Le ministre Blanquer lance une grande consultation anonyme auprès des enseignants

Pauvre Martin a écrit:

DesolationRow a écrit:Un numéro de téléphone.

Tsss… Un numéro vert universel !

Écologie et projets de loi obligent.

William Foster a écrit:

TFS a écrit:

Balthazaard a écrit:

Ascagne a écrit:Je dirais plutôt qu'y participer peut être piégé, en effet, mais que ne pas participer est tout autant un piège : en somme, c'est ce qui caractérise les situations d'impasse de ce genre, pour ainsi dire...
Cela étant, je préfère retenir qu'au sein-même de la majorité, la rengaine de "M. Blanquer, c'est le meilleur et tout va bien" est en voie de passer de mode.

je pense qu'il faut une réponse syndicale dénonçant la mascarade et appelant à l’abstention pour contourner le piège. Cela permettra de désamorcer le "qui ne dit mot consent "..

Ce serait la bonne stratégie... mais il y aura difficilement unité syndicale sur ce point.

Ascagne a écrit:@e-Wanderer : Je pense qu'il s'attend cyniquement à ce genre de non-réponse, qui lui permettrait éventuellement et de dire que beaucoup de réponses à la consultation n'étaient pas si négatives que ça (logique, si les opposants s'abstiennent), et de critiquer la "mauvaise volonté" des opposants ("quand je vous donne un outil, vous ne l'utilisez pas ; le problème vient de vous, pas de moi").
Cette consultation est dilatoire, certes : ça a surtout du sens de faire ça quand on arrive en poste (et ce serait d'ailleurs plutôt sensé de le faire en début de mandat). Il essaie à peu de frais de montrer qu'il veut dialoguer et changer les choses, et c'est plus simple que de reconnaître ses propres erreurs. Mais ça peut l'avantager de voir que ses opposants refusent de se livrer à l'exercice.

Elyas a écrit:Non, Ascagne, cette consultation est un vrai problème. Elle écarte les corps intermédiaires (syndicats et associations disciplinaires) qui disent depuis longtemps ce qu'on veut : des sous, l'abrogation des réformes et une gestion fine et humaine des cohortes d'élèves (au lieu de la gestion des flux où les élèves ne sont que des éléments de pourcentages).

Celadon a écrit:A force d'avancer en direction du mur, on va bien finir par le rencontrer.

LemmyK a écrit:Récemment, dans mon établissement, on a eu un questionnaire sur le harcèlement.
Pour lutter contre ce fléau il faut
a. plus de travail en groupe.
b. développer l'interdisciplinarité.
c. noter avec bienveillance.

Pour être totalement honnête, il y avait d'autres choix dont je ne me souviens plus, mais pas de proposition de sanctions, de punitions, de dépôts de plaintes, ni de soutien des victimes!

Ascagne a écrit:L'observatoire des rémunérations, ça me fait encore rire : je vois Blanquer faire semblant de se lancer dans un safari à la recherche d'oiseaux rares, alors qu'il les a tous dans sa volière dans son bureau bien au chaud et à portée de main.

gauvain31 a écrit:

LemmyK a écrit:Récemment, dans mon établissement, on a eu un questionnaire sur le harcèlement.
Pour lutter contre ce fléau il faut
a. plus de travail en groupe.
b. développer l'interdisciplinarité.
c. noter avec bienveillance.

Pour être totalement honnête, il y avait d'autres choix dont je ne me souviens plus, mais pas de proposition de sanctions, de punitions, de dépôts de plaintes, ni de soutien des victimes!

Et pas de suivi des harceleurs ou des parents de harceleurs par des éducateurs spécialisés ?

Volo' a écrit:Il en a parlé ce matin sur France Inter. Bla-Bla-Bla. Deux semaines d’enquête mais pendant ce temps leur calendrier ne bouge pas avec les E3C, le bac, les retraites, les réflexions sur le programme de collège... les rémunérations ? Ah si, il a dit qu’il veut faire des profs français les mieux rémunérés d’Europe en rappelant une augmentation générale et une augmentation au mérite. Rien de nouveau sous le soleil dans la communication. Au moins il pourra dire qu’il a consulté.  

VinZT a écrit:N’empêche, pour consulter autant, il doit être très malade !

lisa81 a écrit:

gauvain31 a écrit:

LemmyK a écrit:Récemment, dans mon établissement, on a eu un questionnaire sur le harcèlement.
Pour lutter contre ce fléau il faut
a. plus de travail en groupe.
b. développer l'interdisciplinarité.
c. noter avec bienveillance.

Pour être totalement honnête, il y avait d'autres choix dont je ne me souviens plus, mais pas de proposition de sanctions, de punitions, de dépôts de plaintes, ni de soutien des victimes!

Et pas de suivi des harceleurs ou des parents de harceleurs par des éducateurs spécialisés ?

Nous on nous a proposé d'être formés à la méthode PIKAS:
https://www.preoccupationpartagee.org/decouvrir-la-methode/

Mais entre les E3C, les conseils de classe , ParcourSup et tout le reste...comment dire...

gauvain31 a écrit:Vous n'avez pas à être formés à ça théoriquement : cette méthode te propose  de jouer à l'éducateur spécialisé sans en voir ni le bagage, ni le diplôme, ni l'expérience.

gauvain31 a écrit:

LemmyK a écrit:Récemment, dans mon établissement, on a eu un questionnaire sur le harcèlement.
Pour lutter contre ce fléau il faut
a. plus de travail en groupe.
b. développer l'interdisciplinarité.
c. noter avec bienveillance.

Pour être totalement honnête, il y avait d'autres choix dont je ne me souviens plus, mais pas de proposition de sanctions, de punitions, de dépôts de plaintes, ni de soutien des victimes!

Et pas de suivi des harceleurs ou des parents de harceleurs par des éducateurs spécialisés ?

Le Nouvel Obs a écrit: Les propos de Jean-Michel Blanquer jusqu'ici pouvaient laisser penser naïvement qu'un spectre large de questions serait abordé. Le ministre s'était dit désireux de sonder l'opinion des professeurs afin de « connaître à la fois leurs ressentis, leurs préconisations, leurs idées, leurs volontés pour l'avenir ». A la lecture du document, on comprend mieux toutefois sa réponse - pour le moins ambiguë - à la question de Léa Salamé : « - Ils pourront dire ce qu'ils attendent du ministre de l'Education ? - Tout à fait, et ce qu'ils attendent de l'évolution de la gestion des ressources humaines du ministère. Il faut qu'on passe à quelque chose d'autre... » Mise en oeuvre à la hussarde De fait, ce questionnaire est strictement limité aux questions de ressenti professionnel, de progression de carrière et de rémunérations. Il semble prendre comme présupposé que le malaise actuel des enseignants répond à des causes préexistant à l'arrivée du ministre Blanquer. Ce qui correspond certes à une réalité : plusieurs enquêtes indépendantes soulignent le désarroi croissant de nos enseignants depuis longtemps. Mais cela minimise le rôle joué par les réformes - et leur mise en oeuvre à la hussarde - dans le niveau d'exaspération actuel. Les politiques publiques, pourtant très « disruptives », menées par le ministère (réforme du lycée, de l'accès au supérieur, limitation de la liberté pédagogique des professeurs des écoles) n'y trouvent ainsi aucune place. L'enquête pourrait également agacer par sa volonté un peu trop manifeste d'apaisement. Il ne s'agit pas de nier le malaise - la ficelle serait trop grosse - mais de fournir des éléments de contraste afin de ne pas trop compromettre le « cercle vertueux de la confiance » ou encore « l'optimisme de la volonté », dont le ministre a fait ses slogans.

Vivivava a écrit:Le projet de questionnaire, partagé par un Stylo rouge. Pas une question sur les relations avec le ministère.