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Rendash
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J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement - Page 30 Empty Re: J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement

par Rendash Dim 6 Mai 2018 - 12:34
JPhMM a écrit:
Rendash a écrit:Bon, pour moi, l'idéal serait plutôt l'académie de Bordeaux.
yesyes yesyes yesyes

I love you


gauvain31 a écrit:
JPhMM a écrit:
Rendash a écrit:Bon, pour moi, l'idéal serait plutôt l'académie de Bordeaux.
yesyes yesyes yesyes

Sad, mais si tu es dans le Béarn Rendash alors : Very Happy

Baway, je suis un Pauney, moi yesyes
Jacq
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J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement - Page 30 Empty Re: J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement

par Jacq Dim 6 Mai 2018 - 12:34
Rendash a écrit:

(Evidemment, le fait de passer d'une région froide, humide et morte à mon pays natal ensoleillé ne joue évidemment pas une seule seconde J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement - Page 30 267639959 )

Comme tu y vas Rendash... En plus vous avez une ville avec une politique culturelle incroyable ! En 9 neuf ans jamais un bon concert (le seul bon ayant valu le limogeage de la directrice du Centre culturel - ça avait déplu à Sarko-). Si, je suis tout de même allé à un petit concert de rock dont je suis sorti à peine entré : il n'y avait que des skinheads (plus des bourgeoises blondasses, filles de S.S sans doute, venant s'acoquiner avec ces crétins de S.A fils de prolo) !
Je ne vois vraiment pas ce que tu reproches à cette ville ! Je reste dubitatif devant une vision aussi négative de cette charmante citée !


Dernière édition par Jacq le Dim 6 Mai 2018 - 12:36, édité 2 fois
mafalda16
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Modérateur

J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement - Page 30 Empty Re: J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement

par mafalda16 Dim 6 Mai 2018 - 12:35
Vous fatiguez pas les garçons, son cœur est déjà pris... cherchez sur un autre fil... J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement - Page 30 1212985298

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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
gauvain31
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par gauvain31 Dim 6 Mai 2018 - 12:38
JPhMM a écrit:Le Béarn, terre de Vikings... vache

Avec une fort esprit d'indépendance.... une terre qui siéra parfaitement à notre renne. Ne le fait pas peur JP avec les Vikings Very Happy : ne mangeaient-ils pas occasionnellement du renne ?
gauvain31
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par gauvain31 Dim 6 Mai 2018 - 12:39
mafalda16 a écrit:Vous fatiguez pas les garçons, son cœur est déjà pris... cherchez sur un autre fil... J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement - Page 30 1212985298

Mais euuuuh , laisse moi être dans le déni, tu casses les rêves Mafalda furieux
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par JPhMM Dim 6 Mai 2018 - 12:39
Tss tss... moi aussi je suis un Pauney.

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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke

Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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par JPhMM Dim 6 Mai 2018 - 12:42
gauvain31 a écrit:
JPhMM a écrit:Le Béarn, terre de Vikings... vache

Avec une fort esprit d'indépendance.... une terre qui siéra parfaitement à notre renne. Ne le fait pas peur JP avec les Vikings Very Happy : ne mangeaient-ils pas occasionnellement du renne ?
C'est pas moi qui le dis, c'est Supéry. J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement - Page 30 558662839

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par William Foster Dim 6 Mai 2018 - 12:42
JPhMM a écrit:Tss tss... moi aussi je suis un Pauney.
Tu confonds pas avec les pottok ?

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Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
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par Fires of Pompeii Dim 6 Mai 2018 - 12:44
William Foster a écrit:
JPhMM a écrit:Tss tss... moi aussi je suis un Pauney.
Tu confonds pas avec les pottok ?

:lol:

En ce qui me concerne, je suis plutôt du côté des pottoks (même complètement), mais bon je n'ai rien contre les Pauney, j'en connais deux ou trois et on s'entend bien :fifi:

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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
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par JPhMM Dim 6 Mai 2018 - 12:45
Poule au pot powah !!!!

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Ingeborg B.
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par Ingeborg B. Dim 6 Mai 2018 - 13:12
LadyC a écrit:
Sulfolobus a écrit:
pseudo-intello a écrit:Enfin je ne sais pas, c'est tout de même normal de ne pas séparer les couples. Les célibataires comme les couples peuvent se retrouver mutés loin de leurs parents, de leurs frères et sœurs, de leurs amis ; c'est le jeu, quand on entre dans la fonction publique, et il y a égalité de traitement.
Bah je veux bien mais pourquoi le conjoint ne vient pas chercher du travail en région parisienne qui est le plus gros bassin d'emploi français ? Ou ne demande pas sa mutation s'il est fonctionnaire vers la région parisienne ?
Pourquoi la région parisienne ? Si tu es prof dans une autre académie, alors, tu dois demander ta mut' ET ton conjoint chercher du travail - dans le coin hypothétique où tu pourrais peut-être obtenir un poste, réponse entre fin juin et fin août -, en parallèle, uniquement dans la région parisienne parce que c'est là qu'il y a le plus d'emplois ?

Non parce que c'est bizarre mais on trouve normal que le prof puisse rejoindre son conjoint dans une région sympa mais personne ne se dit que le-dit conjoint pourrait lui aussi rejoindre le professeur dans une autre région. Alors certes, il y a certain cas pour lesquels c'est bien évidemment impossible mais ils ne sont pas si nombreux.

Ta remarque sur le fait que le conjoint pourrait lui aussi muter est très pertinente, mais j'y vois deux écueils :
- les mutations de l'EN sont très incertaines ; si le couple a besoin des deux revenus, sachant que le conjoint aura de toute façon probablement une période d'arrêt, et qu'il ne peut rechercher de travail (peut-être dans une région lointaine en plus) avant d'avoir le résultat définitif des mutations, c'est quand même pénible
- si le conjoint est fonctionnaire, en effet, la situation est en miroir (et l'administration du conjoint pourrait répliquer, si on demande que ce soit lui qui mute, "et pourquoi pas son conjoint prof ?"... même si on peut supposer que les mutations d'autres domaines sont plus flexibles (?)) ; s'il est dans le privé, c'est plus aléatoire, et le conjoint peut se retrouver (me semble-t-il, j'avoue ne pas parler d'expérience) à avoir le choix entre sacrifier sa carrière (abandonner la boîte où il progresse depuis vingt ans et qui lui impose une mutation) et demander à celui qui est prof de le suivre ; cela ne me paraît pas aberrant, d'autant que, selon le domaine professionnel, on ne trouve pas de boulot partout (alors qu'un prof peut se faire muter n'importe où : à l'intra, on n'a jamais la moindre garantie, et ça fait vaste)

Parce que là, ce système tu vois, c'est juste une des choses qui font que je ne prendrais pas mon poste. N'avoir aucun espoir d'aller dans la région qui me plait sauf à ce que mon conjoint y travaille, bah non. Je suis désolée, ma vie privée ne devrait pas avoir d'impact sur le fait que l'état m'autorise ou pas à avoir la carrière que je souhaite, sauf dans des circonstances très rares.
"La carrière que je souhaite" ? On est dans le fonctionnariat, la carrière est tout de même très très limitée. On parle uniquement du lieu d'exercice, là.

Et personnellement, en tant que femme, je trouve insultant et terriblement sexiste que ma carrière ne dépende ni de mes qualités professionnelles, ni de mon investissement dans le-dit métier, ni de mes envies, mais juste de l'endroit où mon conjoint travaille et du nombre de gosses que j'ai pondu.
Ben, c'est comme ça que ça fonctionne quand tu es fonctionnaire (homme ou femme). Une mutation n'a jamais dépendu de tes qualités professionnelles ni de ton investissement dans le métier. Et heureusement, pour les raisons évoquées plus haut dans la discussion (déserts éducatifs, etc.)

Sur les enfants : si on pouvait arrêter de parler du "nombre des enfants"... Il ne compte absolument pas. Ni les enfants, ni le mariage ou le PACS, tant qu'il n'y a pas séparation. Et cela me semble le minimum que la séparation compte. Même ainsi, avec les bonifications existantes, des couples ou des familles se retrouvent à vivre séparés pendant des années (nul doute que c'est le vilain conjoint qui ne veut pas muter, la Côte d'Azur étant plus agréable que la région parisienne ; ou, tiens, l'ex-mari qui ne veut pas renoncer à voir ses enfants ; on fait quoi, on lui interdit de muter ? s'il est viré ou muté d'office, qu'il se débrouille ?).

Et ne me dit pas que ça marche pareille pour les hommes, la profession étant fortement féminisée, c'est en majorité des femmes qui voient leur carrière dépendre de la localisation du job de leur conjoint.
Oui, enfin ça, ce n'est pas la faute des textes, qui n'impliquent aucune différence de traitement, encore heureux, entre hommes et femmes, tu le dis toi-même.
Et je ne vois pas le rapport : soit la mutation du conjoint est imposée (et heureusement que le prof, femme ou non, peut le suivre), soit elle est souhaitée, et dans ce cas on peut supposer que c'est un souhait du couple et non la femme soumise qui suit son mari alors qu'elle serait bien restée où elle est (en tout cas, va contrôler ça...).

Je suis toujours sidérée de lire des attaques sur les bonifications familiales. Qu'elles soient injustement différentes selon les académies (sans parler de la différence inter / intra), sans doute. Qu'elles puissent être modifiées pour être plus équitables, également. Qu'il faille établir d'autres bonifications (les parents gravement malades me semblent un exemple valable), certainement. Mais ces bonifications ne sont pas mauvaises ni injustes en elles-mêmes, au contraire.

Je précise, à toutes fins utiles, que je n'en ai jamais bénéficié.
Le problème, ce ne sont pas les bonifications elles-mêmes mais leur disproportion par rapport à d'autres.
Sulfolobus
Sulfolobus
Érudit

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par Sulfolobus Dim 6 Mai 2018 - 13:18
LadyC a écrit:
Sulfolobus a écrit:
pseudo-intello a écrit:Enfin je ne sais pas, c'est tout de même normal de ne pas séparer les couples. Les célibataires comme les couples peuvent se retrouver mutés loin de leurs parents, de leurs frères et sœurs, de leurs amis ; c'est le jeu, quand on entre dans la fonction publique, et il y a égalité de traitement.
Bah je veux bien mais pourquoi le conjoint ne vient pas chercher du travail en région parisienne qui est le plus gros bassin d'emploi français ? Ou ne demande pas sa mutation s'il est fonctionnaire vers la région parisienne ?
Pourquoi la région parisienne ? Si tu es prof dans une autre académie, alors, tu dois demander ta mut' ET ton conjoint chercher du travail - dans le coin hypothétique où tu pourrais peut-être obtenir un poste, réponse entre fin juin et fin août -, en parallèle, uniquement dans la région parisienne parce que c'est là qu'il y a le plus d'emplois ?
Parce que la région parisienne est simultanément en déficit de professeurs (donc ça ne pose pas de problème à l'administration de trouver un poste à un professeur en région parisienne) et le plus gros bassin d'emploi pour la majorité des corps de métier. Il ne doit pas y avoir beaucoup de corps de métiers pour lesquels monter en région parisienne revient à flinguer sa carrière.

C'est pas un hasard si beaucoup de couples dans le privé vont justement en région parisienne.


Non parce que c'est bizarre mais on trouve normal que le prof puisse rejoindre son conjoint dans une région sympa mais personne ne se dit que le-dit conjoint pourrait lui aussi rejoindre le professeur dans une autre région. Alors certes, il y a certain cas pour lesquels c'est bien évidemment impossible mais ils ne sont pas si nombreux.

Ta remarque sur le fait que le conjoint pourrait lui aussi muter est très pertinente, mais j'y vois deux écueils :
- les mutations de l'EN sont très incertaines ; si le couple a besoin des deux revenus, sachant que le conjoint aura de toute façon probablement une période d'arrêt, et qu'il ne peut rechercher de travail (peut-être dans une région lointaine en plus) avant d'avoir le résultat définitif des mutations, c'est quand même pénible
- si le conjoint est fonctionnaire, en effet, la situation est en miroir (et l'administration du conjoint pourrait répliquer, si on demande que ce soit lui qui mute, "et pourquoi pas son conjoint prof ?"... même si on peut supposer que les mutations d'autres domaines sont plus flexibles (?)) ; s'il est dans le privé, c'est plus aléatoire, et le conjoint peut se retrouver (me semble-t-il, j'avoue ne pas parler d'expérience) à avoir le choix entre sacrifier sa carrière (abandonner la boîte où il progresse depuis vingt ans et qui lui impose une mutation) et demander à celui qui est prof de le suivre ; cela ne me paraît pas aberrant, d'autant que, selon le domaine professionnel, on ne trouve pas de boulot partout (alors qu'un prof peut se faire muter n'importe où : à l'intra, on n'a jamais la moindre garantie, et ça fait vaste)
Les mutations dans l'EN sont aléatoires uniquement parce que le système les rend aléatoires. Par ailleurs, il serait tout à fait possible que deux administrations discutent en fonction de leurs besoins réciproques et fasse un compromis.
Quant à une carrière de 20 ans dans la même boite, ça devient l'exception.


Parce que là, ce système tu vois, c'est juste une des choses qui font que je ne prendrais pas mon poste. N'avoir aucun espoir d'aller dans la région qui me plait sauf à ce que mon conjoint y travaille, bah non. Je suis désolée, ma vie privée ne devrait pas avoir d'impact sur le fait que l'état m'autorise ou pas à avoir la carrière que je souhaite, sauf dans des circonstances très rares.
"La carrière que je souhaite" ? On est dans le fonctionnariat, la carrière est tout de même très très limitée. On parle uniquement du lieu d'exercice, là.
Non, bien sûr que non. D'une parce que mutations impliquent aussi le type d'établissement (collège ou lycée). De deux parce que les possibilités ne sont pas les mêmes en fonction du lieu de l'établissement. De trois parce que les conditions d'enseignement ne sont pas les mêmes.


Et personnellement, en tant que femme, je trouve insultant et terriblement sexiste que ma carrière ne dépende ni de mes qualités professionnelles, ni de mon investissement dans le-dit métier, ni de mes envies, mais juste de l'endroit où mon conjoint travaille et du nombre de gosses que j'ai pondu.
Ben, c'est comme ça que ça fonctionne quand tu es fonctionnaire (homme ou femme). Une mutation n'a jamais dépendu de tes qualités professionnelles ni de ton investissement dans le métier. Et heureusement, pour les raisons évoquées plus haut dans la discussion (déserts éducatifs, etc.)
Non c'est pas comme ça que ça fonctionne quand tu es professeur. Tu as des corps de fonctionnaires où les mutations se font sur les qualités professionnelles et ils ne sont pas moins fonctionnaires que les professeurs.
Il y a bien que dans l'EN que ton poste dépend principalement de ta famille.

Sur les enfants : si on pouvait arrêter de parler du "nombre des enfants"... Il ne compte absolument pas. Ni les enfants, ni le mariage ou le PACS, tant qu'il n'y a pas séparation.
Ce n'est pas vrai. J'ai vu des néotits entrer directement dans les académies les plus chères uniquement parce qu'elles étaient mariées à un fonctionnaire de cette académie et avec des gosses sans qu'il y ait eu séparation (le stage ayant été fait dans cette académie). Pourquoi devrais-je faire la totalité de ma carrière là où personne ne veut aller alors que le fait d'être marié et avoir des gosses suffit à échapper totalement (parce que oui ils ne s'y feront pas mutés une fois les gosses majeurs) ?

Il faut être logique, soit le statut de fonctionnaire implique d'aller là où il manque du monde et c'est le cas pour tout le monde, indépendamment de la situation familiale. Soit ce n'est pas le cas, et dans ce cas là, il n'y a pas de raisons que la situation familiale compte.
Mais c'est beaucoup trop facile de dire : le statut de fonctionnaire implique d'aller là où les gens ne veulent pas aller sauf si votre situation familiale est la bonne et dans ce cas là, on vous épargnera cette peine (ou on la diminuera méchamment).
Lédissé
Lédissé
Esprit sacré

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par Lédissé Dim 6 Mai 2018 - 14:01
Sulfolobus a écrit:
LadyC a écrit:
Sulfolobus a écrit:
pseudo-intello a écrit:Enfin je ne sais pas, c'est tout de même normal de ne pas séparer les couples. Les célibataires comme les couples peuvent se retrouver mutés loin de leurs parents, de leurs frères et sœurs, de leurs amis ; c'est le jeu, quand on entre dans la fonction publique, et il y a égalité de traitement.
Bah je veux bien mais pourquoi le conjoint ne vient pas chercher du travail en région parisienne qui est le plus gros bassin d'emploi français ? Ou ne demande pas sa mutation s'il est fonctionnaire vers la région parisienne ?
Pourquoi la région parisienne ? Si tu es prof dans une autre académie, alors, tu dois demander ta mut' ET ton conjoint chercher du travail - dans le coin hypothétique où tu pourrais peut-être obtenir un poste, réponse entre fin juin et fin août -, en parallèle, uniquement dans la région parisienne parce que c'est là qu'il y a le plus d'emplois ?
Parce que la région parisienne est simultanément en déficit de professeurs (donc ça ne pose pas de problème à l'administration de trouver un poste à un professeur en région parisienne) et le plus gros bassin d'emploi pour la majorité des corps de métier. Il ne doit pas y avoir beaucoup de corps de métiers pour lesquels monter en région parisienne revient à flinguer sa carrière.

C'est pas un hasard si beaucoup de couples dans le privé vont justement en région parisienne.
1) Oui, la majorité, mais pas tous, et pas dans les mêmes proportions. Va-t-on établir des bonifications en fonction du type de métier exercé par le conjoint ? (Dans une certaine mesure, pourquoi pas ; je ne sais pas si c'est le cas, mais lorsque le conjoint est militaire, par exemple, il me semble - il me semble - qu'on peut considérer que les contraintes sont particulièrement importantes - sans parler de l'engagement -, et que la bonification pourrait être plus élevée que pour d'autres. Mais va-t-on classer les métiers, un par un, selon ce critère ? Et puis, tiens, si le conjoint opère une reconversion ? Mutation imposée, tant qu'on y est ? Ah madame, vous aviez bénéficié d'un rapprochement parce que votre conjoint était agriculteur ; il devient ingénieur, zou, à Paris comme tout le monde. Ce serait la logique. D'autant que va pondre une règle comme ça, tu auras autant de gens pour la contourner - il suffit d'acheter un pré et un âne quelque part, tu es exploitant agricole, et hop - que de PACS blancs.)
2) Tu proposes donc de dire à Rendash : ah non, ta compagne est ingénieur du son, elle peut sûrement travailler à Paris, Bordeaux tu vas faire une croix dessus ? Tant que Paris reste déficitaire en profs de ta matière, c'est elle qui doit muter ? Cela me semble tout aussi injuste.
3) La région parisienne, c'est sacrément vaste, et sacrément contraignant au niveau du logement. Si on a la contrainte de deux emplois au lieu d'un, c'est pire.

Non parce que c'est bizarre mais on trouve normal que le prof puisse rejoindre son conjoint dans une région sympa mais personne ne se dit que le-dit conjoint pourrait lui aussi rejoindre le professeur dans une autre région. Alors certes, il y a certain cas pour lesquels c'est bien évidemment impossible mais ils ne sont pas si nombreux.
Ta remarque sur le fait que le conjoint pourrait lui aussi muter est très pertinente, mais j'y vois deux écueils :
- les mutations de l'EN sont très incertaines ; si le couple a besoin des deux revenus, sachant que le conjoint aura de toute façon probablement une période d'arrêt, et qu'il ne peut rechercher de travail (peut-être dans une région lointaine en plus) avant d'avoir le résultat définitif des mutations, c'est quand même pénible
- si le conjoint est fonctionnaire, en effet, la situation est en miroir (et l'administration du conjoint pourrait répliquer, si on demande que ce soit lui qui mute, "et pourquoi pas son conjoint prof ?"... même si on peut supposer que les mutations d'autres domaines sont plus flexibles (?)) ; s'il est dans le privé, c'est plus aléatoire, et le conjoint peut se retrouver (me semble-t-il, j'avoue ne pas parler d'expérience) à avoir le choix entre sacrifier sa carrière (abandonner la boîte où il progresse depuis vingt ans et qui lui impose une mutation) et demander à celui qui est prof de le suivre ; cela ne me paraît pas aberrant, d'autant que, selon le domaine professionnel, on ne trouve pas de boulot partout (alors qu'un prof peut se faire muter n'importe où : à l'intra, on n'a jamais la moindre garantie, et ça fait vaste)
Les mutations dans l'EN sont aléatoires uniquement parce que le système les rend aléatoires. Par ailleurs, il serait tout à fait possible que deux administrations discutent en fonction de leurs besoins réciproques et fasse un compromis.
Quant à une carrière de 20 ans dans la même boite, ça devient l'exception.

Je suis bien d'accord que le système est aléatoire. Comme dit plusieurs fois, si le mouvement se faisait en un seul temps, ça le serait déjà un peu moins. Mais pas entièrement : sans les bonifications, même avec un mouvement à un tour où je ne risque pas de perdre mon poste pour aller n'importe où, soit j'attends patiemment d'obtenir le coin où travaille mon conjoint (super), soit on renonce complètement à aller dans son coin (parce que certes, je pourrais muter dès que j'aurais assez de points, mais aucune garantie qu'il retrouve du travail assez vite ; c'est toujours le même problème : c'est le fonctionnaire qui mute pour suivre l'autre, parce que dépend plus de son travail, n'ayant pas la garantie de l'emploi).

Parce que là, ce système tu vois, c'est juste une des choses qui font que je ne prendrais pas mon poste. N'avoir aucun espoir d'aller dans la région qui me plait sauf à ce que mon conjoint y travaille, bah non. Je suis désolée, ma vie privée ne devrait pas avoir d'impact sur le fait que l'état m'autorise ou pas à avoir la carrière que je souhaite, sauf dans des circonstances très rares.
"La carrière que je souhaite" ? On est dans le fonctionnariat, la carrière est tout de même très très limitée. On parle uniquement du lieu d'exercice, là.
Non, bien sûr que non. D'une parce que mutations impliquent aussi le type d'établissement (collège ou lycée). De deux parce que les possibilités ne sont pas les mêmes en fonction du lieu de l'établissement. De trois parce que les conditions d'enseignement ne sont pas les mêmes.
Je ne comprends pas la phrase que j'ai graissée. Pour le reste : le lieu reste le critère principal, parce que sur collège / lycée, comme abordé sur un autre fil, on n'a guère le choix. On prend ce qu'on peut. Sur les conditions d'enseignement (je suppose que tu parles de la "difficulté" de l'établissement), oui, tout à fait, mais là, les bonifications familiales ne jouent pas (ou par pur coup de chance, exceptionnellement), puisqu'elles ne comptent (normalement) que pour de longues distances. Si je ne veux pas changer de lieu mais juste de type d'établissement, j'attends patiemment comme tout le monde.

Et personnellement, en tant que femme, je trouve insultant et terriblement sexiste que ma carrière ne dépende ni de mes qualités professionnelles, ni de mon investissement dans le-dit métier, ni de mes envies, mais juste de l'endroit où mon conjoint travaille et du nombre de gosses que j'ai pondu.
Ben, c'est comme ça que ça fonctionne quand tu es fonctionnaire (homme ou femme). Une mutation n'a jamais dépendu de tes qualités professionnelles ni de ton investissement dans le métier. Et heureusement, pour les raisons évoquées plus haut dans la discussion (déserts éducatifs, etc.)
Non c'est pas comme ça que ça fonctionne quand tu es professeur. Tu as des corps de fonctionnaires où les mutations se font sur les qualités professionnelles et ils ne sont pas moins fonctionnaires que les professeurs.
Autant pour moi, j'aurais dû dire "pour les professeurs", c'est vrai. Il n'empêche que je reste sur ma position : heureusement que ce n'est pas comme ça pour les professeurs.
Il y a bien que dans l'EN que ton poste dépend principalement de ta famille.
"Principalement" me semble vraiment faux. Là encore, le rapprochement ne joue que pour compenser la séparation (je sais que tu as répondu ci-dessous).

Sur les enfants : si on pouvait arrêter de parler du "nombre des enfants"... Il ne compte absolument pas. Ni les enfants, ni le mariage ou le PACS, tant qu'il n'y a pas séparation.
Ce n'est pas vrai. J'ai vu des néotits entrer directement dans les académies les plus chères uniquement parce qu'elles étaient mariées à un fonctionnaire de cette académie et avec des gosses sans qu'il y ait eu séparation (le stage ayant été fait dans cette académie).
Cela m'étonne beaucoup (je te crois, hein) ; dans ce que j'ai épluché lorsque j'ai moi-même muté, il fallait avoir déjà été séparé pour obtenir des points. Et je n'ai même pas trouvé que c'était énorme (je n'ai plus les chiffres en tête).
(Note que tu ne parles pas du nombre d'enfants pour ces néotits.)
Ceci dit, cela ne me semble pas absurde non plus d'éviter la séparation et de prévoir des points pour ça. Le problème est le nombre de points, et l'éventuelle disparité entre les académies (c'est peut-être ce qui explique la différence entre ce que j'ai lu et ce que tu as observé).
Pourquoi devrais-je faire la totalité de ma carrière là où personne ne veut aller alors que le fait d'être marié et avoir des gosses suffit à échapper totalement (parce que oui ils ne s'y feront pas mutés une fois les gosses majeurs) ?
"La totalité de ma carrière"... les mutations bouchées à ce point doivent quand même (je suis prête à être détrompée) rester la marge. J'ai obtenu ma mutation inter sur une académie assez chère juste avec mes points de 6 ans de REP. À l'intra, c'était plus aléatoire (et là encore, les disparités entre académies semblent généralement très injustes et anormales), mais au moins, on était dans la région qu'on voulait.

Il faut être logique, soit le statut de fonctionnaire implique d'aller là où il manque du monde et c'est le cas pour tout le monde, indépendamment de la situation familiale. Soit ce n'est pas le cas, et dans ce cas là, il n'y a pas de raisons que la situation familiale compte.
Je suis choquée par ces propos. Être fonctionnaire n'est pas une mission sacrée non plus. Pourquoi pas "il n'y a pas de raison que le handicap compte" ? Qu'on veuille altérer la proportion (et l'irrégularité inter-académique) des bonifications familiales, c'est une chose. Qu'on veuille entièrement les supprimer, c'en est une autre.

(Je m'aperçois que le sujet a complètement dévié, puisqu'il était question du recrutement par les chefs d'établissement Embarassed Mais comme tu parles aussi des qualités au travail du fonctionnaire qui devraient jouer, on y revient...)
Mais c'est beaucoup trop facile de dire : le statut de fonctionnaire implique d'aller là où les gens ne veulent pas aller sauf si votre situation familiale est la bonne et dans ce cas là, on vous épargnera cette peine (ou on la diminuera méchamment).
"La bonne"... va dire ça à ceux qui restent (malgré les grosses bonifications) séparés des années de leurs familles.

Encore une fois : il y a des ajustements à faire ; pas une suppression de principe.

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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde


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pseudo-intello
pseudo-intello
Sage

J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement - Page 30 Empty Re: J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement

par pseudo-intello Dim 6 Mai 2018 - 14:15
Sulfolobus a écrit: Bah je veux bien mais pourquoi le conjoint ne vient pas chercher du travail en région parisienne qui est le plus gros bassin d'emploi français ? Ou ne demande pas sa mutation s'il est fonctionnaire vers la région parisienne ?

On ne parle pas de la même chose : la mutation, c'est demander à changer d'endroit. Une fois qu'on a un poste, à part en cas de suppression (et avec, à la clé un bonus conséquent pour retrouver un poste le moins éloigné possible), personne ne nous force à nous délocaliser. C'est valable pour nous, c'est valable pour les autres. Celui qui a un poste peut rester dans son poste, sauf s'il demande à partir.

Accessoirement, si tu demandes une mutation, même à l'autre bout de la France, tu vas retrouver ta grille de salaire, et tout le reste. inchangé. Alors qu'un salarié du privé, s'il doit démissionner (donc ne pas toucher le chômage) puis retrouver du boulot, outre la perte du salaire le temps de transition, rien n'indique, s'il retrouve du travail, que le poste soit le même, avec le même salaire, les mêmes extras potentiels et les mêmes garanties.

Non parce que c'est bizarre mais on trouve normal que le prof puisse rejoindre son conjoint dans une région sympa mais personne ne se dit que le-dit conjoint pourrait lui aussi rejoindre le professeur dans une autre région. Alors certes, il y a certain cas pour lesquels c'est bien évidemment impossible mais ils ne sont pas si nombreux.

Si tu veux vivre près de tes parents, demande à te parents de venir déménager près de chez toi, plutôt ! En plus, avec un peu de bol, ils sont à la retraite et n'ont donc plus de problème de chômage et de poste à retrouver. Very Happy


Parce que là, ce système tu vois, c'est juste une des choses qui font que je ne prendrais pas mon poste.  
Fais comme tout le monde : si tu es sûre de ne pas vouloir quitter ton académie postule dans le privé.  Wink
Il n'y a pas de mal, des tas de gens le font, ce ne sont ni de moins bons profs, ni des profiteurs. Juste des gens qui n'étaient pas prêts à prendre le large par rapport à leur entourage.

Et personnellement, en tant que femme, je trouve insultant et terriblement sexiste que ma carrière ne dépende ni de mes qualités professionnelles, ni de mon investissement dans le-dit métier, ni de mes envies, mais juste de l'endroit où mon conjoint travaille et du nombre de gosses que j'ai pondu. Et ne me dit pas que ça marche pareille pour les hommes, la profession étant fortement féminisée, c'est en majorité des femmes qui voient leur carrière dépendre de la localisation du job de leur conjoint.
.
Ça fonctionne effectivement de la même manière pour les hommes.
Du reste, dans mon académie, à l'intra, les conditions pour obtenir un (petit) bonus sont très restrictives, et il n'a pas pu en bénéficier lorsqu'il a demandé un poste plus près du mien (et de notre maison).

Je ne te le souhaite pas, mais dans le futur, tu peux très bien avoir de très lourds problèmes de santé, être absente souvent et longtemps, avoir besoin d'u mi-temps thérapeutique avec contrainte d'emploi du temps, ou être fragilisé psychologiquement pour des raisons diverses, et en arrêt aussi.
Un jour, tu atteindras cet âge où les travailleurs dans le privé peinent à retrouver un job, car les patrons lesl trouvent vieux, usés et peu attractifs.

Ben ce jour-là, tu seras contente que "ta carrière ne dépende ni de tes qualités professionnelles, ni de ton investissement dans le-dit métier".

D'ailleurs, "en tant que femme", dès ton entrée dans la carrière, tu as bénéficié de ce système qui t'a évité le sexisme à l'embauche, sous prétexte que peut-être tu te reproduirais un jour et qu'il faudrait te remplacer, et qu'après, tes gniards te serviraient de prétexte pour demander des tas d'aménagements mirifiques.

Je précise que j'ai obtenu UNE fois une bonification familiale pour rapprochement de conjoint : j'ai obtenu 30 point supplémentaires pour un poste que j'étais la seule à demander. abi
J'ai donc travaillé plus près de ma maison, dans une académie déficitaire que je n'ai pas choisie (mais où mon conjoint et moi avons été parachutés au tout début de notre carrière), mais où nous sommes finalement installés. Very Happy


Dernière édition par pseudo-intello le Dim 6 Mai 2018 - 14:25, édité 1 fois
Halybel
Halybel
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par Halybel Dim 6 Mai 2018 - 14:20
Ingeborg B. a écrit:
LadyC a écrit:
Sulfolobus a écrit:
pseudo-intello a écrit:Enfin je ne sais pas, c'est tout de même normal de ne pas séparer les couples. Les célibataires comme les couples peuvent se retrouver mutés loin de leurs parents, de leurs frères et sœurs, de leurs amis ; c'est le jeu, quand on entre dans la fonction publique, et il y a égalité de traitement.
Bah je veux bien mais pourquoi le conjoint ne vient pas chercher du travail en région parisienne qui est le plus gros bassin d'emploi français ? Ou ne demande pas sa mutation s'il est fonctionnaire vers la région parisienne ?
Pourquoi la région parisienne ? Si tu es prof dans une autre académie, alors, tu dois demander ta mut' ET ton conjoint chercher du travail - dans le coin hypothétique où tu pourrais peut-être obtenir un poste, réponse entre fin juin et fin août -, en parallèle, uniquement dans la région parisienne parce que c'est là qu'il y a le plus d'emplois ?

Non parce que c'est bizarre mais on trouve normal que le prof puisse rejoindre son conjoint dans une région sympa mais personne ne se dit que le-dit conjoint pourrait lui aussi rejoindre le professeur dans une autre région. Alors certes, il y a certain cas pour lesquels c'est bien évidemment impossible mais ils ne sont pas si nombreux.

Ta remarque sur le fait que le conjoint pourrait lui aussi muter est très pertinente, mais j'y vois deux écueils :
- les mutations de l'EN sont très incertaines ; si le couple a besoin des deux revenus, sachant que le conjoint aura de toute façon probablement une période d'arrêt, et qu'il ne peut rechercher de travail (peut-être dans une région lointaine en plus) avant d'avoir le résultat définitif des mutations, c'est quand même pénible
- si le conjoint est fonctionnaire, en effet, la situation est en miroir (et l'administration du conjoint pourrait répliquer, si on demande que ce soit lui qui mute, "et pourquoi pas son conjoint prof ?"... même si on peut supposer que les mutations d'autres domaines sont plus flexibles (?)) ; s'il est dans le privé, c'est plus aléatoire, et le conjoint peut se retrouver (me semble-t-il, j'avoue ne pas parler d'expérience) à avoir le choix entre sacrifier sa carrière (abandonner la boîte où il progresse depuis vingt ans et qui lui impose une mutation) et demander à celui qui est prof de le suivre ; cela ne me paraît pas aberrant, d'autant que, selon le domaine professionnel, on ne trouve pas de boulot partout (alors qu'un prof peut se faire muter n'importe où : à l'intra, on n'a jamais la moindre garantie, et ça fait vaste)

Parce que là, ce système tu vois, c'est juste une des choses qui font que je ne prendrais pas mon poste. N'avoir aucun espoir d'aller dans la région qui me plait sauf à ce que mon conjoint y travaille, bah non. Je suis désolée, ma vie privée ne devrait pas avoir d'impact sur le fait que l'état m'autorise ou pas à avoir la carrière que je souhaite, sauf dans des circonstances très rares.
"La carrière que je souhaite" ? On est dans le fonctionnariat, la carrière est tout de même très très limitée. On parle uniquement du lieu d'exercice, là.

Et personnellement, en tant que femme, je trouve insultant et terriblement sexiste que ma carrière ne dépende ni de mes qualités professionnelles, ni de mon investissement dans le-dit métier, ni de mes envies, mais juste de l'endroit où mon conjoint travaille et du nombre de gosses que j'ai pondu.
Ben, c'est comme ça que ça fonctionne quand tu es fonctionnaire (homme ou femme). Une mutation n'a jamais dépendu de tes qualités professionnelles ni de ton investissement dans le métier. Et heureusement, pour les raisons évoquées plus haut dans la discussion (déserts éducatifs, etc.)

Sur les enfants : si on pouvait arrêter de parler du "nombre des enfants"... Il ne compte absolument pas. Ni les enfants, ni le mariage ou le PACS, tant qu'il n'y a pas séparation. Et cela me semble le minimum que la séparation compte. Même ainsi, avec les bonifications existantes, des couples ou des familles se retrouvent à vivre séparés pendant des années (nul doute que c'est le vilain conjoint qui ne veut pas muter, la Côte d'Azur étant plus agréable que la région parisienne ; ou, tiens, l'ex-mari qui ne veut pas renoncer à voir ses enfants ; on fait quoi, on lui interdit de muter ? s'il est viré ou muté d'office, qu'il se débrouille ?).

Et ne me dit pas que ça marche pareille pour les hommes, la profession étant fortement féminisée, c'est en majorité des femmes qui voient leur carrière dépendre de la localisation du job de leur conjoint.
Oui, enfin ça, ce n'est pas la faute des textes, qui n'impliquent aucune différence de traitement, encore heureux, entre hommes et femmes, tu le dis toi-même.
Et je ne vois pas le rapport : soit la mutation du conjoint est imposée (et heureusement que le prof, femme ou non, peut le suivre), soit elle est souhaitée, et dans ce cas on peut supposer que c'est un souhait du couple et non la femme soumise qui suit son mari alors qu'elle serait bien restée où elle est (en tout cas, va contrôler ça...).

Je suis toujours sidérée de lire des attaques sur les bonifications familiales. Qu'elles soient injustement différentes selon les académies (sans parler de la différence inter / intra), sans doute. Qu'elles puissent être modifiées pour être plus équitables, également. Qu'il faille établir d'autres bonifications (les parents gravement malades me semblent un exemple valable), certainement. Mais ces bonifications ne sont pas mauvaises ni injustes en elles-mêmes, au contraire.

Je précise, à toutes fins utiles, que je n'en ai jamais bénéficié.
Le problème, ce ne sont pas les bonifications elles-mêmes mais leur disproportion par rapport à d'autres.

Tout est dit.

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par mafalda16 Dim 6 Mai 2018 - 14:26
Si chacun y va de son expérience, allons-y. 
Célibataire, sans enfant, académie de Créteil. J'accepte le "jeu" des mutations. Et les bonifications familiales, qui sont des priorités légales, me semblent justes, normales et justifiées. Mais au moins trois choses me gonflent prodigieusement : 
1) Je suis TZR, situation moins confortable qu'un poste fixe et qui pourtant n'apporte aucune bonification supplémentaire. Il y a quelques années pourtant le fait d'être TZR apportait 20 points par années pour l'inter, une petite compensation qui ne coûtait pas un euro au ministère et qui permettait d'obtenir une mutation un peu plus vite. Si cette bonification existait encore j'aurais pu cette année, au bout de 4 ans d'exil, rentrer dans l'académie que je vise. J'ai d'ailleurs toujours pas compris pourquoi cette petite bonif avait été supprimée. 
2) Double effet kiss cool, je ne peux pas demander de poste fixe sinon je vais perdre le peu de points accumulés à l’ancienneté. 
3) Dans l'académie que je vise, le recours aux contractuels dans ma matière ne fait qu'augmenter. Donc je reste coincée à Créteil alors qu'il y a en vrai des postes libres (disons sans fonctionnaire d'état dessus) dans le coin que je vise. 
Comme certains l'ont déjà dit, je pense que le retour au mouvement en un tour permettrait de fluidifier les mutations et limiterait certaines crispation.


Dernière édition par mafalda16 le Dim 6 Mai 2018 - 14:34, édité 1 fois
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par Invité Dim 6 Mai 2018 - 14:30
Du coup, finalement le plus simple serait un recrutement par le chef d'établissement...
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par Jacq Dim 6 Mai 2018 - 14:32
mafalda16 a écrit: [...]
3) Dans l'académie que je vise, le recours aux contractuels dans ma matière ne fait qu'augmenter. Donc je reste coincée à Créteil alors qu'il y a en vrai des postes libres (disons sans fonctionnaire d'état dessus) dans le coin que je vise. 
Comme certains l'ont déjà dit, je pense que le retour au mouvement en un tour permettrait de fluidifier les mutations et limiteraient certaines crispation.

Merci, plus que de parler du recrutement par les CDE il faudrait parler du recrutement tout simplement.
Lorsque l'on ne recrute pas assez on bloque les titulaires.
Il me semble avoir entendu quelques ministres de Jupiter indiquer qu'il fallait recruter plus de contractuels plutôt que des titulaires !
Donc fermer les postes aux étudiants, bloquer les mutations... .
Suivons l'évolution des barres d'entrées de ces dernières années et constatons.
JPhMM
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par JPhMM Dim 6 Mai 2018 - 14:34
Will.T a écrit:Du coup, finalement le plus simple serait un recrutement par le chef d'établissement...
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par Delia Dim 6 Mai 2018 - 14:37
Ce qui serait la fin du service public d'éducation...

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par scot69 Dim 6 Mai 2018 - 14:38
Je ne sais plus si je l'avais déjà dit, mais dans le privé sous contrat, le CDE a "un peu" de marge de manœuvre sur le recrutement des enseignants.

Il est totalement souverain dans le choix des non titulaires (quoi qu'avec le système des faux CDI, ça commence à devenir contraignant pour lui).

Pour les titulaires, il met des appréciations suite aux candidats qu'il rencontre, mais il y a tout de même un ordre de priorité à respecter (très flou donc facilement contournable). Les syndicats publient souvent des articles sur les fameux "profs-patates-chaudes".

Ce système n'est pas idéal non plus. Certes, on peut y trouver son compte, certains chefs d'établissements sont justes et arrangeants, on peut assez aisément faire des échanges de postes, on peut réellement mettre en avant nos preuves et nos compétences... mais c'est aussi très facile de se faire black-lister, de faire de l'esbroufe, on écoute beaucoup les bruits de couloir... donc ce n'est pas non plus parfait, très loin de là.

Voilà, c'était juste pour mon petit témoignage.
mafalda16
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par mafalda16 Dim 6 Mai 2018 - 14:43
JPhMM a écrit:
Will.T a écrit:Du coup, finalement le plus simple serait un recrutement par le chef d'établissement...
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JPhMM, tu t'es trompé de smiley.
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par henriette Dim 6 Mai 2018 - 14:55
mafalda16 a écrit:Si chacun y va de son expérience, allons-y. 
Célibataire, sans enfant, académie de Créteil. J'accepte le "jeu" des mutations. Et les bonifications familiales, qui sont des priorités légales, me semblent justes, normales et justifiées. Mais au moins trois choses me gonflent prodigieusement : 
1) Je suis TZR, situation moins confortable qu'un poste fixe et qui pourtant n'apporte aucune bonification supplémentaire. Il y a quelques années pourtant le fait d'être TZR apportait 20 points par années pour l'inter, une petite compensation qui ne coûtait pas un euro au ministère et qui permettait d'obtenir une mutation un peu plus vite. Si cette bonification existait encore j'aurais pu cette année, au bout de 4 ans d'exil, rentrer dans l'académie que je vise. J'ai d'ailleurs toujours pas compris pourquoi cette petite bonif avait été supprimée. 
2) Double effet kiss cool, je ne peux pas demander de poste fixe sinon je vais perdre le peu de points accumulés à l’ancienneté. 
3) Dans l'académie que je vise, le recours aux contractuels dans ma matière ne fait qu'augmenter. Donc je reste coincée à Créteil alors qu'il y a en vrai des postes libres (disons sans fonctionnaire d'état dessus) dans le coin que je vise. 
Comme certains l'ont déjà dit, je pense que le retour au mouvement en un tour permettrait de fluidifier les mutations et limiterait certaines crispation.
Voilà, c'est grâce à cette bonification que, célibataire et sans enfants à l'époque, j'avais pu obtenir l'Alsace (certes pas le Bas-Rhin que je souhaitais, mais au moins le Haut-Rhin) au bout de 5 années de  TZR. La disparition de cette bonification m'a toujours semblé particulièrement inique, je ne comprends pas d'ailleurs pourquoi les syndicats ne réclament pas haut et fort son retour.

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cunégonde
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par cunégonde Dim 6 Mai 2018 - 15:02
Bonofications TZR :
D'après ce qu'on m'a dit, ce sont les non TZR, plus nombreux que les TZR > position des syndicats, je présume , qui ont demandé la suppression de cette mesure qu'ils trouvaient particulièrement injuste...
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par Sulfolobus Dim 6 Mai 2018 - 16:45
LadyC a écrit:
Parce que là, ce système tu vois, c'est juste une des choses qui font que je ne prendrais pas mon poste. N'avoir aucun espoir d'aller dans la région qui me plait sauf à ce que mon conjoint y travaille, bah non. Je suis désolée, ma vie privée ne devrait pas avoir d'impact sur le fait que l'état m'autorise ou pas à avoir la carrière que je souhaite, sauf dans des circonstances très rares.
"La carrière que je souhaite" ? On est dans le fonctionnariat, la carrière est tout de même très très limitée. On parle uniquement du lieu d'exercice, là.
Non, bien sûr que non. D'une parce que mutations impliquent aussi le type d'établissement (collège ou lycée). De deux parce que les possibilités ne sont pas les mêmes en fonction du lieu de l'établissement. De trois parce que les conditions d'enseignement ne sont pas les mêmes.
Je ne comprends pas la phrase que j'ai graissée.
Mettons que le-dit professeur est pour projet d'être PRAG dans une université. Une bonne stratégie est donc de faire des vacations à l'université et de se faire connaitre de l'université. Pas possible si l'établissement de rattachement est loin de toute université.
Disons que le professeur ait pour projet de devenir prof en prépa : une manière d'améliorer le dossier (tient des profs qui mutent au CV) c'est de faire des khôlles, ce qui n'est possible que si l'établissement d'affectation est proche d'une prépa dans la bonne filière. Ou idéalement d'être affecté dans un établissement avec la-dite prépa pour être disponible pour des remplacements.
Mais enfin, il pourrait aussi envisager une reconversion en se formant en plus de son métier. Une manière simple est d'être proche de son centre de formation, pas éloigné.
Enfin, un professeur peut être motivés pour certaines filières, certains niveaux : s'il ne tombe pas dans les établissements avec les-dites filières, bah tant pis.

Sur les conditions d'enseignement (je suppose que tu parles de la "difficulté" de l'établissement), oui, tout à fait, mais là, les bonifications familiales ne jouent pas (ou par pur coup de chance, exceptionnellement), puisqu'elles ne comptent (normalement) que pour de longues distances. Si je ne veux pas changer de lieu mais juste de type d'établissement, j'attends patiemment comme tout le monde.
Certes mais comme les établissement difficiles sont très inégalement répartis sur les différentes académies, elles jouent quand même. Wink


Pourquoi devrais-je faire la totalité de ma carrière là où personne ne veut aller alors que le fait d'être marié et avoir des gosses suffit à échapper totalement (parce que oui ils ne s'y feront pas mutés une fois les gosses majeurs) ?
"La totalité de ma carrière"... les mutations bouchées à ce point doivent quand même (je suis prête à être détrompée) rester la marge. J'ai obtenu ma mutation inter sur une académie assez chère juste avec mes points de 6 ans de REP. À l'intra, c'était plus aléatoire (et là encore, les disparités entre académies semblent généralement très injustes et anormales), mais au moins, on était dans la région qu'on voulait.
J'avais fait le calcul pour ma discipline : à l'ancienneté pure, il me faut 30 ans pour revenir dans l'académie qui m'intéresse (si bien évidemment rien ne change entre temps ce qui est peu plausible). Je peux aller plus vite en ne prenant que de la REP. Alors bon, quand je vois des néo-tits avoir cette académie, parce que tu comprends, le conjoint, la famille, il est normal que je trouve ça profondément injuste.

Qu'on veuille entièrement les supprimer, c'en est une autre.
Je n'ai pas parlé de complètement les supprimer mais de faire en sorte que le système ne lèse pas les célibataires. Le handicap (du conjoint, d'un enfant, d'un ascendant ou du fonctionnaire) fait parti des cas où la bonification doit assurer la mutation géographique désirée. Mais ça ne concerne heureusement qu'une toute petite partie des professeurs.
Sulfolobus
Sulfolobus
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J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement - Page 30 Empty Re: J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement

par Sulfolobus Dim 6 Mai 2018 - 16:54
pseudo-intello a écrit:Accessoirement, si tu demandes une mutation, même à l'autre bout de la France, tu vas retrouver ta grille de salaire, et tout le reste. inchangé. Alors qu'un salarié du privé, s'il doit démissionner (donc ne pas toucher le chômage) puis retrouver du boulot, outre la perte du salaire le temps de transition, rien n'indique, s'il retrouve du travail, que le poste soit le même, avec le même salaire, les mêmes extras potentiels et les mêmes garanties.
Pas besoin de démissionner pour chercher un travail.
De l'autre, le jeune célibataire muté en région parisienne apprécie de devoir passer sa carrière à payer un loyer supérieur à celui de ceux qui ont pu quitter une des régions les plus chères. Wink

Si tu veux vivre près de tes parents, demande à te parents de venir déménager près de chez toi, plutôt ! En plus, avec un peu de bol, ils sont à la retraite et n'ont donc plus de problème de chômage et de poste à retrouver. Very Happy
No comment.


Fais comme tout le monde : si tu es sûre de ne pas vouloir quitter ton académie postule dans le privé.  Wink
Il n'y a pas de mal, des tas de gens le font, ce ne sont ni de moins bons profs, ni des profiteurs. Juste des gens qui n'étaient pas prêts à prendre le large par rapport à leur entourage.
Oui enfin t'es mignonne, mon académie je l'ai quitté il y a plus de 5 ans maintenant. J'ai vécu dans 3 régions de France différentes et à plusieurs endroits à l'étranger et je vais recommencer. Alors ce genre de remarques...
La différence c'est que j'ai toujours pu choisir les endroits en fonction de mes critères. Là tu vois, comme je cherche le prochain poste, il y a des endroits où je ne postule pas parce que je n'ai pas envie d'y vivre alors même que le job serait intéressant. Mais j'ai la liberté de choisir même s'il y a des moments dans ta carrière où tu vas là où tu peux, ça ne dure que quelques années. Sauf que prendre mon poste de professeur ce n'est pas parler de quelques années mais de quelques décennies : forcément ce n'est pas la même chose.
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