"Pourquoi dois-je aller à l'école ?" par Zoé Barbé

Il a été supprimé parce que plus personne ne savait le faire, à dire vrai: faire un résumé suppose de comprendre l'organisation d'un raisonnement, ce qui est déjà insurùontable pour beaucoup, puis d'avoir le vocabulaire nécessaire à la synthèse : et là c'est encore pire.
A force de corriger des textes à citation tronquée, on a jugé l'exercice obsolète...
Le résumé est un excellent exercice à condition que le texte soit bien choisi, ce qui n'était plus non plus toujours le cas dans les derniers temps. (Par exemple, on ne peut résumer un texte littéraire )
C'est surtout un exercice très rigoureux pour le raisonnement . C'est pour cela qu'on lui a collé la réputation d'exercice pour les matheux, vu que les littéraires sont depuis longtemps en déconfiture...

Ah, moi j'adorais ça, le résumé/discussion...Enfin en tant qu'élève, je ne l'ai jamais enseigné.
Et j'adorais aussi les études de fonctions, tiens, du domaine de définition à la représentation graphique.

Hein, ce n'est pas le topic nostalgie, ici ?

Cath a écrit:Ah, moi j'adorais ça, le résumé/discussion...Enfin en tant qu'élève, je ne l'ai jamais enseigné.

:abk:

Cath a écrit:Et j'adorais aussi les études de fonctions, tiens, du domaine de définition à la représentation graphique.

C'était à l'EAF, ça ? Je ne me rappelle plus

Cath a écrit:Oui, le résumé-discussion, très bon exercice !

Iphigénie a écrit:Il a été supprimé parce que plus personne ne savait le faire, à dire vrai: faire un résumé suppose de comprendre l'organisation d'un raisonnement, ce qui est déjà insurùontable pour beaucoup, puis d'avoir le vocabulaire nécessaire à la synthèse : et là c'est encore pire.
A force de corriger des textes à citation tronquée, on a jugé l'exercice obsolète...
Le résumé est un excellent exercice à condition que le texte soit bien choisi, ce qui n'était plus non plus toujours le cas dans les derniers temps. (Par exemple, on ne peut résumer un texte littéraire )
C'est surtout un exercice très rigoureux pour le raisonnement . C'est pour cela qu'on lui a collé la réputation d'exercice pour les matheux, vu que les littéraires sont depuis longtemps en déconfiture...

J'ai découvert ça à ma première année d'enseignement (après une longue interruption) et j'ai détesté : les textes proposés étaient inintéressants au possible, à mes yeux, des machins socio-économico à la  :censure: ; j'écumais les manuels pour en trouver de plus acceptables. Je me souviens d'en avoir fabriqué un moi-même, à partir d'un article de Connaissance des arts sur le droit de suite, mais avec quelle discussion .
L'année suivante je me suis retrouvée en collège, fin du problème.

Bon Zoé, ça suffit, maintenant ! Tu sors de la salle de bains et tu vas en cours de toi-même, sinon je t'y conduis à coups de pied au derche, vingt dious !

Moi aussi j'adorais le résumé discussion. Je choisissais toujours ça. Pourtant, je ne suis pas une scientifique !

J'aimais bien, je commençais par faire le plan du texte, je décidais du nombre de mots par sous-partie et roule ma poule, impossible de rater ! Pas de panne d'inspiration, de trou de mémoire...

Ben moi, je détestais. Et les sujets de discussion débiles... Mais je plussoie pour le côté formateur de l'exercice.

thrasybule a écrit:Ben moi, je détestais. Et les sujets de discussion débiles... Mais je plussoie pour le côté formateur de l'exercice.

Ben je ne le prenais jamais, mais au moins, en tant que prof, ça évitait de lire des paraphrases affligeantes de textes littéraires en guise de commentaires (75% des copies par chez nous aujourd'hui...). La palme aux nouveaux lycéens, qui ont dû apprendre - mais où ? :shock - qu'un plan de commentaire c'est 1) une mauvaise paraphrase du texte 2) une liste de procédés de style oiseux et mal définis
Le tout précédé d'un introduction fourre-tout avec une interrogative indirecte à point d'interrogation à la fin.
Et on s'étonne de mes 6 de moyenne

La liste des procédés du genre représentant de commerce, voyez mes antithèses comme elles sont belles, sans aucune interprétation, j'en peux plus.

thrasybule a écrit:Ben moi, je détestais. Et les sujets de discussion débiles... Mais je plussoie pour le côté formateur de l'exercice.

Moi aussi je détestais comme élève... Je prenais tjs le commentaire.
Je me souviens encore d'un sujet en 1ère S avec une grenouille...

Mais exercice très formateur qui oblige à étudier scrupuleusement la structure d'un texte.
Je l'initie parfois en seconde avec, par exemple, un texte critique sur la définition du héros tragique et hop... ça roule - ou presque

Je devais faire parti de 3% qui prenait la dissert.

thrasybule a écrit:Je devais faire parti de 3% qui prenait la dissert.

Copain
J'avais eu un truc sur l’œil imaginaire des poètes, je crois. Je n'ai pas disserté sur le troisième œil

Premier sujet de discussion en seconde en septembre : "Le superflu, chose très nécessaire". On en avait discuté entre élèves et je me souviens m'être dit, attention là les choses sérieuses commencent! Comme en 6e d'ailleurs où le deuxième jour, c'était dictée-questions avec analyse de subordonnées. Au moins, on savait qu'on était là pour bosser, qu'on ne nous prenait pas pour des imbéciles. Certes, il y avait des cartons (je me souviens d'un 0.5 en maths en 6e). Mais il y en a encore aujourd'hui malgré les rattrapages, les aides, l'AP.

Cripure a écrit:

thrasybule a écrit:Je devais faire parti de 3% qui prenait la dissert.

Copain
J'avais eu un truc sur l’œil imaginaire des poètes, je crois. Je n'ai pas disserté sur le troisième œil

Une citation de Jouvet sur le théâtre.

Zoé Barbé n’est pas la seule à témoigner !
Des articles forts s’articulent, des témoignages poignants témoignent sur notre École française, véritable prison des peuples !

Ombeline Amboudelinye : « En Australie je pouvais rester au lit, et en Finlande j’aie pas étais traiter comme de la viande. »

Pénélope Hinterrelop : « Pourquoi est-ce que mon lycée m’interdit-il de rester en chaussettes ? »

Térébantine Palpatine : « En France je pouvez pas devellopé ma creattivithé chréathivité créativité. »

Excuse moi Carnyx, mais tu es venu interrompre un grand moment de nostalgie où on se rappelait tous le bon vieux temps, avec ce que tu me permettras d'appeler ta blague de prof.

Carnyx a écrit:Zoé Barbé n’est pas la seule à témoigner !
Des articles forts s’articulent, des témoignages poignants témoignent sur notre École française, véritable prison des peuples !

Ombeline Amboudelinye : « En Australie je pouvais rester au lit, et en Finlande j’aie pas étais traiter comme de la viande. »

Pénélope Hinterrelop : « Pourquoi est-ce que mon lycée m’interdit-il de rester en chaussettes ? »

Térébantine Palpatine : « En France je pouvez pas devellopé ma creattivithé chréathivité créativité. »

J'ai dû reprendre plusieurs fois des élèves là-dessus : certains se déchaussent en travaillant :shock: . Dans le même ordre d'idée, j'ai un certain nombre d'élèves qui ne comprennent pas pourquoi je leur interdit de brancher les chargeurs de leurs téléphones sur les prises de la salle .

Laverdure a écrit:

Carnyx a écrit:Zoé Barbé n’est pas la seule à témoigner !
Des articles forts s’articulent, des témoignages poignants témoignent sur notre École française, véritable prison des peuples !

Ombeline Amboudelinye : « En Australie je pouvais rester au lit, et en Finlande j’aie pas étais traiter comme de la viande. »

Pénélope Hinterrelop : « Pourquoi est-ce que mon lycée m’interdit-il de rester en chaussettes ? »

Térébantine Palpatine : « En France je pouvez pas devellopé ma creattivithé chréathivité créativité. »

J'ai dû reprendre plusieurs fois des élèves là-dessus : certains se déchaussent en travaillant :shock: . Dans le même ordre d'idée, j'ai un certain nombre d'élèves qui ne comprennent pas pourquoi je leur interdit de brancher les chargeurs de leurs téléphones sur les prises de la salle .

Pour ça, notre proviseur nous a dit qu'elle scalpe sur l'heure le contrevenant.

the educator a écrit:Excuse moi Carnyx, mais tu es venu interrompre un grand moment de nostalgie où on se rappelait tous le bon vieux temps, avec ce que tu me permettras d'appeler ta blague de prof.

J'aurais bien aimé connaître ce bon vieux temps-là : j'aime bien le principe du résumé-discussion, ça m'aurait peut-être évité les notes (parfois très) moyennes en commentaire

Anaxagore a écrit:

Laverdure a écrit:

Carnyx a écrit:Zoé Barbé n’est pas la seule à témoigner !
Des articles forts s’articulent, des témoignages poignants témoignent sur notre École française, véritable prison des peuples !

Ombeline Amboudelinye : « En Australie je pouvais rester au lit, et en Finlande j’aie pas étais traiter comme de la viande. »

Pénélope Hinterrelop : « Pourquoi est-ce que mon lycée m’interdit-il de rester en chaussettes ? »

Térébantine Palpatine : « En France je pouvez pas devellopé ma creattivithé chréathivité créativité. »

J'ai dû reprendre plusieurs fois des élèves là-dessus : certains se déchaussent en travaillant :shock: . Dans le même ordre d'idée, j'ai un certain nombre d'élèves qui ne comprennent pas pourquoi je leur interdit de brancher les chargeurs de leurs téléphones sur les prises de la salle .

Pour ça, notre proviseur nous a dit qu'elle scalpe sur l'heure le contrevenant.

L'année dernière, une mère a branché son chargeur dans le bureau de la principale.

Tu serais pas en train de nous traiter de vieux, là Laverdure ?

Bon je constate que les vrais littéraires (ceux qui ont fini profs de français) ne prenaient jamais le résumé discussion... Moi c'est le commentaire composé que j'évitais comme la peste : les professeurs nous faisaient déjà les mêmes reproches que Cripure fait à ses élèves. C'est le genre d'exercice pour lequel je vois bien ce qu'il ne faut pas faire, mais je ne sais pas ce qu'il faut faire !

maîtresse a écrit:Tu serais pas en train de nous traiter de vieux,  là Laverdure ?

Bon je constate que les vrais littéraires (ceux qui ont fini profs de français) ne prenaient jamais le résumé discussion... Moi c'est le commentaire composé que j'évitais comme la peste : les professeurs nous faisaient déjà les mêmes reproches que Cripure fait à ses élèves. C'est le genre d'exercice pour lequel je vois bien ce qu'il ne faut pas faire, mais je ne sais pas ce qu'il faut faire !

Mais que suis-je, alors ?

roxanne a écrit:L'année dernière, une mère a branché son chargeur dans le bureau de la principale.

Et que dire des parents qui répondent aux SMS en pleine réunion parents/profs ?

Cath a écrit:

maîtresse a écrit:Tu serais pas en train de nous traiter de vieux,  là Laverdure ?

Bon je constate que les vrais littéraires (ceux qui ont fini profs de français) ne prenaient jamais le résumé discussion... Moi c'est le commentaire composé que j'évitais comme la peste : les professeurs nous faisaient déjà les mêmes reproches que Cripure fait à ses élèves. C'est le genre d'exercice pour lequel je vois bien ce qu'il ne faut pas faire, mais je ne sais pas ce qu'il faut faire !

Mais que suis-je, alors ?

Empereur !

Je ne vois pas ta matière dans ton profil.

J'ai toujours pris le commentaire, sauf le jour du bac, où j'ai choisi la dissertation.

EAF 2006 a écrit:Dans "Les Ponts" (texte B), Arthur Rimbaud met un terme à sa vision par cette phrase : "- Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie".
En vous appuyant sur les textes du corpus, et les poèmes que vous avez lus ou étudiés en classe, vous vous demanderez si la poésie nous éloigne du réel ou nous fait mieux percevoir la réalité.

J'ai eu 15. Mais, 2006 quoi.

En philo, pareil, chaque fois que j'avais le choix je prenais le commentaire. Pourtant mes notes n'étaient pas moins bonnes en dissertation.