Valider son année de stage en tant que PRAG

Mathador a écrit:J'ai vu deux cas où ce genre d'affectation a effectivement été proposé:
- les postes d'AGPR (qui ont pour spécificité supplémentaire d'être à durée limitée, et qui servent parfois de financement de thèse);
- un poste en école d'ingénieurs (pour la prépa intégrée) qui a été créé trop tard pour être proposé à la 2ème campagne.

Au niveau du calendrier, je crains que tu sois contrainte soit à retirer le poste de la campagne (au risque qu'il reste vacant si tu n'as pas de stagiaire à nommer dessus), soit à le proposer dans la campagne (mais seuls les normaliens en report de stage auront alors la possibilité matérielle de postuler).

OK, pour notre UFR c'est hors de question de retirer le poste de la campagne, on a trop de très bonnes candidatures à chaque fois qu'on publie, et je ne peux pas prendre le risque, au cas où ledit normalien trouve mieux (par ex dans une ENS, où il n'aura pas 15h de cours semaine) de nous lancer encore une année avec -192h (quand un poste de prag est vacant on nous accorde royalement un poste d'ATER). Le poste sera publié à la session de printemps, ce serait la "nouvelle règle" (j'adore... : de qui, d'où, on ne sait).

RogerMartin a écrit:

Mathador a écrit:J'ai vu deux cas où ce genre d'affectation a effectivement été proposé:
- les postes d'AGPR (qui ont pour spécificité supplémentaire d'être à durée limitée, et qui servent parfois de financement de thèse);
- un poste en école d'ingénieurs (pour la prépa intégrée) qui a été créé trop tard pour être proposé à la 2ème campagne.

Au niveau du calendrier, je crains que tu sois contrainte soit à retirer le poste de la campagne (au risque qu'il reste vacant si tu n'as pas de stagiaire à nommer dessus), soit à le proposer dans la campagne (mais seuls les normaliens en report de stage auront alors la possibilité matérielle de postuler).

OK, pour notre UFR c'est hors de question de retirer le poste de la campagne, on a trop de très bonnes candidatures à chaque fois qu'on publie, et je ne peux pas prendre le risque, au cas où ledit normalien trouve mieux (par ex dans une ENS, où il n'aura pas 15h de cours semaine) de nous lancer encore une année avec -192h (quand un poste de prag est vacant on nous accorde royalement un poste d'ATER). Le poste sera publié à la session de printemps, ce serait la "nouvelle règle" (j'adore... : de qui, d'où, on ne sait).

Pourquoi pas ATEn ? Ce n'est que de la curiosité, je trouve l'existence même de ces supports honteuse.

valle a écrit:

RogerMartin a écrit:

Mathador a écrit:J'ai vu deux cas où ce genre d'affectation a effectivement été proposé:
- les postes d'AGPR (qui ont pour spécificité supplémentaire d'être à durée limitée, et qui servent parfois de financement de thèse);
- un poste en école d'ingénieurs (pour la prépa intégrée) qui a été créé trop tard pour être proposé à la 2ème campagne.

Au niveau du calendrier, je crains que tu sois contrainte soit à retirer le poste de la campagne (au risque qu'il reste vacant si tu n'as pas de stagiaire à nommer dessus), soit à le proposer dans la campagne (mais seuls les normaliens en report de stage auront alors la possibilité matérielle de postuler).

OK, pour notre UFR c'est hors de question de retirer le poste de la campagne, on a trop de très bonnes candidatures à chaque fois qu'on publie, et je ne peux pas prendre le risque, au cas où ledit normalien trouve mieux (par ex dans une ENS, où il n'aura pas 15h de cours semaine) de nous lancer encore une année avec -192h (quand un poste de prag est vacant on nous accorde royalement un poste d'ATER). Le poste sera publié à la session de printemps, ce serait la "nouvelle règle" (j'adore... : de qui, d'où, on ne sait).

Pourquoi pas ATEn ? Ce n'est que de la curiosité, je trouve l'existence même de ces supports honteuse.

Dans ma fac on nous propose des postes d'ATER pour les postes vacants, je n'ai jamais vu d'autre possibilité. Ce dont je me plaignais avec mon "royalement" c'est qu'un PRAG fait en général deux fois le nombre d'heures d'un ATER, donc ce n'est pas trop équivalent.
Par curiosité, c'est quoi pour toi le caractère honteux du statut d'ATER ? La paie est pourrie (mais c'est le cas dans tout le supérieur sauf pour les PR à partir de la 1ère classe, en gros) mais sans cette possibilité je sais que perso je n'aurais jamais bouclé ma thèse. Ou alors j'ai mal compris et c'est du poste d'ATEn que tu te plains -- et là je viens de voir de quoi il s'agit, c'est du grand art en effet  

Oui, oui, ATEn.

Entièrement d'accord avec toi. J'ai vu passer dans un COS une candidature pour un poste MCF d'une docteure qui faisait 450+ heures de cours (à la fac de Grenoble, si mes souvenirs sont bons). Je conçois que des facs soient en faillite, mais on se demande ce que les collègues peuvent exiger quant aux contenus de cours ou corrections : tout ne peut être que bâclé.

En effet, mais je me demandais pourquoi l'université ne vous proposait, pour un PRAG non pourvu, un ATEn au lieu d'un ATER, vu que ça "correspond" davantge aux missions d'un PRAG. Une question de bon sens ? Ils ont honte ? Ils savent qu'ils risquent de ne pas trouver personne ?
(Pour info, j'ai déjà vu un "demi ATEn". La composante obtient donc la charge d'enseignement d'un ATER à moitié prix. Que du bonheur !)

valle a écrit:En effet, mais je me demandais pourquoi l'université ne vous proposait, pour un PRAG non pourvu, un ATEn au lieu d'un ATER, vu que ça "correspond" davantge aux missions d'un PRAG. Une question de bon sens ? Ils ont honte ? Ils savent qu'ils risquent de ne pas trouver personne ?
(Pour info, j'ai déjà vu un "demi ATEn". La composante obtient donc la charge d'enseignement d'un ATER à moitié prix. Que du bonheur !)

J'ai déjà participé à quelques discussions sur ces nouveaux contractuels (je ne savais pas qu'on pouvait les appeler ATEn) et le consensus chez nous c'est qu'on ne veut pas jouer aux esclavagistes, d'autant plus qu'on arrive à faire tourner la boutique sans. On n'a pas pour autant les moyens de recruter deux ATER, et pour deux raisons : la contrainte de la masse salariale et celle des effectifs par le ministère : non seulement les montants en masse salariale sont contraints mais aussi le nombre de postes eux-mêmes.
On a beaucoup de thésards en contrat doctoral et il y en a beaucoup en RP, un poste d'ATER d'un an trouve toujours preneur, par qqn de chez nous ou par un candidat externe si son profil colle davantage à nos besoins.

RogerMartin a écrit:Par curiosité, c'est quoi pour toi le caractère honteux du statut d'ATER ? La paie est pourrie (mais c'est le cas dans tout le supérieur sauf pour les PR à partir de la 1ère classe, en gros) mais sans cette possibilité je sais que perso je n'aurais jamais bouclé ma thèse. :

Alors euh je réagis juste à ce point… je suis d’accord qu’on est tous bien contents d’avoir eu des ATER pour finir la thèse mais… comparer le salaire d’ATER au salaire des titulaires en disant qu’il est pourri, c’est une blague j’espère. Je suis passée cette année d’ATER à MCF et j’ai littéralement doublé mon salaire. On peut à peine vivre (surtout à paris) avec un salaire d’ATER, alors qu’on vit très confortablement avec un salaire de MCF. On peut certes déplorer qu’à ce niveau d’études, on ne soit pas mieux payés, surtout quand on voit les salaires d’autres professions - j’en suis d’accord - mais dire que les salaires sont pourris, non, franchement c’est très exagéré et un peu insultant pour les ATER qui tournent à 1500€.
Personnellement je suis bien mieux payée comme MCF que quand j’étais dans le secondaire (reclassée à l’indice majoré + prime recherche). Ce qui change - et là oui c’est absolument scandaleux - c’est le tarif des heures complémentaires.