- AndmaExpert spécialisé
Tu en as parlé à tes collègues?
Vas y avec un collègue, c'est un conseil amical.
on a trop tendance à vouloir la paix sociale de notre côté aussi, sous peine de pressions.... ils sont deux, vous aussi soyez deux, soyez solidaires entre vous, ça ne coûte rien d'y aller avec quelqu'un, et cette tierce personne devra faire preuve d'écoute et d'impartialité, ne pas forcement prendre la parole, mais en faire un témoin peut être précieux de ton entrevue avec ta hiérarchie. De plus, pas de mots supplémentaire sur le motif de ta convocation, je trouve ça irrespectueux mais calculé, cela te déstabilise et c'est peut etre le fait escompté. Alors, mets toutes les possibilités de ton coté pour déstabiliser toi aussi. Courage.
Vas y avec un collègue, c'est un conseil amical.
on a trop tendance à vouloir la paix sociale de notre côté aussi, sous peine de pressions.... ils sont deux, vous aussi soyez deux, soyez solidaires entre vous, ça ne coûte rien d'y aller avec quelqu'un, et cette tierce personne devra faire preuve d'écoute et d'impartialité, ne pas forcement prendre la parole, mais en faire un témoin peut être précieux de ton entrevue avec ta hiérarchie. De plus, pas de mots supplémentaire sur le motif de ta convocation, je trouve ça irrespectueux mais calculé, cela te déstabilise et c'est peut etre le fait escompté. Alors, mets toutes les possibilités de ton coté pour déstabiliser toi aussi. Courage.
- gauvain31Empereur
Personnellement ce qui me dérange , c'est le procédé. Refuser de donner le motif d'une convocation c'est aussi faire preuve d'un manque de confiance et instaurer un rapport de force; je le dirai à ton CDE et je lui dirai aussi que je n'ai pas envie de me faire accompagné par un représentant syndical ou un collègue. Que la base d'une relation entre adulte est la confiance et que quand on se fait confiance on se dit tout. Et que si il y a quelque chose qui cloche on se le dit en face et on communique clairement. Je mettrai le CDE au pied du mur ainsi: soit il te donne le motif exacte de la convocation, soit tu ne viens pas. Je ne suis plus en âge au niveau de carrière où je suis de supporter ce type de relation. Ton CE t'infantilise et te manipule. c'est insupportable
- ditaNeoprof expérimenté
Si jamais tu as des problèmes de discipline, le pire serait d'être dans le déni. Mets au point des "remèdes", très concrets.
Regarde le PAF pour voir s'il y a des stages qui pourraient t'aider l'an prochain.
Donc, prépare-toi de façon à montrer que tu es lucide et que tu prends des initiatives pour remédier aux problèmes (s'il y en a).
Par ailleurs, je suis d'accord avec les autres néoprofs, fais-toi accompagner. Mais sois droit dans tes bottes, il ne faut surtout pas - à aucun prix - que le CDE voie que tu as peur.
Regarde le PAF pour voir s'il y a des stages qui pourraient t'aider l'an prochain.
Donc, prépare-toi de façon à montrer que tu es lucide et que tu prends des initiatives pour remédier aux problèmes (s'il y en a).
Par ailleurs, je suis d'accord avec les autres néoprofs, fais-toi accompagner. Mais sois droit dans tes bottes, il ne faut surtout pas - à aucun prix - que le CDE voie que tu as peur.
- User17095Érudit
@Fires of Pompeii
En fait, la plupart du temps, c'est l'enseignant lui-même qui, au cours de l'entretien, identifie les causes des difficultés et les solutions. Dans la majorité des cas, hors souci grave et importante fragilité (alcoolisme, dépression...), un enseignant en difficulté manque surtout de recul et de temps pour reprendre son souffle. Il s'agit souvent de choses simples comme des rituels d'entrée, faire attention à sa voix et à son positionnement dans la salle, mieux structurer les séquences, trouver des activités plus appropriées...
Ce que j'entends par accompagnement, c'est un collègue sur place (le t1 qui sort de stage et est noyé dans un emploi du temps complet a souvent encore besoin d'une forme de tutorat), une visite conseil par un chargé de mission d'inspection, un professeur ressource pour des élèves à besoins particuliers... Ces formats là sont en concertation.
Dans la quasi-totalité des cas, il y a de rapides progrès, donc plus d'assurance et d'assise du professeur, une meilleure capacité à poser le cadre, ou plus d'outils pour le rétablir, et on rentre dans une spirale positive. Si ça ne marche pas, j'alerte l'inspection...
Le but c'est de casser un des problèmes inhérents au métier d'enseignant : raté de gestion de classe -> difficulté -> moins d'assurance, plus de fragilité -> encore plus de ratés de gestion de classe. Avec le rythme de travail, l'impossibilité de "lever le pied", et la hantise du regard malveillant, on tombe vite dans une spirale négative.
@gauvain31
Il faut aussi garder la mesure...
Il y a un objet à l'entretien qui a été annoncé (gestion de classe), c'est certes sommaire, et visiblement celui qui en a été destinataire ressent un manque de précisions, mais ce n'est pas pour autant la marque d'un CdE qui "l'infantilise et le manipule".
Quand je sollicite un enseignant pour un entretien, je ne me sens pas obligé de faire un objet détaillé avec une liste de points, en trois exemplaires, avec accusé de réception. On parle d'un entretien avec une personne qu'on croise à peu près tous les jours, pas d'une convocation chez le juge.
Tu dis, à juste titre, "si il y a quelque chose qui cloche on se le dit en face et on communique clairement" : oui précisément, c'est à ça que peut servir un entretien.
Et ça n'empêche pas d'être accompagné, notamment parce que le collègue qui le fait n'est pas seulement un "garde du corps", c'est aussi un pair, qui peut aider à mettre en perspective.
En fait, la plupart du temps, c'est l'enseignant lui-même qui, au cours de l'entretien, identifie les causes des difficultés et les solutions. Dans la majorité des cas, hors souci grave et importante fragilité (alcoolisme, dépression...), un enseignant en difficulté manque surtout de recul et de temps pour reprendre son souffle. Il s'agit souvent de choses simples comme des rituels d'entrée, faire attention à sa voix et à son positionnement dans la salle, mieux structurer les séquences, trouver des activités plus appropriées...
Ce que j'entends par accompagnement, c'est un collègue sur place (le t1 qui sort de stage et est noyé dans un emploi du temps complet a souvent encore besoin d'une forme de tutorat), une visite conseil par un chargé de mission d'inspection, un professeur ressource pour des élèves à besoins particuliers... Ces formats là sont en concertation.
Dans la quasi-totalité des cas, il y a de rapides progrès, donc plus d'assurance et d'assise du professeur, une meilleure capacité à poser le cadre, ou plus d'outils pour le rétablir, et on rentre dans une spirale positive. Si ça ne marche pas, j'alerte l'inspection...
Le but c'est de casser un des problèmes inhérents au métier d'enseignant : raté de gestion de classe -> difficulté -> moins d'assurance, plus de fragilité -> encore plus de ratés de gestion de classe. Avec le rythme de travail, l'impossibilité de "lever le pied", et la hantise du regard malveillant, on tombe vite dans une spirale négative.
@gauvain31
Il faut aussi garder la mesure...
Il y a un objet à l'entretien qui a été annoncé (gestion de classe), c'est certes sommaire, et visiblement celui qui en a été destinataire ressent un manque de précisions, mais ce n'est pas pour autant la marque d'un CdE qui "l'infantilise et le manipule".
Quand je sollicite un enseignant pour un entretien, je ne me sens pas obligé de faire un objet détaillé avec une liste de points, en trois exemplaires, avec accusé de réception. On parle d'un entretien avec une personne qu'on croise à peu près tous les jours, pas d'une convocation chez le juge.
Tu dis, à juste titre, "si il y a quelque chose qui cloche on se le dit en face et on communique clairement" : oui précisément, c'est à ça que peut servir un entretien.
Et ça n'empêche pas d'être accompagné, notamment parce que le collègue qui le fait n'est pas seulement un "garde du corps", c'est aussi un pair, qui peut aider à mettre en perspective.
- RabelaisVénérable
+10000gauvain31 a écrit:Personnellement ce qui me dérange , c'est le procédé. Refuser de donner le motif d'une convocation c'est aussi faire preuve d'un manque de confiance et instaurer un rapport de force; je le dirai à ton CDE et je lui dirai aussi que je n'ai pas envie de me faire accompagné par un représentant syndical ou un collègue. Que la base d'une relation entre adulte est la confiance et que quand on se fait confiance on se dit tout. Et que si il y a quelque chose qui cloche on se le dit en face et on communique clairement. Je mettrai le CDE au pied du mur ainsi: soit il te donne le motif exacte de la convocation, soit tu ne viens pas. Je ne suis plus en âge au niveau de carrière où je suis de supporter ce type de relation. Ton CE t'infantilise et te manipule. c'est insupportable
La convocation, pour moi, vient après moultes discussions, échanges.
Convoquer un cadre A directement, avec ce motif non explicité n'est pas admissible intellectuellement.
C'est effectivement pour moi une marque de recherche de pouvoir et non pas de main tendue.
Le Chef , je veux dire, un bon chef, voit suffisamment souvent des cadres pour réussir à avoir des conversations avec eux quand l'un ou l'autre le souhaite .
Et si le CDE souhaite aider un cadre en détresse, il ne le convoque pas, il l'invite à converser.
Si cela se passe mal, alors il le convoque, en dernier recours.
Tout comme ces procédés ( tutorat par un collègue, chargé de mission).
En revanche, un coup de main en cas de problèmes de gestion de classe d'un cadre passe par un soutien inconditionnel de la hiérarchie et par des règles claires et identiques pour tous les eleves , avec un etablissemnet qui fonctionne.
C'est souvent ces causes-là qu'i, faut rechercher.
Je sais que tu penses faire le Bien, sincèrement.pogonophile a écrit:@Fires of Pompeii
En fait, la plupart du temps, c'est l'enseignant lui-même qui, au cours de l'entretien, identifie les causes des difficultés et les solutions. Dans la majorité des cas, hors souci grave et importante fragilité (alcoolisme, dépression...), un enseignant en difficulté manque surtout de recul et de temps pour reprendre son souffle. Il s'agit souvent de choses simples comme des rituels d'entrée, faire attention à sa voix et à son positionnement dans la salle, mieux structurer les séquences, trouver des activités plus appropriées...
Ce que j'entends par accompagnement, c'est un collègue sur place (le t1 qui sort de stage et est noyé dans un emploi du temps complet a souvent encore besoin d'une forme de tutorat), une visite conseil par un chargé de mission d'inspection, un professeur ressource pour des élèves à besoins particuliers... Ces formats là sont en concertation.
Dans la quasi-totalité des cas, il y a de rapides progrès, donc plus d'assurance et d'assise du professeur, une meilleure capacité à poser le cadre, ou plus d'outils pour le rétablir, et on rentre dans une spirale positive. Si ça ne marche pas, j'alerte l'inspection...
Le but c'est de casser un des problèmes inhérents au métier d'enseignant : raté de gestion de classe -> difficulté -> moins d'assurance, plus de fragilité -> encore plus de ratés de gestion de classe. Avec le rythme de travail, l'impossibilité de "lever le pied", et la hantise du regard malveillant, on tombe vite dans une spirale négative.
@gauvain31
Il faut aussi garder la mesure...
Il y a un objet à l'entretien qui a été annoncé (gestion de classe), c'est certes sommaire, et visiblement celui qui en a été destinataire ressent un manque de précisions, mais ce n'est pas pour autant la marque d'un CdE qui "l'infantilise et le manipule".
Quand je sollicite un enseignant pour un entretien, je ne me sens pas obligé de faire un objet détaillé avec une liste de points, en trois exemplaires, avec accusé de réception. On parle d'un entretien avec une personne qu'on croise à peu près tous les jours, pas d'une convocation chez le juge.
Tu dis, à juste titre, "si il y a quelque chose qui cloche on se le dit en face et on communique clairement" : oui précisément, c'est à ça que peut servir un entretien.
Et ça n'empêche pas d'être accompagné, notamment parce que le collègue qui le fait n'est pas seulement un "garde du corps", c'est aussi un pair, qui peut aider à mettre en perspective.
J'entends et comprends ce que tu expliques, de TON point de vue.
Mais ce n'est qu'une partie de l'analyse psychologique des rapports humains.
C'est beaucoup plus complexe, en fait, et ce management que tu penses assez bienveillant, me paraît d'une violence inouïe.
Une convocation ?
Un tutorat par les pairs ? En T1, bon, mais ensuite ?
Un chargé de mission ?
Mais c'est mon point de vue, j'accepte qu'il ne soit pas partagé.
Tout comme, souvent, j'aimerais aussi convoquer mes chefs, histoire de leur expliquer pourquoi et comment la gestion de l'établissement est catastrophique et amène les professeurs à ne pas pouvoir mener une gestion de classe efficace, le climat scolaire, tout ça.
Mais ce n'est pas mon métier de leur donner des conseils.
Quant à la convocation, non plus, je n'ai pas besoin, narcissiquement, d'affirmer mon pouvoir.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- ElevenNeoprof expérimenté
Rabelais a écrit:+10000gauvain31 a écrit:Personnellement ce qui me dérange , c'est le procédé. Refuser de donner le motif d'une convocation c'est aussi faire preuve d'un manque de confiance et instaurer un rapport de force; je le dirai à ton CDE et je lui dirai aussi que je n'ai pas envie de me faire accompagné par un représentant syndical ou un collègue. Que la base d'une relation entre adulte est la confiance et que quand on se fait confiance on se dit tout. Et que si il y a quelque chose qui cloche on se le dit en face et on communique clairement. Je mettrai le CDE au pied du mur ainsi: soit il te donne le motif exacte de la convocation, soit tu ne viens pas. Je ne suis plus en âge au niveau de carrière où je suis de supporter ce type de relation. Ton CE t'infantilise et te manipule. c'est insupportable
La convocation, pour moi, vient après moultes discussions, échanges.
Convoquer un cadre A directement, avec ce motif non explicité n'est pas admissible intellectuellement.
C'est effectivement pour moi une marque de recherche de pouvoir et non pas de main tendue.
Le Chef , je veux dire, un bon chef, voit suffisamment souvent des cadres pour réussir à avoir des conversations avec eux quand l'un ou l'autre le souhaite .
Et si le CDE souhaite aider un cadre en détresse, il ne le convoque pas, il l'invite à converser.
Si cela se passe mal, alors il le convoque, en dernier recours.
Tout comme ces procédés ( tutorat par un collègue, chargé de mission).
En revanche, un coup de main en cas de problèmes de gestion de classe d'un cadre passe par un soutien inconditionnel de la hiérarchie et par des règles claires et identiques pour tous les eleves , avec un etablissemnet qui fonctionne.
C'est souvent ces causes-là qu'i, faut rechercher.Je sais que tu penses faire le Bien, sincèrement.pogonophile a écrit:@Fires of Pompeii
En fait, la plupart du temps, c'est l'enseignant lui-même qui, au cours de l'entretien, identifie les causes des difficultés et les solutions. Dans la majorité des cas, hors souci grave et importante fragilité (alcoolisme, dépression...), un enseignant en difficulté manque surtout de recul et de temps pour reprendre son souffle. Il s'agit souvent de choses simples comme des rituels d'entrée, faire attention à sa voix et à son positionnement dans la salle, mieux structurer les séquences, trouver des activités plus appropriées...
Ce que j'entends par accompagnement, c'est un collègue sur place (le t1 qui sort de stage et est noyé dans un emploi du temps complet a souvent encore besoin d'une forme de tutorat), une visite conseil par un chargé de mission d'inspection, un professeur ressource pour des élèves à besoins particuliers... Ces formats là sont en concertation.
Dans la quasi-totalité des cas, il y a de rapides progrès, donc plus d'assurance et d'assise du professeur, une meilleure capacité à poser le cadre, ou plus d'outils pour le rétablir, et on rentre dans une spirale positive. Si ça ne marche pas, j'alerte l'inspection...
Le but c'est de casser un des problèmes inhérents au métier d'enseignant : raté de gestion de classe -> difficulté -> moins d'assurance, plus de fragilité -> encore plus de ratés de gestion de classe. Avec le rythme de travail, l'impossibilité de "lever le pied", et la hantise du regard malveillant, on tombe vite dans une spirale négative.
@gauvain31
Il faut aussi garder la mesure...
Il y a un objet à l'entretien qui a été annoncé (gestion de classe), c'est certes sommaire, et visiblement celui qui en a été destinataire ressent un manque de précisions, mais ce n'est pas pour autant la marque d'un CdE qui "l'infantilise et le manipule".
Quand je sollicite un enseignant pour un entretien, je ne me sens pas obligé de faire un objet détaillé avec une liste de points, en trois exemplaires, avec accusé de réception. On parle d'un entretien avec une personne qu'on croise à peu près tous les jours, pas d'une convocation chez le juge.
Tu dis, à juste titre, "si il y a quelque chose qui cloche on se le dit en face et on communique clairement" : oui précisément, c'est à ça que peut servir un entretien.
Et ça n'empêche pas d'être accompagné, notamment parce que le collègue qui le fait n'est pas seulement un "garde du corps", c'est aussi un pair, qui peut aider à mettre en perspective.
J'entends et comprends ce que tu expliques, de TON point de vue.
Mais ce n'est qu'une partie de l'analyse psychologique des rapports humains.
C'est beaucoup plus complexe, en fait, et ce management que tu penses assez bienveillant, me paraît d'une violence inouïe.
Une convocation ?
Un tutorat par les pairs ? En T1, bon, mais ensuite ?
Un chargé de mission ?
Mais c'est mon point de vue, j'accepte qu'il ne soit pas partagé.
Tout comme, souvent, j'aimerais aussi convoquer mes chefs, histoire de leur expliquer pourquoi et comment la gestion de l'établissement est catastrophique et amène les professeurs à ne pas pouvoir mener une gestion de classe efficace, le climat scolaire, tout ça.
Mais ce n'est pas mon métier de leur donner des conseils.
Quant à la convocation, non plus, je n'ai pas besoin, narcissiquement, d'affirmer mon pouvoir.
Pourquoi suis-je toujours d'accord avec toi Rabelais ?
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- User17095Érudit
Hugo78 dit "être convoqué" mais la formulation - et l'intention - sont peut-être différentes. Rares devraient être les moments où on est réduit à "convoquer" un personnel, la plupart du temps il s'agit de "proposer un entretien" afin "d'échanger".
Quant à la mise en place d'un accompagnement, il y a une différence de forme et de fond entre asséner "c'est le bordel avec votre gestion de classe calamiteuse, donc je vous colle aux bons soins de votre collègue machin, qui lui, tient la route" (même enrobé, c'est violent), et faire le point avec un professeur qui dit "en fait je m'en sors pas très bien, que faire ?" et qui en vient à conclure (parce qu'en entretien ça se conduit) "je crois que j'ai besoin de conseils". C'est pour ça que je parle d'un accompagnement en concertation.
La preuve par le retour : à chaque fois les enseignants concernés ont glissé "merci d'avoir mis ça en place ça va mieux depuis". Je me poserais de sérieuses questions s'ils s'arrêtaient trois semaines après.
Tout ça, on peut le faire si on sort du jugement descendant, qui par nature est violent, parce qu'il remet en cause la valeur professionnelle, et on sait qu'il y a une corrélation entre perception de sa valeur professionnelle et estime de soi, encore plus marquée chez les enseignants qui mettent beaucoup de coeur dans leur exercice.
Mais on ne peut le faire que si les enseignants se détachent d'une certaine défiance, certes parfois basée sur des expériences désastreuses, mais aussi et souvent sur un principe répété ad nauseam, en particulier ici, selon lequel le chef serait l'ennemi naturel.
Quant à la mise en place d'un accompagnement, il y a une différence de forme et de fond entre asséner "c'est le bordel avec votre gestion de classe calamiteuse, donc je vous colle aux bons soins de votre collègue machin, qui lui, tient la route" (même enrobé, c'est violent), et faire le point avec un professeur qui dit "en fait je m'en sors pas très bien, que faire ?" et qui en vient à conclure (parce qu'en entretien ça se conduit) "je crois que j'ai besoin de conseils". C'est pour ça que je parle d'un accompagnement en concertation.
La preuve par le retour : à chaque fois les enseignants concernés ont glissé "merci d'avoir mis ça en place ça va mieux depuis". Je me poserais de sérieuses questions s'ils s'arrêtaient trois semaines après.
Tout ça, on peut le faire si on sort du jugement descendant, qui par nature est violent, parce qu'il remet en cause la valeur professionnelle, et on sait qu'il y a une corrélation entre perception de sa valeur professionnelle et estime de soi, encore plus marquée chez les enseignants qui mettent beaucoup de coeur dans leur exercice.
Mais on ne peut le faire que si les enseignants se détachent d'une certaine défiance, certes parfois basée sur des expériences désastreuses, mais aussi et souvent sur un principe répété ad nauseam, en particulier ici, selon lequel le chef serait l'ennemi naturel.
- abricotedapiExpert spécialisé
Ce qu'on trouve infantilisant et potentiellement manipulateur, c'est le refus de préciser le motif oralement, lorsque l'enseignant vient justement dire qu'il "ressent un manque de précisions" et qu'il aimerait savoir de quoi il retourne. Personne n'a demandé "un objet détaillé avec une liste de points, en trois exemplaires, avec accusé de réception"pogonophile a écrit:Il y a un objet à l'entretien qui a été annoncé (gestion de classe), c'est certes sommaire, et visiblement celui qui en a été destinataire ressent un manque de précisions, mais ce n'est pas pour autant la marque d'un CdE qui "l'infantilise et le manipule".
Quand je sollicite un enseignant pour un entretien, je ne me sens pas obligé de faire un objet détaillé avec une liste de points, en trois exemplaires, avec accusé de réception. On parle d'un entretien avec une personne qu'on croise à peu près tous les jours, pas d'une convocation chez le juge.
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- AudreyOracle
Rabelais, je comprends bien ton souci de voir une réflexion sur les pratiques des divers membres de l'équipe d'un établissement, qui ne se limiterait donc pas à une mise en cause des enseignants mais aussi parfois des personnels de direction ou des CPE... évidemment, pour avoir connu cette situation durant 6 ans, je sais ce qu'un mauvais CDE peut avoir comme impact tant sur l'ambiance de l'établissement que sur la santé physique et psychologique des personnels, et je comprends ton agacement de voir souvent uniquement les enseignants remis en cause.
Néanmoins, des collègues en très grande difficulté, qui ne sont pas en mesure d'assurer un enseignement efficace, ou pire, qui mettent les élèves en danger dans leur classe, il y en a. On en connaît tous. Concrètement, qui doit prendre la responsabilité de leur rappeler qu'il ont une mission à accomplir, et des élèves dont ils sont responsables pendant leur cours? Et qui peut les aider?
Personnellement, le moment où les conseils attentionnés et bienveillants des collègues ne suffisent plus, et encore, ça c'est quand le collègue en difficulté parle librement de ce qu'il vit et demande aide et conseil. Alors on fait quoi?
Un bon chef est aussi un chef qui sait conseiller un collègue pour l'aider à redresser la barre. Un bon chef est aussi quelqu'un qui sait assumer sa responsabilité vis-à-vis des élèves dont il a la charge. Oui, parfois, ça passe par un entretien pas très facile avec un collègue. Parfois ça passe, face à un collègue qui ne veut rien entendre, ou ne peut rien entendre, par le passage d'un IPR. Parfois, ça va plus loin encore.
Quand les élèves d'une collègue jettent des chaises par la fenêtre de la classe, passent d'une salle à une autre non en empruntant le couloir, mais en passant par la fenêtre et en s'accrochant à la facade du collège pour atteindre la fenêtre de la salle voisine, quand la collègue coince volontairement la main d'une élève dans la porte pour l'empêcher de sortir d'une salle, par exemple, je ne vois guère ce qui, après 10 ans de tentative de dialogue entre CDE divers et collègue pour protéger les élèves peut se faire à part une mise à pied. Par exemple.
Autant je suis très impliquée dans la défense des collègues et le maintien de la liberté pédagogique reposant sur une véritable confiance au sein de l'équipe d'un établissement, autant je trouve insupportable de voir régulièrement des collègues dire qu'il faut laisser un prof faire son job en totale autonomie, sans que quiconque ait quoi que ce soit à dire ou aucun contrôle à exercer.
Néanmoins, des collègues en très grande difficulté, qui ne sont pas en mesure d'assurer un enseignement efficace, ou pire, qui mettent les élèves en danger dans leur classe, il y en a. On en connaît tous. Concrètement, qui doit prendre la responsabilité de leur rappeler qu'il ont une mission à accomplir, et des élèves dont ils sont responsables pendant leur cours? Et qui peut les aider?
Personnellement, le moment où les conseils attentionnés et bienveillants des collègues ne suffisent plus, et encore, ça c'est quand le collègue en difficulté parle librement de ce qu'il vit et demande aide et conseil. Alors on fait quoi?
Un bon chef est aussi un chef qui sait conseiller un collègue pour l'aider à redresser la barre. Un bon chef est aussi quelqu'un qui sait assumer sa responsabilité vis-à-vis des élèves dont il a la charge. Oui, parfois, ça passe par un entretien pas très facile avec un collègue. Parfois ça passe, face à un collègue qui ne veut rien entendre, ou ne peut rien entendre, par le passage d'un IPR. Parfois, ça va plus loin encore.
Quand les élèves d'une collègue jettent des chaises par la fenêtre de la classe, passent d'une salle à une autre non en empruntant le couloir, mais en passant par la fenêtre et en s'accrochant à la facade du collège pour atteindre la fenêtre de la salle voisine, quand la collègue coince volontairement la main d'une élève dans la porte pour l'empêcher de sortir d'une salle, par exemple, je ne vois guère ce qui, après 10 ans de tentative de dialogue entre CDE divers et collègue pour protéger les élèves peut se faire à part une mise à pied. Par exemple.
Autant je suis très impliquée dans la défense des collègues et le maintien de la liberté pédagogique reposant sur une véritable confiance au sein de l'équipe d'un établissement, autant je trouve insupportable de voir régulièrement des collègues dire qu'il faut laisser un prof faire son job en totale autonomie, sans que quiconque ait quoi que ce soit à dire ou aucun contrôle à exercer.
- abricotedapiExpert spécialisé
Personne ici ne dit ça...Audrey a écrit:autant je trouve insupportable de voir régulièrement des collègues dire qu'il faut laisser un prof faire son job en totale autonomie, sans que quiconque ait quoi que ce soit à dire ou aucun contrôle à exercer.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- SalsepareilleÉrudit
Je vous trouve un peu durs... Je dois moi-même passer demain dans le bureau de la PA pour "parler de tel élève". Pour cela j'ai reçu un mail (on fonctionne beaucoup par mail) me demandant de passer à telle heure pour discuter de telle élève. J'irai donc demain, seule, et sans aucune appréhension! Forcément, je me demande bien pour quelle raison précise on me convoque, mais pas plus que ça... J'ai bien le temps de voir demain. Ca peut être un malentendu sur des histoires de groupes et d'AP, ça peut être un questionnement par rapport aux notes, un problème social, un problème médical... ça peut tout être! Et j'imagine que pour la PA, c'est beaucoup plus simple que je passe dans son bureau tel jour telle heure, plutôt qu'elle m'explique tout par mail, ou que je passe pour avoir l'explication de vive voix mais à une heure où elle ne sera pas disponible.
Il me semble que si un principal est dans un grand établissement, il ne va pas courir après le prof concerné pour discuter avec lui. Si le principal est débordé, il aura plus vite fait de lancer une convocation, pour telle date telle heure, avec tel motif: "gestion de classe": le motif est bien précisé! Je n'y vois aucune manipulation, ni infantilisation. Ainsi, il est assuré de voir le prof en question pour soulever tel point, plutôt que de mettre ça sur un post-it et d'oublier.
Certes, la manière de communiquer est un peu anxyogène (convocation? Pour quelle raison? Qu'ai-je fait de mal? Je risque quelque chose? J'y vais accompagné?) mais il faut quand même remettre les choses à leur place.
Il me semble que si un principal est dans un grand établissement, il ne va pas courir après le prof concerné pour discuter avec lui. Si le principal est débordé, il aura plus vite fait de lancer une convocation, pour telle date telle heure, avec tel motif: "gestion de classe": le motif est bien précisé! Je n'y vois aucune manipulation, ni infantilisation. Ainsi, il est assuré de voir le prof en question pour soulever tel point, plutôt que de mettre ça sur un post-it et d'oublier.
Certes, la manière de communiquer est un peu anxyogène (convocation? Pour quelle raison? Qu'ai-je fait de mal? Je risque quelque chose? J'y vais accompagné?) mais il faut quand même remettre les choses à leur place.
- AudreyOracle
abricotedapi a écrit:Ce qu'on trouve infantilisant et potentiellement manipulateur, c'est le refus de préciser le motif oralement, lorsque l'enseignant vient justement dire qu'il "ressent un manque de précisions" et qu'il aimerait savoir de quoi il retourne. Personne n'a demandé "un objet détaillé avec une liste de points, en trois exemplaires, avec accusé de réception"pogonophile a écrit:Il y a un objet à l'entretien qui a été annoncé (gestion de classe), c'est certes sommaire, et visiblement celui qui en a été destinataire ressent un manque de précisions, mais ce n'est pas pour autant la marque d'un CdE qui "l'infantilise et le manipule".
Quand je sollicite un enseignant pour un entretien, je ne me sens pas obligé de faire un objet détaillé avec une liste de points, en trois exemplaires, avec accusé de réception. On parle d'un entretien avec une personne qu'on croise à peu près tous les jours, pas d'une convocation chez le juge.
Mais sincèrement, une fois que le cde a dit que le rendez-vous concernait la gestion de classe, que veux-tu qu'il dise de plus sans rentrer dans le vif du sujet (ce qui ne se fait pas par écrit de toute façon)? Je trouve que le sujet de l'entretien est clair, moi.
- AudreyOracle
abricotedapi a écrit:Personne ici ne dit ça...Audrey a écrit:autant je trouve insupportable de voir régulièrement des collègues dire qu'il faut laisser un prof faire son job en totale autonomie, sans que quiconque ait quoi que ce soit à dire ou aucun contrôle à exercer.
Disons qu'en remettant en question le fait qu'un cde propose un tutorat, ou le passage d'un IPR, ou des stages, on dit cela en creux, je trouve. Par ailleurs, on lit ce genre d'intervention assez souvent sur le forum, que je prends comme une espèce de corporatisme nocif qui veille à prendre la défense d'un enseignant systématiquement par principe, même pour les cas où personne ne sait rien de la situation ni du collègue impliqué dans une situation "tendue".
- abricotedapiExpert spécialisé
"C'est au sujet de [tel incident] avec [tel élève] ou [telle classe]", "c'est au sujet des parents de [tel élève]", "c'est pour faire un point général"...Audrey a écrit:Mais sincèrement, une fois que le cde a dit que le rendez-vous concernait la gestion de classe, que veux-tu qu'il dise de plus sans rentrer dans le vif du sujet (ce qui ne se fait pas par écrit de toute façon)?
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- Philomène87Grand sage
Audrey a écrit:abricotedapi a écrit:Personne ici ne dit ça...Audrey a écrit:autant je trouve insupportable de voir régulièrement des collègues dire qu'il faut laisser un prof faire son job en totale autonomie, sans que quiconque ait quoi que ce soit à dire ou aucun contrôle à exercer.
Disons qu'en remettant en question le fait qu'un cde propose un tutorat, ou le passage d'un IPR, ou des stages, on dit cela en creux, je trouve. Par ailleurs, on lit ce genre d'intervention assez souvent sur le forum, que je prends comme une espèce de corporatisme nocif qui veille à prendre la défense d'un enseignant systématiquement par principe, même pour les cas où personne ne sait rien de la situation ni du collègue impliqué dans une situation "tendue".
C'est exactement l'expression qui m'est venue à l'esprit en lisant certaines interventions depuis quelque temps déjà.
- henrietteMédiateur
Oui, moi aussi j'ai régulièrement ce sentiment, je dois dire. C'est dommage, et je ne suis pas sûre que cette défiance par principe soit forcément profitable pour quiconque au final.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ThucydideNiveau 1
Hugo, si c'était quelque chose de "grave", le CDE n'attendrait pas une semaine pour te voir. C'est une situation stressante pour toi, je le comprends, d'autant plus qu'il y a un délai d'attente, justement. Mais un fait grave et urgent aurait fait l'objet d'un rendez-vous immédiat. Et à moins de tomber sur un CDE particulièrement pervers, elle ne t'aurait pas dit de ne pas t'inquiéter.
Je rejoins la majorité des utilisateurs de ce forum pour te conseiller d'y aller avec un représentant syndical de ton établissement. Tu peux préciser cela en envoyant par mail ce souhait, qu'a priori on ne peut pas te refuser, en expliquant en outre que cette situation est une source de stress pour toi.
Tu peux aussi aller voir tes collègues PP pour voir si les élèves dont ils sont PP leur ont fait remonter quelque chose...
Je rejoins la majorité des utilisateurs de ce forum pour te conseiller d'y aller avec un représentant syndical de ton établissement. Tu peux préciser cela en envoyant par mail ce souhait, qu'a priori on ne peut pas te refuser, en expliquant en outre que cette situation est une source de stress pour toi.
Tu peux aussi aller voir tes collègues PP pour voir si les élèves dont ils sont PP leur ont fait remonter quelque chose...
- RabelaisVénérable
C'est vrai, il y a une sorte de corporatisme sur ce forum de professeurs, comme sur tous les forums dédiés : personnellement, je considérerai toujours qu'"à priori ", mes collegues sont des cadres qui font leur travail correctement, " à priori", je considérerai qu'ils peuvent avoir raison à défaut du contraire ( comme le système de loi français), qu'" à priori" on ne doit pas les infantiliser, qu'à priori ils sont compétents et qu'à ce titre, je n'ai pas à mettre leur parole en doute ni leur travail, à moins de faits avérés et suffisamment graves.
De même pour les chefs, je ne suis pas contre systématiquement, ni défiante , c'est un argument facile quand on veut dévier la discussion ( c'est la mode actuelle ) : soyons clairs, je suis contre la convocation reçue, que je juge dans les circonstances évoquées tout à fait contre productive et je suis contre le point de vue de Pogonophile sur la question d'aujourd'hui , qui , je le rappelle est :" ayant souvent parlé à mon chef, je m'étonne d'avoir reçu une convocation écrite à me rendre à un entretien avec le principal, dont le motif est le laconique "gestion de classe " et je m'étonne encore plus, parce que je ne sais pas ce que l'on me reproche."
J'ai connu des CDE qui traitent totalement différemment ET leur établissement ,ET les remarques des parents , ET encore leurs cadres.
A priori, je considère mon CDE comme responsable et compétent, mais quand je ne suis pas d'accord, je le dis.
Alors le corporatisme sur ce fil, je ne vois pas bien.
S'il faut ne plus rien dire parce que le ton du forum est corporatiste, ça va être super simple de discuter.
@Audrey, je comprends que tu en aies assez de ce collegue dont tu décris l'absence de gestion, dangereuse pour les eleves.
Et effectivement, je n'ai jamais dit que j'étais contre une convocation et plus si la discussion normale avait échoué.
Je n'ai jamais connu de cas comme le tien, juste quelques branques mais ce n'est PAS le cas dont nous parlons ici.
De même pour les chefs, je ne suis pas contre systématiquement, ni défiante , c'est un argument facile quand on veut dévier la discussion ( c'est la mode actuelle ) : soyons clairs, je suis contre la convocation reçue, que je juge dans les circonstances évoquées tout à fait contre productive et je suis contre le point de vue de Pogonophile sur la question d'aujourd'hui , qui , je le rappelle est :" ayant souvent parlé à mon chef, je m'étonne d'avoir reçu une convocation écrite à me rendre à un entretien avec le principal, dont le motif est le laconique "gestion de classe " et je m'étonne encore plus, parce que je ne sais pas ce que l'on me reproche."
J'ai connu des CDE qui traitent totalement différemment ET leur établissement ,ET les remarques des parents , ET encore leurs cadres.
A priori, je considère mon CDE comme responsable et compétent, mais quand je ne suis pas d'accord, je le dis.
Alors le corporatisme sur ce fil, je ne vois pas bien.
S'il faut ne plus rien dire parce que le ton du forum est corporatiste, ça va être super simple de discuter.
@Audrey, je comprends que tu en aies assez de ce collegue dont tu décris l'absence de gestion, dangereuse pour les eleves.
Et effectivement, je n'ai jamais dit que j'étais contre une convocation et plus si la discussion normale avait échoué.
Je n'ai jamais connu de cas comme le tien, juste quelques branques mais ce n'est PAS le cas dont nous parlons ici.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- LemmyKFidèle du forum
Merci Rabelais.
Quand l'élève passe par la fenêtre, ce serait bien que l'élève soit sanctionné. J'avais accompagné une collègue dans le bureau du chef d'établissement. On lui reprochait le fait que des élèves aient mis de la neige sur les tubes luminescents de sa salle. Je trouve extraordinaire que le CDE ne cherche pas à sanctionner le ou les élèves concernés. Evidemment cette collègue avait des difficultés "de gestion de classe" comme on dit, mais je trouve qu'elle n'était pas soutenue par les autres collègues ni les chefs. On aurait pu, par exemple commencer par convoquer les élèves concernés.
Sous prétexte de relations difficiles avec les élèves, tout professeur est à la merci de je ne sais quelle reproche absurde. Ainsi un autre collègue que l'on a dû défendre était convoqué au rectorat car il avait simplement dit à un élève qu'il n'était pas normal qu'il parte en vacances hors vacances scolaires. Personnellement je n'aurais pas dit cette phrase mais de là à être convoqué au rectorat!
Quand l'élève passe par la fenêtre, ce serait bien que l'élève soit sanctionné. J'avais accompagné une collègue dans le bureau du chef d'établissement. On lui reprochait le fait que des élèves aient mis de la neige sur les tubes luminescents de sa salle. Je trouve extraordinaire que le CDE ne cherche pas à sanctionner le ou les élèves concernés. Evidemment cette collègue avait des difficultés "de gestion de classe" comme on dit, mais je trouve qu'elle n'était pas soutenue par les autres collègues ni les chefs. On aurait pu, par exemple commencer par convoquer les élèves concernés.
Sous prétexte de relations difficiles avec les élèves, tout professeur est à la merci de je ne sais quelle reproche absurde. Ainsi un autre collègue que l'on a dû défendre était convoqué au rectorat car il avait simplement dit à un élève qu'il n'était pas normal qu'il parte en vacances hors vacances scolaires. Personnellement je n'aurais pas dit cette phrase mais de là à être convoqué au rectorat!
- henrietteMédiateur
Forum qui s'adresse aux professeurs et aux personnels de l'éducation nationale, Rabelais.
Il n'est pas réservé aux seuls professeurs, et s'enrichit énormément de la présence de CPE, perdir, SAENES, etc.
Le corporatisme aveugle me semble alors plus stérile qu'autre chose.
Il n'est pas réservé aux seuls professeurs, et s'enrichit énormément de la présence de CPE, perdir, SAENES, etc.
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- RabelaisVénérable
J'ai comme un doute : j'espère que tu n'as pas lu mon message entièrement.henriette a écrit:Forum qui s'adresse aux professeurs et aux personnels de l'éducation nationale, Rabelais.
Il n'est pas réservé aux seuls professeurs, et s'enrichit énormément de la présence de CPE, perdir, SAENES, etc.
Le corporatisme aveugle me semble alors plus stérile qu'autre chose.
Parce que sinon, effectivement, on aurait une belle démonstration de ce que vous dénoncez, souvent très justement ( mais PAS DANS CE FIL ) : le parti pris d'office de ne relever dans les messages que ce qui permet d'alimenter ses propres arguments ( ou contre arguments).
Je ne pense pas que ce soit le cas ici.
La suite du message, donc, le démontrait.
Il n'y a pas de corporatisme dans mes répones à Pogonophile, juste un point de vue différent , on peut encore ou bien ?
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- ElevenNeoprof expérimenté
LemmyK a écrit:Merci Rabelais.
Quand l'élève passe par la fenêtre, ce serait bien que l'élève soit sanctionné. J'avais accompagné une collègue dans le bureau du chef d'établissement. On lui reprochait le fait que des élèves aient mis de la neige sur les tubes luminescents de sa salle. Je trouve extraordinaire que le CDE ne cherche pas à sanctionner le ou les élèves concernés. Evidemment cette collègue avait des difficultés "de gestion de classe" comme on dit, mais je trouve qu'elle n'était pas soutenue par les autres collègues ni les chefs. On aurait pu, par exemple commencer par convoquer les élèves concernés.
Sous prétexte de relations difficiles avec les élèves, tout professeur est à la merci de je ne sais quelle reproche absurde. Ainsi un autre collègue que l'on a dû défendre était convoqué au rectorat car il avait simplement dit à un élève qu'il n'était pas normal qu'il parte en vacances hors vacances scolaires. Personnellement je n'aurais pas dit cette phrase mais de là à être convoqué au rectorat!
100% d'accord et pour ce que j'ai surligné en gras :
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2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- User18797Niveau 2
Tiens, j'ai une élève qui m'a fait le même coup la semaine dernière. Elle a beau être excellente, je trouve cette attitude (enfin, celle de ses parents) inadmissible. Les élèves la ressentent eux-mêmes puisqu'ils m'ont demandé si elle rattraperait le contrôle, "par justice", me disent-ils. C'est là qu'on voit que la société est malade : on convoque le prof mais pas les parents de l'élève, ben oui, c'est le prof qui est en tort pensez-vous. Si ce n'est pas une inversion des valeurs, je ne sais pas comment on peut appeler cela.LemmyK a écrit:Ainsi un autre collègue que l'on a dû défendre était convoqué au rectorat car il avait simplement dit à un élève qu'il n'était pas normal qu'il parte en vacances hors vacances scolaires.
- henrietteMédiateur
Oui, je l'ai lu en entier : je répondais principalement à ta formule "forum de profs" pour signaler que neo est ouvert à toutes les catégories de l'EN, et non dédié aux profs, car visiblement ce n'est pas une évidence pour tout le monde.Rabelais a écrit:J'ai comme un doute : j'espère que tu n'as lu mon message entièrement.henriette a écrit:Forum qui s'adresse aux professeurs et aux personnels de l'éducation nationale, Rabelais.
Il n'est pas réservé aux seuls professeurs, et s'enrichit énormément de la présence de CPE, perdir, SAENES, etc.
Le corporatisme aveugle me semble alors plus stérile qu'autre chose.
Le corporatisme signalé par plusieurs intervenants n'en est que plus dommage.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- IllianeExpert
Rabelais a écrit:J'ai comme un doute : j'espère que tu n'as pas lu mon message entièrement.henriette a écrit:Forum qui s'adresse aux professeurs et aux personnels de l'éducation nationale, Rabelais.
Il n'est pas réservé aux seuls professeurs, et s'enrichit énormément de la présence de CPE, perdir, SAENES, etc.
Le corporatisme aveugle me semble alors plus stérile qu'autre chose.
Parce que sinon, effectivement, on aurait une belle démonstration de ce que vous dénoncez, souvent très justement ( mais PAS DANS CE FIL ) : le parti pris d'office de ne relever dans les messages que ce qui permet d'alimenter ses propres arguments ( ou contre arguments).
Je ne pense pas que ce soit le cas ici.
La suite du message, donc, le démontrait.
Il n'y a pas de corporatisme dans mes répones à Pogonophile, juste un point de vue différent , on peut encore ou bien ?
Je pense qu'Henriette faisait simplement allusion au fait que certains membres sont parfois durs avec Pogonophile et ont tendance à déformer/interpréter de manière biaisée ses propos parce qu'il est perdir (du type "le perdir est forcément prêt à casser du prof pour faire ses EdT"... enfin, je force le trait là ^^), mais ce n'est pas du tout ce que tu as fait... donc oui, chacun peut exprimer ses opinions, qu'elles diffèrent ou non de la doxa !
Edit : grillée par Henriette !
- Philomène87Grand sage
Mouais.
Sans doute que parfois, la Direction ne fait pas son taf concernant les sanctions, écoute trop les élèves et les parents, et ne fait pas confiance aux enseignants.
Mais j'ai connu un établissement, où on était tous hyper soutenus, les élèves se faisaient convoquer, étaient sanctionnés (avertissement, exclusion), avaient retenues sur retenues, mais une fois que le prof était seul avec eux, ils re-faisaient n'importe quoi car il était en difficulté, la classe en décembre était désormais irrécupérable. Le CDE venait assister au cours une fois, et là c'était silence de mort. Une fois reparti, le bruit et l'insolence reprenaient. Alors, même si l'enseignant persiste à refuser toute aide, à un moment, il faut lui l'imposer. Et si c'étaient vos enfants, dans cette classe ? Il faut imaginer aussi, que dans le secteur privé, dans la plupart des entreprises, les patrons ne s'emmerdent pas à former les employés qui n'assurent pas, ils sont virés pour insuffisance, c'est tout. Ce qui n'est pas le cas dans l'EN, fort heureusement.
Pour le cas d'Hugo, c'est sans doute un peu violent, s'il n'y a eu aucun échange en amont. Il aurait été sûrement plus délicat qu'elle vienne le chercher pour lui parler immédiatement et en arrondissant les angles, ça lui aurait évité de gamberger. Et il n'a pas l'air d'avoir de gros soucis de gestion de classe. Après, nous ne connaissons rien de cet établissement ni des relations que Hugo entretient avec la cde.
Sans doute que parfois, la Direction ne fait pas son taf concernant les sanctions, écoute trop les élèves et les parents, et ne fait pas confiance aux enseignants.
Mais j'ai connu un établissement, où on était tous hyper soutenus, les élèves se faisaient convoquer, étaient sanctionnés (avertissement, exclusion), avaient retenues sur retenues, mais une fois que le prof était seul avec eux, ils re-faisaient n'importe quoi car il était en difficulté, la classe en décembre était désormais irrécupérable. Le CDE venait assister au cours une fois, et là c'était silence de mort. Une fois reparti, le bruit et l'insolence reprenaient. Alors, même si l'enseignant persiste à refuser toute aide, à un moment, il faut lui l'imposer. Et si c'étaient vos enfants, dans cette classe ? Il faut imaginer aussi, que dans le secteur privé, dans la plupart des entreprises, les patrons ne s'emmerdent pas à former les employés qui n'assurent pas, ils sont virés pour insuffisance, c'est tout. Ce qui n'est pas le cas dans l'EN, fort heureusement.
Pour le cas d'Hugo, c'est sans doute un peu violent, s'il n'y a eu aucun échange en amont. Il aurait été sûrement plus délicat qu'elle vienne le chercher pour lui parler immédiatement et en arrondissant les angles, ça lui aurait évité de gamberger. Et il n'a pas l'air d'avoir de gros soucis de gestion de classe. Après, nous ne connaissons rien de cet établissement ni des relations que Hugo entretient avec la cde.
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