Alain Juppé : "Mes Chemins pour l'école" - parution le 26 août 2015

La question est d'autant plus intéressante qu'au sein des partis dont on entend parler, les médias font quasiment intervenir toujours les mêmes personnes pour les représenter.

John a écrit:La question est d'autant plus intéressante qu'au sein des partis dont on entend parler, les médias font quasiment intervenir toujours les mêmes personnes pour les représenter.

Oui, mais cela s'explique peut-être plus simplement par l'existence de porte-parole.

John a écrit:

Non ! La priorité est que les citoyens qui en ont assez entrent dans le jeu politique en fondant de nouveaux partis.

Il y a tout de même déjà pas mal de partis : on doit être l'un des pays d'Europe qui en comptent le plus !
… le Parti du Plaisir, …

On signe où ?

meskiangasher a écrit:Il reste le vote Front National au premier et au second tour.
Le FN de Philippot ne me dérange absolument pas.
La priorité, c'est de virer les libéraux (ex-UMP/LR, UDI, Modem, PS, Verts).

Même si j'arrive à concevoir que l'on puisse par écœurement absolu faire cette démarche, il me semble que le FN est un parti mené par une héritière qui ne cherche qu'à glaner un maximum de mécontents pour mettre en place une politique d'exclusion, qui sera totalement improvisée.
Le collectif Racine est l'exemple type de la tentative de siphonage d'un électorat déboussolé, les enseignants. Il faut reconnaître que leurs derniers communiqués touchaient leur cible, mais c'est un piège grossier : intellectuels, enseignants et artistes seraient les premiers à morfler en cas de triomphe. En même temps, soyons honnête, on trinque déjà comme il faut depuis 15 années au bas mot.
L'extrême droite n'a jamais été et ne sera jamais, pour mon cas, une alternative. Ce qui me réjouis d'ailleurs actuellement, c'est qu'ils se déchirent entre eux : que c'est bon de les voir s'étriper publiquement, d'autant que le nombre d'adhérents aurait connu une chute record. Je parie que le papa envisage sérieusement de se présenter en 2017.
Mais bon, cela ne règle pas le problème, je ne vois plus d'alternative politique crédible. J'avais opté dernièrement pour Nouvelle Donne, peut-être qu'un nouveau parti citoyen verra le jour d'ici-là, mais je n'y crois plus.

Revenant à Juppé, pour ceux qui en espèrent encore quelque chose:

"il refuse de prôner l’abrogation des mesures de l’actuel gouvernement, pour lesquelles il ne prévoit que des « adaptations ». Les couplets rituels sur l’urgence à rétablir « l’instruction » et « l’autorité » ou sur les ravages du « pédagogisme » sont totalement absents du livre. De même, il n’attaque pas le collège unique, qu’il préfère appeler « collège commun » et dont l’abandon équivaudrait, écrit-il, à accepter une « ségrégation ».
Le maire de Bordeaux cite en exemple le film Les Héritiers, ode à l’engagement pédagogique sorti sur les écrans en décembre 2014, marque sa sympathie envers le collège expérimental Clisthène, à Bordeaux, montre son intérêt pour l’évaluation des élèves par compétences et même pour une expérience de classes sans notes dans un collège."

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article/2015/08/21/alain-juppe-confirme-sa-singularite-a-droite-sur-les-questions-d-education_4732619_1473685.html#TmszykMk4LOcoDYS.99

Il y a sérieusement des personnes qui vont (encore) tomber dans le piège Hollande, Bayrou ou Juppé ? Il faut un sérieux manque de culture politique pour oser une quelconque espérance envers ces individus qui ne représentent qu'un vague centre-mou eurolibéral atlantiste.
Il faut du changement. Un vrai changement.

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/08/19/31001-20150819ARTFIG00276-rapprochement-chevenementdupont-aignan-l-union-des-souverainistes-en-marche.php

Vers une recomposition du paysage politique ? Ce vieux clivage gauche-droite – totalement dépassé au moins depuis le traité de Maastricht – pourrait vivre ses dernières heures... Voir également l'appel de l'économiste Jacques Sapir.

C'est clair, Juppé ça fait rêver...

Une plus grande autonomie pour les établissements

Alain Juppé propose en outre de « responsabiliser » les établissements scolaires. Pour lui, « il faut leur laisser une plus grande autonomie ». Il affirme ainsi vouloir aller « beaucoup plus loin que la réforme du collège (programmée pour 2016), qui prévoit 20% d’autonomie dans la gestion de l’emploi du temps », et souhaite voir « se développer la notion de postes à profil », qui permettrait de « recruter le bon enseignant pour le bon poste ».

http://www.vousnousils.fr/2015/08/24/comment-alain-juppe-veut-changer-lecole-573974

Duke_of_Portland a écrit:Il y a sérieusement des personnes qui vont (encore) tomber dans le piège Hollande, Bayrou ou Juppé ? Il faut un sérieux manque de culture politique pour oser une quelconque espérance envers ces individus qui ne représentent qu'un vague centre-mou eurolibéral atlantiste.
Il faut du changement. Un vrai changement.

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/08/19/31001-20150819ARTFIG00276-rapprochement-chevenementdupont-aignan-l-union-des-souverainistes-en-marche.php

Vers une recomposition du paysage politique ? Ce vieux clivage gauche-droite – totalement dépassé au moins depuis le traité de Maastricht – pourrait vivre ses dernières heures... Voir également l'appel de l'économiste Jacques Sapir.

Oui, il semble qu'entre autres facteurs les événements récents en Grèce aient secoué le cocotier ; il y a des lignes qui vont bouger.

L'avis de Jean-Paul Brighelli sur les propositions d'Alain Juppé :
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-juppe-de-l-eau-tiede-pour-sauver-l-ecole-27-08-2015-1959681_1886.php

Merci JPB.

Suite : http://www.lalettredeleducation.fr/Alain-Juppe-Il-faut-une.html

Tiens, Alain Juppé s'inspire de François Dubet (et de la Cour des comptes) !  :lol:

Extrait :

Vous proposez pour gérer l’autonomie un conseil éducatif d’établissement composé de membres élus par leurs pairs, et le chef d’établissement lui-même verrait sa nomination soumise à l’approbation du conseil. Devrait-il plaire pour diriger  ?
Les enseignants ne sont pas hostiles à expérimenter une gestion des moyens, si la preuve de l’efficacité leur est démontrée. La fameuse « autonomie » reste encore une idée floue, avec une crainte du pouvoir discrétionnaire d’un « chef ». Si chef il y a, ce doit être un chef d’équipe qui doit conjuguer de nombreuses qualités : animer, convaincre, planifier, arbitrer puis mener à bien les décisions prises. Sa légitimité et son efficacité seront d’autant plus fortes que l’équipe enseignante aura été associée à sa désignation. C’est un élément important,qui met aussi les enseignants devant des responsabilités nouvelles. La collégialité n’exclut pas le leadership, au contraire. Et l’évaluation de l’établissement sera le rendez-vous régulier pour en mesurer les résultats et les améliorer.