Revalorisation du salaire des PE : promesse de NVB ce 12/04/2016 sur RMC

Rendash a écrit:

Ronin a écrit:Le harcèlement dans le premier degré on a en a déjà parlé il y a quelques jours, quand à mettre son poing, quand tu vois déjà comment tu te fais laminer même quand tu as raison, si en plus tu les cognes...

Je parle d'une réaction viscérale face à une attitude de mépris permanent et des actions de harcèlement constant, en fait. Evidemment que ce serait un tort, du moins si la personne comptait rester prof, mais ça aurait le mérite de calmer la cible :lol:
Plus sérieusement, mon étonnement est sincère. Quand j'entends ou lis les innombrables témoignages, je n'arrive pas à comprendre qu'une fois au moins, quelqu'un n'ait pas craqué. Je ne suis pas certain que je réussirais à conserver la maîtrise de mes nerfs si je me faisais humilier et tenir des propos à la limite de l'insulte par de pareils maroufles. Et je suis notoirement modéré (...enfin, ici du moins :lol: )(mais la modération m'en veut personnellement  )

Rendash a écrit:Alors, si je comprends bien votre analogie, les IEN, c'est O'Brien, et les CPC ce sont les rats?

gauvain31 a écrit:Et ensuite Winston lui demande : "est-ce que Big Brother existe?"
Réponse d'O'brien (qui m'a marqué) : Big Brother n'existe pas ... pas plus que vous existez

Il y a des fois je pense à ça , on n'est que des pions qu'on déshumanise pour faire marcher coûte que coûte un système en dérive. Toute pensée originale est proscrite et qualifiée d'hérésie.

Murr a écrit:

Rendash a écrit:

Ronin a écrit:Le harcèlement dans le premier degré on a en a déjà parlé il y a quelques jours, quand à mettre son poing, quand tu vois déjà comment tu te fais laminer même quand tu as raison, si en plus tu les cognes...

Je parle d'une réaction viscérale face à une attitude de mépris permanent et des actions de harcèlement constant, en fait. Evidemment que ce serait un tort, du moins si la personne comptait rester prof, mais ça aurait le mérite de calmer la cible :lol:
Plus sérieusement, mon étonnement est sincère. Quand j'entends ou lis les innombrables témoignages, je n'arrive pas à comprendre qu'une fois au moins, quelqu'un n'ait pas craqué. Je ne suis pas certain que je réussirais à conserver la maîtrise de mes nerfs si je me faisais humilier et tenir des propos à la limite de l'insulte par de pareils maroufles. Et je suis notoirement modéré (...enfin, ici du moins :lol: )(mais la modération m'en veut personnellement  )

Moi non plus mais, contrairement à toi, la perte de contrôle sur mes nerfs ne se traduit pas par un coup de poing bien appliqué mais plutôt par un torrent de larmes... Je rentre bien dans le moule du PES que décrit Decalage-C : j'espère que ce n'est pas une fatalité et que cela s'arrangera avec le temps (sinon, je crains fort que mon avenir dans cette entreprise de démolition qu'est devenue l'EN ne soit compromis...).

Décalage-C a écrit:

Je n'irais pas jusqu'à parler de moule

Ronin a écrit:Les CPC sont les adjoints aux commissaires politiques que sont les IEN. Bon j'exagère, j'en ai rencontré quelque uns de bien, mais la majorité est quand même très pédago et ne se prend pas pour la moitié d'un PE spécialisé, tu vois le genre....sont parfois chargés d'aller faire le sale boulot de l'IEN comme de harceler les stagiaires et autres débutants en pérorant sur le socio-constructivisme.

Verdurette a écrit:Dans la circonscription,  on en a vraiment eu deux terribles. Dans toutes les écoles, en prévision d'une inspection, on préparait le cognac, le chocolat et la boite de mouchoirs pour la collègue concernée. Et elles arrivaient à leurs fins assez souvent, face à des personnalités assez différentes, et pas qu'avec des petits jeunes ....

C'est une conception du pouvoir que j'ai beaucoup de mal à comprendre.

Rendash a écrit:

Ronin a écrit:Le harcèlement dans le premier degré on a en a déjà parlé il y a quelques jours, quand à mettre son poing, quand tu vois déjà comment tu te fais laminer même quand tu as raison, si en plus tu les cognes...

Je parle d'une réaction viscérale face à une attitude de mépris permanent et des actions de harcèlement constant, en fait. Evidemment que ce serait un tort, du moins si la personne comptait rester prof, mais ça aurait le mérite de calmer la cible :lol:
Plus sérieusement, mon étonnement est sincère. Quand j'entends ou lis les innombrables témoignages, je n'arrive pas à comprendre qu'une fois au moins, quelqu'un n'ait pas craqué. Je ne suis pas certain que je réussirais à conserver la maîtrise de mes nerfs si je me faisais humilier et tenir des propos à la limite de l'insulte par de pareils maroufles. Et je suis notoirement modéré (...enfin, ici du moins :lol: )(mais la modération m'en veut personnellement  )

carolette a écrit:

Rendash a écrit:

Ronin a écrit:Le harcèlement dans le premier degré on a en a déjà parlé il y a quelques jours, quand à mettre son poing, quand tu vois déjà comment tu te fais laminer même quand tu as raison, si en plus tu les cognes...

Je parle d'une réaction viscérale face à une attitude de mépris permanent et des actions de harcèlement constant, en fait. Evidemment que ce serait un tort, du moins si la personne comptait rester prof, mais ça aurait le mérite de calmer la cible :lol:
Plus sérieusement, mon étonnement est sincère. Quand j'entends ou lis les innombrables témoignages, je n'arrive pas à comprendre qu'une fois au moins, quelqu'un n'ait pas craqué. Je ne suis pas certain que je réussirais à conserver la maîtrise de mes nerfs si je me faisais humilier et tenir des propos à la limite de l'insulte par de pareils maroufles. Et je suis notoirement modéré (...enfin, ici du moins :lol: )(mais la modération m'en veut personnellement  )

Tout le monde prend sur soi, parce que si tu craques vraiment très fort, tu te retrouves avec des visites de CPC toute l'année pour te mettre au fond du trou t'aider...

Murr a écrit:

Ronin a écrit:En théorie trois visites par an.

 
Et cela se poursuit en T2 ?

Décalage-C a écrit:

Ronin a écrit:Les CPC sont les adjoints aux commissaires politiques que sont les IEN. Bon j'exagère, j'en ai rencontré quelque uns de bien, mais la majorité est quand même très pédago et ne se prend pas pour la moitié d'un PE spécialisé, tu vois le genre....sont parfois chargés d'aller faire le sale boulot de l'IEN comme de harceler les stagiaires et autres débutants en pérorant sur le socio-constructivisme.

C'est exactement l'impression que j'ai eu de la CPC qui est venue m'observer.

EXPOSÉ SUR LE CPC

Habitat
Le CPC vit principalement dans les locaux de la circonscription. Il ne quitte en général son habitat que pour repérer ses proies dans les écoles alentour ou participer à des réunions.

Alimentation
Le CPC se nourrit principalement de fiches de préparation, de progressions, de programmations, de PPRE, de PAI, de PPS.

Longévité
Le CPC a su développer d'efficaces stratégies pour faire sa carrière au grand choix et atteindre le plus souvent la hors-classe, ce qui lui permet de partir en retraite sans avoir à prolonger indéfiniment son activité.

Langue
Le CPC s'exprime en piumfien. Cette langue a la particularité d'être à évolution extrêmement rapide et de ne pas comporter de dictionnaire. Il est donc parfois difficile de comprendre un CPC lorsqu'il assène, par exemple, "La situation de découverte ne comporte pas de prolongements susceptibles de construire une remédiation en ORL dans le cadre de la différenciation." ou "Il serait bon de se saisir de la situation-problème pour construire un projet articulant les TICE et l'EDD".

Divers
A de rares exceptions près, le CPC est une créature ambivalente, qui tutoie sa proie pour gagner sa confiance avant de la déchiqueter lorsqu'il fait son rapport à l'inspecteur. On peut supposer que le CPC a été fortement marqué dans sa jeunesse par le Néron de Racine ("J'embrasse mon rival...").

Le CPC, d'un naturel joueur, aime à faire pleurer les stagiaires ou les collègues d'un tempérament sensible. Il recherche la compagnie de ses pairs dans des réunions diverses et variées ainsi que dans certains colloques.

La structure particulière des pattes du CPC lui confère une stabilité exceptionnelle qui lui permet de défendre les théories les plus opposées avec le même aplomb, selon les variations régulièrement imposées par les changements de programmes ou de chefs de meute.

Certains hibernent, c'est assez pratique. La période d'hibernation est du 5 septembre au 5 juillet.

Le CPC est le plus souvent l'incarnation du principe selon lequel les conseillers ne sont pas les payeurs.

Certaines personnes affirment avoir vu de leurs propres yeux, dans des circonstances exceptionnelles, des CPC compétents et humains (source à vérifier).

(travail réalisé par Rikki, Tinsel et Mowgli)

Verdurette a écrit:

Excellent, ... et tellement bien vu (et bien dit).
Z'aurez une bonne note !  pardon, je vais valider vos compétences en réalisation d'exposé.

Murr a écrit:

Rendash a écrit:

Ronin a écrit:Le harcèlement dans le premier degré on a en a déjà parlé il y a quelques jours, quand à mettre son poing, quand tu vois déjà comment tu te fais laminer même quand tu as raison, si en plus tu les cognes...

Je parle d'une réaction viscérale face à une attitude de mépris permanent et des actions de harcèlement constant, en fait. Evidemment que ce serait un tort, du moins si la personne comptait rester prof, mais ça aurait le mérite de calmer la cible :lol:
Plus sérieusement, mon étonnement est sincère. Quand j'entends ou lis les innombrables témoignages, je n'arrive pas à comprendre qu'une fois au moins, quelqu'un n'ait pas craqué. Je ne suis pas certain que je réussirais à conserver la maîtrise de mes nerfs si je me faisais humilier et tenir des propos à la limite de l'insulte par de pareils maroufles. Et je suis notoirement modéré (...enfin, ici du moins :lol: )(mais la modération m'en veut personnellement  )

Moi non plus mais, contrairement à toi, la perte de contrôle sur mes nerfs ne se traduit pas par un coup de poing bien appliqué mais plutôt par un torrent de larmes... Je rentre bien dans le moule du PES que décrit Decalage-C : j'espère que ce n'est pas une fatalité et que cela s'arrangera avec le temps (sinon, je crains fort que mon avenir dans cette entreprise de démolition qu'est devenue l'EN ne soit compromis...).