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- GaliNéoFidèle du forum
De la complaisance, encore et toujours... Dommage qu'il n'y ait pas de chiffres disponibles.Daphné a écrit:J'ai déjà participé à des CAPAs de ce type, une révocation demandée par le recteur et une suspension de deux ans sans traitement pour une autre. Ça c'est la décision prise en CAPA, le ministre a suivi pour la révocation et pour le suspension de deux ans l'a ramenée à un an.
- GaliNéoFidèle du forum
C'est bien ce que je craignais, les titulaires ne sont quasiment jamais virés...zouz a écrit:Dans cet article de 2008, on a des chiffres: 'entre 0 et 2 par an'.
http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/02/05/01001-20080205ARTFIG00014-mieux-reperer-les-enseignants-qui-posent-probleme.php
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- DaphnéDemi-dieu
Après on peut aussi être licencié pour d'autres raisons que l'insuffisance professionnelle; je l'ai déjà vécu
- GaliNéoFidèle du forum
Au sein de l’Éducation Nationale ?Daphné a écrit:Après on peut aussi être licencié pour d'autres raisons que l'insuffisance professionnelle; je l'ai déjà vécu
Je parle uniquement des licenciements pour insuffisance professionnelle, et non pas des cas de viols, de pédophilies ou de meurtres. Je ne voudrais pas que l'on s'égare.
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- DaphnéDemi-dieu
J'ai eu plusieurs CAPA disciplinaires pour différents motifs, dont comme je l'ai dit insuffisance professionnelle ou d'autres raison.
Oui au sein de l'EN. Il y en a tous les ans.
Une CAPA disciplinaire ne débouche pas forcément sur un licenciement, il y a toute une graduation de sanctions.
Ici c'est une petite académie donc le nombre est forcément plus limité que dans de grosses académies. Je n'ai pas les chiffres au niveau national.
Oui au sein de l'EN. Il y en a tous les ans.
Une CAPA disciplinaire ne débouche pas forcément sur un licenciement, il y a toute une graduation de sanctions.
Ici c'est une petite académie donc le nombre est forcément plus limité que dans de grosses académies. Je n'ai pas les chiffres au niveau national.
- jésusFidèle du forum
Bon,
Moi c'est en rattrapant la " connerie " d'un contractuel que j'ai fait les frais du statut de contractuel.
Un collègue devait préparer l'agrégation à la fac via l'autorisation de Pole emploi, mais PE n'a pas donné l'autorisation au moment où il lui a proposé un remplacement.
Mais préparant l'agrégation en parallèle, il n'a pas pris le temps d'évaluer les élèves entre la rentrée et les vacances de la Toussaint. ( tout le monde disait du bien de ce contractuel mais sur le fond, agir comme ça n'était pas très responsable quoiqu'on en dise...)
j'ai récupéré les classes, devoir en urgence, car c'était la seule note, pas moyen de rattraper. Une classe n'a pas été contente de sa note. Le proviseur a rajouté 3 points à une classe pour "égaliser " les moyennes...contestation des autres classes, des autres profs qui subissaient des trucs pas très reluisants, rendez-vous à l'inspection, perte d'autorité de ma part, bordel en classe. Note admin négative, au revoir;
le collègue a étudié tranquillement pendant ce temps mais n'a pas eu l'agrég...( tout ça pour ça)
Je demande qu'on m'explique en quoi tout cela me rend ou m'a rendu pédagogiquement totalement hors jeu pour l'enseignement.
Aucune réaction des syndicats, aucune explication du proviseur, pas d'excuse valable du collègues qui n'a pas fait d'évaluation...bref, un individualisme catastrophique qui m'a bien dégoûté...
Ah, quand il faut un bouc-émissaire à une situation non gérée, on est heureux de nous trouver.
Moi c'est en rattrapant la " connerie " d'un contractuel que j'ai fait les frais du statut de contractuel.
Un collègue devait préparer l'agrégation à la fac via l'autorisation de Pole emploi, mais PE n'a pas donné l'autorisation au moment où il lui a proposé un remplacement.
Mais préparant l'agrégation en parallèle, il n'a pas pris le temps d'évaluer les élèves entre la rentrée et les vacances de la Toussaint. ( tout le monde disait du bien de ce contractuel mais sur le fond, agir comme ça n'était pas très responsable quoiqu'on en dise...)
j'ai récupéré les classes, devoir en urgence, car c'était la seule note, pas moyen de rattraper. Une classe n'a pas été contente de sa note. Le proviseur a rajouté 3 points à une classe pour "égaliser " les moyennes...contestation des autres classes, des autres profs qui subissaient des trucs pas très reluisants, rendez-vous à l'inspection, perte d'autorité de ma part, bordel en classe. Note admin négative, au revoir;
le collègue a étudié tranquillement pendant ce temps mais n'a pas eu l'agrég...( tout ça pour ça)
Je demande qu'on m'explique en quoi tout cela me rend ou m'a rendu pédagogiquement totalement hors jeu pour l'enseignement.
Aucune réaction des syndicats, aucune explication du proviseur, pas d'excuse valable du collègues qui n'a pas fait d'évaluation...bref, un individualisme catastrophique qui m'a bien dégoûté...
Ah, quand il faut un bouc-émissaire à une situation non gérée, on est heureux de nous trouver.
- Lowpow29Fidèle du forum
GaliNéo a écrit:N'ayant pas la qualification nécessaire pour passer le concours en externe (je n'ai qu'une maîtrise), j'ai été contraint d'attendre d'avoir les années nécessaires pour le concours en interne. Et là encore, au lieu d'attendre les fameuses 3 années, j'ai dû en attendre 5, ne me demandez pas pourquoi, c'est la division des concours qui décide.
Non, un M1 suffit pour s'inscrire au CAPES externe. Tu dois être titulaire au minimum d'un M1 (maîtrise équivaut à M1, non?) puis tu valideras ton M2 pendant le stage.
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- skindiverÉrudit
Lowpow29 a écrit:GaliNéo a écrit:N'ayant pas la qualification nécessaire pour passer le concours en externe (je n'ai qu'une maîtrise), j'ai été contraint d'attendre d'avoir les années nécessaires pour le concours en interne. Et là encore, au lieu d'attendre les fameuses 3 années, j'ai dû en attendre 5, ne me demandez pas pourquoi, c'est la division des concours qui décide.
Non, un M1 suffit pour s'inscrire au CAPES externe. Tu dois être titulaire au minimum d'un M1 (maîtrise équivaut à M1, non?) puis tu valideras ton M2 pendant le stage.
C'est ce que je me disais aussi! A partir de la maitrise tu dois pouvoir t'inscrire aux concours.
- madigoùNiveau 5
ghislainea1 a écrit:
J' aurais souhaité avoir des témoignages de professeurs contractuels qui ont évolué professionellement. Quels sont ceux qui ont quitté l' EN ? Quels sont ceux qui continuent à faire des remplacements , avec la précarité que cela impose et comment se projettent ils.
Pour te répondre ghislainea1, voici mon parcours en quelques mots : contractuelle pendant deux ans (lycée général), j'ai passé le capes, je l'ai réussi et je suis devenue stagiaire, puis j'ai subi un licenciement sec. Ce que tu dis sur le milieu de l'EN est valable quel que soit ton statut. En tant que contractuelle, les choses se passaient bien, j'avais de bonnes appréciations administratives (je n'ai pas été inspectée), mais comme j'avais des classes de premières, terminales et BTS, j'ai pu suivre leurs résultats dans l'année et aux examens, et ils étaient tout à fait satisfaisants, même inespérés pour certains de mes élèves. C'est pour cette raison que j'ai passé le Capes, pensant bien naïvement, qu'en le réussissant je pourrais bénéficier d'une formation et d'un accompagnement qui seraient profitables. Comme tout métier, même si on est compétents, surtout à un niveau de cadre, on peut toujours s'améliorer et chercher à évoluer. J'ai vite déchanté, à tout niveau : accompagnée par une tutrice frustrée et passablement "cinglée" ou du moins bien usée par le métier ou le milieu, avec une formation (allez, je vais être gentille, dont 80% étaient à jeter), des inspecteurs qui faisaient des rapports totalement absurdes, parfois même sans venir m'observer ( ), etc. etc.
Tout ça pour dire que :
Tant que le milieu de l'EN sera verrouillé et vérolé par des gens qui abusent de leur pouvoir, le plus souvent totalement incompétents ou en dehors de la réalité, tant que certains CE auront peur de déplaire à quelques petits chefs rectoraux, tant que l'EN sera incapable de mettre en place une véritable formation et surtout tant que les enseignants seront infantilisés, leur responsabilité engagée, alors qu'on ne les laisse pas intervenir comme ils le souhaiteraient..., que l'on soit contractuel, stagiaire, et même titulaire, c'est un métier qui peut vite devenir anxiogène. Et pour tout le monde le couperet peut tomber et au moment où on s'y attend le moins, parfois, puisqu'il s'agit souvent de mesures arbitraires ou totalement disproportionnées. Et peu importe qu'on aime enseigner ou pas, ça ne rentre pas en ligne de compte.
De mon côté, l'enseignement était une reconversion professionnelle, j'avais quand même une expérience, des diplômes à faire valoir en lettres mais aussi dans l'édition. Donc après avoir été licenciée, je me suis inscrite au chômage (t'es-tu renseignée là-dessus ?), j'ai créé ma micro-entreprise en conseil éditorial, car ce que j'aime avant tout c'est l'autonomie et la liberté (et là j'en manquais sérieusement dans l'EN ) que je fais évoluer doucement (c'est récent). De toute façon, si ça ne marche pas, je chercherai un CDi dans le privé. Je me donne encore un an.
Donc oui, il y a une vie après l'EN. La reconversion dépend évidemment de tes expériences passées, mais pas que... Mais moi j'étais prof de lettres. Toi en tant que prof d'anglais, je pense que ton niveau de langue est demandé dans différents corps de métier. Il faut se renseigner : peut-être passer un bilan de compétences. A voir... Mais, même si tu peux toujours faire des remplacements dans l'EN, le seul conseil que je te donnerai, c'est de réfléchir à d'autres projets ; ça te permettra en plus d'envisager les choses de façon positive et plus sereine, enfin je crois...
- ghislainea1Niveau 2
Je suis entièrement d'accord avec toi. Le mal-être est réel. J' avais un collègue expérimenté et d' ailleurs super sympa qui a subi des lettres de menace de la part de parents d' élèves car il notait trop sévèrement ses élèves et le CE ne l' a pas soutenu comme il l' aurait espéré. Beaucoup de collègues sont mécontents de la déshumanisation du métier ( et pas que des profs remplaçants)
De plus oui je suis bilingue, oui j' ai fait des études littéraires( et commerciales) .
Le concours comme tu l' as dit n' est pas la panacée; de nombreux stagiaires se retrouvent devant des classes avec aucune formation et doivent s' adapter à un public qui devient difficile.
- ghislainea1Niveau 2
et merci pour ton témoignage madigou
- ghislainea1Niveau 2
J' ai trouvé sur le café pédagogique, cet article sur les accompagnateurs d' enseignant. Je trouve cela intéressant , cela m' aurait été utile.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/06/LettreTuteur.aspx
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/06/LettreTuteur.aspx
- madigoùNiveau 5
You're welcome Ghislainea1.
L'article est intéressant en effet. Le problème c'est que "la solidarité professionnelle" (et j'en sais quelque chose) entre tuteur et "stagiaire" n'est pas toujours mise en place. La formation des tuteurs (en tout cas dans mon académie) était inexistante. Si on avait la chance de tomber sur un(e) collègue consciencieux(se), avec ou sans formation spécifique, les qualités humaines, pédagogiques, etc. étaient suffisantes mais si on tombait, comme moi, sur un(e) collègue avant tout préoccupée par les "privilèges" que pouvait lui octroyer son statut de tutrice, dépourvue de sens humain et pédagogique, et même cherchant à nuire, là on était mal !
C'est vrai qu'il existe beaucoup d'outils, mais il faut pouvoir choisir les plus appropriés pour un niveau, un établissement, une classe donnés. Et le problème c'est que ceux qui sont censés vous accompagner ne vous laissent pas le choix de ces outils. Ce qui est une aberration ; on devrait pouvoir être entendu en tant qu'enseignant sur les choix que l'on fait. Or, en tout cas en tant que stagiaire (en tant que contractuelle on ne m'a jamais demandé de les justifier et mes élèves et moi-même on s'en portait beaucoup mieux), il fallait juste se conformer à ce que pensaient la tutrice, les formateurs, les inspecteurs (et en plus ils ne pensaient pas la même chose ! C'était un vrai foutoir !). Et malheur à celui qui décidait de passer outre certaines injonctions ! :fouet2:
Ce qui manque cruellement au sein de l'EN, d'une façon générale (même si certains établissements fonctionnent mieux que d'autres) c'est la confiance dans les enseignants, débutants ou non, contractuels ou non ; et la possibilité de discuter avec tous les intervenants et sans arrière-pensée des problèmes rencontrés, des outils à utiliser, des stratégies à mettre en place, bref, un véritable travail d'équipe et de "solidarité professionnelle".
L'article est intéressant en effet. Le problème c'est que "la solidarité professionnelle" (et j'en sais quelque chose) entre tuteur et "stagiaire" n'est pas toujours mise en place. La formation des tuteurs (en tout cas dans mon académie) était inexistante. Si on avait la chance de tomber sur un(e) collègue consciencieux(se), avec ou sans formation spécifique, les qualités humaines, pédagogiques, etc. étaient suffisantes mais si on tombait, comme moi, sur un(e) collègue avant tout préoccupée par les "privilèges" que pouvait lui octroyer son statut de tutrice, dépourvue de sens humain et pédagogique, et même cherchant à nuire, là on était mal !
C'est vrai qu'il existe beaucoup d'outils, mais il faut pouvoir choisir les plus appropriés pour un niveau, un établissement, une classe donnés. Et le problème c'est que ceux qui sont censés vous accompagner ne vous laissent pas le choix de ces outils. Ce qui est une aberration ; on devrait pouvoir être entendu en tant qu'enseignant sur les choix que l'on fait. Or, en tout cas en tant que stagiaire (en tant que contractuelle on ne m'a jamais demandé de les justifier et mes élèves et moi-même on s'en portait beaucoup mieux), il fallait juste se conformer à ce que pensaient la tutrice, les formateurs, les inspecteurs (et en plus ils ne pensaient pas la même chose ! C'était un vrai foutoir !). Et malheur à celui qui décidait de passer outre certaines injonctions ! :fouet2:
Ce qui manque cruellement au sein de l'EN, d'une façon générale (même si certains établissements fonctionnent mieux que d'autres) c'est la confiance dans les enseignants, débutants ou non, contractuels ou non ; et la possibilité de discuter avec tous les intervenants et sans arrière-pensée des problèmes rencontrés, des outils à utiliser, des stratégies à mettre en place, bref, un véritable travail d'équipe et de "solidarité professionnelle".
- madigoùNiveau 5
Et pour finir sur mon témoignage : passer le concours pour éviter la précarité liée au statut de contractuel n'est pas toujours en effet la panacée. Dans mon académie (mais je sais que c'est le cas ailleurs), le fait d'avoir été contractuel était même mal vu. Une inspectrice lors des journées d'accueil (tu parles d'un accueil !) avait dit à toute l'assemblée des stagiaires : "Pour ceux qui ont été contractuels, ne pensez pas que vous aurez plus de facilité que les débutants. On sait d'expérience que les contractuels ont souvent pris des mauvaises habitudes qu'il est difficile de réformer". Dans le genre, vérité générale débile et contre-productive, difficile de faire mieux. Et en effet j'ai subi un licenciement sec (même si mon dossier était sans tache, alors pour quelqu'un qui avait déjà subi les foudres de l'inspection !...). Quant à certains autres collègues stagiaires (ex-contractuels), je n'ai pas eu connaissance de tous les cas : un a été licencié sec comme moi, une autre renouvelée, un autre, le couperet est tombé très près, mais il a été soutenu par son tuteur, courageux celui-là ! Il faut bien réfléchir avant de passer les concours, surtout que c'est un investissement qui n'est pas toujours récompensé, en tout cas ne pas se faire trop d'illusions. Et si ça marche tant mieux, mais il vaut mieux assurer ses arrières, et avoir un plan B.
- ghislainea1Niveau 2
Tout à fait d' accord avec toi sur le travail d' équipe et la solidarité professionnelle, c' est primordial surtout quand tu es contractuel et que chaque rentrée tu "mutes", tu changes de lieu de travail avec à chaque fois des niveaux et des élèves différents.
- madigoùNiveau 5
Il y a aussi cette association qui aide les profs qui souhaitent changer de métier, se reconvertir... https://www.apresprof.org/
Je ne les ai pas contactés, mais je l'aurais fait si je n'avais pas déjà eu un projet en tête. Je ne sais pas si c'est un bon contact. Sur le forum, des néoprofs la connaissent peut-être...
Je ne les ai pas contactés, mais je l'aurais fait si je n'avais pas déjà eu un projet en tête. Je ne sais pas si c'est un bon contact. Sur le forum, des néoprofs la connaissent peut-être...
- zouzFidèle du forum
Merci pour ces témoignages madigoù et ghislainea. N'oublions pas non plus que les contrats ouvrent droit à la formation, c'est une piste à creuser. J'entends de plus en plus de contractuels (pas mal de titulaires aussi) dire qu'ils quitteront l'EN dès que possible. Bon vent à vous !
- jésusFidèle du forum
Bon, l'absence de formation continue est un problème partout. Là, en 8 ans de vie professionnelle, dont la moitié dans l'EN, sinon en collectivité, associations etc, je n'ai eu que 2 jours de formation ( inutile soit disant en passant) pour face à une vie professionnelle compliquée.
De même du côté de Pole Emploi, pour des formations courtes, rien, car les formations intéressantes étaient au-dessus du plafond des 1500 euros.
Personne ne finance les cours du CNED.
En somme, il faut retourner à la fac en espérant conserver ses ARE avec accord d'un conseiller PE. Ce qui n'est pas impossible mais très lourd si on ne vit pas à proximité d'une ville universitaire.
De même du côté de Pole Emploi, pour des formations courtes, rien, car les formations intéressantes étaient au-dessus du plafond des 1500 euros.
Personne ne finance les cours du CNED.
En somme, il faut retourner à la fac en espérant conserver ses ARE avec accord d'un conseiller PE. Ce qui n'est pas impossible mais très lourd si on ne vit pas à proximité d'une ville universitaire.
- madigoùNiveau 5
La formation professionnelle en général mériterait, c'est vrai, une vraie réforme. Il existe malgré tout des dispositifs d'aide auprès de Pôle emploi. Toute votre formation peut être prise en charge. C'est quand même le parcours du combattant, mais avec un bon conseiller, et en les lâchant pas, on peut y arriver. Il y a aussi le bilan de compétences, qui peut aider un prof à se situer par rapport aux compétences qu'il peut faire valoir dans le secteur privé. Et puis la VAE (sans retourner à la fac, même s'il faut s'y inscrire) peut être un bon moyen de valider un diplôme en lien avec le métier que l'on souhaite faire. Bref... des choses existent. Mais il faut glaner des infos, se renseigner, etc.
La différence malgré tout qui existe entre la formation pro dans le secteur privé et dans l'EN, plus que la qualité de cette formation, c'est l'usage qu'on en fait. Dans l'EN (et je n'ai jamais vu le cas dans le privé), la formation est utilisée comme un couperet pour votre titularisation, et comme un prétexte pour licencier, les contractuels ou titulaires. En d'autres termes, on va vous demander pour pallier vos difficultés de faire une formation, que l'on sait déjà totalement inepte. Et puis bien sûr cette formation ne vous apportant rien, cela permet à l'administration de blinder le dossier et le cas échéant de vous "remercier".
La différence malgré tout qui existe entre la formation pro dans le secteur privé et dans l'EN, plus que la qualité de cette formation, c'est l'usage qu'on en fait. Dans l'EN (et je n'ai jamais vu le cas dans le privé), la formation est utilisée comme un couperet pour votre titularisation, et comme un prétexte pour licencier, les contractuels ou titulaires. En d'autres termes, on va vous demander pour pallier vos difficultés de faire une formation, que l'on sait déjà totalement inepte. Et puis bien sûr cette formation ne vous apportant rien, cela permet à l'administration de blinder le dossier et le cas échéant de vous "remercier".
- jésusFidèle du forum
Oui, au sens où l'employeur ne propose rien. Un jour on m'a suggéré de m'inscrire à une formation pour préparer le capes interne mais toutes les places étaient déjà prises. Et ça s'est arrêté là.
Du reste, en dehors de ça, il faut faire les démarches soi-même et Pole emploi ne finance pas tout à partir du moment où les métiers demandés ne sont pas répertoriés comme en "tension". Si un PE a atteint son plafond de financement annuel, ça devient compliqué.
Du reste, en dehors de ça, il faut faire les démarches soi-même et Pole emploi ne finance pas tout à partir du moment où les métiers demandés ne sont pas répertoriés comme en "tension". Si un PE a atteint son plafond de financement annuel, ça devient compliqué.
- BelaLugosiNiveau 6
jésus a écrit:Bon, l'absence de formation continue est un problème partout. Là, en 8 ans de vie professionnelle, dont la moitié dans l'EN, sinon en collectivité, associations etc, je n'ai eu que 2 jours de formation ( inutile soit disant en passant) pour face à une vie professionnelle compliquée.
De même du côté de Pole Emploi, pour des formations courtes, rien, car les formations intéressantes étaient au-dessus du plafond des 1500 euros.
Personne ne finance les cours du CNED.
En somme, il faut retourner à la fac en espérant conserver ses ARE avec accord d'un conseiller PE. Ce qui n'est pas impossible mais très lourd si on ne vit pas à proximité d'une ville universitaire.
Faut arrêter de faire la pleureuse. Depuis le temps que je te lis, on dirait que la foudre s'abat constamment sur toi. Me concernant, j'ai bossé en entreprise (audiovisuel) et j'ai eu un licenciement économique. Avec mes assedics, j'ai financé moi-même mon année de prépa capes. Ma fac était à 130 km de chez moi et je n'ai pas le permis de conduire. Je mettais entre 350 et 400 euros par mois dans le TER et les cartes de transport public. J'ai eu mon capes et je finance moi-même l'agreg actuellement (cned).
Je commence vraiment à en avoir marre des pleureuses...
- jésusFidèle du forum
Et?
A quel moment je pleure? Je ne comprends pas ton message...
je te raconte un état de fait, comme d'autre l'ont dit, il faut penser à réformer la formation professionnelle...et beaucoup le pensent. Faut regarder la presse et les médias.
A quel moment je pleure? Je ne comprends pas ton message...
je te raconte un état de fait, comme d'autre l'ont dit, il faut penser à réformer la formation professionnelle...et beaucoup le pensent. Faut regarder la presse et les médias.
- BelaLugosiNiveau 6
jésus a écrit:Et?
A quel moment je pleure? Je ne comprends pas ton message...
je te raconte un état de fait, comme d'autre l'ont dit, il faut penser à réformer la formation professionnelle...et beaucoup le pensent. Faut regarder la presse et les médias.
Je dis juste qu'un jour tu veux passer le capes de philo, le lendemain l'agreg d'arts appliqués, puis un jour rester dans le monde des musées, etc. Et la plupart du temps, tu te plains de ne pas avoir d'emploi stable.
Si tu veux être prof, tu fais comme plein de gens : tu utilises ton chômage pour passer un an à la fac pour préparer le concours. Oui, ça coûte. Tout n'est pas gratuit dans ce monde d'assistés. Parfois, il faut payer un peu pour se former. Mais au moins, une fois le concours en poche, tu n'auras plus l'épée de Damoklès au-dessus de toi.
- Dadoo33Grand sage
BelaLugosi a écrit:jésus a écrit:Et?
A quel moment je pleure? Je ne comprends pas ton message...
je te raconte un état de fait, comme d'autre l'ont dit, il faut penser à réformer la formation professionnelle...et beaucoup le pensent. Faut regarder la presse et les médias.
Je dis juste qu'un jour tu veux passer le capes de philo, le lendemain l'agreg d'arts appliqués, puis un jour rester dans le monde des musées, etc. Et la plupart du temps, tu te plains de ne pas avoir d'emploi stable.
Si tu veux être prof, tu fais comme plein de gens : tu utilises ton chômage pour passer un an à la fac pour préparer le concours. Oui, ça coûte. Tout n'est pas gratuit dans ce monde d'assistés. Parfois, il faut payer un peu pour se former. Mais au moins, une fois le concours en poche, tu n'auras plus l'épée de Damoklès au-dessus de toi.
Bela, merci 🙏
J'avais l'impression d'être la seule à le penser.
- madigoùNiveau 5
C'est vrai que toutes les formations ne sont pas prises en compte par Pôle emploi. Mais mon message répondait surtout à la demande de témoignage sur une reconversion possible/souhaitable lorsqu'on a enseigné et qu'on souhaite faire autre chose. Et là des dispositifs existent. Mais quoi qu'il arrive, même avec un bon conseiller à Pôle emploi, il faut en effet préparer son dossier et le proposer à Pôle emploi. Ils n'ont ni le temps ni les moyens de proposer des formations adaptées pour chaque chômeur. Et puis le secteur privé est très complexe, il existe des métiers très divers, des compétences très diverses, ils ne peuvent pas avoir réponse à tout. Par ex. pour monter ma micro-entreprise, j'ai pu assister non pas à des formations (même s'ils en proposaient), mais à des réunions gratuites ou j'ai pu glaner toutes les infos utiles, poser des questions, etc. Mais ça m'a été bénéfique parce que j'avais préparé mon dossier en amont (clientèle, compte d'exploitation, etc.). Il me fallait juste connaître les démarches, les dispositifs d'aide aussi à la création d'entreprise en tant que chômeur, les écueils aussi à éviter si l'on veut pérenniser son entreprise, etc.jésus a écrit:Oui, au sens où l'employeur ne propose rien. Un jour on m'a suggéré de m'inscrire à une formation pour préparer le capes interne mais toutes les places étaient déjà prises. Et ça s'est arrêté là.
Du reste, en dehors de ça, il faut faire les démarches soi-même et Pole emploi ne finance pas tout à partir du moment où les métiers demandés ne sont pas répertoriés comme en "tension". Si un PE a atteint son plafond de financement annuel, ça devient compliqué.
- zouzFidèle du forum
BelaLugosi a écrit:jésus a écrit:Et?
A quel moment je pleure? Je ne comprends pas ton message...
je te raconte un état de fait, comme d'autre l'ont dit, il faut penser à réformer la formation professionnelle...et beaucoup le pensent. Faut regarder la presse et les médias.
Je dis juste qu'un jour tu veux passer le capes de philo, le lendemain l'agreg d'arts appliqués, puis un jour rester dans le monde des musées, etc. Et la plupart du temps, tu te plains de ne pas avoir d'emploi stable.
Si tu veux être prof, tu fais comme plein de gens : tu utilises ton chômage pour passer un an à la fac pour préparer le concours. Oui, ça coûte. Tout n'est pas gratuit dans ce monde d'assistés. Parfois, il faut payer un peu pour se former. Mais au moins, une fois le concours en poche, tu n'auras plus l'épée de Damoklès au-dessus de toi.
Tes assedic, c'était quoi ?
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