Pour papoter en Histoire-Géographie tous ensemble !

Si ça doit se faire, ce sera ainsi. Nous n'avons pas non plus les mêmes habitudes de travail.

Flic-Flac a écrit:

Malaga a écrit:J'ai partagé des classes pendant plusieurs années. En général, celui qui a 2h faisait l'histoire et l'EC, celui qui a 1h faisait la géo. L'un des deux faisait les appréciations (on tournait par trimestre) et l'autre rajoutait s'il le souhaitait un commentaire. En physique-chimie, l'an dernier, deux collègues se partageaient une classe : ils notaient sur l'appréciation "en physique, Bidule fait ceci etc ; en chimie, Bidule se montre...".

J'imagine un partage comme celui-ci ou 1h30 pour l'histoire et 1h30 pour géo et EMC.

Ou ça me paraît bien
Isis : Je sais bien... :|

Ellena a écrit:

Isis39 a écrit:

Ellena a écrit:

Isis39 a écrit:

La consigne est d'essayer de faire une répartition pour avoir 2 niveaux si possible. Pour limiter le travail l'an prochain.
Mon IPR est bien conscient de la masse de travail qui nous attend.

J'adorerai pouvoir faire ça mais je sais que j'aurai toutes le classes de l'établissement l'an prochain si je ne mute pas, pour moi ce sera les 4 niveaux et j'en frémis d'avance

Tu es dans un tout petit collège ?

Oui, tout petit (2 classes par niveau) et on perd une classe de 3è. Chef ne veut pas laisser les 3è à "quelqu'un qu'on ne connaît pas qui ne sera pas tzr et puis madame Ellena, le rectorat n'enverra sans doute personne loin de la grande ville pour 3h30 donc vous prendrez les heures sups." Voilà. Je lui ai déjà dit que je ne voulais pas me retrouver avec 21h30 de cours mais je n'échapperai pas à la classe de 3è.

*Fifi* a écrit:7 classes, 4 niveau l'année de la réforme ... Faut avoir la santé !

Flic-Flac a écrit:Nous aurons aussi trois heures en trop. A moins que quelqu'un vienne dans notre campagne profonde pour assurer ces trois heures, l'un de nous devra prendre 7 classes. Ô joie!

Je vais être mauvais esprit mais je vous trouve bien complaisants avec vos chefs d'établissements.
Donc vous allez prendre 7 classes, 4 niveaux, avec 4 programmes à refaire, 3h30 d'heures sup, juste parce que votre CDE vous le demande? C'est sûr que tant qu'ils ont des enseignants comme vous, ils auraient tort de se gêner.... Déjà en temps "normal", je trouverais ça incroyable, mais avec tous les cours à refaire, je trouve que c'est du suicide.
Bien sûr, je ne juge qu'en fonction de ma capacité de travail, mais je ne crois pas qu'on puisse sortir indemne de ce genre de situation. Si votre CDE pense le contraire c'est qu'il n'a jamais enseigné. Logique qu'il fasse pression sur vous, c'est plus simple pour lui, mais que vous acceptiez me sidère.

J'ai bossé pendant 9 ans dans un collège à 2 classes par niveau, au fin fond du trou du cul du monde, où j'étais évidemment la seule titulaire et le rectorat a toujours trouvé quelqu'un pour venir compléter mon service.
Vous êtes obligés de prendre 1h sup mais au-delà, nada. Et le rectorat trouvera quelqu'un pour venir assurer les heures. Même si les parents sont globalement passifs, il y en a forcément 1 ou 2 qui ne laissera pas la classe de son gamin sans enseignant d'une discipline de 3h. Encore une fois, le chef dit le contraire parce que ça l'arrangerait que vous le fassiez (je vous rappelle qu'ils sont jugés par leur hiérarchie sur leur capacité à faire accepter les heures sup, entre autres...), c'est le jeu. Mais là sérieusement, votre santé est en jeu (sans même parler de votre vie personnelle).

Pardon, d'être un peu virulente, je ne veux blâmer personne, mais je trouve cette situation incroyable.

Vididi a écrit:


Vous êtes obligés de prendre 1h sup mais au-delà, nada. Et le rectorat trouvera quelqu'un pour venir assurer les heures. Même si les parents sont globalement passifs, il y en a forcément 1 ou 2 qui ne laissera pas la classe de son gamin sans enseignant d'une discipline de 3h. Encore une fois, le chef dit le contraire parce que ça l'arrangerait que vous le fassiez (je vous rappelle qu'ils sont jugés par leur hiérarchie sur leur capacité à faire accepter les heures sup, entre autres...), c'est le jeu. Mais là sérieusement, votre santé est en jeu (sans même parler de votre vie personnelle).

Pardon, d'être un peu virulente, je ne veux blâmer personne, mais je trouve cette situation incroyable.

Je le pense aussi. 

On accepte ou pas des heures supplémentaires en fonction de ce qu'on peut assumer, ce qu'on veut assumer et ce qui nous convient. 
A l'année, c'est lourd et il faut encaisser (professionnellement et personnellement). Si la décision est prise avec ces considérations, la décision ne peut pas être blâmée. 
Si au contraire la décision est prise pour arranger le chef, le service ou préserver le futur collègue, je trouve la situation incroyable. Ce n'est pas en prenant sur nous et en ne s'accomplissant plus dans notre boulot que l'EN va mieux fonctionner. Ce n'est pas à nous d'y penser mais au CDE et au rectorat.
Personnellement, j'ai senti la qualité de mes cours déclinés avec le nombre d'HSA. A nous de connaître nos limites.

Je partage l'avis de Vididi. Bon ok je suis dans la banlieue d'une ville moyenne mais l'an dernier le principal nous a tenu le même discours culpabilisant à mes 4 collègues pour faire prendre par l'un de nous une classe sup' donc 3h. Aucun n'a cédé. Il a bien fallu qu'il se débrouille car effectivement les parents auraient réagi. On a eu un TZR pour les 3h. Clair que pour elle ce n'est pas facile de venir pour une seule classe mais dans ces cas là c'est chacun pour soi. Alors en temps de réforme n'en parlons pas..... Et je me permets de dire "chacun pour soi" car j'ai passé 6 ans à cheval sur 2 établissements où j'ai effectivement pratiqué "je viens pour 3h" pendant 2 ans.

Chez nous aussi, pendant plusieurs années, on a eu un complément de service de 3 h parce qu'aucun d'entre nous ne voulait 3 h sup. Il ne faut pas céder à la pression, seule une heure sup peut être imposée.

Ah mais je suis bien d'accord avec ce qui a été dit plus haut et les relations avec chef se tendent du coup sérieusement. Il veut bien céder en anglais (en faisant des micmacs incompréhensibles pour moi) mais pas pour l'hg. Donc, je combat et non, je n'aurai pas 21h30 l'an prochain, non, mais.

Dans ce cas fais une lettre écrite dans laquelle tu dis que tu refuses les hsa au delà de l'heure imposable, et basta. Il n'a pas à te harceler si tu ne veux pas faire d'heures sup.

Un article sur le site de Dijon sur la différenciation en HG.
http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/spip.php?article862

*Fifi* a écrit:Dans ce cas fais une lettre écrite dans laquelle tu dis que tu refuses les hsa au delà de l'heure imposable, et basta. Il n'a pas à te harceler si tu ne veux pas faire d'heures sup.

C'est déjà fait! Mais après, je comprends aussi que ça le met dans la *. Le collège est rural isolé et ça pose de gros soucis. Par exemple, il y a 3 ans, la collègue de LC a pris sa retraite, son poste est passé au mouvement et personne n'a postulé, personne n'a été affecté. En fait, aucun collègue de LC ne voulait y venir parce que trop loin de la grande ville ( et puis les élèves sont des bous, euh campagnards), deux ont préféré être TZR plutôt qu'affectés en poste fixe avec des heures de latin (assurées à l'époque), sur les trois niveaux. Que les élèves inscrits en latin soient nombreux et motivés, rien n'y a fait. Le rectorat a laissé trois possibilités au chef et aux profs de lettres: un turn over de contractuels (avec l'idée derrière de fermer l'option), fermer l'option directement ou qu'une collègue de LM se sente de faire du latin. Résultat: une collègue de LM qui adore le latin et avait continué à en faire pour elle dans son coin est devenue "prof de latin" et l'an dernier le chef a demandé un poste LM au mouvement qui a été pourvu. Tout ça pour dire que dans les collèges isolés et très petits, il y a des contingences compliquées à gérer.

Pourquoi serais-tu seule à prendre ces 3h30 ? Vous ne pouvez pas vous les partager ?

Ellena a écrit:

*Fifi* a écrit:Dans ce cas fais une lettre écrite dans laquelle tu dis que tu refuses les hsa au delà de l'heure imposable, et basta. Il n'a pas à te harceler si tu ne veux pas faire d'heures sup.

C'est déjà fait! Mais après, je comprends aussi que ça le met dans la *. Le collège est rural isolé et ça pose de gros soucis. Par exemple, il y a 3 ans, la collègue de LC a pris sa retraite, son poste est passé au mouvement et personne n'a postulé, personne n'a été affecté. En fait, aucun collègue de LC ne voulait y venir parce que trop loin de la grande ville ( et puis les élèves sont des bous, euh campagnards), deux ont préféré être TZR plutôt qu'affectés en poste fixe avec des heures de latin (assurées à l'époque), sur les trois niveaux. Que les élèves inscrits en latin soient nombreux et motivés, rien n'y a fait. Le rectorat a laissé trois possibilités au chef et aux profs de lettres: un turn over de contractuels (avec l'idée derrière de fermer l'option), fermer l'option directement ou qu'une collègue de LM se sente de faire du latin. Résultat: une collègue de LM qui adore le latin et avait continué à en faire pour elle dans son coin est devenue "prof de latin" et l'an dernier le chef a demandé un poste LM au mouvement qui a été pourvu. Tout ça pour dire que dans les collèges isolés et très petits, il y a des contingences compliquées à gérer.

Bien sur, je comprends bien étant dans le même type d'établissement. Une année j'ai accepté les hsa, l'an dernier j'ai refusé sachant très bien que je n'aurai pas envie en revenant de congé mat' d'être à 21h. J'ai même eu quelqu'un du rectorat en ligne pour me faire pression en menaçant par le jeu des hsa à caser d'envoyer un collègue de maths en complément ailleurs... Ce que je veux dire c'est de faire comme tu le sens mais si tu as fait ta lettre, il n'a pas à te harceler, dis lui que tu ne changeras pas d'avis.

Al-qalam a écrit:Pourquoi serais-tu seule à prendre ces 3h30 ? Vous ne pouvez pas vous les partager ?

Quand t'es le seul prof d'hg c'est dur

Effectivement.

Bonjour chers collègues historiens,
Je me demandais en passant : le XIXe et le XXe siècle ont-ils un nom particulier ? On parle du Grand Siècle, du Siècle des Lumières et puis... ?
Merci de votre aide !

Dinaaa a écrit:Bonjour chers collègues historiens,
Je me demandais en passant : le XIXe et le XXe siècle ont-ils un nom particulier ? On parle du Grand Siècle, du Siècle des Lumières et puis... ?
Merci de votre aide !

Tous les siècles n'ont pas forcément de noms. 
On peut essayer : le XIXe siècle des nationalismes ?
Pour le XXe c'est plutôt glauque (siècle des guerres, des génocides....)

Dinaaa a écrit:Bonjour chers collègues historiens,
Je me demandais en passant : le XIXe et le XXe siècle ont-ils un nom particulier ? On parle du Grand Siècle, du Siècle des Lumières et puis... ?
Merci de votre aide !

Ce baptême est très européo- centré.
Puis la tendance est plus à détruire le bornage chronologique que le sacraliser par le baptême.

Balthamos a écrit:

Dinaaa a écrit:Bonjour chers collègues historiens,
Je me demandais en passant : le XIXe et le XXe siècle ont-ils un nom particulier ? On parle du Grand Siècle, du Siècle des Lumières et puis... ?
Merci de votre aide !

Ce baptême est très européo- centré.
Puis la tendance est plus à détruire le bornage chronologique que le sacraliser par le baptême.

 Tu as totalement raison, Balthamos.

Merci Isis39 : je parle parfois en cours du siècle des innovations pour le XIXe, mais en cherchant je ne retrouve cette appellation nulle part... L'aurais-je inventée ?

Balthamos a écrit:

Dinaaa a écrit:Bonjour chers collègues historiens,
Je me demandais en passant : le XIXe et le XXe siècle ont-ils un nom particulier ? On parle du Grand Siècle, du Siècle des Lumières et puis... ?
Merci de votre aide !

Ce baptême est très européo- centré.
Puis la tendance est plus à détruire le bornage chronologique que le sacraliser par le baptême.

Ah ben ça m'aide pô !
Oui, je me doute bien que la démarche est très réductrice : je suis en train de concocter des repères littéraires pour mes 3e et j'essaie de me raccrocher à ce qu'ils pourraient avoir étudié en histoire.

Dinaaa a écrit:Merci Isis39 : je parle parfois en cours du siècle des innovations pour le XIXe, mais en cherchant je ne retrouve cette appellation nulle part... L'aurais-je inventée ?

L'âge industriel aussi pour le XIXe.

Désolé de ne pas t'aider plus 

Le siècle des .... est souvent en lien avec le contenu du développé.

Si tu appelles le XIXe siècle celui de l'âge industriel, ce n'est pas pour développer les nationalismes et les révolutions.
Si le XXe siècle devient le siècle de l'apocalypse, du sang, ou des génocides, ce n'est pas pour parler du progrès, des droits des femmes, de l'urbanisation ou de l'économie.

Balthamos a écrit:Désolé de ne pas t'aider plus 

Le siècle des .... est souvent en lien avec le contenu du développé.

Si tu appelles le XIXe siècle celui de l'âge industriel, ce n'est pas pour développer les nationalismes et les révolutions.
Si le XXe siècle devient le siècle de l'apocalypse, du sang, ou des génocides, ce n'est pas pour parler du progrès, des droits des femmes, de l'urbanisation ou de l'économie.

Surtout si je veux en fait parler du renouveau littéraire !
Bon, je vais inventer mes propres étiquettes, ça aura le mérite de la cohérence avec le contenu de mon document.
Merci à tous les deux !

Tu as toujours les noms passe partout. 

Le .... siècle, un siècle de mutations/ changements/ de modernité/ etc.
Et tu peux ajouter un adjectif pour signifier l'importance de cette période (grandes/ profonds/ etc.)
C'est comme ça que tu entends parler certains "spécialistes" à la TV "mais oui, cette période est avant tout une période d'intenses changements, il y a eu une très grande évolution, etc. 
De quoi ? Tu trouveras bien en fonction du sujet.

Ellena a écrit:Le rectorat a laissé trois possibilités au chef et aux profs de lettres: un turn over de contractuels (avec l'idée derrière de fermer l'option), fermer l'option directement ou qu'une collègue de LM se sente de faire du latin. Résultat: une collègue de LM qui adore le latin et avait continué à en faire pour elle dans son coin est devenue "prof de latin" et l'an dernier le chef a demandé un poste LM au mouvement qui a été pourvu. Tout ça pour dire que dans les collèges isolés et très petits, il y a des contingences compliquées à gérer.

c'est comme ça qu'une amie prof d'HG se retrouve à faire le latin dans son lycée... parce que sinon, pas de latin, et des élèves qui se seraient cassé la tête à suivre l'option pour finalement ne pas l'avoir en terminale...

Petit blues de la journée... en dérivant un peu avec mes premières S sur la IIIe République et la séparation de l'Eglise et de l'Etat, j'en viens à évoquer l'idée qu'ils sont visiblement totalement incultes en matière de religion (la plupart ont acquiescé) et qu'il serait temps de s'y mettre un peu, genre au moins lire la Bible. Evidemment, concert de protestations d'un groupe d'élèves : "z'avez pas le droit, on est en laïcité", "à quoi ça va nous servir", etc.
Alors que le matin même, ils venaient de se faire fumer par leur prof de français qui s'arrachait les cheveux en tentant de leur faire comprendre le sous-texte profondément religieux de je ne sais plus quel poème de Hugo.
Incultes, fiers de l'être et décidés à le rester. Ce type d'élèves me désespère profondément.

(heureusement, la plupart sont gentils dans cette classe).