- DanskaOracle
Et ce n'est pas comme si les élèves étaient des clients qu'il fallait fidéliser puis garder précieusement pour maintenir nos bénéfices.
- chmarmottineGuide spirituel
Danska a écrit:Et ce n'est pas comme si les élèves étaient des clients qu'il fallait fidéliser puis garder précieusement pour maintenir nos bénéfices.
Tu ne serais pas prof de SES, par hasard ?
- DanskaOracle
Ce n'est pas impossible
Mais sérieusement, à la limite, on s'en fiche royalement de la sympathie qu'on pour nous les parents d'élèves, ce n'est pas comme si ils avaient la moindre influence sur nos salaires ou sur la réforme du lycée, entre autres.
Mais sérieusement, à la limite, on s'en fiche royalement de la sympathie qu'on pour nous les parents d'élèves, ce n'est pas comme si ils avaient la moindre influence sur nos salaires ou sur la réforme du lycée, entre autres.
- PrezboGrand Maître
Balthamos a écrit:
La question est surtout de savoir s'ils auraient pu obtenir autrement.
L'opinion générale, on s'en fout un peu.
S'ils nous soutiennent, on aura plus de poids sur le gouvernement,
s'ils sont contre notre mouvement, le gouvernement devra agir pour répondre à cette exaspération, donc à nos revendications.
Le fait est qu'on n'a aucun autre moyen de protester à part la grève, et c'est notre seul moyen justement parce que ça gène.
Je n'irais pas jusqu'à dire que soigner son capital de sympathie soit stratégiquement inutile. En cela, les syndicats ont un rôle de communication, qu'ils remplissent bien ou mal.
Par contre, je ne suis justement pas sûr que l'on soigne son capital sympathie en faisant grêve, mais à condition de veiller à ce qu'elle ne dérange pas. Qui a envie de soutenir des gens qui se plaignent tout le temps, mais sont incapables de se mobiliser ?
En attendant, le ministère doit être soulagé de voir qu'il pourra éternellement compter sur la bonne volonté des personnels, qui semblent être les derniers à se sentir concernés par l'avenir et la qualité du système d'éducation.
- Dame JouanneÉrudit
Le capital sympathie n'est pas tout bien sûr et on ne fait jamais une grève efficace sans gêner qui que ce soit. Mais il est quand même à ne pas négliger totalement : le mouvement des gilets jaunes a eu de l'écho en bonne partie car les sondages montraient qu'une majorité de la population les soutenaient...
- F.LemoineÉrudit
Il faudrait peut-être arrêter de se poser toutes ces questions inutiles.
Les actions précédentes (grèves ponctuelles et manifs qui rapportent de l'argent à l'état et qui passent absolument inaperçues dans l'espace médiatique) ont -elles été utiles ?
La grève du bac et du DNB est-elle justifiée ?
Avec un peu de bon sens, ce n'est pas difficiles de répondre. Et si cela ne fonctionne pas il faudra inventer autre chose.
Après.
Les actions précédentes (grèves ponctuelles et manifs qui rapportent de l'argent à l'état et qui passent absolument inaperçues dans l'espace médiatique) ont -elles été utiles ?
La grève du bac et du DNB est-elle justifiée ?
Avec un peu de bon sens, ce n'est pas difficiles de répondre. Et si cela ne fonctionne pas il faudra inventer autre chose.
Après.
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- BalthamosDoyen
F.Lemoine a écrit:Il faudrait peut-être arrêter de se poser toutes ces questions inutiles.
Les actions précédentes (grèves ponctuelles et manifs qui rapportent de l'argent à l'état et qui passent absolument inaperçues dans l'espace médiatique) ont -elles été utiles ?
La grève du bac et du DNB est-elle justifiée ?
Avec un peu de bon sens, ce n'est pas difficiles de répondre. Et si cela ne fonctionne pas il faudra inventer autre chose.
Après.
Pour ou contre, qu'on arrête avec cet argument inutile et inepte.
- profs(Niveau 9
Je fais grève pour le salaire et pour les conditions de travail qui se dégradent de plus en plus. Le capital sympathie, je m'en fous complètement. Je ne me pose pas la question de savoir si je trouve un routier sympathique qques mois après une grève.
Franchement ? Tout ceux qui théorisent le mouvement de grève (sur les différents sujets du forum qui en parlent) c'est juste pour passer le temps ? Est-ce que c'est bien si on fait ceci ou si on fait cela ? Et finalement à la rentrée cela ne serait pas mieux car ..... ? Sera-t-on bien placé dans les sondages de Paris Match sur les métiers les plus aimés ? Et puis, c'est bientôt les vacances, je commence presque à me sentir mieux le matin en allant au boulot ....
Ou alors c'est pour se persuader que c'est légitime de ne pas faire la grève quand votre tour de surveillance/correction/oral/jury va arriver ?
Franchement ? Tout ceux qui théorisent le mouvement de grève (sur les différents sujets du forum qui en parlent) c'est juste pour passer le temps ? Est-ce que c'est bien si on fait ceci ou si on fait cela ? Et finalement à la rentrée cela ne serait pas mieux car ..... ? Sera-t-on bien placé dans les sondages de Paris Match sur les métiers les plus aimés ? Et puis, c'est bientôt les vacances, je commence presque à me sentir mieux le matin en allant au boulot ....
Ou alors c'est pour se persuader que c'est légitime de ne pas faire la grève quand votre tour de surveillance/correction/oral/jury va arriver ?
- F.LemoineÉrudit
Balthamos a écrit:F.Lemoine a écrit:Il faudrait peut-être arrêter de se poser toutes ces questions inutiles.
Les actions précédentes (grèves ponctuelles et manifs qui rapportent de l'argent à l'état et qui passent absolument inaperçues dans l'espace médiatique) ont -elles été utiles ?
La grève du bac et du DNB est-elle justifiée ?
Avec un peu de bon sens, ce n'est pas difficiles de répondre. Et si cela ne fonctionne pas il faudra inventer autre chose.
Après.
Pour ou contre, qu'on arrête avec cet argument inutile et inepte.
Ce que j'ai dit est rigoureusement et vérifiable depuis nombre d'années. Toutes les réformes sont passées. Nous y avons juste laissé de l'argent et n'avons gagné aucune visibilité. Le cortège des profs, c'est un marronnier, au même titre que la neige en hiver, la rentrée des pioupious en septembre, les coups de soleil l'été, le carnaval de Venise, le nouvel an chinois. Tu peux allonger la liste tant que tu voudras, nous faisons partie du folklore. Tout le monde l'a compris.
Donc si tu utilises les adjectifs "inutile" et "inepte", il va falloir argumenter.
Le grève des examens est intéressante. Il faudra améliorer le truc, c'est tout ce que je dis.
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- Ramanujan974Érudit
Balthamos a écrit:
Le fait est qu'on n'a aucun autre moyen de protester à part la grève, et c'est notre seul moyen justement parce que ça gène.
Bien sûr que si !
J'en ai parlé sur un autre fil, notre plus grosse arme, c'est la grève du zèle et la vérité.
Pas de projet, sortie, voyage. Pas de bénévolat.
Et mettre les vraies notes aux élèves.
- BrindIfFidèle du forum
La plupart des idées, si elles étaient suivies par tous les professeurs, seraient efficaces... Il me semble que le problème est davantage là que dans le choix de l'action. Mais après en avoir discuté régulièrement en AG ou personnellement avec mes collègues, je ne sais pas trop ce qui pourrait mobiliser suffisamment.gauvain31 a écrit:Autre façon de prévenir les parents : Si tous les professeurs refusent d'être PP l'an prochain là aussi ça peut changer la donne. Aucun enseignant pour accueillir les élèves en expliquant pourquoi. L'impact peut-être important. Et on enverrait dès le 1er septembre un signal fort au ministre qui ne dormira peut-être pas si tranquillement, car la prochaine année scolaire sera très rude
- XIIINeoprof expérimenté
F.Lemoine a écrit:Balthamos a écrit:F.Lemoine a écrit:Il faudrait peut-être arrêter de se poser toutes ces questions inutiles.
Les actions précédentes (grèves ponctuelles et manifs qui rapportent de l'argent à l'état et qui passent absolument inaperçues dans l'espace médiatique) ont -elles été utiles ?
La grève du bac et du DNB est-elle justifiée ?
Avec un peu de bon sens, ce n'est pas difficiles de répondre. Et si cela ne fonctionne pas il faudra inventer autre chose.
Après.
Pour ou contre, qu'on arrête avec cet argument inutile et inepte.
Ce que j'ai dit est rigoureusement et vérifiable depuis nombre d'années. Toutes les réformes sont passées. Nous y avons juste laissé de l'argent et n'avons gagné aucune visibilité. Le cortège des profs, c'est un marronnier, au même titre que la neige en hiver, la rentrée des pioupious en septembre, les coups de soleil l'été, le carnaval de Venise, le nouvel an chinois. Tu peux allonger la liste tant que tu voudras, nous faisons partie du folklore. Tout le monde l'a compris.
Donc si tu utilises les adjectifs "inutile" et "inepte", il va falloir argumenter.
Le grève des examens est intéressante. Il faudra améliorer le truc, c'est tout ce que je dis.
Quand les élites n'écoutent plus et se contentent d'être aux ordre de la commission européenne on peut dire que la démocratie n'existe plus.
Les grèves ne fonctionnent pas? Essayez la violence ça paie beaucoup plus!
- BalthamosDoyen
Ramanujan974 a écrit:Balthamos a écrit:
Le fait est qu'on n'a aucun autre moyen de protester à part la grève, et c'est notre seul moyen justement parce que ça gène.
Bien sûr que si !
J'en ai parlé sur un autre fil, notre plus grosse arme, c'est la grève du zèle et la vérité.
Pas de projet, sortie, voyage. Pas de bénévolat.
Et mettre les vraies notes aux élèves.
Ce n'est pas un mode d'action valable et efficace.
Ce que tu proposes, c'est de faire notre boulot, et rien d'autre. Oui, j'encourage la fin du bénévolat et du sacerdoce. Soit de ne pas faire, soit de se faire payer en HSE.
Mettre les vraies notes, c'est notre boulot également. A nous d'être assez sûr de nous (professionnels) et de ne pas être perméable aux pressions.
Mais je ne vois pas en quoi cela ferait évoluer vos revendications.
Ca fait parti des bruits sourds, des signaux faibles qu'on peut envoyer au ministère, la grève est là pour les rendre visibles.
- Ramanujan974Érudit
Balthamos a écrit:Ramanujan974 a écrit:Balthamos a écrit:
Le fait est qu'on n'a aucun autre moyen de protester à part la grève, et c'est notre seul moyen justement parce que ça gène.
Bien sûr que si !
J'en ai parlé sur un autre fil, notre plus grosse arme, c'est la grève du zèle et la vérité.
Pas de projet, sortie, voyage. Pas de bénévolat.
Et mettre les vraies notes aux élèves.
Ce n'est pas un mode d'action valable et efficace.
Ce que tu proposes, c'est de faire notre boulot, et rien d'autre. Oui, j'encourage la fin du bénévolat et du sacerdoce. Soit de ne pas faire, soit de se faire payer en HSE.
Mettre les vraies notes, c'est notre boulot également. A nous d'être assez sûr de nous (professionnels) et de ne pas être perméable aux pressions.
Mais je ne vois pas en quoi cela ferait évoluer vos revendications.
Ca fait parti des bruits sourds, des signaux faibles qu'on peut envoyer au ministère, la grève est là pour les rendre visibles.
Des signaux faibles, que près de la moitié des collégiens aient des difficultés en lecture/écriture/calcul ?
Je ne crois pas.
Si on arrêtait de mettre 12 à un élève qui ne sait pas lire, ni compter, parce que "vous comprenez, le pauvre,etc..", ça ferait plus de bruit qu'une grève.
Les grèves de profs sont invisibles depuis longtemps.
Mais combien de profs assument d'avoir 6 ou 7 de moyenne de classe ? Peu. Pour diverses raisons, plus ou moins valables.
Même moi je commence à me lasser en 2de d'être le seul avec 8 de moyenne quand ils ont plus de 12 dans toutes les autres matières.
- SeiferÉrudit
Sûr que la meilleure action pour obtenir une victoire sur les revendications, c'est de noter les élèves à leur dite juste valeur.
C'est du génie, comment n'y avait-on pas pensé avant. Le ministère va être perturbé de toute part, je ne sais pas si après une vingtaine de journées de grève durant l'année je serais assez courageux pour agir d'une telle manière.
C'est du génie, comment n'y avait-on pas pensé avant. Le ministère va être perturbé de toute part, je ne sais pas si après une vingtaine de journées de grève durant l'année je serais assez courageux pour agir d'une telle manière.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- gauvain31Empereur
Ramanujan974 a écrit:Balthamos a écrit:Ramanujan974 a écrit:Balthamos a écrit:
Le fait est qu'on n'a aucun autre moyen de protester à part la grève, et c'est notre seul moyen justement parce que ça gène.
Bien sûr que si !
J'en ai parlé sur un autre fil, notre plus grosse arme, c'est la grève du zèle et la vérité.
Pas de projet, sortie, voyage. Pas de bénévolat.
Et mettre les vraies notes aux élèves.
Ce n'est pas un mode d'action valable et efficace.
Ce que tu proposes, c'est de faire notre boulot, et rien d'autre. Oui, j'encourage la fin du bénévolat et du sacerdoce. Soit de ne pas faire, soit de se faire payer en HSE.
Mettre les vraies notes, c'est notre boulot également. A nous d'être assez sûr de nous (professionnels) et de ne pas être perméable aux pressions.
Mais je ne vois pas en quoi cela ferait évoluer vos revendications.
Ca fait parti des bruits sourds, des signaux faibles qu'on peut envoyer au ministère, la grève est là pour les rendre visibles.
Des signaux faibles, que près de la moitié des collégiens aient des difficultés en lecture/écriture/calcul ?
Je ne crois pas.
Si on arrêtait de mettre 12 à un élève qui ne sait pas lire, ni compter, parce que "vous comprenez, le pauvre,etc..", ça ferait plus de bruit qu'une grève.
Les grèves de profs sont invisibles depuis longtemps.
Mais combien de profs assument d'avoir 6 ou 7 de moyenne de classe ? Peu. Pour diverses raisons, plus ou moins valables.
Même moi je commence à me lasser en 2de d'être le seul avec 8 de moyenne quand ils ont plus de 12 dans toutes les autres matières.
Pourquoi te lasser? Si c'est ce que valent les élèves. Entre les meilleures classes de seconde de certains lycées et les plus faible classe de 2nde d'autres lycées, j'avais des écarts de 5 points (en gros entre 7 et 12/20). Cet écart s'est accru (il y a 15 ans j'avais au mieux 3 points d'écart en seconde) Pourquoi serait-ce toi qui devrait te justifier? Pour moi ce seraientt les collègues qui mettent 12 qui devraient se justifier. Ton 8/20 de moyenne est symptomatique des défaillances d'un système, pas de ta façon de corriger. On n'a pas à faire porter aux enseignants la responsabilité des défaillances d'un système. Surnoter c’est d'une certaine façon se rendre complice de ces défaillances. C'est mon avis personnel.
- Ramanujan974Érudit
gauvain31 a écrit:Ramanujan974 a écrit:Balthamos a écrit:Ramanujan974 a écrit:
Bien sûr que si !
J'en ai parlé sur un autre fil, notre plus grosse arme, c'est la grève du zèle et la vérité.
Pas de projet, sortie, voyage. Pas de bénévolat.
Et mettre les vraies notes aux élèves.
Ce n'est pas un mode d'action valable et efficace.
Ce que tu proposes, c'est de faire notre boulot, et rien d'autre. Oui, j'encourage la fin du bénévolat et du sacerdoce. Soit de ne pas faire, soit de se faire payer en HSE.
Mettre les vraies notes, c'est notre boulot également. A nous d'être assez sûr de nous (professionnels) et de ne pas être perméable aux pressions.
Mais je ne vois pas en quoi cela ferait évoluer vos revendications.
Ca fait parti des bruits sourds, des signaux faibles qu'on peut envoyer au ministère, la grève est là pour les rendre visibles.
Des signaux faibles, que près de la moitié des collégiens aient des difficultés en lecture/écriture/calcul ?
Je ne crois pas.
Si on arrêtait de mettre 12 à un élève qui ne sait pas lire, ni compter, parce que "vous comprenez, le pauvre,etc..", ça ferait plus de bruit qu'une grève.
Les grèves de profs sont invisibles depuis longtemps.
Mais combien de profs assument d'avoir 6 ou 7 de moyenne de classe ? Peu. Pour diverses raisons, plus ou moins valables.
Même moi je commence à me lasser en 2de d'être le seul avec 8 de moyenne quand ils ont plus de 12 dans toutes les autres matières.
Pourquoi te lasser? Si c'est ce que valent les élèves. Entre les meilleures classes de seconde certains lycées et les plus faible classe de 2nde des pires lycée, j'avais des écarts de 5 points (en gros entre 7 et 12/20). Pourquoi serait-ce toi qui devrait te justifier? Pour mi ce serait les collègues qui mettent 12 qui devraient se justifier. Ton 8/20 de moyenne est symptomatique des défaillances d'un système, pas de ta façon de corriger. On n'a pas à faire porter aux enseignants la responsabilité des défaillances d'un système. Surnoter c’est pour moi de rendre complice de ces défaillances. C'est mon avis personnel.
Qui passe pour un con en conseil de classe ? Celui qui met 8 ou celui qui met 13 ?
Qui passe pour un con devant les parents, qui ne comprennent pas pourquoi leur fils a 6 alors qu'il avait 16 en 3e (alors qu'il ne connait qu'un quart du programme de 5e) ?
Ca va faire 20 ans que ça dure, je commence à en avoir vraiment marre.
- User17095Érudit
Tu veux dire que du premier au dernier jour de l'année ils ne progressent pas ?
Hors ça, comme le rappelle @Balthamos, une action n'a de portée que si elle est visible.
Là, c'est aussi puissant que de bouder dans son coin.
Hors ça, comme le rappelle @Balthamos, une action n'a de portée que si elle est visible.
Là, c'est aussi puissant que de bouder dans son coin.
- User20159Esprit éclairé
Ramanujan974 a écrit:Qui passe pour un con en conseil de classe ? Celui qui met 8 ou celui qui met 13 ?
Qui passe pour un con devant les parents, qui ne comprennent pas pourquoi leur fils a 6 alors qu'il avait 16 en 3e (alors qu'il ne connait qu'un quart du programme de 5e) ?
Ca va faire 20 ans que ça dure, je commence à en avoir vraiment marre.
Faut pas non plus prendre les élèves pour des billes, ils savent qui surnote et apprécient plutôt ceux qui ne leur mentent pas.
Alors par contre oui c'est profondément injuste, dans un bahut, pour l'orientation, d'avoir des élèves surnotés. Ces derniers sont avantagés par rapport aux élèves justement notés.
- Ramanujan974Érudit
pogonophile a écrit:Tu veux dire que du premier au dernier jour de l'année ils ne progressent pas ?
Honnêtement, en maths, pour un élève entrant en 2de sans les bases de 5e, je ne peux rien faire.
Ce cas de figure représente entre 1/4 et 1/3 des élèves. Et pas que chez moi, tous mes collègues sont de cet avis (seule la proportion varie un peu selon les années ou les options)
Alors, oui, je pourrais faire semblant et refaire le programme de collège. Sauf qu'en 2de, mon boulot est de faire le programme de 2de.
- Ramanujan974Érudit
Ha@_x a écrit:Ramanujan974 a écrit:Qui passe pour un con en conseil de classe ? Celui qui met 8 ou celui qui met 13 ?
Qui passe pour un con devant les parents, qui ne comprennent pas pourquoi leur fils a 6 alors qu'il avait 16 en 3e (alors qu'il ne connait qu'un quart du programme de 5e) ?
Ca va faire 20 ans que ça dure, je commence à en avoir vraiment marre.
Faut pas non plus prendre les élèves pour des billes, ils savent qui surnote et apprécient plutôt ceux qui ne leur mentent pas.
Je ne crois pas, sauf pour les (très) bons élèves.
Les élèves qui ont 15 sont persuadés d'avoir un bon niveau. Comment cela pourrait-il être autrement, vu que c'est ce qu'ils ont connu au collège ?
Le "gentil = bonnes notes, méchant = mauvaises notes" est bien présent en 2de.
- gauvain31Empereur
Ha@_x a écrit:Ramanujan974 a écrit:Qui passe pour un con en conseil de classe ? Celui qui met 8 ou celui qui met 13 ?
Qui passe pour un con devant les parents, qui ne comprennent pas pourquoi leur fils a 6 alors qu'il avait 16 en 3e (alors qu'il ne connait qu'un quart du programme de 5e) ?
Ca va faire 20 ans que ça dure, je commence à en avoir vraiment marre.
Faut pas non plus prendre les élèves pour des billes, ils savent qui surnote et apprécient plutôt ceux qui ne leur mentent pas.
Alors par contre oui c'est profondément injuste, dans un bahut, pour l'orientation, d'avoir des élèves surnotés. Ces derniers sont avantagés par rapport aux élèves justement notés.
+1000
@Ramanujan974 : Ça m'est arrivé une fois dans un bahut très mal classé (avant dernier du département) et où le niveau des élèves était objectivement très faible (beaucoup avaient un niveau 5ème). J'avais même 6.75/20 environ. Pas un seul n'a osé faire de réflexion, mais c'est vrai que j'avais mon collègue de maths avec moi. Et si on m'avait demandé de me justifier, cela aurait fait très mal. Mais les collègues avaient conscience qu'ils surnotaient
Les élèves ne m'en ont jamais voulu, sauf une mère d'élève hystérique et décalée dont la fille était un peu "limitée" (et tout aussi décalée que la mère)
- User20159Esprit éclairé
Je suis en éduc prio' je peux te garantir que les élèves préfèrent les profs qui notent justement (et pas que les bons, les autres sont très lucides aussi), et ont le mépris le plus souverain pour ceux qui les notent de 15 à 20... , à juste titre
- Ramanujan974Érudit
gauvain31 a écrit:Ha@_x a écrit:Ramanujan974 a écrit:Qui passe pour un con en conseil de classe ? Celui qui met 8 ou celui qui met 13 ?
Qui passe pour un con devant les parents, qui ne comprennent pas pourquoi leur fils a 6 alors qu'il avait 16 en 3e (alors qu'il ne connait qu'un quart du programme de 5e) ?
Ca va faire 20 ans que ça dure, je commence à en avoir vraiment marre.
Faut pas non plus prendre les élèves pour des billes, ils savent qui surnote et apprécient plutôt ceux qui ne leur mentent pas.
Alors par contre oui c'est profondément injuste, dans un bahut, pour l'orientation, d'avoir des élèves surnotés. Ces derniers sont avantagés par rapport aux élèves justement notés.
+1000
@Ramanujan974 : Ça m'est arrivé une fois dans un bahut très mal classé (avant dernier du département) et où le niveau des élèves était objectivement très faible (beaucoup avaient un niveau 5ème). J'avais même 6.75/20 environ. Pas un seul n'a osé faire de réflexion, mais c'est vrai que j'avais mon collègue de maths avec moi. Et si on m'avait demandé de me justifier, cela aurait fait très mal. Mais les collègues avaient conscience qu'ils surnotaient
Les élèves ne m'en ont jamais voulu, sauf une mère d'élève hystérique et décalée dont la fille était un peu "limitée" (et tout aussi décalée que la mère)
Tu as bien de la chance. En presque 20 ans, je n'ai (presque) JAMAIS vu une moyenne de SVT < 10.
Sauf une fois, où j'avais hérité d'une 2de collector. J'ai fini l'année avec 3 de moyenne. Ils avaient 5 en physique et 6 en SVT.
Mais en tous cas, ça ne s'est jamais produit avec une 2de "normale".
- BoubouleDoyen
Ramanujan974 a écrit:Ha@_x a écrit:Ramanujan974 a écrit:Qui passe pour un con en conseil de classe ? Celui qui met 8 ou celui qui met 13 ?
Qui passe pour un con devant les parents, qui ne comprennent pas pourquoi leur fils a 6 alors qu'il avait 16 en 3e (alors qu'il ne connait qu'un quart du programme de 5e) ?
Ca va faire 20 ans que ça dure, je commence à en avoir vraiment marre.
Faut pas non plus prendre les élèves pour des billes, ils savent qui surnote et apprécient plutôt ceux qui ne leur mentent pas.
Je ne crois pas, sauf pour les (très) bons élèves.
Les élèves qui ont 15 sont persuadés d'avoir un bon niveau. Comment cela pourrait-il être autrement, vu que c'est ce qu'ils ont connu au collège ?
Le "gentil = bonnes notes, méchant = mauvaises notes" est bien présent en 2de.
Oui, ça a nettement changé depuis quelques années, il suffit d'écouter les élèves de TS sur les stands orientation type Studyrama, Létudiant. Tous des cadors en maths, surtout dans les classes à plus de 15 de moyenne.
S'ensuit une mine déconfite quand le collègue du supérieur leur explique que ça va être trop juste pour la formation...
- MoonchildSage
Ramanujan974 a écrit:pogonophile a écrit:Tu veux dire que du premier au dernier jour de l'année ils ne progressent pas ?
Honnêtement, en maths, pour un élève entrant en 2de sans les bases de 5e, je ne peux rien faire.
Ce cas de figure représente entre 1/4 et 1/3 des élèves. Et pas que chez moi, tous mes collègues sont de cet avis (seule la proportion varie un peu selon les années ou les options)
Alors, oui, je pourrais faire semblant et refaire le programme de collège. Sauf qu'en 2de, mon boulot est de faire le programme de 2de.
Je confirme ce constat. Je sais aussi que c'est quelque chose que les cadres de l'Education Nationale ne veulent/peuvent pas entendre et que les enseignants sont trop timorés et soumis à l'injonction à l'optimisme pour le dire à haute voix, mais c'est pourtant une réalité qu'il faudra bien un jour commencer à prendre en compte si on veut que l'institution retrouve un minimum de cohérence.
Bouboule a écrit:Ramanujan974 a écrit:Ha@_x a écrit:Ramanujan974 a écrit:Qui passe pour un con en conseil de classe ? Celui qui met 8 ou celui qui met 13 ?
Qui passe pour un con devant les parents, qui ne comprennent pas pourquoi leur fils a 6 alors qu'il avait 16 en 3e (alors qu'il ne connait qu'un quart du programme de 5e) ?
Ca va faire 20 ans que ça dure, je commence à en avoir vraiment marre.
Faut pas non plus prendre les élèves pour des billes, ils savent qui surnote et apprécient plutôt ceux qui ne leur mentent pas.
Je ne crois pas, sauf pour les (très) bons élèves.
Les élèves qui ont 15 sont persuadés d'avoir un bon niveau. Comment cela pourrait-il être autrement, vu que c'est ce qu'ils ont connu au collège ?
Le "gentil = bonnes notes, méchant = mauvaises notes" est bien présent en 2de.
Oui, ça a nettement changé depuis quelques années, il suffit d'écouter les élèves de TS sur les stands orientation type Studyrama, Létudiant. Tous des cadors en maths, surtout dans les classes à plus de 15 de moyenne.
S'ensuit une mine déconfite quand le collègue du supérieur leur explique que ça va être trop juste pour la formation...
Je ne suis pas sûr qu'il y ait de ce point de vue un profil unique et j'ai l'impression d'avoir croisé presque autant d'élèves qui préfèrent les collègues qui les maintiennent dans le déni que d'élèves qui apprécient les enseignants qui notent avec honnêteté (tout en sachant qu'il y a forcément un biais, parfois inconscient : à force d'être au contact de classes d'un niveau faible, mes exigences se sont progressivement abaissées avec les années, sans que je m'en rende toujours compte si je ne prends pas le temps de ressortir des vieux contrôles de plus de dix ans). Cela dit, j'ai l'impression que la proportion de ceux qui préfèrent la franchise augmente avec l'âge des élèves, mais elle ne me semble pas du tout tendre vers 100%.
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