- goeland78Niveau 2
Bonjour à tous et à toutes,
Je suis un homme et pourtant je lis des livres de la collection sentimentale sur tablette: ça me détend, aussi bien des histoires dont le personnage principal est une femme qu'un homme.
Aussi je me dis que le marché est réel surtout que sur tablette il y a des abonnements et où on peut acheter à l'avance avec une date de publication.
Ne vous est-il pas arrivé de vous dire et si je me lançais ? Et surtout selon vous peut-on en vivre ?
A+
Je suis un homme et pourtant je lis des livres de la collection sentimentale sur tablette: ça me détend, aussi bien des histoires dont le personnage principal est une femme qu'un homme.
Aussi je me dis que le marché est réel surtout que sur tablette il y a des abonnements et où on peut acheter à l'avance avec une date de publication.
Ne vous est-il pas arrivé de vous dire et si je me lançais ? Et surtout selon vous peut-on en vivre ?
A+
- ProvenceEnchanteur
J'ai vendu des nouvelles au magazine Nous Deux quand j'étais étudiante. Ça payait une partie du billet d'avion de mes vacances, mais ça n'allait pas chercher très loin. C'est du consommable produit par des pigistes.
- goeland78Niveau 2
Oui ça ne doit pas être simple donc à voir comme un complément de revenu, j'imagine.
- ProvenceEnchanteur
A l’époque, c'était environ 150 euros (en brut) pour une nouvelle et il fallait déjà qu'elle soit acceptée. En complément, pourquoi pas. Mais en revenu principal, c'est être le soutier de la littérature rose.
- Dr RaynalHabitué du forum
Soyons clairs : il y a, en France, une centaine au maximum d'auteurs qui vivent réellement de leur plume. Ils sont facile à reconnaitre : leur nom est marqué plus gros que le titre de leurs livres...
Et il y en a des milliers pour qui la publication est un besoin, gratifié par un petit apport qui le plus souvent ne dépasse pas quelques centaines d'euros par ans.
C'est simple : le gros des ventes est de moins de 1000 exemplaires par an, et l'auteur empoche en moyenne 7 %. Au grand maximum, 1500 euros annuels.
Par contre, les éditeurs, eux, vivent très bien.
Et il y en a des milliers pour qui la publication est un besoin, gratifié par un petit apport qui le plus souvent ne dépasse pas quelques centaines d'euros par ans.
C'est simple : le gros des ventes est de moins de 1000 exemplaires par an, et l'auteur empoche en moyenne 7 %. Au grand maximum, 1500 euros annuels.
Par contre, les éditeurs, eux, vivent très bien.
- DanskaOracle
goeland78 a écrit:Bonjour à tous et à toutes,
Je suis un homme et pourtant je lis des livres de la collection sentimentale sur tablette: ça me détend, aussi bien des histoires dont le personnage principal est une femme qu'un homme.
Aussi je me dis que le marché est réel surtout que sur tablette il y a des abonnements et où on peut acheter à l'avance avec une date de publication.
Ne vous est-il pas arrivé de vous dire et si je me lançais ? Et surtout selon vous peut-on en vivre ?
A+
Indépendamment de la question initiale, j'adore la précision "je suis un homme et pourtant je lis des romances"... Des fois que les collections sentimentales seraient légalement et moralement réservées aux femmes, hein
- Dr RaynalHabitué du forum
Je fais même pire : je suis un homme (quoi de plus naturel, en somme....) et j'écris de la romance...
- ProvenceEnchanteur
Et puis l'important est sans doute plus de savoir écrire que d'aimer lire des romances.Danska a écrit:goeland78 a écrit:Bonjour à tous et à toutes,
Je suis un homme et pourtant je lis des livres de la collection sentimentale sur tablette: ça me détend, aussi bien des histoires dont le personnage principal est une femme qu'un homme.
Aussi je me dis que le marché est réel surtout que sur tablette il y a des abonnements et où on peut acheter à l'avance avec une date de publication.
Ne vous est-il pas arrivé de vous dire et si je me lançais ? Et surtout selon vous peut-on en vivre ?
A+
Indépendamment de la question initiale, j'adore la précision "je suis un homme et pourtant je lis des romances"... Des fois que les collections sentimentales seraient légalement et moralement réservées aux femmes, hein
- DanskaOracle
Exact - d'autant plus que le raisonnement est sacrément bancal : "moi, j'aime ce type de lecture, donc il y a un marché."
Donc, moi qui aime la fantasy médiévale mâtinée de SF avec une pointe de fantastique, je peux me lancer dans l'écriture ? Mes livres vont se vendre ?
(pas très sympa pour le collègue amateur de romance, comme réaction, d'accord, mais le post de départ me laisse tout de même perplexe)
Donc, moi qui aime la fantasy médiévale mâtinée de SF avec une pointe de fantastique, je peux me lancer dans l'écriture ? Mes livres vont se vendre ?
(pas très sympa pour le collègue amateur de romance, comme réaction, d'accord, mais le post de départ me laisse tout de même perplexe)
- goeland78Niveau 2
Bonsoir,
Je découvre et j'ai été assez surpris de voir l'étendue de l'offre, je me dis donc qu'il y a un marché.
Comme le confirme Provence il doit être difficile de percer. Mais à y réfléchir je ne sais pas si en France on n'avait pas vu le reportage de qqn qui travaillait à domicile, il était marié donc il devait avoir une autre source de revenu.
PS: j'ai bien aimé votre commentaire DR Raynal
J'imagine tout de même que la clientèle est plutôt féminine.
A+
Je découvre et j'ai été assez surpris de voir l'étendue de l'offre, je me dis donc qu'il y a un marché.
Comme le confirme Provence il doit être difficile de percer. Mais à y réfléchir je ne sais pas si en France on n'avait pas vu le reportage de qqn qui travaillait à domicile, il était marié donc il devait avoir une autre source de revenu.
PS: j'ai bien aimé votre commentaire DR Raynal
J'imagine tout de même que la clientèle est plutôt féminine.
A+
- ProvenceEnchanteur
Sais-tu écrire? Manies-tu régulièrement la plume?
- DanskaOracle
goeland78 a écrit:Bonsoir,
Je découvre et j'ai été assez surpris de voir l'étendue de l'offre, je me dis donc qu'il y a un marché.
Comme le confirme Provence il doit être difficile de percer. Mais à y réfléchir je ne sais pas si en France on n'avait pas vu le reportage de qqn qui travaillait à domicile, il était marié donc il devait avoir une autre source de revenu.
PS: j'ai bien aimé votre commentaire DR Raynal
J'imagine tout de même que la clientèle est plutôt féminine.
A+
Ou, au contraire, étant donné l'étendue de l'offre, on peut supposer que le marché est saturé.
T'es-tu renseigné sur le nombre d'auteurs qui parvenaient à vivre de leur plume ? Beaucoup pratiquent l'écriture comme activité "secondaire", en termes de revenu - généralement pas par choix, mais parce que la publication de livres est difficile et rapporte peu.
Edit : quel est le rapport entre "il était marié" et "il devait avoir une autre source de revenu" ?
- goeland78Niveau 2
Ah non moi pas du tout, je suis un ex-prof de maths aujourd'hui informaticien. C'est une question que je me posais car je m'aperçois aussi dans le RER qu'il y a pas mal de femmes qui lisent du sentimental, ça va vite à lire, ça détend et ça permet de s'évader un minimum.
ça m'intéressais d'avoir l'avis de profs de lettres. Après chacun a son avis sur ce genre de littérature.
Perso ce qui me plait, c'est facile à lire et ça permet de se libérer l'esprit surtout avec tout ce stress dans le monde d'aujourd'hui.
A+
ça m'intéressais d'avoir l'avis de profs de lettres. Après chacun a son avis sur ce genre de littérature.
Perso ce qui me plait, c'est facile à lire et ça permet de se libérer l'esprit surtout avec tout ce stress dans le monde d'aujourd'hui.
A+
- goeland78Niveau 2
Danska a écrit:
Edit : quel est le rapport entre "il était marié" et "il devait avoir une autre source de revenu" ?
Il ne travaillait plus mais j'imagine que son épouse oui. C'était un reportage sur les auteurs qui déposent sur google livres mais ça semblait assez compliqué de dégager de la rentabilité.
Concernant l'étendue de la demande, aucune idée. Mais le volume de livres accessible sur liseuse est tel que même à ma mort il m'en resterait à lire. Je me dis donc que ça doit bien s'acheter surtout vu la formule "achat pré-réservation" en mode série addictive. Car c'est vrai que ça rend accroc un peu comme les Feux de l'amour, mes grands parents en étaient dingues.
- ProvenceEnchanteur
Tu voudrais vivre de ta plume alors que tu n'écris pas?goeland78 a écrit:Ah non moi pas du tout, je suis un ex-prof de maths aujourd'hui informaticien.
Ça me fait penser à un sketch célèbre!
- goeland78Niveau 2
Provence a écrit:
Tu voudrais vivre de ta plume alors que tu n'écris pas?
Que nenni, relisez je n'ai jamais dit ça. Je m'adresse aux profs de lettres en fait. Il me semblait que c'était évident mais je vous l'accorde on pouvait mal interpréter.
- DanskaOracle
Edit : visiblement, j'avais compris complètement de travers le message initial (comme tous les lecteurs apparemment )
- DanskaOracle
goeland78 a écrit:Concernant l'étendue de la demande, aucune idée. Mais le volume de livres accessible sur liseuse est tel que même à ma mort il m'en resterait à lire. Je me dis donc que ça doit bien s'acheter surtout vu la formule "achat pré-réservation" en mode série addictive. Car c'est vrai que ça rend accroc un peu comme les Feux de l'amour, mes grands parents en étaient dingues.
Je me répète, mais sur un marché, en éco, l'offre a autant d'importance que la demande : s'il y a déjà une offre pléthorique, la demande peut être déjà largement satisfaite. En d'autres termes, ce n'est pas parce qu'il y a déjà énormément de livres disponibles sur ce secteur de marché que de nouveaux auteurs pourront y trouver une place - en fait, c'est souvent même le contraire.
- goeland78Niveau 2
C'était une simple question, moi je n'ai pas de projet d'écriture.
Je me rends compte que les séries addictives rendent accroc et je me demandais, si en tant que prof de lettres vous n'y aviez jamais songé.
Voilà, je pense que c'est clair maintenant :lol:
Quand je dis addictif ça l'est vraiment comme les Feux de l'amour, mes grands parents en étaient dingues.
Je me rends compte que les séries addictives rendent accroc et je me demandais, si en tant que prof de lettres vous n'y aviez jamais songé.
Voilà, je pense que c'est clair maintenant :lol:
Quand je dis addictif ça l'est vraiment comme les Feux de l'amour, mes grands parents en étaient dingues.
- goeland78Niveau 2
Danska a écrit:Edit : visiblement, j'avais compris complètement de travers le message initial (comme tous les lecteurs apparemment )
oui pas grave c'est vrai que comme j'ai un cursus maths je ne voyais pas l'ambiguité mais il y avait matière à ambigüité.
- goeland78Niveau 2
Danska a écrit:ce n'est pas parce qu'il y a déjà énormément de livres disponibles sur ce secteur de marché que de nouveaux auteurs pourront y trouver une place - en fait, c'est souvent même le contraire.
On est bien d'accord c'est pour cela que j'ai l'impression que tout réside dans le principe de la fidélisation via le développement d'une série qu'on qualifie d'addictive.
On vend un premier tome gratuit puis on continue. Je me suis fait prendre au jeu et j'ai été très surpris par l'efficacité de la méthode.
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