- tschaiNiveau 7
Voici le message que j'ai reçu ce soir:
Chères et chers collègues,
Comme l’ensemble des professeurs certifiés, agrégés et CPE, vous allez recevoir un message que le SNES-FSU adresse à toute la profession. Ce message rend compte à tous les personnels du second degré de la position que le SNES, avec les autres syndicats de la FSU de l’Éducation nationale, a prise lors du Comité technique ministériel (CTM) de ce jour, chargé de donner un avis sur le projet de décret portant sur la reconstruction de la carrière (http://www.snes.edu/Les-mesures-de-carriere.html), du lien entre carrière et évaluation (http://www.snes.edu/Bienvenue-dans-la-rubrique-Reforme-de-l-evaluation.html) des personnels d’enseignement et d’éducation, ainsi que sur le projet de décret portant revalorisation des grilles de rémunération (http://www.snes.edu/Les-mesures-salariales.html), suite aux discussions sur les « Parcours professionnels, carrières rémunérations » (PPCR) tenues à la Fonction publique.
Le SNES-FSU considère qu’ont été obtenues, lors des discussions préalables, de nombreuses avancées portant notamment sur la restructuration de la carrière et l’augmentation des salaires. Ainsi, salaires et carrières sont revalorisés pour tous (http://www.snes.edu/Un-nouvel-espace-indiciaire.html), permettant pour chacun un gain individuel (http://www.snes.edu/Gains-individuels.html).
Le projet ministériel est toutefois entaché d’insuffisances, sur lesquelles le SNES-FSU continue d’intervenir : cette revalorisation ne suffira pas à restaurer l’attractivité de nos professions, notamment en début de carrière. Elle constitue une première étape sur laquelle le SNES-FSU entend s’appuyer pour construire de nouvelles mobilisations afin d’obtenir une revalorisation plus ambitieuse de nos métiers, nos salaires et nos carrières.
La réforme de l’évaluation des personnels continue de faire débat : le ministère propose un système certes plus transparent et plus égalitaire, mais qui pose toujours des problèmes quant aux modalités et aux critères d’évaluation retenus.
Retrouvez l’analyse du SNES-FSU : https://www.snes.edu/Bienvenue-dans-la-rubrique-Reforme-de-l-evaluation.html.
Sur la base de l’ensemble de ces analyses, le bureau national et la commission administrative nationale du SNES-FSU ont donné mandat aux élus du SNES-FSU en CTM pour un vote favorable sur les projets de décrets.
Ces projets ont ainsi été approuvés par 11 voix pour (6 FSU, 4 UNSA, 1 CFDT) et 4 contre (2 FO, 1 SNALC, 1 CGT). Ils seront ensuite complétés par des arrêtés portant notamment sur les modalités et les critères d’évaluation des personnels, sujets non traités dans les décrets. À la demande expresse du SNES-FSU, les élus en CTM seront consultés sur chaque projet d'arrêté.
Bien cordialement,
En ce qui me concerne, je ne renouvelle pas ma cotisation au SNES, malgré la lucidité de l'analyse de la section régionale de ce syndicat:
Donc Unité et Action enterre le SNES et lui fait rejoindre le vote des syndicats jaunes...
Chères et chers collègues,
Comme l’ensemble des professeurs certifiés, agrégés et CPE, vous allez recevoir un message que le SNES-FSU adresse à toute la profession. Ce message rend compte à tous les personnels du second degré de la position que le SNES, avec les autres syndicats de la FSU de l’Éducation nationale, a prise lors du Comité technique ministériel (CTM) de ce jour, chargé de donner un avis sur le projet de décret portant sur la reconstruction de la carrière (http://www.snes.edu/Les-mesures-de-carriere.html), du lien entre carrière et évaluation (http://www.snes.edu/Bienvenue-dans-la-rubrique-Reforme-de-l-evaluation.html) des personnels d’enseignement et d’éducation, ainsi que sur le projet de décret portant revalorisation des grilles de rémunération (http://www.snes.edu/Les-mesures-salariales.html), suite aux discussions sur les « Parcours professionnels, carrières rémunérations » (PPCR) tenues à la Fonction publique.
Le SNES-FSU considère qu’ont été obtenues, lors des discussions préalables, de nombreuses avancées portant notamment sur la restructuration de la carrière et l’augmentation des salaires. Ainsi, salaires et carrières sont revalorisés pour tous (http://www.snes.edu/Un-nouvel-espace-indiciaire.html), permettant pour chacun un gain individuel (http://www.snes.edu/Gains-individuels.html).
Le projet ministériel est toutefois entaché d’insuffisances, sur lesquelles le SNES-FSU continue d’intervenir : cette revalorisation ne suffira pas à restaurer l’attractivité de nos professions, notamment en début de carrière. Elle constitue une première étape sur laquelle le SNES-FSU entend s’appuyer pour construire de nouvelles mobilisations afin d’obtenir une revalorisation plus ambitieuse de nos métiers, nos salaires et nos carrières.
La réforme de l’évaluation des personnels continue de faire débat : le ministère propose un système certes plus transparent et plus égalitaire, mais qui pose toujours des problèmes quant aux modalités et aux critères d’évaluation retenus.
Retrouvez l’analyse du SNES-FSU : https://www.snes.edu/Bienvenue-dans-la-rubrique-Reforme-de-l-evaluation.html.
Sur la base de l’ensemble de ces analyses, le bureau national et la commission administrative nationale du SNES-FSU ont donné mandat aux élus du SNES-FSU en CTM pour un vote favorable sur les projets de décrets.
Ces projets ont ainsi été approuvés par 11 voix pour (6 FSU, 4 UNSA, 1 CFDT) et 4 contre (2 FO, 1 SNALC, 1 CGT). Ils seront ensuite complétés par des arrêtés portant notamment sur les modalités et les critères d’évaluation des personnels, sujets non traités dans les décrets. À la demande expresse du SNES-FSU, les élus en CTM seront consultés sur chaque projet d'arrêté.
Bien cordialement,
En ce qui me concerne, je ne renouvelle pas ma cotisation au SNES, malgré la lucidité de l'analyse de la section régionale de ce syndicat:
Motion générale – CA Académique du 23 novembre 2016.
Situation générale
Le discours médiatique, monopolisé par les primaires de la droite se fait porteur des idées les plus rétrogrades et conservatrices, notamment en matière d’éducation. Les programmes de ces candidats vont tous dans le sens d’un affaiblissement de la fonction publique avec réduction des effectifs de fonctionnaires dans des proportions parfois considérables, répondant ainsi à la doxa qui considère les fonctionnaires comme non productifs et sources de «dépenses publiques».
Le temps de travail global est à nouveau au centre des débats, accusé d’être un frein à la compétitivité des entreprises à laquelle tout devrait être sacrifié. A l’opposé de ce que d’autres pays envisagent de mettre en place, les candidats proposent d’augmenter ce temps de travail pour tous (enseignants du second degré compris), certaines propositions allant jusqu’à ne plus fixer de limite autre que le maximum européen de 48 heures par semaine, chaque branche pouvant se déterminer indépendamment des autres. Il s’agit bel et bien de casser tous les repères collectifs des salariés pour les placer dans la situation matérielle et psychique la plus précaire possible.
Dans l’éducation, la traduction du protocole PPCR dans les faits se précise et un premier projet de décret concernant la partie réorganisation des carrières sera soumis sous peu au vote du CTM où il semblerait que nous puissions désormais nous prononcer de manière distincte sur la partie évaluation du projet. Notre organisation s’est positionnée lors du dernier bureau national sur un vote en POUR concernant ce projet de décret ; notre CA académique en prend acte et propose que ce vote soit expliqué à la profession en mettant en avant les avancées actées (avancement à rythme unique sauf sur deux passages d’échelon dans la classe normale, transfert prime-points...) sans masquer pour autant les insuffisances de la revalorisation qui, si elle est réelle et concernera tout le monde, n’est ni substantielle, ni suffisante ne serait-ce que pour rattraper le retard de pouvoir d’achat accumulé depuis plus de dix ans.
L'accès à la hors-classe reste soumis à l'évaluation de la «valeur professionnelle», à l'opposé de l'intégration des indices correspondants dans la grille de la classe normale, qui reste la revendication du SNES.
Le SNES FSU doit faire désormais campagne sur ce que serait une revalorisation, selon nous, à la hauteur de nos qualifications et des enjeux les invitant à se mobiliser pour obtenir davantage: chaque collègue doit accéder, dans le cadre d’une carrière normale et complète, aux indices terminaux de leur grille de rémunération revalorisée avec un avancement à rythme unique, strictement séparé des procédures d’évaluation, dans le cadre d’un grade unique.
Le projet d’évaluation des personnels qui accompagne la restructuration des carrières continue globalement de prôner une technique de gestion qui a fait la preuve de son inefficacité, à savoir l’évaluation individuelle des performances. La CA estime que ce projet renforcera les pratiques managériales que nous dénonçons constamment et donnera au chef d’établissement une légitimité à intervenir jusqu’au cœur de nos pratiques professionnelles. Les prérogatives renforcées du chef d’établissement se traduisent en partie par des entretiens désormais systématiques avec le chef d’établissement au moment des rendez-vous de carrière. De plus, un brouillage s’installe désormais entre l’administratif et le pédagogique puisque des items de la grille d’évaluation concernent à la fois le chef d’établissement et l’inspecteur. Ces critères, comme l’ensemble des items de la grille, ne nous semblent pas plus éclairants pour les collègues et sont, pour le moins, très peu liés aux disciplines d’enseignement. Quant au bilan professionnel devenu document d’appui puis guide indicatif, il reste«fortement conseillé» : son caractère obligatoire ou non ne change rien à l’affaire et maintient un cadre typique des méthodes de néo-management. La disparition de la note chiffrée rendra plus difficile l'appréciation syndicale des inégalités de traitement entre collègues et par conséquent leur défense collective.
De plus, le bât blesse lourdement lorsqu’on entre dans le cadre des procédures dites «d’accompagnement». En effet, le chef pourrait «à tout moment de la carrière» «poser un constat» sur un personnel, y compris en termes de pratiques pédagogiques, pour «initier» un «accompagnement» qui ne saurait être confondu avec la formation continue de qualité que nous demandons. Les éléments contenus dans la fiche 1 sont, tels que formulés, inacceptables en l’état car ils participent à renforcer et légitimer l’intervention du supérieur hiérarchique le plus local dans les pratiques pédagogiques de ses subordonnés qui, pourtant cadres de catégorie A, auraient les plus grandes difficultés à rester de réels concepteurs.
La CA académique se prononce donc pour que le SNES refuse en bloc ce projet d’évaluation qui n’est pas plus acceptable que l’existant, voire comporte des dangers supplémentaires en termes de gestion des personnels. Le SNES doit en revanche faire campagne et chercher à mobiliser la profession sur le long terme pour obtenir une évaluation déconnectée de l’avancement et qui sorte des évaluations individuelles des performances, pathogènes et inefficaces. Il doit, avec la profession, mettre en débat d’autres modalités d’évaluation, davantage collective, en lien avec le travail déjà amorcé par le secteur métier en lien avec le CNAM. Il s’agit pour nous, en revenant sur ce qui constitue le cœur de notre métier, de permettre à notre organisation syndicale d’aborder le métier sous un autre angle pour retisser, progressivement, le lien entre l’exercice du métier et le sens politique plus large que nous lui accordons.
Il doit mettre en débat la légitimité d'une évaluation qui pourrait se limiter au simple contrôle de l'exercice des missions plutôt que de vérifier l'adéquation de la pratique professionnelle aux orientations politiques du moment.
La réforme du collège se met en place de façon très disparate malgré l’opposition des collègues, parfois sans eux et avec des méthodes autoritaires. Le SNES-FSU doit continuer à faire apparaître la réalité de cette réforme, ses contradictions et ses conséquences concrètes pour les personnels comme pour les élèves.
[/justify]Situation générale
Le discours médiatique, monopolisé par les primaires de la droite se fait porteur des idées les plus rétrogrades et conservatrices, notamment en matière d’éducation. Les programmes de ces candidats vont tous dans le sens d’un affaiblissement de la fonction publique avec réduction des effectifs de fonctionnaires dans des proportions parfois considérables, répondant ainsi à la doxa qui considère les fonctionnaires comme non productifs et sources de «dépenses publiques».
Le temps de travail global est à nouveau au centre des débats, accusé d’être un frein à la compétitivité des entreprises à laquelle tout devrait être sacrifié. A l’opposé de ce que d’autres pays envisagent de mettre en place, les candidats proposent d’augmenter ce temps de travail pour tous (enseignants du second degré compris), certaines propositions allant jusqu’à ne plus fixer de limite autre que le maximum européen de 48 heures par semaine, chaque branche pouvant se déterminer indépendamment des autres. Il s’agit bel et bien de casser tous les repères collectifs des salariés pour les placer dans la situation matérielle et psychique la plus précaire possible.
Dans l’éducation, la traduction du protocole PPCR dans les faits se précise et un premier projet de décret concernant la partie réorganisation des carrières sera soumis sous peu au vote du CTM où il semblerait que nous puissions désormais nous prononcer de manière distincte sur la partie évaluation du projet. Notre organisation s’est positionnée lors du dernier bureau national sur un vote en POUR concernant ce projet de décret ; notre CA académique en prend acte et propose que ce vote soit expliqué à la profession en mettant en avant les avancées actées (avancement à rythme unique sauf sur deux passages d’échelon dans la classe normale, transfert prime-points...) sans masquer pour autant les insuffisances de la revalorisation qui, si elle est réelle et concernera tout le monde, n’est ni substantielle, ni suffisante ne serait-ce que pour rattraper le retard de pouvoir d’achat accumulé depuis plus de dix ans.
L'accès à la hors-classe reste soumis à l'évaluation de la «valeur professionnelle», à l'opposé de l'intégration des indices correspondants dans la grille de la classe normale, qui reste la revendication du SNES.
Le SNES FSU doit faire désormais campagne sur ce que serait une revalorisation, selon nous, à la hauteur de nos qualifications et des enjeux les invitant à se mobiliser pour obtenir davantage: chaque collègue doit accéder, dans le cadre d’une carrière normale et complète, aux indices terminaux de leur grille de rémunération revalorisée avec un avancement à rythme unique, strictement séparé des procédures d’évaluation, dans le cadre d’un grade unique.
Le projet d’évaluation des personnels qui accompagne la restructuration des carrières continue globalement de prôner une technique de gestion qui a fait la preuve de son inefficacité, à savoir l’évaluation individuelle des performances. La CA estime que ce projet renforcera les pratiques managériales que nous dénonçons constamment et donnera au chef d’établissement une légitimité à intervenir jusqu’au cœur de nos pratiques professionnelles. Les prérogatives renforcées du chef d’établissement se traduisent en partie par des entretiens désormais systématiques avec le chef d’établissement au moment des rendez-vous de carrière. De plus, un brouillage s’installe désormais entre l’administratif et le pédagogique puisque des items de la grille d’évaluation concernent à la fois le chef d’établissement et l’inspecteur. Ces critères, comme l’ensemble des items de la grille, ne nous semblent pas plus éclairants pour les collègues et sont, pour le moins, très peu liés aux disciplines d’enseignement. Quant au bilan professionnel devenu document d’appui puis guide indicatif, il reste«fortement conseillé» : son caractère obligatoire ou non ne change rien à l’affaire et maintient un cadre typique des méthodes de néo-management. La disparition de la note chiffrée rendra plus difficile l'appréciation syndicale des inégalités de traitement entre collègues et par conséquent leur défense collective.
De plus, le bât blesse lourdement lorsqu’on entre dans le cadre des procédures dites «d’accompagnement». En effet, le chef pourrait «à tout moment de la carrière» «poser un constat» sur un personnel, y compris en termes de pratiques pédagogiques, pour «initier» un «accompagnement» qui ne saurait être confondu avec la formation continue de qualité que nous demandons. Les éléments contenus dans la fiche 1 sont, tels que formulés, inacceptables en l’état car ils participent à renforcer et légitimer l’intervention du supérieur hiérarchique le plus local dans les pratiques pédagogiques de ses subordonnés qui, pourtant cadres de catégorie A, auraient les plus grandes difficultés à rester de réels concepteurs.
La CA académique se prononce donc pour que le SNES refuse en bloc ce projet d’évaluation qui n’est pas plus acceptable que l’existant, voire comporte des dangers supplémentaires en termes de gestion des personnels. Le SNES doit en revanche faire campagne et chercher à mobiliser la profession sur le long terme pour obtenir une évaluation déconnectée de l’avancement et qui sorte des évaluations individuelles des performances, pathogènes et inefficaces. Il doit, avec la profession, mettre en débat d’autres modalités d’évaluation, davantage collective, en lien avec le travail déjà amorcé par le secteur métier en lien avec le CNAM. Il s’agit pour nous, en revenant sur ce qui constitue le cœur de notre métier, de permettre à notre organisation syndicale d’aborder le métier sous un autre angle pour retisser, progressivement, le lien entre l’exercice du métier et le sens politique plus large que nous lui accordons.
Il doit mettre en débat la légitimité d'une évaluation qui pourrait se limiter au simple contrôle de l'exercice des missions plutôt que de vérifier l'adéquation de la pratique professionnelle aux orientations politiques du moment.
La réforme du collège se met en place de façon très disparate malgré l’opposition des collègues, parfois sans eux et avec des méthodes autoritaires. Le SNES-FSU doit continuer à faire apparaître la réalité de cette réforme, ses contradictions et ses conséquences concrètes pour les personnels comme pour les élèves.
Donc Unité et Action enterre le SNES et lui fait rejoindre le vote des syndicats jaunes...
- ArtysiaVénérable
Sujet déplacé. Tschai pourrais-tu revoir la mise en page de ton message pour qu'il soit facilement lisible stp.
- VicomteDeValmontGrand sage
Certes, ce n'est pas l'idéal mais c'est mieux qu'avant avec un avancement presque entièrement détaché des inspections.
Pour ce qui est de l'évaluation, comme indiqué dans le mail, les choses n'ont pas encore été décidées.
Pour ce qui est de l'évaluation, comme indiqué dans le mail, les choses n'ont pas encore été décidées.
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- tschaiNiveau 7
Comment peux-tu te contenter de ce vote qui nous fait rejoindre le Sgen et l'UNsa?VicomteDeValmont a écrit:Certes, ce n'est pas l'idéal mais c'est mieux qu'avant avec un avancement presque entièrement détaché des inspections.
Pour ce qui est de l'évaluation, comme indiqué dans le mail, les choses n'ont pas encore été décidées.
- XIIINeoprof expérimenté
Décrets PPCR au Comité Technique Ministériel : FO a voté contre
http://www.fo-fnecfp.fr/spip.php?article332
Plus que jamais tout mettre en œuvre pour repousser le projet de refonte de l’évaluation des personnels enseignants et d’éducation
Le Comité technique ministériel convoqué ce 7 décembre devait donner un avis sur les projets de décrets statutaires bouleversant les statuts des corps enseignants et des CPE sur les déroulements de carrière, les grilles indiciaires ainsi que l’évaluation.Les votes au CTM Contre : FO, CGT, SNALC
Pour : CFDT, FSU, UNSA
Le contenu des décrets comme les débats ont confirmé nos raisons de nous opposer à ces projets.
L’évaluation est présentée par l’administration comme « bienveillante » et « formative ».
En fait elle jouera un rôle déterminant pour l’attribution des bonifications d’ancienneté, l’accès à la hors-classe et à la classe exceptionnelle.
Quand on connaît les pressions d’ores et déjà subies par nos collègues à l’occasion de la mise en œuvre des réformes, notamment avec celle du collège ou des rythmes scolaires dans le premier degré, on ne peut qu’être dubitatifs sur le caractère bienveillant de la mise en place de la grille de compétences, très éloignée sur l’essentiel du cœur de métier : enseigner dans sa classe.
Le projet de grille de compte-rendu comprend 11 items qui eux-mêmes s’appuient sur les dizaines d’entrées du « référentiel de compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation » (arrêté du 1/07/2013). C’est la mise en place d’une gestion managériale sur le modèle du privé axée sur les savoirs, savoir-faire et savoir-être.
Force Ouvrière a proposé un vœu demandant la saisine du CHSCT ministériel afin de mener une étude approfondie préalable des conséquences du projet d’évaluation sur la santé des personnels. Soucieux d’apporter le maximum de garanties et de protection aux personnels, nous regrettons que seules la CGT et la FGAF l’aient appuyé. Les autres fédérations ont estimé que le projet d’évaluation ne changeait rien aux conditions de travail des personnels tout en affirmant qu’elles seront vigilantes après la mise en place du nouveau système. Pour Force Ouvrière il vaut mieux prévenir que guérir !
La classe exceptionnelle est bien un grade fonctionnel : nous attirons l’attention des personnels sur le fait que celle-ci sera pour l’essentiel au titre de « fonctions accomplies dans des conditions difficiles ou sur des fonctions particulières » dont la « liste est fixée par arrêté du ministre », ce qui ouvre la voie à la mise en place d’une hiérarchie intermédiaire au sein des corps enseignants.
Interrogé par Force Ouvrière sur l’absence de traduction en termes de garanties statutaires de l’affirmation selon laquelle « les personnels enseignants pourront dérouler une carrière complète jusqu’au sommet de la hors-classe », le ministère a confirmé qu’il n’y aurait rien de tel dans les statuts. La « garantie » découlerait du nombre des promotions décidées chaque année (en fonction du rapport promus/promouvables) et du barème qui sera retenu ! Le ministère a indiqué que nous n’aurons les chiffres qu’au printemps pour l’année en cours. Il a reconnu la diminution de l’effectif de la plage d’appel mais n’a pris aucun engagement chiffré, alors qu’il faudra au moins doubler le ratio (14% ou plus) pour maintenir le nombre de promotions en 2018 !
Qui pourrait y voir des « garanties » ? Il y a au contraire tout à craindre sur le volume des promotions et les critères qui seront retenus à l’avenir.
Des amendements proposés par certaines fédérations (rejetés par l’administration) soulignent la contradiction avec leur vote pour. Demander que les collègues puissent être accompagnés par un délégué syndical lors des entretiens d’évaluation, la suppression de la référence aux fonctions dans l’accès à la classe exceptionnelle ou la mise en place d’une clause de sauvegarde pour l’accès à la hors-classe ne fait que souligner les problèmes majeurs posés par le projet de refonte statutaire !
La FNEC FP-FO alerte les personnels.
La « revalorisation » indiciaire des salaires est indigente !
Mais le cadre fixé par les projets de statut est une véritable régression. Tout comme la loi Travail avec l’inversion de la hiérarchie des normes, il ouvre une porte par laquelle la ministre actuelle ou future par simple arrêté pourra aller toujours plus loin dans l’individualisation des carrières et l’autonomie des établissements.
Il faut tout mettre en œuvre, par l’action commune à tous les niveaux pour obtenir l’abandon du projet d’évaluation !
- ditaNeoprof expérimenté
Le Snes, ce sont des [modéré] ! C'est bien joli de critiquer le SE-Unsa [modéré] Le Snes ne vaut pas mieux.
- tschaiNiveau 7
Hum, cet avis n'engage que toi, mais force est de reconnaitre que la tendance majoritaire du SNES se démarque de moins en moins du syndicat que tu cites.dita a écrit: Le Snes, ce sont des [modéré] ! C'est bien joli de critiquer le SE-Unsa [modéré] Le Snes ne vaut pas mieux.
- LefterisEsprit sacré
Couteau dans le dos. Les derniers soubresauts de gros syndicats du SNES laissaient un mince espoir, malgré la position de l'appareil, mais là...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Il me tarde de voir mes copains du SNES Toulouse pour voir ce qu'ils en pensent eux....
- amethysteDoyen
Certains collègues n'ont pas attendu aujourd'hui pour réagir. Une de mes collègues, S4 depuis des années a rendu son tablier pour raisons de santé mais a aussi refusé de reprendre sa cotisation cette année...
- Madame_ProfEsprit sacré
gauvain31 a écrit:Il me tarde de voir mes copains du SNES Toulouse pour voir ce qu'ils en pensent eux....
Tu nous diras...
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- BoubouleDoyen
C'est le PS qui gouverne, le SNES coopère en pariant que bientôt ce sera la droite dure et qu'ils vont pouvoir se refaire en protestant sur plein d'autres sujets.
D'un point de vue très local (je n'ai pas de vision d'ensemble) c'est peut-être quand même un vote logique. Les débutants qui se syndiquent le font pour les mutations et le PPCR leur paraît rassurant, les vieux syndiqués y voient un espoir de revalorisation (échelon + CE).
D'un point de vue très local (je n'ai pas de vision d'ensemble) c'est peut-être quand même un vote logique. Les débutants qui se syndiquent le font pour les mutations et le PPCR leur paraît rassurant, les vieux syndiqués y voient un espoir de revalorisation (échelon + CE).
- AsarteLilithBon génie
Je vais finir par en partir aussi. J'ai hésité cette année.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- LemmyKHabitué du forum
Ce vote est bien triste, mais pas vraiment une surprise
- jujuEsprit éclairé
AsarteLilith a écrit:Je vais finir par en partir aussi. J'ai hésité cette année.
C'est fait en ce qui me concerne!
- wanaxFidèle du forum
Oui, enfin, on peut dire ce qu'on veut du SNES, mais pour les vrais combats qui intéressent les vraies gens, ils sont là :
On peut pas tout faire, non ?
http://www.20minutes.fr/societe/1237883-20131017-20131017-direct-affaire-leonarda14h55: Le secrétaire national du SNES-FSU «comprend l’indignation» des lycéens
«Je comprends l’indignation (des lycéens), je la partage et je suis quand même fier».Interrogé sur RTL, Daniel Robin explique que les enseignants sont également «en profond désaccord avec l'objectif qui a été celui qui a conduit à l'arrestation de Leonarda». «Et nous sommes profondément écœurés de la méthode qui a été utilisée pour le faire», ajoute-t-il. «Un enfant qui est scolarisé ne doit pas être privé de ce droit qui est pour moi, un droit universel», poursuit le secrétaire national du SNES-FSU.
On peut pas tout faire, non ?
- MéluEmpereur
Comme prévu. Le problème, c'est qu'en plus ils s'en vantent en venant nous narguer dans les boîtes académiques. Vendus.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- Shere KhanNiveau 10
La FSU avec le SGEN et l'UNSA, comme d'hab… pendant que les syndicats qui nous défendent votent contre eux. Il est temps que les collègues ouvrent les yeux sur les orientations prises par les syndicats.XIII a écrit:Décrets PPCR au Comité Technique Ministériel : FO a voté contre
http://www.fo-fnecfp.fr/spip.php?article332
Plus que jamais tout mettre en œuvre pour repousser le projet de refonte de l’évaluation des personnels enseignants et d’éducation
Le Comité technique ministériel convoqué ce 7 décembre devait donner un avis sur les projets de décrets statutaires bouleversant les statuts des corps enseignants et des CPE sur les déroulements de carrière, les grilles indiciaires ainsi que l’évaluation.
Les votes au CTM Contre : FO, CGT, SNALC
Pour : CFDT, FSU, UNSA
Le contenu des décrets comme les débats ont confirmé nos raisons de nous opposer à ces projets.
L’évaluation est présentée par l’administration comme « bienveillante » et « formative ».
En fait elle jouera un rôle déterminant pour l’attribution des bonifications d’ancienneté, l’accès à la hors-classe et à la classe exceptionnelle.
Quand on connaît les pressions d’ores et déjà subies par nos collègues à l’occasion de la mise en œuvre des réformes, notamment avec celle du collège ou des rythmes scolaires dans le premier degré, on ne peut qu’être dubitatifs sur le caractère bienveillant de la mise en place de la grille de compétences, très éloignée sur l’essentiel du cœur de métier : enseigner dans sa classe.
Le projet de grille de compte-rendu comprend 11 items qui eux-mêmes s’appuient sur les dizaines d’entrées du « référentiel de compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation » (arrêté du 1/07/2013). C’est la mise en place d’une gestion managériale sur le modèle du privé axée sur les savoirs, savoir-faire et savoir-être.
Force Ouvrière a proposé un vœu demandant la saisine du CHSCT ministériel afin de mener une étude approfondie préalable des conséquences du projet d’évaluation sur la santé des personnels. Soucieux d’apporter le maximum de garanties et de protection aux personnels, nous regrettons que seules la CGT et la FGAF l’aient appuyé. Les autres fédérations ont estimé que le projet d’évaluation ne changeait rien aux conditions de travail des personnels tout en affirmant qu’elles seront vigilantes après la mise en place du nouveau système. Pour Force Ouvrière il vaut mieux prévenir que guérir !
La classe exceptionnelle est bien un grade fonctionnel : nous attirons l’attention des personnels sur le fait que celle-ci sera pour l’essentiel au titre de « fonctions accomplies dans des conditions difficiles ou sur des fonctions particulières » dont la « liste est fixée par arrêté du ministre », ce qui ouvre la voie à la mise en place d’une hiérarchie intermédiaire au sein des corps enseignants.
Interrogé par Force Ouvrière sur l’absence de traduction en termes de garanties statutaires de l’affirmation selon laquelle « les personnels enseignants pourront dérouler une carrière complète jusqu’au sommet de la hors-classe », le ministère a confirmé qu’il n’y aurait rien de tel dans les statuts. La « garantie » découlerait du nombre des promotions décidées chaque année (en fonction du rapport promus/promouvables) et du barème qui sera retenu ! Le ministère a indiqué que nous n’aurons les chiffres qu’au printemps pour l’année en cours. Il a reconnu la diminution de l’effectif de la plage d’appel mais n’a pris aucun engagement chiffré, alors qu’il faudra au moins doubler le ratio (14% ou plus) pour maintenir le nombre de promotions en 2018 !
Qui pourrait y voir des « garanties » ? Il y a au contraire tout à craindre sur le volume des promotions et les critères qui seront retenus à l’avenir.
Des amendements proposés par certaines fédérations (rejetés par l’administration) soulignent la contradiction avec leur vote pour. Demander que les collègues puissent être accompagnés par un délégué syndical lors des entretiens d’évaluation, la suppression de la référence aux fonctions dans l’accès à la classe exceptionnelle ou la mise en place d’une clause de sauvegarde pour l’accès à la hors-classe ne fait que souligner les problèmes majeurs posés par le projet de refonte statutaire !
La FNEC FP-FO alerte les personnels.
La « revalorisation » indiciaire des salaires est indigente !
Mais le cadre fixé par les projets de statut est une véritable régression. Tout comme la loi Travail avec l’inversion de la hiérarchie des normes, il ouvre une porte par laquelle la ministre actuelle ou future par simple arrêté pourra aller toujours plus loin dans l’individualisation des carrières et l’autonomie des établissements.
Il faut tout mettre en œuvre, par l’action commune à tous les niveaux pour obtenir l’abandon du projet d’évaluation !
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- Reine MargotDemi-dieu
ça ne m'étonne pas, le SNES est devenu un syndicat réformiste comme les autres cités.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- tschaiNiveau 7
Sûrement pas sa base, et même la section académique à laquelle je faisais référence. Unité et Action: désunion et inaction.Reine Margot a écrit:ça ne m'étonne pas, le SNES est devenu un syndicat réformiste comme les autres cités.
- Shere KhanNiveau 10
Ça fait très longtemps. Déjà, le SNES était à fond la caisse du côté de Jospin, ministre de l'Education Nationale. A l'époque d'Allègre, il a incroyablement tardé à réagir. Il a fallu qu'Allègre attaque personnellement Monique Vuaillat pour que le SNES, enfin, daigne se bouger. Mais tous les sous-fifres de notre genre qui étaient copieusement insultés dès le départ, il faut croire que c'était moins grave.
Perso : je viens de renvoyer de lien du SNES pour me désabonner.
Perso : je viens de renvoyer de lien du SNES pour me désabonner.
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- Roumégueur IerÉrudit
Pour la modique somme de 40 euros par mois environ, nous voilà rentrés dans l'ère managériale la plus néfaste possible.
Relisez les scandales de France Telecom-Orange, vous comprendrez bien assez tôt.
Relisez les scandales de France Telecom-Orange, vous comprendrez bien assez tôt.
- cignusNiveau 5
Pour en avoir déjà discuté avec eux lors d'une formation récente... ils ne sont pas loin de la position nationale... prêt à défendre ce qu'ils appellent (vraiment sans rire) une revalorisation sans précédent (ben oui forcément on a rien eu pendant 10 ans... alors là les cacahuètes c'est quand même vachement bien...)gauvain31 a écrit:Il me tarde de voir mes copains du SNES Toulouse pour voir ce qu'ils en pensent eux....
Je ne suis évidemment pas surpris de ce vote et je ne me gênerai pas pour leur faire part de mon mécontentement quand je les reverrai... et ils vont certainement perdre beaucoup de voix aux prochaines élections pro... dont la mienne, et ma (chère) cotisation...
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2014-20xx : Maths Tx Je m'éclate au collège...
2013-2014 : Maths R2 - 2nde - 1STMG - TSTMG - BTS CGO
2012-2013 : Maths R1 - 6èmes + 4èmes
2011-2012 : SII-SIN - 1ère STI2D + T-STI
1995-2011 : G. Electronique - 2nde-1ère-Tales-BTS-Licence-Ecoles_ingé
- Athena nikeNiveau 1
Ouais... que dire à part que la plupart des commentaires manquent sérieusement de discernement?
Si le Snes pense que certaines avancées sont positives et que d'autres ne le sont pas, c'est quand même son droit ! Par exemple, quand on lit son positionnement sur la nouvelle évaluation des profs : la fin des vitesses à l'intérieur des échelons est un pas en avant vers une évolution de carrière à rythme unique. Contrairement à certains syndicats, le Snes n'est pas pour une évaluation au "mérite" (que prône la droite comme valeur) mais pour une même évolution pour tous. Je ne vois pas le problème, c'est dans leur logique. Par ailleurs, il conteste les entretiens avec le chef et l'inspecteur qui auront lieu deux fois dans la carrière des profs, en craignant un renforcement du pouvoir du chef. Je ne vois toujours pas le problème.
Par contre, je comprends moins quand "AsarteLilith" (visiblement amoureuse des lettres classiques) perd la mémoire sur la longue lutte menée par le Snes contre la réforme (peut-être as-tu fait toutes les grèves reconductibles, dans ce cas je retire ma question) ? Quand à l'argument de "tschai" qui consiste à dénigrer une position au motif qu'elle a été signée avec le Sgen et l'Unsa, ça manque d'arguments. Ce n'était pas le cas pour la réforme (signée par l'Unsa), notamment à cause de la plus grande "autonomie" des établissement que la réforme permet. Tiens tiens, c'est cette même "autonomie" que l'on retrouve dans les programmes de campagne à droite...
Si le Snes pense que certaines avancées sont positives et que d'autres ne le sont pas, c'est quand même son droit ! Par exemple, quand on lit son positionnement sur la nouvelle évaluation des profs : la fin des vitesses à l'intérieur des échelons est un pas en avant vers une évolution de carrière à rythme unique. Contrairement à certains syndicats, le Snes n'est pas pour une évaluation au "mérite" (que prône la droite comme valeur) mais pour une même évolution pour tous. Je ne vois pas le problème, c'est dans leur logique. Par ailleurs, il conteste les entretiens avec le chef et l'inspecteur qui auront lieu deux fois dans la carrière des profs, en craignant un renforcement du pouvoir du chef. Je ne vois toujours pas le problème.
Par contre, je comprends moins quand "AsarteLilith" (visiblement amoureuse des lettres classiques) perd la mémoire sur la longue lutte menée par le Snes contre la réforme (peut-être as-tu fait toutes les grèves reconductibles, dans ce cas je retire ma question) ? Quand à l'argument de "tschai" qui consiste à dénigrer une position au motif qu'elle a été signée avec le Sgen et l'Unsa, ça manque d'arguments. Ce n'était pas le cas pour la réforme (signée par l'Unsa), notamment à cause de la plus grande "autonomie" des établissement que la réforme permet. Tiens tiens, c'est cette même "autonomie" que l'on retrouve dans les programmes de campagne à droite...
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