- zigmag17Guide spirituel
Moi aussi. Mais c'est le côté matériel qui m'effraie. Je n'arrive pas à tout lâcher, je n'ai aucun courage. Si je m'écoutais j'enverrais tout valser et je créerais un petit truc soit en lien avec la lecture ou l'écriture, soit en lien avec l'enseignement mais d'une autre façon. Mais je n'ai pas l'esprit entrepreneurial...
Courage à toi dans tes démarches en tout cas!
Courage à toi dans tes démarches en tout cas!
- Philou48Niveau 2
Merci beaucoup, je pense que ce n'est facile pour aucun d'entre nous de quitter ce métier et nous ne sommes pas par nature des entrepreneurs, tu as raison 🤭 c'est sûrement pour ça aussi qu'on n'ose pas assez se rebeller contre l'institution. Fut une époque où les enseignants se faisaient entendre et les gouvernements craignaient les avis de grève. Pourquoi on se laisse faire beaucoup plus aujourd'hui, mystère. La bête EN a vaincu le prof ! N'oubliez pas, je suis du 48, Lozère, gevaudan, bête
- zigmag17Guide spirituel
- celitianSage
Vous lire me désespère en tant qu'ancienne plp.
Dans mon lycée avec un sep, je transmets les articles, j'en parle en SDP mais je passe pour une syndicaliste agitée qui exagère.
Pourquoi ne pas passer les concours du capes ou capet ou agrégation ? C'est le moment avec le manque de candidats, le problème est par contre l'affectation derrière.
Dans mon lycée avec un sep, je transmets les articles, j'en parle en SDP mais je passe pour une syndicaliste agitée qui exagère.
Pourquoi ne pas passer les concours du capes ou capet ou agrégation ? C'est le moment avec le manque de candidats, le problème est par contre l'affectation derrière.
- zigmag17Guide spirituel
celitian a écrit:Vous lire me désespère en tant qu'ancienne plp.
Dans mon lycée avec un sep, je transmets les articles, j'en parle en SDP mais je passe pour une syndicaliste agitée qui exagère.
Pourquoi ne pas passer les concours du capes ou capet ou agrégation ? C'est le moment avec le manque de candidats, le problème est par contre l'affectation derrière.
Franchement pour l'instant je préfère rester en LP où je "connais mon public" comme on dit, plutôt que me risquer à retomber, si obtention d'un autre concours il y a, dans un système de formation infantilisante qui aboutira dans quelques années aux mêmes conséquences, à savoir précarisation et paupérisation, puisqu'il s'agit du même système.
L'agreg échappe peut-être à cette analyse
mais ce qui m'épuise davantage que des élèves plus que compliqués, c'est ce qu'il y a autour, la pression de la hiérarchie, l'humiliation permanente ressentie face à ce que nous représentons.
Et puis quand je lis le sort des profs de Lettres en LG je me dis qu'en ce qui concerne ne serait-ce que les injonctions des programmes et des corrections je suis bien chanceuse. Un tel stakhanovisme obligatoire me déglinguerait en moins de deux.
J'ai compris que ce qui m'importe c'est la liberté. Si je dois la trouver, ce sera ailleurs que dans l'EN où l'on fonctionne sans cesse à marche forcée.
- Philou48Niveau 2
Je suis syndiquée et là aussi l'institution a beau jeu de nous prendre pour des agités. J'espère d'ailleurs que l'on va s'agiter un peu plus suite à ce décret... Merci pour vos conseils. J'ai bien l'intention de passer le concours. Comme je suis célibataire, peu importe l'affectation, je préfère une page blanche si tenté qu'elle le reste !
- celitianSage
Pour les concours, la capet n'est pas plus difficile que le plp, je n'avais pas eu de tuteur, par contre une journée de formation par semaine totalement inutile.
Et pour l'agreg, c'est difficile pour tout le monde donc pas de jaloux.
Autre point qui m'exaspère, les autres collègues ne veulent pas admettre que le LP est le "laboratoire" des pires idées, un seul exemple, les CCF qui se font partout maintenant.
Et pour l'agreg, c'est difficile pour tout le monde donc pas de jaloux.
Autre point qui m'exaspère, les autres collègues ne veulent pas admettre que le LP est le "laboratoire" des pires idées, un seul exemple, les CCF qui se font partout maintenant.
- OxfordNeoprof expérimenté
Philou48 a écrit:Bonjour, juste un retour d'expérience en tant que plpa lettres anglais....
J’ai bénéficié d'une passerelle en collège en 2017 à temps plein et je suis devenue prof de collège en milieu rural où personne ne voulait aller!!! Je n'en pouvais plus du lycée pro de l'enseignement agricole et de l'indigence des programmes en français. Ça ne s'est pas arrangé avec le réforme de 2017 d'après ce que j'ai compris..
Et puis cette année scolaire, fermeture d'une classe au collège. Madame, vous devez laisser 4h30 à une collègue certifiée car elle sera toujours prioritaire sur vous malgré vos 25 ans d'ancienneté et même si elle tète encore sa mère. Donc, amis enseignants qui vous réjouissez de ces passerelles, méfiez-vous des conditions que l'on vous propose. Effectivement, vous serez le bouche trou, le fusible, le collègue qui n'est pas "un vrai prof" de collège. Derrière tout cela, il y a la question du statut du plp en collège. C'est la question que je vais poser à mon syndicat qui malgré toute sa bonne volonté, n'a rien pu faire pour moi. La machine m'a broyée. Je suis la preuve vivante du mépris de l'institution, de celui des collègues qui te regardent comme un parasite, des rectorats qui te traitent comme de la mer... Et c'est peu dire !! J'aimais ce métier mais le système m'a dégoutée.
Alors un conseil, avant de vous réjouir de boucher les trous amis plp, demandez-vous ce que vous deviendrez le jour ou des classes fermeront...???
J'attends des précisions sur ce décret et les conditions d'intégration qui vont avec, je ne pense pas que nous aurons le statut certifié et c'est là que se cache le loup et quand il y a un loup...
C'est vraiment dégueulasse de traiter ainsi un professeur. Je n'en reviens pas
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- Philou48Niveau 2
Merci même le syndicat était vent debout mais c'est la loi donc aucun recours possible...
- JacqGuide spirituel
Oxford a écrit:Philou48 a écrit:Bonjour, juste un retour d'expérience en tant que plpa lettres anglais....
J’ai bénéficié d'une passerelle en collège en 2017 à temps plein et je suis devenue prof de collège en milieu rural où personne ne voulait aller!!! Je n'en pouvais plus du lycée pro de l'enseignement agricole et de l'indigence des programmes en français. Ça ne s'est pas arrangé avec le réforme de 2017 d'après ce que j'ai compris..
Et puis cette année scolaire, fermeture d'une classe au collège. Madame, vous devez laisser 4h30 à une collègue certifiée car elle sera toujours prioritaire sur vous malgré vos 25 ans d'ancienneté et même si elle tète encore sa mère. Donc, amis enseignants qui vous réjouissez de ces passerelles, méfiez-vous des conditions que l'on vous propose. Effectivement, vous serez le bouche trou, le fusible, le collègue qui n'est pas "un vrai prof" de collège. Derrière tout cela, il y a la question du statut du plp en collège. C'est la question que je vais poser à mon syndicat qui malgré toute sa bonne volonté, n'a rien pu faire pour moi. La machine m'a broyée. Je suis la preuve vivante du mépris de l'institution, de celui des collègues qui te regardent comme un parasite, des rectorats qui te traitent comme de la mer... Et c'est peu dire !! J'aimais ce métier mais le système m'a dégoutée.
Alors un conseil, avant de vous réjouir de boucher les trous amis plp, demandez-vous ce que vous deviendrez le jour ou des classes fermeront...???
J'attends des précisions sur ce décret et les conditions d'intégration qui vont avec, je ne pense pas que nous aurons le statut certifié et c'est là que se cache le loup et quand il y a un loup...
C'est vraiment dégueulasse de traiter ainsi un professeur. Je n'en reviens pas
Philou48 a écrit:Merci même le syndicat était vent debout mais c'est la loi donc aucun recours possible...
Oui c'est vraiment dégueulasse et pas étonnant du tout.
Le but du décret n'est pas de permettre aux PLP d'obtenir le statut de certifié "classique" (on imagine d'ailleurs le tollé que cela ferait chez les syndicats et à juste titre d'ailleurs) mais de "permettre" aux PLP, "avec leur accord" d'exercer dans les établissements du secondaire général et techno.
Passer un autre concours ? Cela veut dire repasser par les inspections, devant des personnes qui n'enseignent plus ou n'ont jamais enseigner et qui viennent d'expliquer comment se plier au moule actuel. Quand je vois ce que fournissent les stagiaires, notamment tout ce qu'on leur demande de totalement inutile, merci. Non merci.
Et puis cela veut dire repasser par la moulinette du mouvement. Là encore non merci. Il m'a fallu 14 ans pour arriver dans la ville où je suis et dans l'établissement que je souhaitais. Etablissement dont parlait mon CDE de cette façon : "On ne part de ce lycée que de deux façons, les pieds devant ou à la retraite" (son idée était qu'on y était très bien et que les gens ne demandaient pas à en partir, sauf raison géographique). Ce sera mon cas, d'une façon ou d'une autre.
Donc non merci.
Et vive le Gévaudan !
- Philou48Niveau 2
- CathEnchanteur
@Philou48, c'est un aspect auquel je n'avais pas encore pensé...et que vas-tu devenir ?
- Philou48Niveau 2
Je suis en mi temps thérapeutique poir cette année et bien que j'ai encore un contrat en collège, je n'ai pas envie de revivre ça ! De plus notre collège va mal et nous perdons encore une classe l'année prochaine donc rebelote.... Je vais repasser en pro en espérant que ça me permette de finir ma carrière
- nigousseHabitué du forum
Je suis PLP Lettres-Histoire depuis 20 ans et donc sans concours aucune issue possible mais n'importe quel hurluberlu qui a vu de la lumière et passe par un job dating peut prétendre à des postes inaccessibles pour moi, on marche sur la tête!!!
- Philou48Niveau 2
C'est sûr mais rappelle toi qu'ils ne seront que DA et donc très précaires, c'est le but d'ailleurs...
- Teachy54Je viens de m'inscrire !
Bonjour
Ce décret permet-il aussi la passerelle des PLP qui enseignent en lycée privé sous contrat avec l’état ?
C’est précisé nulle part dans les textes.
Merci
Ce décret permet-il aussi la passerelle des PLP qui enseignent en lycée privé sous contrat avec l’état ?
C’est précisé nulle part dans les textes.
Merci
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