Corriger le DNB vite et bien

Pare que j'ai pas envie, comme l'année dernière, de tergiverser deux heures devant une copie, de regarder sans arrêt les barème pour les questions. Cette année, je veux être super efficace:cheers:

Jeudi après-midi, je récupère un sujet et travaille un peu dessus.
Je ferai les questions de toutes les copies une par une pour bien avoir le barème en tête.
Je me fais une grille dévaluation très précise pour mettre une note rapidement. (j'espère qu'on nous donnera des consignes...)
Je prépare des appréciations "passe-partout" pour ne pas réfléchir trop longtemps

Si vous avez d'autres idées, je suis preneuse!

D'abord toutes les dictées réécritures, puis toutes les questions copie par copie et enfin les rédactions à la louche.

Peu d'appréciations, en tout cas moins que pour des élèves que j'ai en classe.

Pourquoi d'ailleurs mettre des appréciations sur des copies qu'ils ne verront jamais ?
Pourtant, même en sachant cela, j'en mets à chaque fois ...

Amaliah a écrit:D'abord toutes les dictées réécritures, puis toutes les questions copie par copie et enfin les rédactions à la louche.

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Aucune remarque sur les copies de la première partie, des remarques brèves pour les rédactions en dessous de la moyenne ("non respect des consignes/arguments inexistants-peu convaincants-à développer/..."

littlemary a écrit:

Amaliah a écrit:D'abord toutes les dictées réécritures, puis toutes les questions copie par copie et enfin les rédactions à la louche.

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Aucune remarque sur les copies de la première partie, des remarques brèves pour les rédactions en dessous de la moyenne ("non respect des consignes/arguments inexistants-peu convaincants-à développer/..."

Voilà, je fais pareil. Je mets juste quelques remarques pour la rédaction pour expliquer la note au cas où il y aurait contestation...et c'est tout ! On en a déjà assez comme ça à corriger.

Pour ma part, je n'annote pas du tout étant donné que presque aucun candidat ne réclamera sa copie plus tard.
Je commence par les rédactions que je lis une fois, puis je mets une note à la louche.
Puis les questions, par copie et non par question (je déteste devoir changer toujours de copie) en connaissant le barème par coeur (je l'apprends avant).
Puis je finis avec réécriture / dictée. Je passe 10-15min sur une copie environ.

C'est effectivement la meilleure méthode! Commencer par toutes les bêtises qu'on peut lire dans les rédactions du DNB est un mauvais plan selon moi ... Très peu de remarques en effet, le minimum si la note est très mauvaise, et puis hors de question de revenir le lendemain matin!

Il fallait, dans notre centre d'examen, mettre une appréciation pour la rédaction.

Vous pensez que ça ne va pas plus vite de corriger la même question dans toutes les copies? Le corrigé de l'année dernière nous demandait de mettre X points si l'élève avait écrit ..., X points si l'élève avait écrit... de quoi simplifier les choses!
Je n'avais pas pensé à apprendre le barème.

Combien de points consacrez-vous à la correction de la langue dans la rédaction?

isabelle10 a écrit:Pour ma part, je n'annote pas du tout étant donné que presque aucun candidat ne réclamera sa copie plus tard.
Je commence par les rédactions que je lis une fois, puis je mets une note à la louche.
Puis les questions, par copie et non par question (je déteste devoir changer toujours de copie) en connaissant le barème par coeur (je l'apprends avant).
Puis je finis avec réécriture / dictée. Je passe 10-15min sur une copie environ.

Je n'oserais jamais. Quoi qu'on en pense, c'est tout de même un examen. Mettre une note d'ensemble sans suivre un barème parfois discutable, je comprends, mais avec une seule et unique lecture je ne vois pas comment être certain de ne pas commettre d'erreur, de ne pas être influencé simplement par la fatigue, ou les copies précédentes, ou une écriture particulière...

Mais cette année, je n'essaierai pas du tout d'aller vite : les convocations précisent pour la première fois que nous devons "rester à disposition du chef de centre jusqu'à ce que toutes les copies soient corrigées". Alors, aider un peu, oui, mais corriger les copies de ceux, celles qui prennent une pause toutes les heures, pas question.

Aucune annotation, cela ne sert à rien, et je fais les copies entièrement:
1. cela permet de ne pas trop s'ennuyer!
2. Je ne reviens pas sur les copies déjà faites.
Le plus dur, c'est la première heure pour avoir le barème en tête. Ensuite, je peux aller plus vite que mes collègues qui ont choisi de corriger d'abord la dictée/réécriture puis les  questions et enfin les rédactions.
A chaque fois, je suis la première de mon groupe à finir,mais on voit toujours des professeurs partir la deuxième ou troisième heure. Comment font-ils?

cristal a écrit:Combien de points consacrez-vous à la correction de la langue dans la rédaction?

Pour moi, une copie écrite dans un français défaillant ne mérite pas la moyenne.

Axel a écrit:

isabelle10 a écrit:Pour ma part, je n'annote pas du tout étant donné que presque aucun candidat ne réclamera sa copie plus tard.
Je commence par les rédactions que je lis une fois, puis je mets une note à la louche.
Puis les questions, par copie et non par question (je déteste devoir changer toujours de copie) en connaissant le barème par coeur (je l'apprends avant).
Puis je finis avec réécriture / dictée. Je passe 10-15min sur une copie environ.

Je n'oserais jamais. Quoi qu'on en pense, c'est tout de même un examen. Mettre une note d'ensemble sans suivre un barème parfois discutable, je comprends, mais avec une seule et unique lecture je ne vois pas comment être certain de ne pas commettre d'erreur, de ne pas être influencé simplement par la fatigue, ou les copies précédentes, ou une écriture particulière...

Mais cette année, je n'essaierai pas du tout d'aller vite : les convocations précisent pour la première fois que nous devons "rester à disposition du chef de centre jusqu'à ce que toutes les copies soient corrigées". Alors, aider un peu, oui, mais corriger les copies de ceux, celles qui prennent une pause toutes les heures, pas question.

Une seule et unique lecture mais lente de manière très concentrée, entendons-nous. Si je me déconcentre, si je perds le fil, je reprends ma lecture de manière concentrée. Quant aux problèmes liés à leur graphie, ce n'est pas mon problème. Ils n'ont qu'à bien écrire. On leur dit toute l'année.
Je n'ai jamais de barème. On n'en a pas pour les brevets blancs et avec mes collègues on est presque toujours d'accord avec les notes des autres. Je n'ai jamais eu aucune récrimination d'élève parce que je n'ai pas de barème. Le barème sert à remonter les notes et à fausser la notation. Tu as toujours un barème toi?
Pour revenir sur la lecture de la rédaction, tu veux dire que tu corriges deux fois tes copies? Une première fois puis quand tu as fini tu reviens sur toutes tes rédactions pour vérifier si ta note est juste? Je peux revenir en arrière quand j'ai eu un doute sur une note, mais je ne reprends pas tout mon paquet.

J'utilise le barème lorsqu'il nous est proposé (ce qui n'est pas toujours le cas) et, en effet, la note est dans ce cas meilleure que celle que j'aurais proposée.

Je lis une première fois, puis je relis en mettant quelques annotations avant de mettre la note. Je relis les quatre ou cinq premières copies pour essayer d'avoir une échelle, ensuite non je corrige sans revenir sur les copies précédentes.

elwellon a écrit:
A chaque fois, je suis la première de mon groupe à finir,mais on voit toujours des professeurs partir la deuxième ou troisième heure. Comment font-ils?

Si j'ai bien compris, ils ne mettent que la note globale pour la partie "Questions" (et non les points pour chaque réponse).

Je vais "un peu" plus vite depuis que je corrige d'abord toutes les réponses aux questions.
Les barèmes pour les questions sont revus par des commissions (avec 0,5 point à ajouter si ceci ou 0,25 point si cela ; 0,25 point à enlever si ceci ou 0,5 point si cela.... l'horreur !) : impossibles de les mémoriser.
J'attaque ensuite les réécritures-dictées.
Cette année, il va falloir faire deux tas pour les rédactions puisque deux sujets sont proposés.
Je n'ai jamais mis un seul commentaire (aucune consigne donnée).

C'est ma première fois, mais je pense que je vais faire comme au brevet blanc : corriger question par question, dix copies - les réécritures et les dictées, encore dix copies - les devoirs d'argumentation - reprendre les questions, dix copies...

C'est un peu la même technique de travail à la chaîne pour aller vite, mais en ne faisant pas toutes les questions puis toutes les rédactions d'un coup, sinon je m'ennuie.

Moi je fais : réécriture / dictée puis questions puis rédactions

je commence tjs par les rédactions car plus en forme le matin et comme je n'aime pas corriger les rédactions...je suis le barème proposé mais sans me poser de problème de crise de conscience, je mets une appréciation. puis je fais les questions et je termine par le moins pénible à corriger l'orthographe. on est entre collègues du même bahut, on aide ceux qui n'ont pas fini, tout est bouclé dans la journée.

Axel a écrit:

isabelle10 a écrit:Pour ma part, je n'annote pas du tout étant donné que presque aucun candidat ne réclamera sa copie plus tard.
Je commence par les rédactions que je lis une fois, puis je mets une note à la louche.
Puis les questions, par copie et non par question (je déteste devoir changer toujours de copie) en connaissant le barème par coeur (je l'apprends avant).
Puis je finis avec réécriture / dictée. Je passe 10-15min sur une copie environ.

Je n'oserais jamais. Quoi qu'on en pense, c'est tout de même un examen. Mettre une note d'ensemble sans suivre un barème parfois discutable, je comprends, mais avec une seule et unique lecture je ne vois pas comment être certain de ne pas commettre d'erreur, de ne pas être influencé simplement par la fatigue, ou les copies précédentes, ou une écriture particulière...

Mais finalement, peut-on se tromper et mettre 3 à une copie qui vaut 15, 12 à une copie qui vaut 18 ou 5? A la limite, ça se jouera à un ou deux points près, bien peu au regard du nombre de points total de l'examen. Une lecture très attentive permet de juger la valeur de la copie. Il me semble, par ailleurs, qu'on multiplie les risques d'erreur avec un barème: accorder deux ou trois points au critère noté sur cinq? On ne s'en sort pas et on arrive parfois à des absurdités.

Mais cette année, je n'essaierai pas du tout d'aller vite : les convocations précisent pour la première fois que nous devons "rester à disposition du chef de centre jusqu'à ce que toutes les copies soient corrigées". Alors, aider un peu, oui, mais corriger les copies de ceux, celles qui prennent une pause toutes les heures, pas question.

Même chose. J'ai déjà proposé à un collègue qui galérait de lui prendre quelques copies. En revanche, si je carbure et m'efforce d'être efficace, ce n'est pas pour me payer la part de boulot de la nana qui sort fumer sa clope tous les quarts d'heure et qui revient en soupirant (déjà vécu...). Je veux bien rester à disposition du chef de centre, mais les bras croisés!

cristal a écrit:Combien de points consacrez-vous à la correction de la langue dans la rédaction?

Je note dans la globalité. Si l'élève s'exprime de façon épouvantable, sa copie mérite une note épouvantable.

malo21 a écrit:je commence tjs par les rédactions car plus en forme le matin et comme je n'aime pas corriger les rédactions...je suis le barème proposé mais sans me poser de problème de crise de conscience, je mets une appréciation. puis je fais les questions et je termine par le moins pénible à corriger l'orthographe. on est entre collègues du même bahut, on aide ceux qui n'ont pas fini, tout est bouclé dans la journée.

 C'est ce j'avais fait il y a 2 ans, pas trop de bavardages, et à 15-16h c'est terminé!

malo21 a écrit:je commence tjs par les rédactions car plus en forme le matin et comme je n'aime pas corriger les rédactions...je suis le barème proposé mais sans me poser de problème de crise de conscience, je mets une appréciation. puis je fais les questions et je termine par le moins pénible à corriger l'orthographe.

Idem, depuis des lustres. Depuis ce qui demande le plus "d'implication" (et me gonfle le plus, la plupart du temps) à ce qui en requiert le moins : plus j'avance, plus c'est facile et léger. En rédac, appréciation systématique mais minimale pour "bétonner" la note – en tout quatre ou cinq appréciations possibles de moins de 10 mots. Et les questions à la chaîne, par deux-trois à la fois histoire de mémoriser facilement le barème avec ses 0,25. Ça dépote !

Axel a écrit:

isabelle10 a écrit:Pour ma part, je n'annote pas du tout étant donné que presque aucun candidat ne réclamera sa copie plus tard.
Je commence par les rédactions que je lis une fois, puis je mets une note à la louche.
Puis les questions, par copie et non par question (je déteste devoir changer toujours de copie) en connaissant le barème par coeur (je l'apprends avant).
Puis je finis avec réécriture / dictée. Je passe 10-15min sur une copie environ.

Je n'oserais jamais. Quoi qu'on en pense, c'est tout de même un examen. Mettre une note d'ensemble sans suivre un barème parfois discutable, je comprends, mais avec une seule et unique lecture je ne vois pas comment être certain de ne pas commettre d'erreur, de ne pas être influencé simplement par la fatigue, ou les copies précédentes, ou une écriture particulière...

Mais cette année, je n'essaierai pas du tout d'aller vite : les convocations précisent pour la première fois que nous devons "rester à disposition du chef de centre jusqu'à ce que toutes les copies soient corrigées". Alors, aider un peu, oui, mais corriger les copies de ceux, celles qui prennent une pause toutes les heures, pas question.

Je lis lentement de manière très concentrée, cela va de soi, je ne me vois pas noter une copie en la lisant en diagonale !

Axel a écrit:

isabelle10 a écrit:Pour ma part, je n'annote pas du tout étant donné que presque aucun candidat ne réclamera sa copie plus tard.
Je commence par les rédactions que je lis une fois, puis je mets une note à la louche.
Puis les questions, par copie et non par question (je déteste devoir changer toujours de copie) en connaissant le barème par coeur (je l'apprends avant).
Puis je finis avec réécriture / dictée. Je passe 10-15min sur une copie environ.

Je n'oserais jamais. Quoi qu'on en pense, c'est tout de même un examen. Mettre une note d'ensemble sans suivre un barème parfois discutable, je comprends, mais avec une seule et unique lecture je ne vois pas comment être certain de ne pas commettre d'erreur, de ne pas être influencé simplement par la fatigue, ou les copies précédentes, ou une écriture particulière...

Mais cette année, je n'essaierai pas du tout d'aller vite : les convocations précisent pour la première fois que nous devons "rester à disposition du chef de centre jusqu'à ce que toutes les copies soient corrigées". Alors, aider un peu, oui, mais corriger les copies de ceux, celles qui prennent une pause toutes les heures, pas question.

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J'étais dans le secrétariat du DNB l'an dernier et l'expérience m'a sidérée : certains correcteurs avaient bouclé toutes leurs copies en une demi-journée  

Prise de becs bien sentie entre les correcteurs pendant la pause méridienne. L'une des correctrices faisait remarquer que si tout le monde bouclait ses copies aussi vite, on pourrait bientôt faire une croix sur les deux journées de correction et que l'administration exigerait le même travail en une seule journée, voire en une demi-journée, voire laisserait les deux jours mais doublerait le nombre de copies par correcteur...

Et que dire du centre de correction de l'année dernière qui a donné les questions-réécriture-dictée à 10h, puis les rédactions à 13h30, avec interdiction de partir avant 17h (porte d'accès à l'extérieur du bâtiment fermée à clé à 14h !) ?

L'argument donné est qu'il est impossible de bien corriger 35 copies (1ière partie uniquement) en moins de 2h.
Le contre-argument fut que quand la moitié des copies sont blanches, ça va forcément un peu plus vite.
Le bilan fut apporté par l'adjointe de l'établissement, une petite dame impitoyable et légèrement stressée qui a parlé à une trentaine de correcteurs comme je n'oserais pas parler à mes ados ("c'est moi qui décide alors c'est comme ça et c'est tout.")

Y'a de quoi être motivé, pas de doute... on avait envie de faire un travail sérieux et de rendre service, après cela...

Aaaaaahhhh, vivement Vendredi qu'on remette ça !!!  :diable: