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- bernardoFidèle du forum
ipomee a écrit:Petite remarque Bernardo, il manque une syllabe au vers 8, car le e final de tremble, suivi d'une voyelle, ne se prononce pas.
Remplacer oui par ici ?
Archeboc, il me semble qu'il n'y a pas de e final à Daphné.
Merci ipomee : j'ai remplacé par "ici"
bernardoFidèle du forum
ipomee a écrit:Bernardo, elle le sait que sa réforme est nulle, mais elle s'en fout.
Oui, ce n'est d'ailleurs même pas sa réforme, elle n'a fait que "communiquer".
ipomeeGuide spirituel
Oh, et bien elle a fait l'essentiel.
Et maintenant elle dédicace.
Et maintenant elle dédicace.
- bernardoFidèle du forum
persiste et cygne ...
Vallaud-Belkacem, je pense à vous ! Ce collège,
Pauvre et triste miroir où jadis resplendit
L'immense majesté de notre vocation,
Ce collège menteur qui par vous s'appauvrit
A attristé soudain mon esprit méthodique,
Comme je traversais mon établissement.
Le vieux Ferry n'est plus (la forme d'une école
Change plus vite, hélas ! que le nom d'un ministre) ;
Je ne vois qu'en esprit tous ces cours magistraux,
Ces thèmes, ces versions, nos chères analyses
COD, COI, compléments d'attribution !
Nos élèves penchés sur le cher ciel d'Ovide !
L'école change ! mais rien dans ma mélancolie
N'a bougé ! cahiers neufs, intercalaires, bloc-notes,
Vieux manuels, tout pour moi devient allégorie,
Et mes chers souvenirs sont plus lourds que des rocs.
Aussi devant ce collège une image m'opprime :
Je pense à mes professeurs, à leurs leçons
A quiconque a perdu ce qui ne se retrouve
Jamais, jamais ! à ceux qui s'abreuvent de livres
Je pense aux professeurs formés à l'ESPE,
Aux élèves qui les auront ... Najat merci !
Vallaud-Belkacem, je pense à vous ! Ce collège,
Pauvre et triste miroir où jadis resplendit
L'immense majesté de notre vocation,
Ce collège menteur qui par vous s'appauvrit
A attristé soudain mon esprit méthodique,
Comme je traversais mon établissement.
Le vieux Ferry n'est plus (la forme d'une école
Change plus vite, hélas ! que le nom d'un ministre) ;
Je ne vois qu'en esprit tous ces cours magistraux,
Ces thèmes, ces versions, nos chères analyses
COD, COI, compléments d'attribution !
Nos élèves penchés sur le cher ciel d'Ovide !
L'école change ! mais rien dans ma mélancolie
N'a bougé ! cahiers neufs, intercalaires, bloc-notes,
Vieux manuels, tout pour moi devient allégorie,
Et mes chers souvenirs sont plus lourds que des rocs.
Aussi devant ce collège une image m'opprime :
Je pense à mes professeurs, à leurs leçons
A quiconque a perdu ce qui ne se retrouve
Jamais, jamais ! à ceux qui s'abreuvent de livres
Je pense aux professeurs formés à l'ESPE,
Aux élèves qui les auront ... Najat merci !
Reine MargotDemi-dieu
L’école malade de la Réforme
Une réforme répandant la terreur
La ministre en sa fureur
inventa pour faire des économies.
Najat (puisqu’il nous faut l’appeler par son nom)
Pour faire de l’élitisme l’abandon,
Faisait aux professeurs la guerre.
Ils n’en voulaient pas tous, mais tous en étaient frappés.
On n’en voyait point l’acclamer
Et vanter la vertu de mornes EPI.
Nul élève de progrès ne fit.
Nul n’écrivait en bon français
Ou ne savait calculer la règle de trois.
Les résultats PISA baissaient :
Plus de bienveillance fut la loi.
Le Chef tint conseil et dit : « Mes chers amis,
Je crois que la DGH a permis
Pour nos péchés cette infortune :
Le plus élitiste de nous
Doit se sacrifier à la réussite de tous,
Ainsi il augmentera la dotation commune.
Le passé nous apprend qu’en de tels accidents
On fait de tels dévouements,
Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence
L’état de nos compétences.
Moi, satisfaisant mon désir de carrière,
J’ai fait passer tous les élèves en première.
Avaient-ils assez de connaissances ? Nullement.
Même il m’est arrivé quelquefois d’arrondir
Une moyenne.
Je choisirai donc, s’il le faut, mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse dans ce cas,
Car l’horaire de la plus inutile dépense
Sera à la fin diminué par mon choix.
- Sire, dit un flatteur, quel excellent manager !
Le redoublement manque trop de bienveillance,
Eh bien, apprendre pendant toute l’existence,
Est-ce un péché ? Non, non, vous les fites passer,
Suivant en cela les consignes du ministère.
Et quant aux parents on peut dire
Qu’on a bien tout fait pour les satisfaire
Des projets, de la publicité et bien pire.
Ainsi dit le flatteur, et les autres d’applaudir.
Une réforme répandant la terreur
La ministre en sa fureur
inventa pour faire des économies.
Najat (puisqu’il nous faut l’appeler par son nom)
Pour faire de l’élitisme l’abandon,
Faisait aux professeurs la guerre.
Ils n’en voulaient pas tous, mais tous en étaient frappés.
On n’en voyait point l’acclamer
Et vanter la vertu de mornes EPI.
Nul élève de progrès ne fit.
Nul n’écrivait en bon français
Ou ne savait calculer la règle de trois.
Les résultats PISA baissaient :
Plus de bienveillance fut la loi.
Le Chef tint conseil et dit : « Mes chers amis,
Je crois que la DGH a permis
Pour nos péchés cette infortune :
Le plus élitiste de nous
Doit se sacrifier à la réussite de tous,
Ainsi il augmentera la dotation commune.
Le passé nous apprend qu’en de tels accidents
On fait de tels dévouements,
Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence
L’état de nos compétences.
Moi, satisfaisant mon désir de carrière,
J’ai fait passer tous les élèves en première.
Avaient-ils assez de connaissances ? Nullement.
Même il m’est arrivé quelquefois d’arrondir
Une moyenne.
Je choisirai donc, s’il le faut, mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse dans ce cas,
Car l’horaire de la plus inutile dépense
Sera à la fin diminué par mon choix.
- Sire, dit un flatteur, quel excellent manager !
Le redoublement manque trop de bienveillance,
Eh bien, apprendre pendant toute l’existence,
Est-ce un péché ? Non, non, vous les fites passer,
Suivant en cela les consignes du ministère.
Et quant aux parents on peut dire
Qu’on a bien tout fait pour les satisfaire
Des projets, de la publicité et bien pire.
Ainsi dit le flatteur, et les autres d’applaudir.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- bernardoFidèle du forum
Je t'applaudis ... sans flatterie ! C'est magnifique !
BelaLugosiNiveau 6
Oh la la, je n'arrête pas de rigoler comme une baleine en lisant vos poésies
Vous êtes hyper inspirés !
Vous êtes hyper inspirés !
- ipomeeGuide spirituel
Bravo, Reine et Bernardo. L'inspiration bat son plein.
gauvain31Empereur
Boudu, c'est magnifique tout ça ! : qui se charge d'en faire un recueil ? 
(pour donner à NVB)?
: qui se charge d'en faire un recueil ? (pour donner à NVB)?- Reine MargotDemi-dieu
On n’eut pas à remettre en cause
Les voyages, projets et autres choses.
Chaque activité, jusqu’au simple soutien,
Au dire de chacun, devait voir son maintien.
Puis le prof de latin vint à son tour et dit :
« J’ai enseigné la grammaire de façon ludique,
Donné à la mythologie un tour épique,
Organisé un voyage dans de vieilles ruines,
Aux portes ouvertes un atelier de cuisine ».
A ces mots on cria haro sur le baudet.
L’un des présents démontra par sa harangue
Que le latin était une difficile langue,
Réservée aux élites, d’où venait tout le mal,
Et que l’école devait rendre chacun égal.
La discipline fut jugée comme un cas pendable,
Une option élitiste ! Quel crime abominable !
Seule sa disparition était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez ou non ajustable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Les voyages, projets et autres choses.
Chaque activité, jusqu’au simple soutien,
Au dire de chacun, devait voir son maintien.
Puis le prof de latin vint à son tour et dit :
« J’ai enseigné la grammaire de façon ludique,
Donné à la mythologie un tour épique,
Organisé un voyage dans de vieilles ruines,
Aux portes ouvertes un atelier de cuisine ».
A ces mots on cria haro sur le baudet.
L’un des présents démontra par sa harangue
Que le latin était une difficile langue,
Réservée aux élites, d’où venait tout le mal,
Et que l’école devait rendre chacun égal.
La discipline fut jugée comme un cas pendable,
Une option élitiste ! Quel crime abominable !
Seule sa disparition était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez ou non ajustable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- bernardoFidèle du forum
Aujourd'hui, l'école est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un message électronique de Florence Robine sur ma messagerie académique : décret sur la réforme du collège publié au B.O. Enterrement demain. Tous mes encouragements. Bienveillance. F.R." Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
La Degesco est à Paris, enfin je crois. Je prendrai le 93 à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi je pourrai voir Najat et lui dire merci. J'ai demandé deux jours de congé à mon CDE et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. On perd quand même un paquet d'heures en français. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : "Ce n'est pas ma faute". Il n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je n'aurais pas dû dire cela. En somme je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute à la rentrée, quand il me donnera mon emploi du temps. Pour le moment, avec les DHG artificiellement gonflées, c'est un peu comme si le collège continuait comme avant. A part les heures d'AP et d'EPI et les IMP. Après les élections, au contraire, la refondation de l'école sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle.
La Degesco est à Paris, enfin je crois. Je prendrai le 93 à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi je pourrai voir Najat et lui dire merci. J'ai demandé deux jours de congé à mon CDE et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. On perd quand même un paquet d'heures en français. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : "Ce n'est pas ma faute". Il n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je n'aurais pas dû dire cela. En somme je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute à la rentrée, quand il me donnera mon emploi du temps. Pour le moment, avec les DHG artificiellement gonflées, c'est un peu comme si le collège continuait comme avant. A part les heures d'AP et d'EPI et les IMP. Après les élections, au contraire, la refondation de l'école sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- ipomeeGuide spirituel
Mes respects pour cet incipit.
- bernardoFidèle du forum
J'ai pris le 93 à deux heures. Il faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m'a dit : "L'école c'est important, c'est là que se joue l'avenir d'un pays." Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte. J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter les nouveaux programmes et une tablette numérique. Il veut devenir formateur à l'ESPE, depuis quelques mois.
J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette réforme, cette refondation, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux baisses d'heures, à l'interdisciplinarité, à la marge qui passe de 2,75 heures fois le nombre de divisions à 3 heures fois le nombre de divisions, à la ventilation des HSA, que je me suis mis à vomir. J'ai vomi pendant presque tout le trajet. Et quand je suis arrivé à la Degesco, le vigile à l'entrée n'a pas voulu me laisser passer. J'ai eu beau lui montrer mon Passéducation, rien à faire. Il a fallu que je rentre à pied.
J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette réforme, cette refondation, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux baisses d'heures, à l'interdisciplinarité, à la marge qui passe de 2,75 heures fois le nombre de divisions à 3 heures fois le nombre de divisions, à la ventilation des HSA, que je me suis mis à vomir. J'ai vomi pendant presque tout le trajet. Et quand je suis arrivé à la Degesco, le vigile à l'entrée n'a pas voulu me laisser passer. J'ai eu beau lui montrer mon Passéducation, rien à faire. Il a fallu que je rentre à pied.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- ipomeeGuide spirituel
Les plus grands viennent au secours de l'école fracassée.
trompettemarineMonarque
Reine Margot a écrit:On n’eut pas à remettre en cause
Les voyages, projets et autres choses.
Chaque activité, jusqu’au simple soutien,
Au dire de chacun, devait voir son maintien.
Puis le prof de latin vint à son tour et dit :
« J’ai enseigné la grammaire de façon ludique,
Donné à la mythologie un tour épique,
Organisé un voyage dans de vieilles ruines,
Aux portes ouvertes un atelier de cuisine ».
A ces mots on cria haro sur le baudet.
L’un des présents démontra par sa harangue
Que le latin était une difficile langue,
Réservée aux élites, d’où venait tout le mal,
Et que l’école devait rendre chacun égal.
La discipline fut jugée comme un cas pendable,
Une option élitiste ! Quel crime abominable !
Seule sa disparition était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez ou non ajustable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Bravo ! Tout y est pour notre discipline !
On devrait afficher cette fable partout !
:aaq:
- bernardoFidèle du forum
Un matin de mai, au sortir d'une grève agitée, Grégoire Samsa s'éveilla transformé en un véritable animateur. "Que m'est-il arrivé ?" pensa-t-il. Ce n'était pourtant pas un rêve : sa salle de classe, la salle 14, une vraie salle de classe, quoique un peu petite à vrai dire, se tenait bien sage entre ses quatre murs habituels. Sur le bureau où s'étalait sa collection de dictionnaires - Grégoire était autrefois professeur de français - on pouvait toujours voir le paquet de copies récemment posé là, qui attendait sa correction. Mais pourquoi les élèves avaient-ils sorti leurs téléphones ? Vérifiant rapidement, il s'assura qu'on n'était pas au mois de juin, la veille ou l'avant veille des grandes vacances. Mais non, c'était un 20 mai, le 20 mai 2015. Il regarda soudain son emploi du temps : quelque chose clochait. Que signifiaient ces lettres qui, il en était certain, n'y figuraient pas la veille : EPI. Encore un coup de son chef d'établissement ? Timidement il s'informa auprès des élèves de ce que signifiait le sigle. On lui répondit que c'était des heures où les professeurs "travaillaient ensemble" pour ne pas que les élèves s'ennuient. Grégoire ne comprit pas. Mais cela, du moins, expliquait les téléphones.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- ipomeeGuide spirituel
- Reine MargotDemi-dieu
Mon poème est parti sur fesse de bouc, il va peut-être faire le tour de la toile, qui sait?
En une seconde il avait déjà un like
En une seconde il avait déjà un like
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
SphinxProphète
Reine Margot, ta fable : 
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
sifiÉrudit
Ouh là, mais vous n'avez pas bossé aujourd'hui, vous?
Que de belles choses!!
Je m'en vais de ce pas lire tout cela en détail.
Que de belles choses!!
Je m'en vais de ce pas lire tout cela en détail.
- bernardoFidèle du forum
Sous le collège unique coulent nos élèves
Et nos heures de cours
Faut-il qu'il m'en souvienne
J'en avais six avec les sixièmes
Sonne la fin du cours commence le huitième
Les élèves rentrent sort de Najat le livre
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels mensonges l’onde si lasse
Sonne la fin du cours commence le huitième
Les élèves rentrent sort de Najat le livre
Najat s'y livre comme j'ai la courante
Najat s'y livre
comme sa prose est chiante
Et comme sa réforme est violente
Sonne la fin du cours commence le huitième
Les élèves rentrent sort de Najat le livre
Passent les réformes et passent les ministres
Ni heures perdues
Ni les options reviennent
Sous le collège unique coulent nos élèves
Sonne la fin du cours commence le huitième
Les élèves rentrent sort de Najat le livre
Et nos heures de cours
Faut-il qu'il m'en souvienne
J'en avais six avec les sixièmes
Sonne la fin du cours commence le huitième
Les élèves rentrent sort de Najat le livre
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels mensonges l’onde si lasse
Sonne la fin du cours commence le huitième
Les élèves rentrent sort de Najat le livre
Najat s'y livre comme j'ai la courante
Najat s'y livre
comme sa prose est chiante
Et comme sa réforme est violente
Sonne la fin du cours commence le huitième
Les élèves rentrent sort de Najat le livre
Passent les réformes et passent les ministres
Ni heures perdues
Ni les options reviennent
Sous le collège unique coulent nos élèves
Sonne la fin du cours commence le huitième
Les élèves rentrent sort de Najat le livre
OudemiaBon génie
doublon
- Reine MargotDemi-dieu
Merci! Je l'ai mis sur facebook dans "on achève bien les profs"
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- OudemiaBon génie
Je suis admiration !
Une retouche, Bernardo, pour le v.13 : ce -e en 6e syllabe me chiffonne, je suggère :
Tout au fond de ma salle où le plâtre s'écaille.
Et pour la même raison, dans Vallaud-Belkacem, v.10 :
Ces thèmes , ces versions, nos chères analyses
Tu as la plume facile, dis donc ! pour la prose aussi !
Une retouche, Bernardo, pour le v.13 : ce -e en 6e syllabe me chiffonne, je suggère :
Tout au fond de ma salle où le plâtre s'écaille.
Et pour la même raison, dans Vallaud-Belkacem, v.10 :
Ces thèmes , ces versions, nos chères analyses
Tu as la plume facile, dis donc !
pour la prose aussi !
GrypheMédiateur
Je ne sais pas écrire mais ai feuilleté le livre. Me suis imaginé aller à la dédicace. Ai imaginé la conversation. "Vous savez, Madame la Ministre, je suis militante syndicale. Ça faisait longtemps qu'on attendait de pouvoir vous rencontrer."
Et puis non... Vaut peut-être mieux que je n'y aille pas.
Et puis non... Vaut peut-être mieux que je n'y aille pas.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- bernardoFidèle du forum
Oudemia a écrit:Je suis admiration !
Une retouche, Bernardo, pour le v.13 : ce -e en 6e syllabe me chiffonne, je suggère :
Tout au fond de ma salle où le plâtre s'écaille.
Et pour la même raison, dans Vallaud-Belkacem, v.10 :
Ces thèmes , ces versions, nos chères analyses
Tu as la plume facile, dis donc !
Merci Oudemia, j'ai retouché
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