Agrégation interne LM 2020

J'ai trouvé quand même que 5 textes à traiter c'était énorme... C'était une première pour moi (première fois pour l'interne et pas d'entrainement dans l'année), je suis sortie rincée!

Mais il ne faut pas se décourager!Moi je peux (pas de formation, seule à travailler sur mon peu de temps libre) mais pour vous qui avez travailler d'arrache -pied toute l'année, ça paye forcément!!

oups travaillé

Le sujet était difficile et déroutant pour tout le monde. Ne tirez pas de conclusion hâtive et on ne baisse pas les bras avant d'avoir rendu sa copie demain.

Même témoignage que Nemesis.

Il ne faut rien lâcher. Je sais que c'est difficile quand on est persuadé d'avoir raté, mais non seulement rien n'est joué, mais vous pouvez en plus vous trompez lourdement sur vous-mêmes.

Je n'avais pas envie d'aller à la deuxième épreuve, j'y suis allée surtout parce que je ne me voyais pas abandonner en cours de route par rapport à mes proches qui m'avaient beaucoup soutenue. Heureusement que j'y suis allée...

Alors, courage, courage ! Félicitations à vous tous ! Je vous souhaite un très bon repos et le meilleur pour demain.

Je ne voulais pas y aller demain mais j'ai une copine qui m'encourage et j'ai payé mon logement alors...

Qui écoute le discours d'Albert Camus ? arf...

https://www.youtube.com/watch?v=ZCort8RuuMc

Coucou Julie!!! Plein de   à toi, cette fois, ça va le faire!!

Demain, vous verrez, il y a des tas de gens qui ne reviendront pas. Et vous verrez encore, des tas d'autres qui quitteront la salle au bout de 2h. Dites-vous bien que le simple fait d'y aller est en soi une victoire.
Et quoi qu'il arrive, n'abandonnez sous aucun prétexte !!!!
En voyant des gens abandonner, des gens qui étaient meilleurs que moi parfois en préparation, j'ai failli lâcher prise à mon tour en dissert. Et puis j'ai pensé à tous ceux qui m'ont soutenue, libéré du temps, supporté mes humeurs, et je ne me suis pas vue rentrer et leur dire que j'avais abandonné. J'ai assuré la base: une problématique, un plan très académique, exemples commentés, transitions soignées. Ce n'était rien de funky, mais ça a suffi. Bien m'en a pris puisque ça a marché. Alors j'insiste, conseil ultime et fondamental: ne pas abandonner...

Franchement, en sortant de là, je me rappelle avoir été fière de moi comme rarement dans ma vie: tout simplement parce que j'avais rendu deux copies complètes, ficelées.

Et maintenant, hop, au dodo!!!

Ah oui cette fierté en effet...
En effet ne lâchez rien! Je ne vais pas vous raconter une fois de plus l’épreuve de combattant qu a été pour moi la 2bde épreuve. Arrivée épuisée sur le lieu de la épreuve après le plantage de la baby sitter, la neige imprévue, le changement de moyen de transport au dernier moment, puis finalement l’auteur que j’ai le moins travaillé, un sujet super précis sur le dialogue, la pensée claire que je ne serai pas capable de produire quoi que ce soit (n’ayant pas rendu une dissert de l’année...) et finalement voilà, s’accrocher au sujet comme aux branches cassantes d’un arbre, le retourner dans tous les sens, lui faire sa peau, avoir des exemples qui reviennent, un enchaînement d’idées, un vrai combat intellectuel. Alors oui il faut puiser loin loin loin dans ses réserves, réaliser ce que l’on ne se serait pas cru capable, et être fier à la fin. Encore plus quand on reçoit la note, c’est sûr...
Allez courage!

Courage à tous !!!

Courage à tous ! je suis de tout coeur avec vous  !!! (moi qui ait honteusement lâché en cours de route )

J'ai vu le sujet d'hier et c'est quand même très proche de ce qui se fait en HLP (l'art de la parole du discours) alors que c'était censé être retreint à la seconde. Vous ne trouvez pas ?

Corbière en dissertation.
Je vais me pendre et je reviens.
:triste4:

Hermione0908 a écrit:Corbière en dissertation.
Je vais me pendre et je reviens.
:triste4:

 
Bon bein sans regret du coup pour moi...

Dissertation: Corbière: j’avais fait l’impasse dessus et travaillé toutes les autres œuvres. Bien fait pour moi. 7 pages de bavardage , sur des souvenirs d’éléments de à la fac...aucun exemple. Quelle misère , de toute façon depuis le début je ne sentais pas ce programme....A l'année prochaine!

Allez, c'est fini! Et n'oubliez pas que cela reste un concours; tout le monde a ses chances à partir du moment où l'on compose. Vous pouvez être fières de l'avoir fait!  
Maintenant, une petite semaine de repos pendant laquelle on évite de ressasser, et on se remet tranquillement à la préparation des oraux.
Force et honneur! Et courage pour celles et ceux qui continuent demain!

Aha, demain sept heures de cours à donner au bahut, samedi cours toute la journée pour les oraux...
Et Corbière. Corbière.
On n'aura vraiment pas été gâtés cette année. Je suis dépitée.

Zut, c'est le seul sur lequel j'avais commencé à travailler, au cas où l'oeuvre serait reconduite...
Bon, je me relance sur lequel, maintenant ? Garnier ou Cendrars ?
Bravo à tous en tout cas !

Contente pour ma part que ce soit tombé sur Corbière, que je connaissais bien. Je compatis avec tous ceux qui ne l'ont pas beaucoup travaillé, ou n'ont pas eu des cours à la hauteur, c'est un auteur difficile. Par contre j'ai trouvé le sujet beaucoup trop long, j'ai eu du mal à problématiser et suivre une ligne claire.

Quel était l'intitulé du sujet?

Moi qui avais l'impression que tout le monde voulait Corbière. Visiblement pas tant que ça (je ne le voulais pas pour ma part).
Allez, la grande question : faut-il ou non préparer l'oral ?

Pour Corbière, à qui la notion de poète comme être supérieur, vates, voyant, est aussi étrangère qu'elle le fut à Villon ou à Chaucer, les poèmes sont des chants, voire des chansons. [...]
  Un "poème", plutôt écrit que parlé, lu, plutôt qu'écouté, reste loin de l'homme; le chant, la chanson seulement murmurée, sont la parole vivante, qui faiblit ou s'exalte selon ce qui l'anime; elle seule peut dire la vie, parce que son langage n'est pas celui de la raison, de la démonstration, aussi suspecte à Corbière que "l'Art", mais celui des images et des rythmes qui s'appellent l'un l'autre dans une profonde cohérence, portés ,bousculés par des rythmes auxquels on reconnaît immédiatement Corbière : ses trébuchements, ses repos, ses élans brisés et repris."

Enfin fini. Je sais qu'il ne faut présager de rien mais je sors de ces épreuves dépitée. J'avais déjà tenté l'an dernier, j'ai investi énormément cette année en temps et en argent pour avoir un sujet imbuvable en didactique. Et là, Corbière, prévisible, mais là encore avec un sujet très long, qui m'a semblé très dur à problématiser. D'une année à l'autre, c'est vraiment trop différent, ça me dépasse. On a déjà pas de chance en lettres à se taper des programmes qui changent tout le temps mais cette année, il nous ont fait aucun cadeau.

Bon. Quelqu'un a-t-il une problématique à soumettre? Moi je ne peux pas , j'ai honte de mon travail, torchon.

Pitié, mettez-les en spoiler, je n'ai aucune envie de me morfondre davantage.

Mince j'ai oublié l'auteur de cette terrible citation : Henri Thomas, dans Tristan le Dépossédé ( Gallimard 1972, p.21)

Ernya, j'ai l'impression que tu as écrit ces lignes pour moi. Même chose : horrible en didactique et Corbière en guise de guillotine. À côté les sujets de l'année dernière feraient presque rêver.