bavarder c'est refuser le travail et gêner celui des autres.

Quant aux punitions en « amont » du conseil, aux rapports et autres joyeusetés : l'administration a toujours les réponses toutes prêtes ! Y a jamais assez de mots dans le carnet, jamais assez de rapports, etc., bref soit tout est nié soit reporté au « calendrier grec » (comme disent les élèves).

Et comme moi je n'ai jamais travaillé dans un établissement idéal, je ne me prive pas de mettre des remarques « informatives » et explicites sur les bulletins et dossiers.

Il a quand même fallu qu'un de mes zaprenans se fasse enguirlander par l'inspecteur lors de mon inspection d'il y a quinze jours pour que le cher petit soit exclu huit jours alors qu'il a foutu partout le bordel toute l'année, y compris à l'internat !

Lefteris a écrit:

caribouc a écrit:

Ronub a écrit:Ce n'est pas un mensonge par omission si la punition, efficace, a été infligée pour les bavardages : le problème a été réglé et ne nécessite pas qu'on y revienne une deuxième fois par une remarque sur le bulletin. La difficulté vient surtout à punir suffisamment en amont du conseil pour que le problème de bavardages ait reçu une réponse.
Si la punition est efficace, l'élève ne parle donc plus ?

Moi, je pense que l'attitude en classe fait partie du "travail". Point. Et de ce fait, elle doit apparaître dans les bulletins que ce soit une attitude délétère ou une attitude positive.

Tout à fait d'accord , je ne me prive jamais de lier le bavardage, le blocage des cours qui nuit aux autres (car on ne peut parler , il faut s'arrêter) et la dégringolade du crétin concerné. Donc je l'inscris dans les bulletins, et on ne m'a jamais rien dit. Pire, je lève la main en CC et je m'oppose à des récompenses quand un élève est bavard. Et, toujours plus fort, je m'élève même quand la bavard n'est pas dans mon cours.
Quitte à me répéter, le bavardage est le cancer de l'école , c'st la chose qui m'a le  plus stupéfié quand je suis devenu enseignant (en reconversion, donc je n'ai pas connu le bavardage institutionnalisé, un bavard était recadré ou viré)  : source de conflit, de retard scolaire, expression  la plus exécrable de l'égocentrisme...
le bavard est un malade, Plutarque a raison .. 

Je dis simplement que le bavardage, il faut arrêter de s'en plaindre en fin de trimestre sur les bulletins pour se donner les moyens de le combattre avant. Mais je dis aussi que ce n'est pas simple à mettre en pratique.

Le bulletin est de toute façon un bilan: on essaie aussi de trouver des solutions aux autres problèmes (manque de travail, baisse des résultats...) tout au long du trimestre.

Je ne vois pas la contradiction...
Comme le dit Caspar, le bulletin est un bilan. A un élève qui bavarde, que je punis pour bavardage, ou colle, ou exclus le cas échéant, ça me paraît normal d'ajouter sur le bulletin qu'il bavarde - vu que ça a fait partie de son comportement pendant tout le trimestre, avec le manque de concentration et la perturbation de cours qui en découle. 

http://www.europe1.fr/Politique/Longuet-prix-de-l-humour-politique-2013-1562107/

La phrase de Pasqua sur Alliot-Marie ferait une bonne appréciation pour beaucoup d'élèves : "Elle ne fait rien ; mais elle le fait avec ténacité".

Je suis sur le point de remplir mes bulletins de 5e, je crois que je vais relire tout le fil pour y trouver des idées.