RDVH de Blois 2015, Les Empires.

On n'était pas dans les mêmes files d'attentes.

Mais l'engrenage est le même mais en anticipé, car on peut attendre à un point A (disons la Halle) pour avoir "3 place max", se faire coiffer sur le poteau (par manque de place - car quand tu attends quelque part, d'autres attendent ailleurs - ou parce que plusieurs personnes ont pris "X places max") et ne pas pouvoir se retourner car il s'est passé la même chose au point B (disons le château ou la CCI), où il ne restera plus de places au bout de 10mn après l'ouverture...

De toute façon, je pense que moralement il ne faut donner de places qu'à ceux qui attendent sur le site.

s'il y a 100 places et qu'on en met 50 au salon et 50 sur le lieu même, on peut épuiser les tickets au salon et pas ceux sur place, ou inversement.

Depuis 1874, il existe un dispositif pour communiquer à distance,
et donc une possibilité d'adapter l'offre à la demande.
Arpenter la ville, cela prend du temps. Il existe UNE navette gratuite.
Blois peut aussi louer qq centaines de velibs.
Mais il y a des pentes et des escaliers. :-):-)

Pour avoir connu les files sans ticket où on vous arrête à 5 m de l'entrée faute de place, et donc queue pour rien, je trouve que la solution choisie est la moins mauvaise (et mieux organisée que l'an dernier). Le mieux étant d'y aller en groupe et de réserver pour les autres et inversement

La solution, c'est celle suggérée par le JT de Canal ce midi : créer une start-down,
embaucher des précaires qui feront le planton pour vous...
Une suggestion à faire à Uber... :-):-)

cliohist a écrit:

s'il y a 100 places et qu'on en met 50 au salon et 50 sur le lieu même, on peut épuiser les tickets au salon et pas ceux sur place, ou inversement.

Depuis 1874, il existe un dispositif pour communiquer à distance,

et donc, pendant que la personne appelle, elle ne donne pas les tickets.
On peut aussi interdire la ville aux retraité-e-s ?

Aucune solution n'est satisfaisante, et je pense que celle choisie est la "moins pire". Je n'ai vu que peu de "stars" (mais quand même Chapoutot et Ingrao), j'ai assisté à une remarquable intervention de Gabriel Marinez-Gros par hasard au château de Blois, et la salle n'était pas pleine. Il y a eu une intervention sur l'Autriche-Hongrie avec seulement 9 personnes m'a dit un collègue. Le choix du lieu joue beaucoup : c'est en fréquentant le conseil général et la fac que j'ai fait les meilleures conférences

Il ne faut sans doute pas répondre sur les émérites (parmi les intervenants ?)
A l'opposé, pour l'âge, vu une classe de CE2 étudier le monument aux morts.
Pourquoi la spontanéité du questionnement disparaît-elle en HG au collège et au lycée ?


Pas de problème de place à la chocolaterie à 16 h...
C'est excentré par rapport au salon du livre,
et on y parlait des historiens et du numérique.

C'est moins people que Bern... par ailleurs très abordable,
à la différence de quelques universitaires.

cliohist a écrit:
Pas de problème de place à la chocolaterie à 16 h...
C'est excentré par rapport au salon du livre,
et on y parlait des historiens et du numérique.
C'est moins people que Bern... par ailleurs très abordable,
à la différence de quelques universitaires à la renommée relative.

Je confirme. Les conférences données à l'ESPE (sur le numérique, le scientifique, l'histoire des arts, la didactique) étaient tranquilles. Il faut dire que c'était un peu excentré et pas dans une grande artère commerçante ou historique.

Elyas a écrit:

Je confirme. Les conférences données à l'ESPE (sur le numérique, le scientifique, l'histoire des arts, la didactique) étaient tranquilles. Il faut dire que c'était un peu excentré et pas dans une grande artère commerçante ou historique.

Les conférences à l'ESPE c'est nouveau ?
Je suis déjà venu par le passé et je n'en ai jamais vu !

JeanBalcek a écrit:

Elyas a écrit:

Je confirme. Les conférences données à l'ESPE (sur le numérique, le scientifique, l'histoire des arts, la didactique) étaient tranquilles. Il faut dire que c'était un peu excentré et pas dans une grande artère commerçante ou historique.

Les conférences à l'ESPE c'est nouveau ?
Je suis déjà venu par le passé et je n'en ai jamais vu !

ça fait plusieurs années

Pas fait attention alors !
Et qui parle lors de ces conférences ? Des formateurs ? Des professeurs de collège ? Des historiens ?

JeanBalcek a écrit:Pas fait attention alors !
Et qui parle lors de ces conférences ? Des formateurs ? Des professeurs de collège ? Des historiens ?

Les trois. Le festival lancé un appel à candidature et le comité scientifique sélectionné les projets et c'est super sévère.

On en apprend tous les jours ! Je n'ai jamais fait attention à ça lors des précédentes éditions !
Et les professeurs de collèges parlent de quoi ? Des cours qu'ils mettent en place avec les élèves ?

Juste comme ça, par curiosité, le salon du livre, c'était à la Halle aux grains?
J'ai cru reconnaître les murs derrière Stéphane Bern...

(je suis une blésoise un peu nostalgique...)

Karine B. a écrit:

cliohist a écrit:

s'il y a 100 places et qu'on en met 50 au salon et 50 sur le lieu même, on peut épuiser les tickets au salon et pas ceux sur place, ou inversement.

Depuis 1874, il existe un dispositif pour communiquer à distance,

et donc, pendant que la personne appelle, elle ne donne pas les tickets.
On peut aussi interdire la ville aux retraité-e-s ?

Aucune solution n'est satisfaisante, et je pense que celle choisie est la "moins pire". Je n'ai vu que peu de "stars" (mais quand même Chapoutot et Ingrao), j'ai assisté à une remarquable intervention de Gabriel Marinez-Gros par hasard au château de Blois, et la salle n'était pas pleine. Il y a eu une intervention sur l'Autriche-Hongrie avec seulement 9 personnes m'a dit un collègue. Le choix du lieu joue beaucoup : c'est en fréquentant le conseil général et la fac que j'ai fait les meilleures conférences

Je suis assez d'accord, pour voir un maximum de choses il faut savoir s'excentrer et aller voir des conférences dans des lieux périphériques (ESPE, Chocolaterie ...) .
Mais je trouve que chaque année le public est plus nombreux, d'où certaines conférences quasi inaccessibles. Pour un profiter au mieux il vaut mieux choisir des intervenants moins connus que les stars comme Winock, qui attirent le plus.
Cela peut être l'occasion de découvrir des universitaires passionnants ou des sujets moins connus (l'empire culturel français en Amérique latine, ...).

JeanBalcek a écrit:On en apprend tous les jours ! Je n'ai jamais fait attention à ça lors des précédentes éditions !
Et les professeurs de collèges parlent de quoi ? Des cours qu'ils mettent en place avec les élèves ?

Euh... non. Certains font des conférences scientifiques (ce sont des thésards), d'autres de didactique (ce sont des formateurs de terrain) et d'autres du numérique (ce sont des référents TICE ou des formateurs à la DANE).

Elyas a écrit:
Euh... non. Certains font des conférences scientifiques (ce sont des thésards), d'autres de didactique (ce sont des formateurs de terrain) et d'autres du numérique (ce sont des référents TICE ou des formateurs à la DANE).

Les thésards cela ne m'étonne pas mais le reste me surprend !
Des conférences de didactique pour les étudiants en master MEEF alors ?

JeanBalcek a écrit:

Elyas a écrit:
Euh... non. Certains font des conférences scientifiques (ce sont des thésards), d'autres de didactique (ce sont des formateurs de terrain) et d'autres du numérique (ce sont des référents TICE ou des formateurs à la DANE).

Les thésards cela ne m'étonne pas mais le reste me surprend !
Des conférences de didactique pour les étudiants en master MEEF alors ?

Non, pour les collègues et les curieux aussi.

Audrey a écrit:Juste comme ça, par curiosité, le salon du livre, c'était à la Halle aux grains?
J'ai cru reconnaître les murs derrière Stéphane Bern...

(je suis une blésoise un peu nostalgique...)

Une partie se tient dans la halle aux grains.
Il y a aussi 2 ou 3 grandes tentes qui sont installées, reliées entre elles.(2 grandes, une plus petite pour les éditeurs spécifiques BD jeunesse).

Beaucoup d'éditeurs, mais aussi des assos, des sociétés savantes, des institutions culturelles ,des musées et des "divers" (Musée de Meaux, La Coupole, Office du tourisme de la Meuse pour Verdun...)

Et une 4ème, attenante, circulaire (ou presque) pour les cafés littéraires.

Le samedi, il y a un marché alimentaire, j'imagine que cela réduit sa place.

Bref, il y a largement de quoi faire chauffer la carte bleue ou récupérer des tonnes de prospectus...

PS Super boulangerie-pâtisserie pas loin de tout ça !

Elyas a écrit:

JeanBalcek a écrit:

Elyas a écrit:
Euh... non. Certains font des conférences scientifiques (ce sont des thésards), d'autres de didactique (ce sont des formateurs de terrain) et d'autres du numérique (ce sont des référents TICE ou des formateurs à la DANE).

Les thésards cela ne m'étonne pas mais le reste me surprend !
Des conférences de didactique pour les étudiants en master MEEF alors ?

Non, pour les collègues et les curieux aussi.

D'accord. Après tout, pourquoi pas ! Autant profiter de cet événement pour faire de la didactique pour les collègues !
L'année prochaine, par curiosité, j'irais assister à l'une de ces présentations !

Elyas a écrit:

JeanBalcek a écrit:

Elyas a écrit:
Euh... non. Certains font des conférences scientifiques (ce sont des thésards), d'autres de didactique (ce sont des formateurs de terrain) et d'autres du numérique (ce sont des référents TICE ou des formateurs à la DANE).

Les thésards cela ne m'étonne pas mais le reste me surprend !
Des conférences de didactique pour les étudiants en master MEEF alors ?

Non, pour les collègues et les curieux aussi.

Effectivement, il y a des interventions à caractère didactique.
Les étudiants de MEEF sont plus ou moins obligés d'aller à certaines : l'an passé, lors d'une intervention de JL Laubry, directeur du centre universitaire de Châteauroux, formateur à l'ESPE , spécialiste de la période de l'occupation, les étudiants en MEEF 1er degrès étaient "pointés".
(Si c'est dans leur cursus, cela  ne me choque pas).
Mais il y avait aussi des profs du secondaire, dont moi, j'étais curieuse de voir comment il préconisait d'étudier la Résistance en CM2.
C'était très bien !

Je connais plusieurs collègues du secondaire qui sont intervenus dans le passé sur des thèmes divers liés aux programmes.
Je crois que c'était le cas d'Elyas cette année  

Merci pour les précisions Honchamp !
Tant que la présence d'étudiants se fait selon l'envie et non par obligation, cela ne me choque pas !
Après, je trouve cela sympa pour les collègues de pouvoir montrer à d'autres collègues ce qu'ils font en cours !
J'irais faire un tour l'année prochaine, surtout qu'il doit y avoir nettement moins de monde que pour les conférences !

Oui, le salon du livre est en partie en dur à la Halle aux grains, en partie sous une très grande tente (tout comme le café littéraire). Au départ, assos et éditeurs locaux étaient au sous-sol de l'IUT, à côté des amphis 1, 2 et 3.
Depuis qq années, ils sont au milieu des libraires qui représentent les grandes maisons d'édition, des assos et des structures officielles (Défense, BNF, etc.)
Le contact avec les auteurs est souvent excellent, surtout quand vous achetez les livres présentés.
Cette année, les stands du salon jeunesse étaient très modestes.

Pour les parcours pédagogiques, les ateliers multimedia de l'APHG existent depuis l’origine.
Ils ont eu lieu d'abord à l'IUT, puis au lycée Dessaignes et enfin à l’ESPE.
http://tinyurl.com/blois-aphg-ateliers
L’inspection n’est arrivée qu’ensuite,
alors qu’à Saint-Dié, pour la géo, elle avait d’emblée pris le contrôle de la pédagogie.
En général, l’intervention combine un inspecteur, un universitaire, un prof du secondaire.

En géo, à St Dié, une brochure officielle synthétise les interventions :
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Numerique/60/3/enseigner-num_geo_2015_web3_%281%29_477603.pdf


L’offre peut venir d’autres structures
L’imagerie coloniale / enseigner les colonisations et la décolonisation
avec Marielle Chavallier et Marie-Albane de Suremain
(Canopé avait un TDC à vendre)

Les expositions coloniales et le palais de la porte dorée
avec Christiane Audran-Delhez, Peggy Derder, Sophie Duvernois, Gilles Manceron
Carte blanche au Musée de l’histoire de l’immigration
http://clioweb.canalblog.com/tag/expo1931

al-idrisi a écrit:Mais je trouve que chaque année le public est plus nombreux, d'où certaines conférences quasi inaccessibles. Pour un profiter au mieux il vaut mieux choisir des intervenants moins connus que les stars comme Winock, qui attirent le plus.
Cela peut être l'occasion de découvrir des universitaires passionnants ou des sujets moins connus (l'empire culturel français en Amérique latine, ...).

+1. Sans compter que les conférences des stars ne sont pas forcément les meilleures ; parfois le sujet est traité par dessus la jambe.

Je suis assez d'accord, pour voir un maximum de choses il faut savoir s'excentrer et aller voir des conférences dans des lieux périphériques (ESPE, Chocolaterie ...).

C'est juste, dans les faits. Mais ça veut dire choisir non en fonction de ce qui peut nous intéresser, mais en fonction de ce qui est faisable. Le succès du festival entraîne aussi une forme d'échec, puisque cette saturation peut donc amener à "capituler" et à se rabattre sur des confs par défaut. C'est le principe du choix qui est un peu perturbé.



Et, en règle générale, j'ai trouvé que cette année on a fait plus la queue qu'auparavant (cad avant 2013 et l'instauration des tickets), puisque l'on vient faire la queue pour retirer le ticket, puis on revient plus tard pour entrer (c'est une attente plus brève, il est vrai).

JeanBalcek a écrit:

Elyas a écrit:
Euh... non. Certains font des conférences scientifiques (ce sont des thésards), d'autres de didactique (ce sont des formateurs de terrain) et d'autres du numérique (ce sont des référents TICE ou des formateurs à la DANE).

Les thésards cela ne m'étonne pas mais le reste me surprend !
Des conférences de didactique pour les étudiants en master MEEF alors ?

Je voulais assister à une conférence à l'ESPE mais le lieu m'a un peu fait peur.
J'ai vu l'ESPE, la porte, la liste d'étudiants dont la présence était obligatoire sur la porte (considéré comme un cours certainement) et je suis parti.
Le lendemain, peut être plus courageux, peut- être que les expositions coloniales me motivaient plus, j'y suis allé et j'ai assisté. Puis à une autre.
Le ton était dans l'entre- deux. On s'adresse tantôt aux enseignants pour leurs classes, tantôt à l'historien et au passionné.
Je préfère quand c'est plus choisi. On va voir une conférence sur les pratiques enseignantes ou sur un sujet d'histoire donné. L'entre deux ne me satisfait pas.
Malgré tout, c'était très intéressant.

Balthamos a écrit:
Je voulais assister à une conférence à l'ESPE mais le lieu m'a un peu fait peur.
J'ai vu l'ESPE, la porte, la liste d'étudiants dont la présence était obligatoire sur la porte (considéré comme un cours certainement) et je suis parti.
Le lendemain, peut être plus courageux, peut- être que les expositions coloniales me motivaient plus, j'y suis allé et j'ai assisté. Puis à une autre.
Le ton était dans l'entre- deux. On s'adresse tantôt aux enseignants pour leurs classes, tantôt à l'historien et au passionné.
Je préfère quand c'est plus choisi. On va voir une conférence sur les pratiques enseignantes ou sur un sujet d'histoire donné. L'entre deux ne me satisfait pas.
Malgré tout, c'était très intéressant.

Présence obligatoire, je ne trouve pas cela très honnête ! Je sais bien que les étudiants doivent se former mais, dans ce cas-là, pourquoi ne pas les laisser libres d'assister aux conférences d'historiens de leur choix et non à celles de l'ESPE ?
Par peur que leurs salles ne soient vides ?

Balthamos a écrit:

JeanBalcek a écrit:

Elyas a écrit:
Euh... non. Certains font des conférences scientifiques (ce sont des thésards), d'autres de didactique (ce sont des formateurs de terrain) et d'autres du numérique (ce sont des référents TICE ou des formateurs à la DANE).

Les thésards cela ne m'étonne pas mais le reste me surprend !
Des conférences de didactique pour les étudiants en master MEEF alors ?

Je voulais assister à une conférence à l'ESPE mais le lieu m'a un peu fait peur.
J'ai vu l'ESPE, la porte, la liste d'étudiants dont la présence était obligatoire sur la porte (considéré comme un cours certainement) et je suis parti.
Le lendemain, peut être plus courageux, peut- être que les expositions coloniales me motivaient plus, j'y suis allé et j'ai assisté. Puis à une autre.
Le ton était dans l'entre- deux. On s'adresse tantôt aux enseignants pour leurs classes, tantôt à l'historien et au passionné.
Je préfère quand c'est plus choisi. On va voir une conférence sur les pratiques enseignantes ou sur un sujet d'histoire donné. L'entre deux ne me satisfait pas.
Malgré tout, c'était très intéressant.

Non, ce n'était pas obligatoire. C'était les étudiants qui se sont inscrits volontairement. Les inscriptions étaient ouvertes jusque quinze jours avant le festival.

Ils devaient émargés dans tout les cas.
Cependant les sujets étaient intéressants même si les intitulés mériteraient d'être plus clairs.