Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Le Parisien a écrit:Les temps d’activités périscolaires deviennent payants à Méru

« Je suis hors de moi. C’est abuser, c’est inadmissible! », lâche une maman de l’école Pasteur à Méru. Aujourd’hui encore, elle ne digère toujours pas la décision municipale de rendre payants les Temps d’activités périscolaires (TAP) à la rentrée prochaine. Lors du dernier conseil municipal, il a été acté qu’une participation annuelle de 72 € sera demandée aux familles pour le premier enfant.

Des profils ciblés

50% des personnes recrutées devront être titulaires du BAFA (Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur) ou d'un équivalent. Mais la campagne est aussi ouverte à ceux qui n'en sont pas titulaires, ils devront en revanche justifier d'une expérience significative dans le secteur.

Depuis plus de trente ans l’échelon local, le territoire, jouent un rôle de premier ordre dans le traitement de ces inégalités et diverses politiques dites compensatoires, d’éducation prioritaire ou encore d’inclusion sociale, tentent d’y remédier ou d’amoindrir les logiques ségrégatives. La réforme des rythmes scolaires, via les propositions disparates et les ressources très inégales des communes, rend (plus) visibles et soudainement (plus) inacceptables des inégalités entre les territoires qui étaient néanmoins déjà criantes et antérieures à la réforme.

Il est nommé préfet de Corrèze et prendra ses fonctions fin août.

D’abord nommé directeur de cabinet de Benoît Hamon lors de sa nomination en avril 2014, il avait été maintenu dans ses fonctions par Najat Vallaud-Belkacem. Il a notamment piloté la très polémique réforme sur les rythmes scolaires et celle sur le collège.

« Je précise, conclut Annis Kinas, qu’il n’est pas question de faire payer les parents pour le fonctionnement des NAP. J’entends beaucoup de parents inquiets à ce sujet. Je tiens à les rassurer. »

The Goon a écrit:encore un de nos tourmenteurs qui a eu sa récompense :
Najat Vallaud-Belkacem: son bras droit quitte son poste

Il est nommé préfet de Corrèze et prendra ses fonctions fin août.

D’abord nommé directeur de cabinet de Benoît Hamon lors de sa nomination en avril 2014, il avait été maintenu dans ses fonctions par Najat Vallaud-Belkacem. Il a notamment piloté la très polémique réforme sur les rythmes scolaires et celle sur le collège.

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Cahin-caha, la réforme des rythmes scolaires s’est mise en place. Et s’il y a une leçon à retenir de l’année écoulée, c’est que, hormis les moyens financiers qui font parfois défaut, ce sont les moyens humains qui manquent. Un filon que les partenaires sociaux de la branche professionnelle de l’animation socio-culturelle ont vite flairé en créant le CQP « animateur périscolaire ».

The Goon a écrit:et puis il y a ceux qui se font des sous avec la réforme :

Cahin-caha, la réforme des rythmes scolaires s’est mise en place. Et s’il y a une leçon à retenir de l’année écoulée, c’est que, hormis les moyens financiers qui font parfois défaut, ce sont les moyens humains qui manquent. Un filon que les partenaires sociaux de la branche professionnelle de l’animation socio-culturelle ont vite flairé en créant le CQP « animateur périscolaire ».

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« La progression des frais de personnel provient donc aussi pour partie d’une augmentation des effectifs qui peut notamment être liée, dans le secteur communal, à la réforme des rythmes scolaires, même si c’est en 2015 que les effets se feront sentir en année pleine », observe le rapporteur sans plus de précisions.

Michelle Demessine a écrit: Les colos sont de plus en plus chères, et les aides moins nombreuses. Que ce soient celles des CE ou des collectivités. Et cela va être encore aggravé par la réforme des rythmes scolaires, qui va peser beaucoup sur les finances des communes. Nombreux sont les maires qui vont préférer supprimer les colos, en se disant que cela n'aura pas trop de conséquences

forrester1 a écrit:Y a t'il une enquête sur les résultats des évaluations CE2 et 6eme d'avant 2008 entre la semaine de 4 jours et celle de 4,5 jours, autre que celle ci: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]   ?

Depuis la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, les écoliers finissent leurs cours obligatoires à 16 heures. Mais le bus ne passe qu'à 17 heures... La raison : c'est l'heure à laquelle les collégiens finissent et dans un souci d'harmonisation, le Conseil départemental n'a pas souhaité changer l'horaire. Ce qui oblige les élèves qui ne participent pas aux nouvelles activités pédagogiques (facultatives et payantes pour certaines) à patienter.

La Communauté de commune de Gevrey-Chambertin s'est mobilisée pour faire changer les choses. Le tribunal administratif de Dijon lui a donné raison ce jeudi en se prononçant en faveur d'une modification des horaires des transports scolaires. Mais le Conseil départemental vient d'annoncer qu'il faisait appel de la décision.

Dans un communiqué de presse, François Sauvadet, président du Conseil départemental explique les raisons. "Le Conseil départemental n'a pas l'obligation de faire correspondre les horaires de transport scolaire ni aux nouveaux rythmes scolaires, ni aux horaires de fin de classe." Pour le député de la Côte d'Or, "la généralisation précipitée de la réforme des rythmes scolaires a causé de graves désorganisations et générée des coûts supplémentaires conséquents pour les collectivités."

The Goon a écrit:Suite de la polémique autour des transports scolaires de Gevrey-Chambertin : le Conseil départemental fait appel

Depuis la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, les écoliers finissent leurs cours obligatoires à 16 heures. Mais le bus ne passe qu'à 17 heures... La raison : c'est l'heure à laquelle les collégiens finissent et dans un souci d'harmonisation, le Conseil départemental n'a pas souhaité changer l'horaire. Ce qui oblige les élèves qui ne participent pas aux nouvelles activités pédagogiques (facultatives et payantes pour certaines) à patienter.

La Communauté de commune de Gevrey-Chambertin s'est mobilisée pour faire changer les choses. Le tribunal administratif de Dijon lui a donné raison ce jeudi en se prononçant en faveur d'une modification des horaires des transports scolaires. Mais le Conseil départemental vient d'annoncer qu'il faisait appel de la décision.

Dans un communiqué de presse, François Sauvadet, président du Conseil départemental explique les raisons. "Le Conseil départemental n'a pas l'obligation de faire correspondre les horaires de transport scolaire ni aux nouveaux rythmes scolaires, ni aux horaires de fin de classe." Pour le député de la Côte d'Or, "la généralisation précipitée de la réforme des rythmes scolaires a causé de graves désorganisations et générée des coûts supplémentaires conséquents pour les collectivités."

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Le monde enseignant restera-t-il en 2017 cet électorat naturellement acquis à la gauche? S'ils étaient appelés aux urnes demain, deux mois après le passage en force du gouvernement sur la réforme du collège, les professeurs ne seraient que 21 % à voter pour François Hollande, selon un sondage OpinionWay pourLe Figaro (*). Une chute de 23 points, par rapport à leur vote lors de la présidentielle de 2012 (44 % s'étaient prononcés pour François Hollande). La promesse des 60.000 postes n'aura pas suffi. La réforme du collège, le projet de nouveaux programmes et les rythmes scolaires sont passés par là. Ainsi que trois ministres de l'Éducation, du flamboyant Vincent Peillon, qui se voulait le «ministre des enseignants», à la lisse et souriante Najat Vallaud-Belkacem, «ministre des parents» en passant par Benoît Hamon, ministre frondeur…

Leïla, 40 ans, professeur des écoles à Paris, a toujours voté à gauche. Mais elle n'exclut pas de virer centre droit aux prochaines élections, largement déçue par la politique éducative menée par l'actuelle majorité. Et par l'attitude «méprisante» de la gauche parisienne sur le dossier des rythmes scolaires : «Delanoë nous a imposé cette réforme en prétendant nous consulter!» En outre, sur le fond, Leïla ne constate pas d'amélioration sur les apprentissages de ses élèves de CE1. «Nous avons certes une matinée de plus, mais avec des journées se terminant à 15 heures, je perds une séance par semaine…»

The Goon a écrit:Dans le Figaro :

Le monde enseignant restera-t-il en 2017 cet électorat naturellement acquis à la gauche? S'ils étaient appelés aux urnes demain, deux mois après le passage en force du gouvernement sur la réforme du collège, les professeurs ne seraient que 21 % à voter pour François Hollande, selon un sondage OpinionWay pourLe Figaro (*). Une chute de 23 points, par rapport à leur vote lors de la présidentielle de 2012 (44 % s'étaient prononcés pour François Hollande). La promesse des 60.000 postes n'aura pas suffi. La réforme du collège, le projet de nouveaux programmes et les rythmes scolaires sont passés par là. Ainsi que trois ministres de l'Éducation, du flamboyant Vincent Peillon, qui se voulait le «ministre des enseignants», à la lisse et souriante Najat Vallaud-Belkacem, «ministre des parents» en passant par Benoît Hamon, ministre frondeur…

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coindeparadis a écrit:Elle va le faire, elle prévoit une réforme de l'évaluation des enseignants que SOS éducation ne désavouerait pas ...

Pour en évaluer les effets au plus juste, les parents d’élèves du Lupré se sont dotés d’un questionnaire que chaque famille a pu remplir. Le résultat est unanime : le bilan est plus que médiocre. Selon eux, cette réforme n’allège pas la journée des enfants, n’apporte pas de meilleures conditions d’apprentissage et n’est pas égalitaire dans l’accès aux activités périscolaires.

Autre problème auquel le législateur n’avait pas pensé, les coûts de garde supplémentaires que les parents doivent assumer, parfois jusqu’à 100 € mensuels.