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- User20159Esprit éclairé
Cracotte19 a écrit:Et sinon ? Il m'a proposé de devenir chef d'établissement, inspectrice à l'école primaire....
C'est sûr que devenir perdir ça doit être l'éclate et passer IEN pour inspecter des gens dont on a jamais fait le métier, itou.
C'est affligeant comme conseil.
- e-WandererGrand sage
Les libéraux ne sont pas à un paradoxe près : dans le privé, ils ricanent quand l'extrême-gauche demande l'interdiction des licenciements : "Mais voyons, vous n'y pensez pas ! Si on veut que les patrons créent de l'emploi, il ne faut pas leur lier les mains, il faut aussi qu'ils puissent licencier facilement."uneodyssée a écrit:Et français au lycée, c'est pas mieux.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
Mais dans l'EN, pas question de "fluidifier" le marché de l'emploi, de prôner "l'agilité" et toutes ces fadaises. Tu es là, tu restes !
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- User20159Esprit éclairé
e-Wanderer a écrit:Mais dans l'EN, pas question de "fluidifier" le marché de l'emploi, de prôner "l'agilité" et toutes ces fadaises. Tu es là, tu restes !
Non mais si c'était fluide dans l'EN, ce n'est pas 1600 départs/démissions par an qu'on aurait, mais 30 000.
Et ils seraient obligés de payer beaucoup plus, surtout en IDF, rien que pour mettre un adulte devant élèves.....l'offre, la demande, toussa...
- faustine62Érudit
Sans compter les mensonges dont on nous berce sur cette fameuse mobilité et le détachement. Pour de multiples raisons, c'est impossible à décrocher pour un prof. Le plus sûr moyen de se barrer, c'est de repasser des concours. Et ils ne sont pas légion.
- zigmag17Guide spirituel
Le titre de l'article serait plutôt l' "Education nationale ne VEUT pas répondre à ce malaise"; car l'Education nationale le connaît depuis longtemps, ce malaise, puisqu'elle le crée sciemment.
Les journalistes font semblant de découvrir le problème ou quoi?
Les journalistes font semblant de découvrir le problème ou quoi?
- tAoKHabitué du forum
C'est flippant de lire ce fil de discussion quand on est stagiaire
- User20159Esprit éclairé
@tAoK, les stagiaires je veux bien les aider et les soutenir, les baratiner, ça ne fait pas partie des habitudes de la maison
- AsarteLilithBon génie
petit caillou a écrit:Lettres modernes, c'est le pire....
Loin de moi l’idée de comparer les disciplines, je vous assure, mais je peux affirmer qu’en français, on galère au collège. Les rédactions, c'est plusieurs heures de correction. Faire lire un livre à la maison, c'est de plus en plus difficile. Les fautes, l’absence de ponctuation, l’écriture illisible, les parents qui râlent parce qu'en français il y a trop de travail, les collègues qui rouspètent aussi parce que c'est en français que les élèves ont les moyennes les plus basses en français, le cde qui en conseil de classe en repasse une couche, les élèves dys.... Je n'en peux plus. Pourtant, j'ai vraiment aimé mon métier.
Je découvre en lisant ce fil que mes difficultés en cours ne sont pas de ma faute....et je parle faire lire, se battre pour faire lire / écrire, corriger des copies mal écrites et / ou indigentes, en avoir marre de devoir faire attention à 13 (oui oui) élèves sur 30 en 5e car aménagements.
J'aime mon métier, mais j'en ai marre de comment on me demande de le faire.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
AsarteLilith a écrit:petit caillou a écrit:Lettres modernes, c'est le pire....
Loin de moi l’idée de comparer les disciplines, je vous assure, mais je peux affirmer qu’en français, on galère au collège. Les rédactions, c'est plusieurs heures de correction. Faire lire un livre à la maison, c'est de plus en plus difficile. Les fautes, l’absence de ponctuation, l’écriture illisible, les parents qui râlent parce qu'en français il y a trop de travail, les collègues qui rouspètent aussi parce que c'est en français que les élèves ont les moyennes les plus basses en français, le cde qui en conseil de classe en repasse une couche, les élèves dys.... Je n'en peux plus. Pourtant, j'ai vraiment aimé mon métier.
Je découvre en lisant ce fil que mes difficultés en cours ne sont pas de ma faute....et je parle faire lire, se battre pour faire lire / écrire, corriger des copies mal écrites et / ou indigentes, en avoir marre de devoir faire attention à 13 (oui oui) élèves sur 30 en 5e car aménagements.
J'aime mon métier, mais j'en ai marre de comment on me demande de le faire.
Comme je viens de retomber dans une période où je me sens particulièrement nul, ça me fait du bien aussi.
- sandGuide spirituel
Pourrais-tu évoquer ces passerelles, si tu as un peu de temps ?Crapaud a écrit:Les passerelles sont quand même assez nombreuses si on a vraiment l'envie de partir.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
uneodyssée a écrit:Et français au lycée, c'est pas mieux.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
Ça fait 2 ans qu'un temps partiel m'est refusé. Avec lui, j'avais un équilibre.
Jeudi j'ai rdv avec le RH. Je vais autofinancer un bilan de compétences. Au bout de presque 22 ans dans l'EN, je suis lasse.
- Cracotte19Niveau 6
Ça, c'est un truc de fou. On est parfois obligé de demander un temps partiel pour survivre.
Essaie de revenir pour nous dire ce que le bilan de compétences t'a apporté. Bon courage.
Essaie de revenir pour nous dire ce que le bilan de compétences t'a apporté. Bon courage.
- InvitéInvité
Il faut compter combien environ ?Yazilikaya a écrit:uneodyssée a écrit:Et français au lycée, c'est pas mieux.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
Ça fait 2 ans qu'un temps partiel m'est refusé. Avec lui, j'avais un équilibre.
Jeudi j'ai rdv avec le RH. Je vais autofinancer un bilan de compétences. Au bout de presque 22 ans dans l'EN, je suis lasse.
Ou de prendre des heures supplémentaires pour survivre.Cracotte19 a écrit:Ça, c'est un truc de fou. On est parfois obligé de demander un temps partiel pour survivre.
Essaie de revenir pour nous dire ce que le bilan de compétences t'a apporté. Bon courage.
Les réponses à ce malaise ne sont pas difficile à trouver.
- uneodysséeÉrudit
Yazilikaya a écrit:uneodyssée a écrit:Et français au lycée, c'est pas mieux.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
Ça fait 2 ans qu'un temps partiel m'est refusé. Avec lui, j'avais un équilibre.
Jeudi j'ai rdv avec le RH. Je vais autofinancer un bilan de compétences. Au bout de presque 22 ans dans l'EN, je suis lasse.
Je te plains sincèrement.
Il a été question de me le refuser, depuis quelques années, mais j'ai un dossier médical qui m'a permis de l'obtenir à chaque fois (mais c'est fatigant, quand tu souhaites être guérie, de devoir rappeler que tu es potentiellement malade, juste pour obtenir les conditions de travail qui te permettront de ne pas l'être !).
Partir est peut-être la meilleure solution si tu ne peux pas l'obtenir. Si je n'avais pas ce temps partiel, certainement, je démissionnerais (ou chercherais du moins à me reconvertir).
- CrapaudNiveau 6
sand a écrit:Pourrais-tu évoquer ces passerelles, si tu as un peu de temps ?Crapaud a écrit:Les passerelles sont quand même assez nombreuses si on a vraiment l'envie de partir.
Oui, bien sûr !
Les passerelles que j'évoque correspondent en effet aux concours au sein de la fonction publique.
En tant que fonctionnaire de l'éducation nationale , nous avons la 'chance' de bénéficier d'un reclassement qui nous avantage généralement en terme de traitement. (ça dépend des ministères)
Les concours les plus connus sont ceux du ministère de l'économie et des finances :
* DGFIP.
* INSEE
* DGCCRF (Répression des fraudes)
* TSPEI (inspection des installations classées et métrologie)
...
Je vous recommande ce topic : : https://www.neoprofs.org/t113570-envie-de-changement-pour-integrer-un-ministere-lie-a-l-economie-ou-a-la-finance?
(37 pages quand même!!)
Il y a aussi les concours du ministère de l'Intérieur, des douanes ou les Ira (instituts régionaux d'administration)
Évidemment, c'est pas mal de travail de préparation. Mais, à mon sens, un enseignant a beaucoup de qualités à faire valoir dans la rédaction des notes de synthèse et surtout à l'oral.
A l'issue de ces concours, il est prévu une formation d'un an généralement, rémunérée à plein traitement ( c'est même généralement beaucoup plus qu'un salaire de prof :O grâce aux primes qui s'ajoute au traitement)
Voilà ce que j'appelle de bonnes conditions de reconversion.
Évidemment, il faut être prêt à accepter de la mobilité et du chamboulement pendant quelques temps ce qui n'est pas forcément facile pour tout le monde, je le conçois.
Concernant le détachement hors concours, c'est une voie que j'ai très vite abandonné, car je pense que c'est effectivement difficile et rare à obtenir, même si certains y arrivent (bravo !!).
- faustine62Érudit
Pour ce qui est du reclassement, je ne comprends pas ta phrase. Il me semble que les profs sont perdants financièrement.
- roxanneOracle
Nous avons plusieurs classes à 37 élèves cette année dans mon lycée. J'en ai une en première, de bon niveau en plus mais effectivement il y a un palier de passé et même les élèves le vivent mal.Cath a écrit:Selon les sections, en lycée professionnel, le max c'est 36. Dans le lycée général de mes enfants il y a déjà quelques années les classes étaient toutes à 37.diarise a écrit:@berzeko 35 élèves par classe est un seuil technique indépassable à mon sens. S'il est massivement dépassé, la nature même du métier aura changé.
- Clecle78Bon génie
Quand j'ai commencé en 1986 toutes mes classes de français étaient à 39 ou 40 sans aucun dédoublement. C'était un cauchemar.
- menerveOracle
Et ne parlons pas des réunions qui se rajoutent... Conseils de ceci, conseils de cela, formation établissement que je n'ai pas demandé et qui aura lieu pour certains sur leur demi-journée de libre...
- YazilikayaNeoprof expérimenté
AmyR a écrit:Il faut compter combien environ ?Yazilikaya a écrit:uneodyssée a écrit:Et français au lycée, c'est pas mieux.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
Ça fait 2 ans qu'un temps partiel m'est refusé. Avec lui, j'avais un équilibre.
Jeudi j'ai rdv avec le RH. Je vais autofinancer un bilan de compétences. Au bout de presque 22 ans dans l'EN, je suis lasse.Ou de prendre des heures supplémentaires pour survivre.Cracotte19 a écrit:Ça, c'est un truc de fou. On est parfois obligé de demander un temps partiel pour survivre.
Essaie de revenir pour nous dire ce que le bilan de compétences t'a apporté. Bon courage.
Les réponses à ce malaise ne sont pas difficile à trouver.
En 1 semaine. Mais ça doit dépendre des circos.
- Clecle78Bon génie
Je ne comprends pas ton message. A quoi réponds tu exactement ?Yazilikaya a écrit:AmyR a écrit:Il faut compter combien environ ?Yazilikaya a écrit:uneodyssée a écrit:Et français au lycée, c'est pas mieux.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
Ça fait 2 ans qu'un temps partiel m'est refusé. Avec lui, j'avais un équilibre.
Jeudi j'ai rdv avec le RH. Je vais autofinancer un bilan de compétences. Au bout de presque 22 ans dans l'EN, je suis lasse.Ou de prendre des heures supplémentaires pour survivre.Cracotte19 a écrit:Ça, c'est un truc de fou. On est parfois obligé de demander un temps partiel pour survivre.
Essaie de revenir pour nous dire ce que le bilan de compétences t'a apporté. Bon courage.
Les réponses à ce malaise ne sont pas difficile à trouver.
En 1 semaine. Mais ça doit dépendre des circos.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Je répondais à AmyR sur le temps qu'il fallait pour prendre rdv avec un rh. Mais sur mon téléphone, je n'arrive pas à graisser.
- Une passanteEsprit éclairé
Yazilikaya a écrit:Je répondais à AmyR sur le temps qu'il fallait pour prendre rdv avec un rh. Mais sur mon téléphone, je n'arrive pas à graisser.
Je crois qu'AmyR demandait plutôt combien coûte un bilan de compétences autofinancé
- Clecle78Bon génie
Ok ! Je comprends mieux !
- CrapaudNiveau 6
faustine62 a écrit:Pour ce qui est du reclassement, je ne comprends pas ta phrase. Il me semble que les profs sont perdants financièrement.
Je n'ai pas distingué les différents cas de figure :
- le principe est de conserver son indice dans la limite de l'indice max du nouveau corps.
- entre 1 et ~10 ans de carrière à l'EN, on peut passer un concours de cat A ou B en conservant en totalité son indice de rémunération. Dans certains ministère comme celui de l'économie, des primes importantes s'ajoutent : c'est un scénario très favorable.
- après 10-15 ans de carrière , il est peut être plus intéressant de passer un concours de cat A, plus difficile, mais la encore on maintient son indice et on a les primes en plus.
- ça se gate pour les collègues qui ont une longue carrière à l'EN. L'indice de départ est trop important et va donc 'redescendre' à la limite de l'indice max du corps. Les primes peuvent parfois compenser.
Il y a dans le fil que j'avais posté ('Envie de changement pour un ministère lié à l' économie ou aux finances) pas mal de témoignages sur le reclassement de profs reconvertis.
Voilà !
- User3296Niveau 7
Je calculais ce matin, en repensant à ce fil : c'est bien simple, ces trois dernières années, j'ai connu 3 stagiaires Lettres qui ont démissionné (pas les miens, je rassure ! je n'en ai jamais eus) en lycée comme en collège. Oui, les PAI/PAP se multiplient, en collège et maintenant cela arrive beaucoup au lycée (normal, ils montent). Cette année, par exemple, un gros tiers des élèves par classe a un aménagement personnalisé. ("Bonjour madame Nixe, pour info mon fils écrit en phonétique mais c'est dans son dossier vous verrez" débrouille-toi avec ça tiens, ils sont 27 dans cette classe et un tiers a un truc personnalisé, essaie de finir le programme)
Comme je le disais plus haut, je préfère qu'on prenne en compte la totalité des enseignants, dans la réflexion sur la démission, parce qu'il me semble que c'est encore plus révélateur du désarroi de notre profession.
Pour répondre sur les temps partiels : j'en ai eus également, officieusement pour raison médicale, mais financièrement c'est très difficile. Déjà que ça l'est à temps complet !... (d'autant qu'un TP ne garantit pas un 'meilleur emploi du temps', loin de là)
Pour répondre aussi sur le "rendez-vous RH" : j'en ai eu un, à ma demande, on m'a listé "toutes" les possibilités de reconversions, qui ne sont en réalité pas si nombreuses. Cela dépend de la formation et des diplômes de chacun. En Lettres, on peut surtout être reclassé dans le secrétariat (secrétariat des élèves par exemple), au mieux secrétariat de direction.) Donc je réfléchis à la pertinence de "se reconvertir" si c'est pour rester dans le même ministère...
Dès que j'aurai la possibilité de faire autre chose, je me lance, j'y cours. Mais il n'y a pas cinquante solutions non plus.
Comme je le disais plus haut, je préfère qu'on prenne en compte la totalité des enseignants, dans la réflexion sur la démission, parce qu'il me semble que c'est encore plus révélateur du désarroi de notre profession.
Pour répondre sur les temps partiels : j'en ai eus également, officieusement pour raison médicale, mais financièrement c'est très difficile. Déjà que ça l'est à temps complet !... (d'autant qu'un TP ne garantit pas un 'meilleur emploi du temps', loin de là)
Pour répondre aussi sur le "rendez-vous RH" : j'en ai eu un, à ma demande, on m'a listé "toutes" les possibilités de reconversions, qui ne sont en réalité pas si nombreuses. Cela dépend de la formation et des diplômes de chacun. En Lettres, on peut surtout être reclassé dans le secrétariat (secrétariat des élèves par exemple), au mieux secrétariat de direction.) Donc je réfléchis à la pertinence de "se reconvertir" si c'est pour rester dans le même ministère...
Dès que j'aurai la possibilité de faire autre chose, je me lance, j'y cours. Mais il n'y a pas cinquante solutions non plus.
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