Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Ronin a écrit:Mais quand les PE le disaient nous n'étions que d'infâmes corporatistes....

Thierry30 a écrit:Jamais l'école primaire publique n'avait été attaquée aussi puissamment depuis sa création qu'avec cette "réforme" des rythmes... Et c'est le PS qui a osé le faire!



Il en va de même d'ailleurs pour la "réforme" du collège!

Cripure a écrit:

Thierry30 a écrit:Jamais l'école primaire publique n'avait été attaquée aussi puissamment depuis sa création qu'avec cette "réforme" des rythmes... Et c'est le PS qui a osé le faire!



Il en va de même d'ailleurs pour la "réforme" du collège!

C'est vrai. On pensait avoir touché le fond avec Chatel, mais entre Peillon et Belkacem, les socialistes ont su forer. Le prochain trouvera, en plus, du gaz de schiste ?

Deux ans après son entrée en vigueur, la réforme des rythmes scolaires ne convient toujours pas à près d'un adhérent sur deux ayant répondu au questionnaire (48%) pour lequel «il faut la revoir». Pour 38 % des répondants, les activités périscolaires sont déjà payantes dans leurs communes alors que 61% des parents ne souhaitent pas participer financièrement à ces activités. D'autant plus que 69% affirment que cette réforme ne permettra pas aux élèves de mieux réussir à l'école. Ils constatent même à 49% que la mise en place de cette réforme a eu un impact négatif sur leur vie professionnelle.

Valérie Lacroute députée-maire (LR) de Nemours a écrit: D’après une enquête réalisée par l’UM 77 auprès des communes du département pour avoir un retour de la mise en œuvre de cette réforme cette année, les résultats sont assez révélateurs du mécontentement des municipalités, des familles voire des enseignants. Un certain nombre de communes ont été obligées de regrouper les nouvelles activités périscolaires le vendredi après-midi, pour des raisons financières, ce qui nous ramène finalement en arrière, avec huit demi-journées de travail pour les enfants et non plus neuf comme l’avait envisagé le gouvernement, remplaçant l’école du vendredi après-midi par celle du mercredi matin. L’idée d’étaler l’enseignement pour permettre aux élèves de travailler de façon efficace n’y est plus. Ce sont surtout les communes rurales organisées en regroupement pédagogique intercommunal qui sont concernées.

Le volet financier est l’autre grande préoccupation de cette réforme, qui est une source d’inégalité entre les communes qui ont la capacité d’offrir aux familles des activités de bon niveau et parfois gratuitement face à d’autres communes qui n’ont pas les moyens de le faire sans faire payer. L’État a fixé à 400 millions d’euros le montant du fonds d’amorçage annuellement, en s’engageant sur les deux prochaines années. Mais pour permettre d’aider efficacement les communes dans l’application de cette réforme, il faudrait un milliard d’euros !

coindeparadis a écrit:Il est prévu d'augmenter le temps de travail de tout fonctionnaire qui fait moins de 35h. Il est alors facile de considérer (avec mauvaise foi) que les PE sont dans ce cas.

coindeparadis a écrit:Plus besoin de préparer : il y a les tablettes. Plus besoin de programmer : il faut s'adapter et différencier. Comme le disait une CPC, lors d'une animation pédagogique : faites-vous à l'idée qu'il n' y aura bientôt plus de professeurs mais des animateurs-médiateurs...
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coindeparadis a écrit:Plus besoin de préparer : il y a les tablettes. Plus besoin de programmer : il faut s'adapter et différencier. Comme le disait une CPC, lors d'une animation pédagogique : faites-vous à l'idée qu'il n' y aura bientôt plus de professeurs mais des animateurs-médiateurs...
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coindeparadis a écrit:Conseiller Pédagogique de Circoncription. Traduction : les spécialistes de la pédagogie qui veulent nous imposer des pratiques :censure: au nom de la bienveillance, du socle, de l'Ecole pour tous, du plan numérique, de la nécessité de mettre du sens dans les apprentissages... (cocher la bonne case).

Bien que l'enseignement catholique se soit déclaré plutôt favorable à la semaine de 4,5 jours, la plupart de ses écoles n'y sont pas encore passées. Certaines, qui avaient franchi le pas, ont même fait marche arrière en cette rentrée. Le coût et la difficulté à mettre en place les temps d'activités périscolaires (Tap) sont les raisons avancées par les directions diocésaines.

Cette évolution, plutôt donc favorable à l'enseignement privé, aucun responsable diocésain ne l'attribue formellement à la semaine de 4,5 jours. « C'est difficile à dire, ce serait tirer des conclusions hâtives », observe Sylvie Cottenceau de la direction diocésaine de l'enseignement catholique des Côtes-d'Armor. Une responsable diocésaine qui préfère mettre cette évolution sur le compte « du travail fait dans les établissements »

The Goon a écrit:Rythmes scolaires. Le privé gagnant en Bretagne ?

Bien que l'enseignement catholique se soit déclaré plutôt favorable à la semaine de 4,5 jours, la plupart de ses écoles n'y sont pas encore passées. Certaines, qui avaient franchi le pas, ont même fait marche arrière en cette rentrée. Le coût et la difficulté à mettre en place les temps d'activités périscolaires (Tap) sont les raisons avancées par les directions diocésaines.

Et qu'il est d'autant plus valorisant pour eux de mettre en avant la qualité de leur enseignement plutôt que de reconnaitre, éventuellement, qu'ils récupèrent tous les élèves dont les parents sont exaspérés par les conséquences de cette réforme.

coindeparadis a écrit:Avec ses limites... L'Etat refuse de créer des classes dans les écoles privées catholiques. Du coup les effectifs par classe  explosent !

Aux portes de l'école André-Chamson, dans le quartier du Mas de Ville, ça pétitionne dur. Contre la tarification des activités et temps Alaé (accueil de loisirs associés à l'école), votée en conseil municipal le 4 juillet et entrée en vigueur à la rentrée, un collectif de parents d'élèves a pris les choses en main. Et le mouvement fait déjà tâche d'huile dans d'autres écoles.

ycombe a écrit:Temps périscolaire : à Nîmes, les parents d’élèves grondent

Aux portes de l'école André-Chamson, dans le quartier du Mas de Ville, ça pétitionne dur. Contre la tarification des activités et temps Alaé (accueil de loisirs associés à l'école), votée en conseil municipal le 4 juillet et entrée en vigueur à la rentrée, un collectif de parents d'élèves a pris les choses en main. Et le mouvement fait déjà tâche d'huile dans d'autres écoles.

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