- celitianSage
LordSteven a écrit:A la lecture de certains posts, je crois halluciner. On croirait une caricature des si brillants enseignants du privé, exigeants et tout et tout, et des si nuls enseignants du public, tâcherons désabusés d'un programme indigent. Heureusement que la réalité est tout autre....
C'est marrant, je n'ai pas du tout cette impression de remise en cause des enseignants mais plutôt une remise en cause des conditions de travail et des directives dans le public.
Pour les établissements privés que je connais, les enseignants sont dans un cadre plus propice à un enseignement classique donc rien avoir avec de meilleures qualités professionnelles mais lorsque j'entends mon gamin qui m'explique que dans ses classes, le pire c'est le bavardage et que je compare avec certains collèges de ma ville où c'est bagarres, insultes entre élèves, insultes des enseignants, ben il n'y a pas photos et comme cela devient difficile d'avoir une place si les enfants ne sont pas passés par le primaire, pas le choix.
Après je suis bien consciente que cela dépend fortement des établissements, des villes mais je trouve totalement idiot le discours, on met des enfants dans le privé pour ne pas être avec les CSP-.
- Lord StevenExpert
celitian a écrit:LordSteven a écrit:A la lecture de certains posts, je crois halluciner. On croirait une caricature des si brillants enseignants du privé, exigeants et tout et tout, et des si nuls enseignants du public, tâcherons désabusés d'un programme indigent. Heureusement que la réalité est tout autre....
C'est marrant, je n'ai pas du tout cette impression de remise en cause des enseignants mais plutôt une remise en cause des conditions de travail et des directives dans le public.
Pour les établissements privés que je connais, les enseignants sont dans un cadre plus propice à un enseignement classique donc rien avoir avec de meilleures qualités professionnelles mais lorsque j'entends mon gamin qui m'explique que dans ses classes, le pire c'est le bavardage et que je compare avec certains collèges de ma ville où c'est bagarres, insultes entre élèves, insultes des enseignants, ben il n'y a pas photos et comme cela devient difficile d'avoir une place si les enfants ne sont pas passés par le primaire, pas le choix.
Après je suis bien consciente que cela dépend fortement des établissements, des villes mais je trouve totalement idiot le discours, on met des enfants dans le privé pour ne pas être avec les CSP-.
J'avoue être totalement déconnecté de la réalité du collège, mais je serais étonné que les collègues du public soient sous le joug d'un sacro saint programme et les enseignants du privé libres de s'en affranchir..... au lycée il y a certes le bac, pour le reste nous faisons bien tout ce que nous voulons. Mais j'enseigne dans un lycée avec le plus fort taux de CSP+ du coin, où les ele es restent debout avant que niusnleur disions de s'asseoir, là lnotion même de bavardage est exclue (du moins chez moi) et vont dans le privé comment dire.... c'est pour cela que je me sens à cent lieues de certaines généralisations de cet article et de ses commentaires.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- lene75Prophète
Fires of Pompeii a écrit:Oui bien sûr mais je comprends qu'en tant que parent on ne veuille pas prendre le risque. Après c'est fichu pour quatre ans...
+1
On attend rarement que son gamin se fasse écraser avant de lui donner la main pour traverser. Mieux vaut prévenir que guérir.
Pour le reste pseudo-intello a tout dit.
Si tant de parents fuient et si on a autant de mal à recruter, il faut peut-être commencer à se poser des questions... il serait temps.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- celitianSage
LordSteven a écrit:
J'avoue être totalement déconnecté de la réalité du collège, mais je serais étonné que les collègues du public soient sous le joug d'un sacro saint programme et les enseignants du privé libres de s'en affranchir..... au lycée il y a certes le bac, pour le reste nous faisons bien tout ce que nous voulons. Mais j'enseigne dans un lycée avec le plus fort taux de CSP+ du coin, où les ele es restent debout avant que niusnleur disions de s'asseoir, là lnotion même de bavardage est exclue (du moins chez moi) et vont dans le privé comment dire.... c'est pour cela que je me sens à cent lieues de certaines généralisations de cet article et de ses commentaires.
La réforme du collège était logiquement obligatoire dans le public et privé mais avant son application nous avions eu droit à un beau courrier expliquant que dans le collège privé, il resterait le latin, les horaires en math/français voire plus, pas ou très peu d'EPI (sur l'année même pas une semaine de banalisée)...j'ai trouvé cela dég***** mais je pense à mon enfant avant.
Mais par rapport à ton lycée, si j'avais le même type d'établissement dans le coin, pas d'hésitation c'est pour cela que je pense qu'il est impossible de juger les parents qui optent pour le privé.
- roxanneOracle
celitian a écrit:LordSteven a écrit:A la lecture de certains posts, je crois halluciner. On croirait une caricature des si brillants enseignants du privé, exigeants et tout et tout, et des si nuls enseignants du public, tâcherons désabusés d'un programme indigent. Heureusement que la réalité est tout autre....
C'est marrant, je n'ai pas du tout cette impression de remise en cause des enseignants mais plutôt une remise en cause des conditions de travail et des directives dans le public.
Pour les établissements privés que je connais, les enseignants sont dans un cadre plus propice à un enseignement classique donc rien avoir avec de meilleures qualités professionnelles mais lorsque j'entends mon gamin qui m'explique que dans ses classes, le pire c'est le bavardage et que je compare avec certains collèges de ma ville où c'est bagarres, insultes entre élèves, insultes des enseignants, ben il n'y a pas photos et comme cela devient difficile d'avoir une place si les enfants ne sont pas passés par le primaire, pas le choix.
Après je suis bien consciente que cela dépend fortement des établissements, des villes mais je trouve totalement idiot le discours, on met des enfants dans le privé pour ne pas être avec les CSP-.
C'est aussi un des motifs , soyons honnêtes. Ce matin, j'y pensais en amenant mon fils à sa maternelle et en entendant certains parents parler d'autres langues que le français et envoyant certains prénoms sur les porte-manteaux.
- HalybelÉrudit
roxanne a écrit:C'est aussi un des motifs , soyons honnêtes. Ce matin, j'y pensais en amenant mon fils à sa maternelle et en entendant certains parents parler d'autres langues que le français et envoyant certains prénoms sur les porte-manteaux.celitian a écrit:LordSteven a écrit:A la lecture de certains posts, je crois halluciner. On croirait une caricature des si brillants enseignants du privé, exigeants et tout et tout, et des si nuls enseignants du public, tâcherons désabusés d'un programme indigent. Heureusement que la réalité est tout autre....
C'est marrant, je n'ai pas du tout cette impression de remise en cause des enseignants mais plutôt une remise en cause des conditions de travail et des directives dans le public.
Pour les établissements privés que je connais, les enseignants sont dans un cadre plus propice à un enseignement classique donc rien avoir avec de meilleures qualités professionnelles mais lorsque j'entends mon gamin qui m'explique que dans ses classes, le pire c'est le bavardage et que je compare avec certains collèges de ma ville où c'est bagarres, insultes entre élèves, insultes des enseignants, ben il n'y a pas photos et comme cela devient difficile d'avoir une place si les enfants ne sont pas passés par le primaire, pas le choix.
Après je suis bien consciente que cela dépend fortement des établissements, des villes mais je trouve totalement idiot le discours, on met des enfants dans le privé pour ne pas être avec les CSP-.
Je ne pense pas que c'est ce que tu voulais dire, mais à te lire on dirait que tu penses "étrangers = problèmes".
- roxanneOracle
Honnêtement, j'essaie de comprendre pourquoi dans le cas de l'école de mon fils (et je ne généralise pas) il y a autant de fuite vers le privé et je pense que c'est une des raisons. Et ce n'est pas ce que je pense, mais ce que je suppose que pensent un certain nombre de personnes qui évitent cette école (où on fils en 3 ans n'a jamais eu aucun problème) parce que dans ce cas, ce n'est ni un problème de locaux, de surpopulation, de violences.
- HalybelÉrudit
roxanne a écrit:Honnêtement, j'essaie de comprendre pourquoi dans le cas de l'école de mon fils (et je ne généralise pas) il y a autant de fuite vers le privé et je pense que c'est une des raisons. Et ce n'est pas ce que je pense, mais ce que je suppose que pensent un certain nombre de personnes qui évitent cette école (où on fils en 3 ans n'a jamais eu aucun problème) parce que dans ce cas, ce n'est ni un problème de locaux, de surpopulation, de violences.
Ah ok c'est effectivement plus clair
Et je pense effectivement qu'il y a une "discrimination" latente.
- celitianSage
roxanne a écrit:C'est aussi un des motifs , soyons honnêtes. Ce matin, j'y pensais en amenant mon fils à sa maternelle et en entendant certains parents parler d'autres langues que le français et envoyant certains prénoms sur les porte-manteaux.celitian a écrit:LordSteven a écrit:A la lecture de certains posts, je crois halluciner. On croirait une caricature des si brillants enseignants du privé, exigeants et tout et tout, et des si nuls enseignants du public, tâcherons désabusés d'un programme indigent. Heureusement que la réalité est tout autre....
C'est marrant, je n'ai pas du tout cette impression de remise en cause des enseignants mais plutôt une remise en cause des conditions de travail et des directives dans le public.
Pour les établissements privés que je connais, les enseignants sont dans un cadre plus propice à un enseignement classique donc rien avoir avec de meilleures qualités professionnelles mais lorsque j'entends mon gamin qui m'explique que dans ses classes, le pire c'est le bavardage et que je compare avec certains collèges de ma ville où c'est bagarres, insultes entre élèves, insultes des enseignants, ben il n'y a pas photos et comme cela devient difficile d'avoir une place si les enfants ne sont pas passés par le primaire, pas le choix.
Après je suis bien consciente que cela dépend fortement des établissements, des villes mais je trouve totalement idiot le discours, on met des enfants dans le privé pour ne pas être avec les CSP-.
Limite comme remarque et surtout totalement faux dans les cas que je connais, les parents veulent simplement que leurs enfants puissent travailler dans un bon climat, et dans la classe de mon dernier sur les 20 élèves, les prénoms sont très variés et les enfants sont de toutes les origines.
- lene75Prophète
roxanne a écrit:Honnêtement, j'essaie de comprendre pourquoi dans le cas de l'école de mon fils (et je ne généralise pas) il y a autant de fuite vers le privé et je pense que c'est une des raisons. Et ce n'est pas ce que je pense, mais ce que je suppose que pensent un certain nombre de personnes qui évitent cette école (où on fils en 3 ans n'a jamais eu aucun problème) parce que dans ce cas, ce n'est ni un problème de locaux, de surpopulation, de violences.
Connais-tu le collège ? On avait déjà évoqué ce problème sur un autre fil : bien souvent, il n'y a de place au collège privé que pour les enfants déjà scolarisés dans le privé en maternelle/élémentaire, donc même si la maternelle/élémentaire est bien, les parents préfèrent ne pas prendre de risques.
Autres pistes : une école privée qui appliquerait la semaine de 4 jours tandis que le public a les fameux TAP , ou simplement horaires plus pratiques pour les gens qui travaillent, une méthode de lecture différente au CP, de manière générale des exigences plus élevées dans le privé (j'ai par exemple un copain qui met ses enfants dans le privé parce que c'est exos du Bled à gogo, etc., alors que dans le public pas du tout), etc. Les raisons de fuir une école - ou d'en privilégier une autre - sont nombreuses, mais franchement, le coup des étrangers, je n'y crois pas trop, parce que les écoles privées qui accueillent beaucoup "d'étrangers" font aussi le plein. D'ailleurs, fuient-ils aussi la crèche, dont je présume qu'elle est très mélangée aussi ? En général quand les gens font massivement quelque chose qui leur demande des efforts, c'est qu'ils ont une raison.
PS : d'ailleurs, franchement, vous repérez les étrangers et vous identifiez d'où ils viennent au premier regard, vous ? Je sais que je suis un cas social là-dessus depuis toujours (quand j'étais en maternelle, je n'avais pas remarqué que ma meilleure amie était noire...) mais quand même, je crois que la plupart des gens ne prêtent pas attention à ça quand ils voient un gosse de 3 ans. Alors évidemment, s'il y a beaucoup de femmes voilées à la sortie de l'école, on peut y faire attention, mais sinon, franchement, je n'ai pas l'impression que les gens se posent toutes ces questions. Les beaufs se font repérer, oui, mais les étrangers...
Edit : même chose que celitian dans le collège privé catho de mes neveux, notamment beaucoup de gamins dont les mères sont voilées qui viennent de la cité chaude d'à-côté. Leurs motivations sont évidentes !
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- titeprofExpert
Je vais répondre en tant que "tricheuse" de haut vol : j'ai déménagé juste pour fuir une école... J'avais scolarisé ma fille en maternelle dans l'école du quartier, en endroit où la mixité n'est plus de mise depuis longtemps : à la réunion de début d'année, on était deux à ne pas être voilée : l'instit et moi. Je m'en fichais comme de ma première chemise, et puis ma fille est rentrée en larmes. Souvent. J'ai mis du temps à comprendre pourquoi : les mamans d'élèves m'ayant vu avec ma femme à plusieurs reprises avaient interdit à leurs enfants de jouer avec ma fille, de lui parler, de l'approcher. Sa mère était promise à l'enfer après tout, divorcée et lesbienne, c'était un monstre qu'il fallait éliminer ! Voilà ce qu'entendait ma petite les rares fois où on lui parlait. Quand je suis passée devant la cour et que je l'ai vu absolument seule dans un coin, serrant fort les joues pour pas pleurer, j'ai craqué. Le mois suivant on se barrait de ce quartier pourri, suivi de près par le directeur qui avait été agressé parce qu'il n'avait pas traduit le règlement de l'école en turc. Dans sa nouvelle école, ma fille s'est épanouie. Elle est heureuse, elle a des copines, et elle n'entend plus que je suis un "monstre qu'on devrait brûler". J'ai triché. Et je le referai sans aucune hésitation si c'est nécessaire.
_________________
[center]Je suis comme le ciel, rien ne s'accroche à moi (mantra)
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Et je ne vois pas comment on pourrait te le reprocher, titeprof.
J'aurais fait pareil à ta place. Et sans vergogne.
J'aurais fait pareil à ta place. Et sans vergogne.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- BabaretteDoyen
Tu as très bien fait titeprof. Je ne vois pas comment qui que ce soit pourrait te reprocher d'avoir fui.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- VerduretteModérateur
Et moi aussi !! Quelle horreur !
- titeprofExpert
Je suis convaincue d'avoir bien fait maintenant, avec le recul. Mais sur le coup, quand j'en discutais avec une "amie", j'ai pris en pleine figure que j'étais raciste, que j'allais contre la logique de mixité de la république et j'en passe... Le fait que je me sois fait crachée dessus (deux fois :decu: ) au nom de l'islam, elle ne voulait même pas en entendre parler. Je n'avais qu'à "éviter de les agresser par mon comportement pour respecter leur religion". Autant vous dire que cette "amie" a bien vite été éjectée de ma vue, elle qui met ses rejetons dans un joli privé catho de la région...
_________________
[center]Je suis comme le ciel, rien ne s'accroche à moi (mantra)
- Guermantes729Neoprof expérimenté
pseudo-intello a écrit:Le problème ne vient pas des amis, il vient de l'Etat.
Dans la mesure où l'Etat abdique, entre œillères, angélisme, pasdevaguisme et ont tait les problèmes de peur de ne pas être politiquement correct, taxé de pauvrophobe, islamophobe, pécorophoble, banlieuphobe, province-phobe, et où il ne permet pas des conditions d'apprentissage dé¢es à tous les élèves, les parents ne font que s'adapter.
En clair, le mec ne connaît rien à l'école. "Les forts épaulent les faibles", c'est du délire. Evidemment, des élèves faibles mais gentils, on en veut bien, tous. Sauf que le problème, ce n'est pas que des élèves aient de faibles niveaux, c'est que des élèves, pas éduqués, insolents, bruyants, trop bavards empêchent le cours de se tenir correctement, au détriment de tous les élèves. Pour l'élève qui de toute manière n'aurait rien foutu, rien écouté, pas bossé, et encore moins révisé, la perte sera réelle, mais minime, en tout cas largement moindre que la perte pour l'élève qui se serait sagement mis au travail et aurait aimé apprendre des trucs.
Dans son article, il reprend à l'envers les arguments des parents qui ont peur que des élèves tirent la classe vers le bas au détriment de Juniorette, et leur demande pourquoi on ne pourrait pas envisager que Juniorette et les autres enfants Ricoré tirent la classe vers le haut. Sweet summer child. S'il connaissait rien qu'un tout petit peu ce qu'on peut vivre et voir au quotidien, il comprendrait que quelques élèves branleurs et insolents peuvent mettre une classe en l'air, alors que pour la tirer vers le haut, il faut un bon paquet d'élèves travailleurs.
L'an dernier, j'avais une classe toute "pourrite", avec deux bons et trois corrects, ben les bons s'ennuyaient et n'étaient pas stimulés, au oint de devenir juste satisfaisants, et les correct se laissaient aller, gagnés par l'ambiance de classe, et n'avaient que des résultats honorables vraiment sans plus - genre à 13.
D'ailleurs, même si on parvient à dompter l'indiscipline des élèves les plus hardis, je n'ai qu'une tête, qu'une bouche pour parler et qu'une paire d'oreilles pour entendre, donc si on me flanque une classe trop faible ou trop peu travailleuse, et qu'il y a deux élèves super bons paumés au milieu, c'est bien beau de prôner la pédagogie différenciée, je ne peux expliquer qu'une chose à la fois, et si personne (sauf deux) et il faut bien que j'adopte un rythme qui ne m'amène pas à perdre les trois quarts de la classe dans les cinq minutes. Et dans ces cas-là, ça me fend le cœur, mais le élèves les plus méritants sont lésés, parce qu'ils s'ennuient, que je ne termine pas le programme,qu'on passe dix ans sur des notions simples, mais je ne suis pas Shiva.
Tout à fait d'accord aussi !
et moi aussi quand il s'est agi de mon fils, qui s'est retrouvé SEUL , dans une classe de 35 élèves de 3ème agités, indisciplinés, non travailleurs (euphémisme), séparé (mon fils) de TOUS ses copains, au pretexte qu'il était le 1er de sa classe et donc avait pour "mission" d'aider les élèves de la "mauvaise" classe...j'en suis revenue de la belle école publique. Parce que non seulement, mon fils n'a rien appris cette année-là mais ce n'est pas le pire, le pire a été les moqueries, les humiliations qu'il a subies en tant "qu'intello"
(sans parler des îlots où le gosse se payait une mauvaise note parce que son "camarade" d'îlot (imposé bien sûr) n'avait pas fait son travail. Du coup, mon fils faisait le travail de l'autre pendant la récré pour qu'il n'ait pas lui, un 0...c'est ça l'école de la république?)
Bref, oui, il a pris russe pour se retrouver dans un "bon" lycée où il a passé 3 années correctes
et quand maintenant, à 18 ans, (en CPGE depuis 2 semaines, les tics qu'il avait depuis des années ont disparu, du jour au lendemain :/) le gosse te dit "ça fait du bien d'avoir enfin des gens avec qui échanger..." ben tu culpabilises en fait de pas l'avoir mis dans le privé, et d'avoir sacrifié ton gosse sur l'autel de la belle République, qui elle, s'en fout complètement
Donc les leçons de ce journaliste, journaliste qui sera le 1er à mettre son gosse dans une école protégée, il peut se les....garder (pour rester polie!)
- AmaliahEmpereur
lene75 a écrit:roxanne a écrit:Honnêtement, j'essaie de comprendre pourquoi dans le cas de l'école de mon fils (et je ne généralise pas) il y a autant de fuite vers le privé et je pense que c'est une des raisons. Et ce n'est pas ce que je pense, mais ce que je suppose que pensent un certain nombre de personnes qui évitent cette école (où on fils en 3 ans n'a jamais eu aucun problème) parce que dans ce cas, ce n'est ni un problème de locaux, de surpopulation, de violences.
Connais-tu le collège ? On avait déjà évoqué ce problème sur un autre fil : bien souvent, il n'y a de place au collège privé que pour les enfants déjà scolarisés dans le privé en maternelle/élémentaire, donc même si la maternelle/élémentaire est bien, les parents préfèrent ne pas prendre de risques.
Autres pistes : une école privée qui appliquerait la semaine de 4 jours tandis que le public a les fameux TAP , ou simplement horaires plus pratiques pour les gens qui travaillent, une méthode de lecture différente au CP, de manière générale des exigences plus élevées dans le privé (j'ai par exemple un copain qui met ses enfants dans le privé parce que c'est exos du Bled à gogo, etc., alors que dans le public pas du tout), etc. Les raisons de fuir une école - ou d'en privilégier une autre - sont nombreuses, mais franchement, le coup des étrangers, je n'y crois pas trop, parce que les écoles privées qui accueillent beaucoup "d'étrangers" font aussi le plein. D'ailleurs, fuient-ils aussi la crèche, dont je présume qu'elle est très mélangée aussi ? En général quand les gens font massivement quelque chose qui leur demande des efforts, c'est qu'ils ont une raison.
PS : d'ailleurs, franchement, vous repérez les étrangers et vous identifiez d'où ils viennent au premier regard, vous ? Je sais que je suis un cas social là-dessus depuis toujours (quand j'étais en maternelle, je n'avais pas remarqué que ma meilleure amie était noire...) mais quand même, je crois que la plupart des gens ne prêtent pas attention à ça quand ils voient un gosse de 3 ans. Alors évidemment, s'il y a beaucoup de femmes voilées à la sortie de l'école, on peut y faire attention, mais sinon, franchement, je n'ai pas l'impression que les gens se posent toutes ces questions. Les beaufs se font repérer, oui, mais les étrangers...
Edit : même chose que celitian dans le collège privé catho de mes neveux, notamment beaucoup de gamins dont les mères sont voilées qui viennent de la cité chaude d'à-côté. Leurs motivations sont évidentes !
L'école qui est juste à côté de mon collège et qui a perdu le label ZEP en même temps que nous nous a envoyé cette année 31 CM2. Sur les 31, 26 ou 27 avaient un nom "issu de l'immigration". C'est une école ghetto que les gens ont clairement fuie. Le directeur que j'ai vu hier m'a dit que cette année, il avait eu 10 enfants qui n'étaient pas venus et avaient changé d'école. Et pourtant, les instits font un super boulot, estimant que pour pallier les difficultés et lacunes des certains, il est obligatoire de donner des devoirs à la maison. Pari les très bons élèves du collège, les meilleurs en grammaire par exemple sont les enfants qui viennent de cette école.
Je ne jette pas la pierre aux parents, mais à l'Etat : refaisons les cartes scolaires de manière à amener plus de mixité dans les collèges et tout le monde s'en portera mieux.
- pseudo-intelloSage
Il n'y a qu'une école dans mon village (sympathique et très mixte socialement), mais l'an dernier, si j'avais eu le choix entre le public avec fin des cours à 15h45 et cours le mercredi matin, et le privé qui a généralement bien profité de son droit de rester à quatre jours, pour mon petit grasse-matineur, je n'aurais pas hésité une seconde...
(on est repassés aux quatre jours cette année ).
Je suis d'accord avec tout le monde car les cas sont très différents partout, mais je coudrais revenir sur un point: on ne peut pas associer deux des assertions de l'auteur de l'article ; "parfois, le collège de secteur est cool mais les parents le fuient quand même pour un établissement privé ou plus classe" et 'les profs sont les plus gros tricheurs".
Justement, comme on et profs, on a entendu parler des établissements, ce qui nous amène, parfois, à laisser nos propres enfants dans un établissement un peu bouseux qui paie pas de mines avec pas mal de CSP- mais qui tourne, car on sait que ça tourne, que les élève s'y comportent assez correctement pour que les profs puissent bosser, au détriment du privé à plus de trente élèves par classe, avec tous les problèmes liés au fric (genre drogue, stigmatisation si t'as pas la dernière Applerie à la mode, etc).
On trouve de tout, en matière d'établissements : ville bien et ville pourrie, campagne bien et campagne pourri, privé bien et privé pourri. Il me semble que les enseignants, par leur connaissance du terrain (on connait toujours un collègue qui connaît) sommes très enclins à placer nos gamins dans le secteur dès lors qu'on ne pense qu'ils ne seront pas lésés, et à ne pas tomber dans le piège des miroirs aux alouettes sous prétexte qu'il y a écrit "centre-ville" ou "privé".
(on est repassés aux quatre jours cette année ).
Je suis d'accord avec tout le monde car les cas sont très différents partout, mais je coudrais revenir sur un point: on ne peut pas associer deux des assertions de l'auteur de l'article ; "parfois, le collège de secteur est cool mais les parents le fuient quand même pour un établissement privé ou plus classe" et 'les profs sont les plus gros tricheurs".
Justement, comme on et profs, on a entendu parler des établissements, ce qui nous amène, parfois, à laisser nos propres enfants dans un établissement un peu bouseux qui paie pas de mines avec pas mal de CSP- mais qui tourne, car on sait que ça tourne, que les élève s'y comportent assez correctement pour que les profs puissent bosser, au détriment du privé à plus de trente élèves par classe, avec tous les problèmes liés au fric (genre drogue, stigmatisation si t'as pas la dernière Applerie à la mode, etc).
On trouve de tout, en matière d'établissements : ville bien et ville pourrie, campagne bien et campagne pourri, privé bien et privé pourri. Il me semble que les enseignants, par leur connaissance du terrain (on connait toujours un collègue qui connaît) sommes très enclins à placer nos gamins dans le secteur dès lors qu'on ne pense qu'ils ne seront pas lésés, et à ne pas tomber dans le piège des miroirs aux alouettes sous prétexte qu'il y a écrit "centre-ville" ou "privé".
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- BabaretteDoyen
pseudo-intello a écrit:Il n'y a qu'une école dans mon village (sympathique et très mixte socialement), mais l'an dernier, si j'avais eu le choix entre le public avec fin des cours à 15h45 et cours le mercredi matin, et le privé qui a généralement bien profité de son droit de rester à quatre jours, pour mon petit grasse-matineur, je n'aurais pas hésité une seconde...
(on est repassés aux quatre jours cette année ).
Je suis d'accord avec tout le monde car les cas sont très différents partout, mais je coudrais revenir sur un point: on ne peut pas associer deux des assertions de l'auteur de l'article ; "parfois, le collège de secteur est cool mais les parents le fuient quand même pour un établissement privé ou plus classe" et 'les profs sont les plus gros tricheurs".
Justement, comme on et profs, on a entendu parler des établissements, ce qui nous amène, parfois, à laisser nos propres enfants dans un établissement un peu bouseux qui paie pas de mines avec pas mal de CSP- mais qui tourne, car on sait que ça tourne, que les élève s'y comportent assez correctement pour que les profs puissent bosser, au détriment du privé à plus de trente élèves par classe, avec tous les problèmes liés au fric (genre drogue, stigmatisation si t'as pas la dernière Applerie à la mode, etc).
On trouve de tout, en matière d'établissements : ville bien et ville pourrie, campagne bien et campagne pourri, privé bien et privé pourri. Il me semble que les enseignants, par leur connaissance du terrain (on connait toujours un collègue qui connaît) sommes très enclins à placer nos gamins dans le secteur dès lors qu'on ne pense qu'ils ne seront pas lésés, et à ne pas tomber dans le piège des miroirs aux alouettes sous prétexte qu'il y a écrit "centre-ville" ou "privé".
Oui, il faudrait croire que les professeurs sont des gens passablement stupides qui se détournent d'un établissement où les choses se passent bien en utilisant leur réseau.
- LefterisEsprit sacré
Pseudo-intello a résumé ce qui n'est pas dit dans l'article, qui part d'un présupposé erroné (volonté de ne pas se mélanger) et non du constat qu'il y a des endroits où l'on ne peut pas travailler, tout simplement, le degré d'indiscipline et de bavardage ayant dépassé le seuil du tolérable. On peut juste ajouter que les fonctionnaires relais de la politique économico-capitularde de l'Etat sont eux-mêmes des "acteurs" du coulage de leur établissement, par les choix locaux opérés (les projets contre les savoirs, l'atelier photo au lieu du latin, etc.), les pressions pour maquiller les résultats et faire obtenir le brevet. Toutes ces opérations de camouflage et de communication ne trompent pas les gens informés, qui, c'est légitime, veulent éviter les cours de 20mn et les "activités". Déjà, les enseignants évitent ces établissements, il n'y a qu'à voir la difficulté à trouver des contractuels par endroits, alors comment faire pour y fidéliser les gens qui accordent encore de l'importance aux études ?
On ne peut que craindre que la politique localiste, déjà lancée et que ce gouvernement va poursuivre, aggrave le problème ; que ce qui existe déjà dans les faits soit gravé à jamais dans le marbre : des établissements d'enseignement d'un côté, des établissements projets-garderie de l'autre.
On ne peut que craindre que la politique localiste, déjà lancée et que ce gouvernement va poursuivre, aggrave le problème ; que ce qui existe déjà dans les faits soit gravé à jamais dans le marbre : des établissements d'enseignement d'un côté, des établissements projets-garderie de l'autre.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- lene75Prophète
Titeprof, c'est très grave ce que tu racontes. Là ça dépasse largement la responsabilité de l'école qu'il y ait des zones de non droit comme ça. Sans parler de la réaction de ton "amie"...
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AjupouetFidèle du forum
Guermantes729 a écrit:
et quand maintenant, à 18 ans, (en CPGE depuis 2 semaines, les tics qu'il avait depuis des années ont disparu, du jour au lendemain :/) le gosse te dit "ça fait du bien d'avoir enfin des gens avec qui échanger..." ben tu culpabilises en fait de pas l'avoir mis dans le privé, et d'avoir sacrifié ton gosse sur l'autel de la belle République, qui elle, s'en fout complètement
Donc les leçons de ce journaliste, journaliste qui sera le 1er à mettre son gosse dans une école protégée, il peut se les....garder (pour rester polie!)
Guermantes729, mon aînée est rentrée en prépa aussi depuis deux semaines.
À la question, "alors, c'est bien ? ça te plait ?" la réponse a été " ça fait depuis la maternelle que j'attends ça...en grande section, on m'a dit "tu vas voir, le CP, c'est super, et puis, chaque année, c'était pareil. C'est génial, la prépa ! "
Nous ne l'avons jamais mise dans le privé, on a choisi l'option IEF. Pas de regret jusqu'ici...
_________________
Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
www.sos-ecriture.com - Facebook
- Lowpow29Fidèle du forum
Ajupouet a écrit:Guermantes729 a écrit:
et quand maintenant, à 18 ans, (en CPGE depuis 2 semaines, les tics qu'il avait depuis des années ont disparu, du jour au lendemain :/) le gosse te dit "ça fait du bien d'avoir enfin des gens avec qui échanger..." ben tu culpabilises en fait de pas l'avoir mis dans le privé, et d'avoir sacrifié ton gosse sur l'autel de la belle République, qui elle, s'en fout complètement
Donc les leçons de ce journaliste, journaliste qui sera le 1er à mettre son gosse dans une école protégée, il peut se les....garder (pour rester polie!)
Guermantes729, mon aînée est rentrée en prépa aussi depuis deux semaines.
À la question, "alors, c'est bien ? ça te plait ?" la réponse a été " ça fait depuis la maternelle que j'attends ça...en grande section, on m'a dit "tu vas voir, le CP, c'est super, et puis, chaque année, c'était pareil. C'est génial, la prépa ! "
Nous ne l'avons jamais mise dans le privé, on a choisi l'option IEF. Pas de regret jusqu'ici...
Oui fin bon, franchement, tout le monde (à moins d'avoir été en lycée internaional, peut-être) se dit ça en arrivant en prépa : "enfin j'ai l'impression de travailler", "enfin je ne sais pas tout d'avance ou je ne comprends pas tout avant même que le prof explique", "enfin je suis entourée de gens qui sont là parce qu'ils l'ont choisi et veulent travailler", "enfin je me sens stimulée intellectuellement", etc.
C'est justement le propre de la prépa, c'est normal de ne pas avoir ça avant, puisqu'avant, on ne fait (quasiment) aucun choix !
Je suis pour ma part 100% issue du public sauf la maternelle, car la directrice de l'école de secteur avait dit à ma mère "ne mettez pas votre fille ici". Le privé était cependant très très mixte, à quelques rues de l'école La Cordée que certains ont vues à la télé ces derniers jours... Donc bref, très mélangé. Ensuite, dérogation pour la meilleure école publique de la ville, donc je ne vais pas me plaindre. École dans laquelle à l'époque 65% des enfants étaient issus de dérogation.
Ensuite, oui, je me suis fait chier (désolée) pendant tout le secondaire, j'avais même demandé à ma mère d'aller au collège "école active bilingue jeannine manuel" de la métropole xD
Mais j'étais tellement saturée d'activités extra-scolaires que je suis restée près de la maison pour tout faire à pied.
Ensuite, j'ai fui le public pour le public de la ville d'à côté (oui, public) pour ma Terminale, d'abord pour des raisons persos mais finalement j'y ai trouvé un endroit où les élèves... travaillaient !! Et j'étais scotchée.
Tous mes profs m'avaient dit "tu pars pour retrouver la même chose ailleurs", ben ils se trompaient lourdement ! Comme quoi nous aussi les profs on s'habitue vite à la médiocrité, enfin je veux dire, au niveau bas !
Maintenant, ceci dit, je n'aurais pas supporté le privé vu les retours que j'ai de différents amis (manque de simplicité, entre-soi, jugement sur l'apparence et le fait de porter tel vêtement et pas un autre, harcèlement, moqueries bien davantage que celles que j'ai rencontré moi dans un collège pas facile, élèves qui ont leur carte à l'UMP - à l'époque - donc homogénéité politique diamétralement opposée à ce dans quoi j'évoluais...).
Bref, je préférerais toujours un établissement public même moyen à un établissement privé, mais lorsque le public est vraiment vraiment difficile, et que soi-même en tant que prof, on vit mal de travailler là, je ne sais pas comment on pourrait imaginer d'y inscrire son enfant...
Je pense que certains n'imaginent même pas ce qu'on vit dans certains établissements.
Là où je rejoins tout à fait l'article : ici même les militants de la gauche de la gauche mettent leurs enfants dans les écoles privées bien cathos et bien blondes...
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Reine MargotDemi-dieu
titeprof a écrit:Je suis convaincue d'avoir bien fait maintenant, avec le recul. Mais sur le coup, quand j'en discutais avec une "amie", j'ai pris en pleine figure que j'étais raciste, que j'allais contre la logique de mixité de la république et j'en passe... Le fait que je me sois fait crachée dessus (deux fois :decu: ) au nom de l'islam, elle ne voulait même pas en entendre parler. Je n'avais qu'à "éviter de les agresser par mon comportement pour respecter leur religion". Autant vous dire que cette "amie" a bien vite été éjectée de ma vue, elle qui met ses rejetons dans un joli privé catho de la région...
Sinon, le problème ici c'est que précisément il n'y a pas de mixité, justement...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LeodaganFidèle du forum
Volonté de ne pas se mélanger, ou crainte d'être soumis aux très mauvaises solutions mises en avant par les CE de ces collèges, eux-mêmes otages du "pas de vague" ou des moyens qui changent tous les ans ? On parle de ZEP, REP+, mais ces moyens sont distribués plus selon des quotas qu'en fonction des besoins réels... sans quoi ce serait un gouffre financier inacceptable.
Autrement dit, c'est une doctrine de fond à laquelle ni les profs, ni les CE n'ont accès. S'ils sont compétents et pragmatiques, les choses se passent relativement bien. Mais ce n'est pas la doctrine de l'EN ou les réformes qui les y aident.
Autrement dit, c'est une doctrine de fond à laquelle ni les profs, ni les CE n'ont accès. S'ils sont compétents et pragmatiques, les choses se passent relativement bien. Mais ce n'est pas la doctrine de l'EN ou les réformes qui les y aident.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Lowpow29 a écrit:
Oui fin bon, franchement, tout le monde (à moins d'avoir été en lycée internaional, peut-être) se dit ça en arrivant en prépa : "enfin j'ai l'impression de travailler", "enfin je ne sais pas tout d'avance ou je ne comprends pas tout avant même que le prof explique", "enfin je suis entourée de gens qui sont là parce qu'ils l'ont choisi et veulent travailler", "enfin je me sens stimulée intellectuellement", etc.
C'est justement le propre de la prépa, c'est normal de ne pas avoir ça avant, puisqu'avant, on ne fait (quasiment) aucun choix !
.
Si je puis me permettre, en tant que prof, ce n'est pas du tout la réaction la plus courante de mes élèves de terminale arrivant en prépa...en 23 ans, j'ai largement plus souvent du "ouh la la mais c'est super duuuuuuuuuuuuuuuur" ou du "oh la la c'est un peu dur de pas être dans ma famille" ou "je n'y arriverai jamais c'est trop dur" ou du "bon sang, c'est ça les maths???" que du "youpi ça m'interesse!"
(les réactions ci-dessus n'augurant d'ailleurs en RIEN leur réussite finale)
après je ne sais pas, je suis peut-être dans un lycée où les élèves ne sont pas très forts...
De plus, ce n'est pas la réaction de mon fils (même s'il apprécie aussi ce qu'il y fait) , ce qui m'a frappé, c'est qu'il m'ait dit: "enfin des gens avec qui communiquer" et en l'occurrence, et c'est peut-être le cas de ta fille aussi Ajupouet, il parlait de ses camarades de classe.... il voulait dire qu'il était enfin au milieu d'élèves qui le respectaient lui, comme il était, et vice versa...et je ne vois pas pourquoi et comment ce respect réciproque ne pourrait s'épanouir que dans un environnement de travail élevé...
je le répète, au collège, ce n'est pas l'absence de travail ou le mauvais niveau qui a rendu mon gosse malheureux, c'est le traitement du dit environnement. Les profs faisant bien sûr ce qu'ils peuvent , mais avec tous les cas , les vrais, qu'ils ont à traiter, je comprends bien que le petit intello ne soit pas leur priorité, je ne fais pas mieux de mon côté. Comme disait le collègue: on n'a qu'une bouche, que deux yeux, etc..on fait comme on peut
et c'est là où je suis entièrement d'accord avec pseudointello: si l'état mettait les moyens pour que l'environnement ne soit pas toxique, pour personne, les gens informés (au sens large du terme) ne fuiraient pas tant la "mixité" : je mets le mot entre guillemets car encore une fois, pour moi ce n'est pas la mixité le problème, mais ce qu'on en fait, ou plutôt, ce qu'on n'en fait pas: c'est-à-dire une chance, une ouverture d'esprit, des opportunités d'apprendre...et ça, ça demande d'autres moyens qu'une bonne intention affichée. A mon avis
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum