Rythmes scolaires : les élèves travaillent de moins en moins, c'est un vrai gâchis

Chocolat a écrit:Perso, je crois que l'école le samedi matin, pour un gamin qui ne voit l'un de ses parents que pendant le we et les vacances, c'est raide.

Quant à la suppression pure et simple de l'anglais - elle me fait tout simplement halluciner.

Pourquoi la suppression de l'anglais te fait-elle halluciner ? Les collègues de 6è disent que cet enseignement a des effets pervers, qu'ils doivent tout reprendre...Il était question que ce soit des intervenants spécialement formés, et/ou anglophones, qui s'occupent de cet enseignement. Or, dans la majorité des écoles, ce sont les PE, pas spécialement formés pour cela, et qui ont bien d'autres choses à faire, qui s'y collent. Si c'est pour dire "Hello my name is Pierre" en CM2, ça ne vaut peut-être pas l'investissement.

carolette a écrit:

arcenciel a écrit:Mais comment faisaient-ils avant lorsqu'on bossait le samedi matin?

Ben c'était très pénible.

Non, en collège aussi c'était super, et ça sauvait le vendredi après-midi aussi qui était bien plus calme, les élèves s'étant reposés le mercredi (pas de centre aéré pour les élèves de collège, ils restaient chez eux ou faisaient des activités sportives)et sachant que la semaine n'était pas finie.

Mais il est vrai que peu de collègues étaient volontaires pour travailler le samedi matin, et l'argument des parents divorcés est incontournable, avec les contraintes professionnelles actuelles qui obligent à travailler loin de chez soi.

Tazon a écrit:

carolette a écrit:

arcenciel a écrit:Mais comment faisaient-ils avant lorsqu'on bossait le samedi matin?

Ben c'était très pénible.

Non, en collège aussi c'était super, et ça sauvait le vendredi après-midi aussi qui était bien plus calme, les élèves s'étant reposés le mercredi (pas de centre aéré pour les élèves de collège, ils restaient chez eux ou faisaient des activités sportives)et sachant que la semaine n'était pas finie.

Mais il est vrai que peu de collègues étaient volontaires pour travailler le samedi matin, et l'argument des parents divorcés est incontournable, avec les contraintes professionnelles actuelles qui obligent à travailler loin de chez soi.

Conclusion: supprimons la semaine de 4,5 jours avec le samedi et/ou la semaine de 4 jours.......2 organisations qui fonctionnaient bien!  

cléo a écrit:

Chocolat a écrit:Perso, je crois que l'école le samedi matin, pour un gamin qui ne voit l'un de ses parents que pendant le we et les vacances, c'est raide.

Quant à la suppression pure et simple de l'anglais - elle me fait tout simplement halluciner.

Pourquoi la suppression de l'anglais te fait-elle halluciner ? Les collègues de 6è disent que cet enseignement a des effets pervers, qu'ils doivent tout reprendre...Il était question que ce soit des intervenants spécialement formés, et/ou anglophones, qui s'occupent de cet enseignement. Or, dans la majorité des écoles, ce sont les PE, pas spécialement formés pour cela, et qui ont bien d'autres choses à faire, qui s'y collent. Si c'est pour dire "Hello my name is Pierre" en CM2, ça ne vaut peut-être pas l'investissement.

Si c'est pour dire "Hello my name is Pierre" en CM2, ça ne vaut peut-être pas l'investissement.[/quote]
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Pour dire...mes élèves de 4ème l'an dernier...ne savait pas non plus poser une division...ni ne savaient s'ils avaient la moyenne lorsqu'ils avaient 12/30 :shock: 

Pour la suppression de la LV en primaire, la prof de LV que je suis applaudit à pleines mains!! Sans réserve !
Parce que cela est néfaste pour l'allemand...mais aussi parce que ce qui me gêne le plus y quotidien c'est le manque de maîtrise du français de mes élèves !

cléo a écrit:

Chocolat a écrit:...
Quant à la suppression pure et simple de l'anglais - elle me fait tout simplement halluciner.

Pourquoi la suppression de l'anglais te fait-elle halluciner ? Les collègues de 6è disent que cet enseignement a des effets pervers, qu'ils doivent tout reprendre...Il était question que ce soit des intervenants spécialement formés, et/ou anglophones, qui s'occupent de cet enseignement. Or, dans la majorité des écoles, ce sont les PE, pas spécialement formés pour cela, et qui ont bien d'autres choses à faire, qui s'y collent. Si c'est pour dire "Hello my name is Pierre" en CM2, ça ne vaut peut-être pas l'investissement.

Bon, peut-être que certains pourraient aller jusqu'à "I come from France"... 

L'anglais en moins, on gagne 58 heures par an en Cycle 3 soit 1h30 par semaine. Pas mal... Quoi d'autre?

forrester1 a écrit:

Tazon a écrit:

carolette a écrit:Ben c'était très pénible.

Non, en collège aussi c'était super, et ça sauvait le vendredi après-midi aussi qui était bien plus calme, les élèves s'étant reposés le mercredi (pas de centre aéré pour les élèves de collège, ils restaient chez eux ou faisaient des activités sportives)et sachant que la semaine n'était pas finie.

Mais il est vrai que peu de collègues étaient volontaires pour travailler le samedi matin, et l'argument des parents divorcés est incontournable, avec les contraintes professionnelles actuelles qui obligent à travailler loin de chez soi.

Conclusion: supprimons la semaine de 4,5 jours avec le samedi et/ou la semaine de 4 jours.......2 organisations qui fonctionnaient bien!  

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Voilà à quoi on en arrive.

Tazon a écrit:

carolette a écrit:

arcenciel a écrit:Mais comment faisaient-ils avant lorsqu'on bossait le samedi matin?

Ben c'était très pénible.

Non, en collège aussi c'était super, et ça sauvait le vendredi après-midi aussi qui était bien plus calme, les élèves s'étant reposés le mercredi (pas de centre aéré pour les élèves de collège, ils restaient chez eux ou faisaient des activités sportives)et sachant que la semaine n'était pas finie.

Mais il est vrai que peu de collègues étaient volontaires pour travailler le samedi matin, et l'argument des parents divorcés est incontournable, avec les contraintes professionnelles actuelles qui obligent à travailler loin de chez soi.

C'était pénible à titre personnel : je travaillais loin, mon mari était souvent en déplacement la semaine, et le samedi il était fréquent que je ne sois de retour chez moi que vers 13h : le week end était déjà bien amputé. Dès que je l'ai pu, j'ai rejoint une école qui travaillait le mercredi matin, et j'ai enfin retrouvé une vraie coupure le week end, pouvant ainsi profiter de ma famille, de mes amis, me reposer vraiment sans avoir l'impression de travailler 7 jours sur 7 à l'école ou à la maison. Dans mon école (12 classes), aucun de nous ne souhaite revenir au samedi matin.

Bon, il faut dire que j'avais eu une vie professionnelle avant d'être instit, avec de vrais week ends, ceci explique peut-être cela.

carolette a écrit:

Tazon a écrit:

carolette a écrit:Ben c'était très pénible.

Non, en collège aussi c'était super, et ça sauvait le vendredi après-midi aussi qui était bien plus calme, les élèves s'étant reposés le mercredi (pas de centre aéré pour les élèves de collège, ils restaient chez eux ou faisaient des activités sportives)et sachant que la semaine n'était pas finie.

Mais il est vrai que peu de collègues étaient volontaires pour travailler le samedi matin, et l'argument des parents divorcés est incontournable, avec les contraintes professionnelles actuelles qui obligent à travailler loin de chez soi.

C'était pénible à titre personnel : je travaillais loin, mon mari était souvent en déplacement la semaine, et le samedi il était fréquent que je ne sois de retour chez moi que vers 13h : le week end était déjà bien amputé. Dès que je l'ai pu, j'ai rejoint une école qui travaillait le mercredi matin, et j'ai enfin retrouvé une vraie coupure le week end, pouvant ainsi profiter de ma famille, de mes amis, me reposer vraiment sans avoir l'impression de travailler 7 jours sur 7 à l'école ou à la maison. Dans mon école (12 classes), aucun de nous ne souhaite revenir au samedi matin.

Bon, il faut dire que j'avais eu une vie professionnelle avant d'être instit, avec de vrais week ends, ceci explique peut-être cela.

pour les mêmes raisons que toi (mari + ex carrière + grands enfants aussi) , moi non plus je ne souhaite pas travailler le samedi matin

Depuis que nous sommes passés au mercredi travaillé, je cours après le temps à l'école comme pour moi.

Peillon a supprimé la certification en LVE obligatoire pour s'inscrire au concours. Et donc la possibilité de vérifier le niveau des PE qui vont enseigner "I sort out my waste".
J'ai appris récemment que l'intérêt de la coupure du mercredi, un argument avancé il y a trèès longtemps, était d'arrêter le pic épidémique. (2 jours de microbes, 1 jour chez soi, et on recommence).

coindeparadis a écrit:Peillon a supprimé la certification en LVE obligatoire pour s'inscrire au concours. Et donc la possibilité de vérifier le niveau des PE qui vont enseigner "I sort out my waste".
J'ai appris récemment que l'intérêt de la coupure du mercredi, un argument avancé il y a trèès longtemps, était d'arrêter le pic épidémique. (2 jours de microbes, 1 jour chez soi, et on recommence).

Vraiment pour le mercredi?
Alors toujours d'actualité...
Pour la LV, c-a-d que je pourrais enseigner une langue vivante sans aucune habilitation?

Cela fait des années que j'enseigne l'anglais ou l'espagnol, selon les établissements, avec la bénédiction de l'IEN et sans habilitation ni même licence de langue.

Je ne veux pas l'enseigner moi! Ca m'arrangeait de ne pas avoir de certification.

coindeparadis a écrit:Cela fait des années que j'enseigne l'anglais ou l'espagnol, selon les établissements, avec la bénédiction de l'IEN et sans habilitation ni même licence de langue.

Cela fait des années que je refuse d'enseigner l'anglais car pas d'habilitation.

il y a une petite dizaine d'années, j'ai voulu passer l'habilitation (sans faire d'effort, il est vrai!), le jury m'a dit "Monsieur, on ne peut décemment pas vous la donner!"  
Depuis, face à mon IEN j'argue que je ne peux assurer un enseignement de qualité en LVE  

cléo a écrit:

Pourquoi la suppression de l'anglais te fait-elle halluciner ? Les collègues de 6è disent que cet enseignement a des effets pervers, qu'ils doivent tout reprendre...Il était question que ce soit des intervenants spécialement formés, et/ou anglophones, qui s'occupent de cet enseignement. Or, dans la majorité des écoles, ce sont les PE, pas spécialement formés pour cela, et qui ont bien d'autres choses à faire, qui s'y collent. Si c'est pour dire "Hello my name is Pierre" en CM2, ça ne vaut peut-être pas l'investissement.

Parce que le niveau de nos élèves en anglais est catastrophique, alors que c'est une langue de travail à peu près partout...

L'enseigner correctement - oui, évidemment !

Chocolat a écrit:

cléo a écrit:

Pourquoi la suppression de l'anglais te fait-elle halluciner ? Les collègues de 6è disent que cet enseignement a des effets pervers, qu'ils doivent tout reprendre...Il était question que ce soit des intervenants spécialement formés, et/ou anglophones, qui s'occupent de cet enseignement. Or, dans la majorité des écoles, ce sont les PE, pas spécialement formés pour cela, et qui ont bien d'autres choses à faire, qui s'y collent. Si c'est pour dire "Hello my name is Pierre" en CM2, ça ne vaut peut-être pas l'investissement.

Parce que le niveau de nos élèves en anglais est catastrophique, alors que c'est une langue de travail à peu près partout...

L'enseigner correctement - oui, évidemment !

Bien sûr, si les PE avaient la possibilité d'enseigner correctement l'anglais, ce serait génial (formation et certification ad hoc, temps, etc.). Mais ce n'est pas le cas, et peut-être pas l'urgence. Il me semble que les profs de langue préféreraient que leurs élèves sachent ce que sont un adverbe, un COD, un subjonctif : ce sont les lacunes en français qui rendent nos élèves mauvais en langues étrangères, souvent.

cléo a écrit:

Chocolat a écrit:

cléo a écrit:

Pourquoi la suppression de l'anglais te fait-elle halluciner ? Les collègues de 6è disent que cet enseignement a des effets pervers, qu'ils doivent tout reprendre...Il était question que ce soit des intervenants spécialement formés, et/ou anglophones, qui s'occupent de cet enseignement. Or, dans la majorité des écoles, ce sont les PE, pas spécialement formés pour cela, et qui ont bien d'autres choses à faire, qui s'y collent. Si c'est pour dire "Hello my name is Pierre" en CM2, ça ne vaut peut-être pas l'investissement.

Parce que le niveau de nos élèves en anglais est catastrophique, alors que c'est une langue de travail à peu près partout...

L'enseigner correctement - oui, évidemment !

Bien sûr, si les PE avaient la possibilité d'enseigner correctement l'anglais, ce serait génial (formation et certification ad hoc, temps, etc.). Mais ce n'est pas le cas, et peut-être pas l'urgence. Il me semble que les profs de langue préféreraient que leurs élèves sachent ce que sont un adverbe, un COD, un subjonctif : ce sont les lacunes en français qui rendent nos élèves mauvais en langues étrangères, souvent.

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Il ya 3 ans, j'ai eu la surprise de me retrouvée "habilitée" à l'enseignement de l'anglais ( coché dans i prof ) après...3heures d'animation pédagogique sur l'anglais au cycle 2..