- zigmag17Empereur
Mateo_13 a écrit:C'est une belle leçon de cynisme ;-)
Si j'étais prof de lycée professionnel, je serais légèrement inquiet.
Cordialement,
A qui le dis-tu.
Mais les grandes douleurs sont muettes
- JennyMédiateur
gauvain31 a écrit:Jenny a écrit:henriette a écrit:Sur la rémunération :
En matière de rémunération, aucun enseignant ne débutera sa carrière sous les 2 000 euros net mensuels, insiste le président de la République. « La revalorisation [du salaire des enseignants] sera poursuivie et elle permettra 10 % d’augmentation de manière inconditionnelle. A cela s’ajoutera le pacte qui permettra à ceux qui veulent s’engager dans des missions d’être reconnu et rémunéré, et d’avoir un second volet permettant une augmentation jusqu’à 20 % », a promis Emmanuel Macron.
10 %, c’est minable.
10 % de plus pour travailler plus, c’est encore plus minable.
+1000
Un vrai "choc salarial" serait de débuter le métier à 2500 euros et d'augmenter de suite de 900-1000 euros par mois la rémunération de tous les enseignants. En dessous, c'est indécent. On rappellera juste qu'augmenter de 10% pour travailler plus n'est pas une revalorisation, mais une application du Code du Travail.
Je crains même que les signataires du pacte voient leur rémunération horaire baisser… Je n’ai aucune confiance.
- zigmag17Empereur
Mon projet 2022-2023 va tendre vers ceci : être démissionnée, devenir contractuelle dans l'académie ET le poste de mon choix, et parallèlement ouvrir une officine d'entraînement aux examens de LP.Mélusine2 a écrit:henriette a écrit:On sabote la machine puis on vient déplorer qu'elle ne fonctionne plus.
Mais heureusement le marché propose de plus en plus de solutions : outre l'école privée, il y a foule d'officines vachement efficaces qui coûtent bonbon. C'est formidable.
Le bonheur, c'est maintenant
- ConcelhautNiveau 5
10% d'augmentation c'est très peu
- LouisBarthasExpert
Effectivement, le constat est juste : « l’école de la République française n’est plus à la hauteur ».Modulo a écrit:(...) le président appelle à être « lucide », estimant que « l’école de la République française n’est plus à la hauteur », citant à la fois des élèves « malheureux », des professeurs « désabusés » ou encore des parents d’élèves « inquiets ».
Mais Emmanuel Macron, en bon néo-libéral, considère, je pense, l'école comme un produit à lancer sur un marché. D'où la valorisation de l'innovation pédagogique, la politique d'autonomisation des établissements scolaires et, à terme, la privatisation.
Pour qu'un produit soit acheté, il faut qu'il satisfasse le consommateur. Le produit doit être lancé, le marché fera le reste. Les parents sont des clients, les élèves des consommateurs, les enseignants des vendeurs.
Selon le dogme libéral, la mise en concurrence des établissements, de la maternelle à l'université, améliorerait le service rendu : la bonne école chasserait la mauvaise, qu'un étatisme eût maintenu artificiellement en vie. Ainsi, l'achat, la vente et l'usage du produit rendrait l'élève heureux, l'enseignant enthousiaste et les parents sereins.
Ça, c'est l'imaginaire libéral, tout comme il y a un imaginaire communiste ou un imaginaire fasciste - l'historien George Duby a magistralement décrit un imaginaire aujourd'hui totalement disparu dans "Les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme".
Sauf que l'école ne peut être une marchandise. Elle peut rendre heureux, enthousiaste et serein, mais ce sont des fins secondes. L''essentiel de l'école est ailleurs, et Emmanuel Macron ne l'évoque pas.
_________________
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- InvitéInvité
LouisBarthas a écrit:Effectivement, le constat est juste : « l’école de la République française n’est plus à la hauteur ».Modulo a écrit:(...) le président appelle à être « lucide », estimant que « l’école de la République française n’est plus à la hauteur », citant à la fois des élèves « malheureux », des professeurs « désabusés » ou encore des parents d’élèves « inquiets ».
Mais Emmanuel Macron, en bon néo-libéral, considère, je pense, l'école comme un produit à lancer sur un marché. D'où la valorisation de l'innovation pédagogique, la politique d'autonomisation des établissements scolaires et, à terme, la privatisation.
Pour qu'un produit soit acheté, il faut qu'il satisfasse le consommateur. Le produit doit être lancé, le marché fera le reste. Les parents sont des clients, les élèves des consommateurs, les enseignants des vendeurs.
Selon le dogme libéral, la mise en concurrence des établissements, de la maternelle à l'université, améliorerait le service rendu : la bonne école chasserait la mauvaise, qu'un étatisme eût maintenu artificiellement en vie. Ainsi, l'achat, la vente et l'usage du produit rendrait l'élève heureux, l'enseignant enthousiaste et les parents sereins.
Ça, c'est l'imaginaire libéral, tout comme il y a un imaginaire communiste ou un imaginaire fasciste - l'historien George Duby a magistralement décrit un imaginaire aujourd'hui totalement disparu dans "Les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme".
Sauf que l'école ne peut être une marchandise. Elle peut rendre heureux, enthousiaste et serein, mais ce sont des fins secondes. L''essentiel de l'école est ailleurs, et Emmanuel Macron ne l'évoque pas.
Et c'est à mon avis le cadet de ses soucis.
- gregforeverGrand sage
Bon enfin moi ce que je lis c'est que les débutants auront 2000 euros mais les existants entre 1 et 14 ans d'ancienneté non et qui si ils (et d'autres) veulent augmenter leur salaire ben ils n'auront qu"à bosser plus! Ce n'est pas ce que j'appelle une augmentation! Du travail doit être rémunéré, une augmentation c'est sans contre-partie, pour le même travail!
- mgb35Érudit
Il est question de 10% d'augmentation inconditionnel.gregforever a écrit:Bon enfin moi ce que je lis c'est que les débutants auront 2000 euros mais les existants entre 1 et 14 ans d'ancienneté non et qui si ils (et d'autres) veulent augmenter leur salaire ben ils n'auront qu"à bosser plus! Ce n'est pas ce que j'appelle une augmentation! Du travail doit être rémunéré, une augmentation c'est sans contre-partie, pour le même travail!
- gregforeverGrand sage
A voir! Pour tous?mgb35 a écrit:Il est question de 10% d'augmentation inconditionnel.gregforever a écrit:Bon enfin moi ce que je lis c'est que les débutants auront 2000 euros mais les existants entre 1 et 14 ans d'ancienneté non et qui si ils (et d'autres) veulent augmenter leur salaire ben ils n'auront qu"à bosser plus! Ce n'est pas ce que j'appelle une augmentation! Du travail doit être rémunéré, une augmentation c'est sans contre-partie, pour le même travail!
- JacqGuide spirituel
Ce que j'entends aussi c'est que l'on va claquer "un pognon dingue" pour des projets alors qu'on n'a cessé de réduire le "pognon" pour ce qui était efficace, qui marchait et qui a été détruit méticuleusement.
Et puis ces grands blablas sur Marseille. J'ai un ami qui travaille dans un collège de la région, il ne m'a pas parlé de révolution. Par contre Macron devait venir avant les élections (il s'est, il a été décommandé au dernier instant) faire sa pub, y compris dans la classe et la salle de l'ami en question. Le principal lui a tout de même demandé (à mon ami) s'il voulait qu'on repeigne sa salle à neuf pour l'occasion !
Et puis ces grands blablas sur Marseille. J'ai un ami qui travaille dans un collège de la région, il ne m'a pas parlé de révolution. Par contre Macron devait venir avant les élections (il s'est, il a été décommandé au dernier instant) faire sa pub, y compris dans la classe et la salle de l'ami en question. Le principal lui a tout de même demandé (à mon ami) s'il voulait qu'on repeigne sa salle à neuf pour l'occasion !
- M le MauditNiveau 9
Honnêtement si en étant hors-classe on n'a rien je le vivrais comme une puissante gifle avec évanouissement temporaire
- IphigénieProphète
Les ipes c’etait pas niveau bac mais bac +1 ou 2 et uniquement par concours( concours de l’ipes ou admissibilité aux ENS, pas tout à fait niveau bac donc…) et ce n’était pas le niveau pour enseigner mais pour être payé à travailler pour devenir enseignant.Oudemia a écrit:Avec une vraie sélection, un complément de formation sérieux, une rémunération attractive (liée à l'engagement décennal), ça pourrait être une voie de salut.Mathador a écrit:Recrutement niveau bac, je ne crois pas. Il s'agit plutôt d'essayer d'engager des étudiants dans la nasse dès le bac, avec le PPPE par exemple.
Pour un vrai recrutement niveau bac, il faudrait soit se torcher avec ce qui reste du classement en catégorie A des enseignants, soit recréer l'équivalent des IPES.
- JennyMédiateur
Niveau bac, c’est n’importe quoi. Il faut des connaissances pour enseigner (et c’est important aussi d’avoir la possibilité de faire autre chose si ça ne va pas).
- ConcelhautNiveau 5
M le Maudit a écrit:Honnêtement si en étant hors-classe on n'a rien je le vivrais comme une puissante gifle avec évanouissement temporaire
Oui, et si ça touche que les certifiés et non les agrégés ça sera un scandale
- IphigénieProphète
C’est tout à fait la vision de l’école de Macron, simplement parce qu’on ne peut imaginer un système autre que celui dans lequel on baigne: les projets il voit ça façon start up (et si ça marche pas on monte une autre start up)alors qu’il faudrait comprendre que le seul projet qui vaille c’est donner les moyens de bien faire cours: mais c’est trop simple pour être vendeur et pour donner une image valorisante de son pouvoir d’action.maldoror1 a écrit:LouisBarthas a écrit:Effectivement, le constat est juste : « l’école de la République française n’est plus à la hauteur ».Modulo a écrit:(...) le président appelle à être « lucide », estimant que « l’école de la République française n’est plus à la hauteur », citant à la fois des élèves « malheureux », des professeurs « désabusés » ou encore des parents d’élèves « inquiets ».
Mais Emmanuel Macron, en bon néo-libéral, considère, je pense, l'école comme un produit à lancer sur un marché. D'où la valorisation de l'innovation pédagogique, la politique d'autonomisation des établissements scolaires et, à terme, la privatisation.
Pour qu'un produit soit acheté, il faut qu'il satisfasse le consommateur. Le produit doit être lancé, le marché fera le reste. Les parents sont des clients, les élèves des consommateurs, les enseignants des vendeurs.
Selon le dogme libéral, la mise en concurrence des établissements, de la maternelle à l'université, améliorerait le service rendu : la bonne école chasserait la mauvaise, qu'un étatisme eût maintenu artificiellement en vie. Ainsi, l'achat, la vente et l'usage du produit rendrait l'élève heureux, l'enseignant enthousiaste et les parents sereins.
Ça, c'est l'imaginaire libéral, tout comme il y a un imaginaire communiste ou un imaginaire fasciste - l'historien George Duby a magistralement décrit un imaginaire aujourd'hui totalement disparu dans "Les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme".
Sauf que l'école ne peut être une marchandise. Elle peut rendre heureux, enthousiaste et serein, mais ce sont des fins secondes. L''essentiel de l'école est ailleurs, et Emmanuel Macron ne l'évoque pas.
Et c'est à mon avis le cadet de ses soucis.
- MathadorEmpereur
Je vois bien venir la comptabilité officielle amenant à ces 10%: on inclut les 3,5% de juillet, les 1,5% de GVT de cette année qu'on fait passer pour une augmentation, les 1,5% de GVT de l'année prochaine, et il resterait moins de 4% de véritablemgb35 a écrit:Il est question de 10% d'augmentation inconditionnel.gregforever a écrit:Bon enfin moi ce que je lis c'est que les débutants auront 2000 euros mais les existants entre 1 et 14 ans d'ancienneté non et qui si ils (et d'autres) veulent augmenter leur salaire ben ils n'auront qu"à bosser plus! Ce n'est pas ce que j'appelle une augmentation! Du travail doit être rémunéré, une augmentation c'est sans contre-partie, pour le même travail!
Tiré du direct:Jenny a écrit:Niveau bac, c’est n’importe quoi. Il faut des connaissances pour enseigner (et c’est important aussi d’avoir la possibilité de faire autre chose si ça ne va pas).
Pour moi ce serait plutôt la généralisation de licences orientées enseignement (comme le PPPE que j'ai précédemment mentionné), et éventuellement le retour du recrutement avec une licence.Macron a écrit:Il faut assumer que des gens s’engagent dans ce métier dès le baccalauréat, dans ce beau métier.
Ce qui n'est pas tellement mieux qu'un recrutement direct par un concours sélectif niveau bac ceci dit…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- PHLANiveau 9
Est-ce qu'on est sûr que les 10 % d'augmentation concernent tous les enseignants ou bien a-t-il voulu dire que de passer à 2000 euros les débutants correspondra à une augmentation d'environ 10 % ? Quand je lis les différents articles, ce n'est vraiment pas clair. Et tout à l'heure sur BFM, Jeudy a bien précisé que pour les autres enseignants, ils devront faire des missions supplémentaires s'ils veulent être augmentés.Concelhaut a écrit:10% d'augmentation c'est très peu
- LouisBarthasExpert
L'idée qu'une institution quelconque puisse rendre "heureux" aurait sûrement horrifié les premiers libéraux, lointains ancêtres d'Emmanuel Macron.Modulo a écrit:... des élèves « malheureux ».
Benjamin Constant disait : « Prions l’autorité de rester dans ses limites. Qu’elle se borne à être juste ; nous nous chargerons d’être heureux. »
De la liberté des Anciens comparée à celles des Modernes (discours), 1819.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- JennyMédiateur
Mathador : je comprends aussi licences enseignement et je trouve que ce serait une baisse du niveau disciplinaire et se fermer des portes.
- PHLANiveau 9
"Emmanuel Macron a promis jeudi que la revalorisation des salaires des enseignants serait "poursuivie" afin qu'aucun d'entre eux ne débute sa carrière "à moins de 2.000 euros nets" par mois. Au Grenelle de l'éducation amorcé en 2020, "vous avez (...) commencé une revalorisation générale de la rémunération il y a 2 ans, qui sera poursuivie, en faisant qu'aucun professeur ne débute sa carrière à moins de 2.000 euros nets" par mois et qui "permettra environ 10% d'augmentation de la rémunération par rapport au statu quo", a déclaré le président de la République devant les recteurs et les rectrices réunis à la Sorbonne pour leur rentrée."
Franchement, quand je lis, je comprends que les 10 % d'augmentation correspondent uniquement au passage à 2000 euros des débutants.
Franchement, quand je lis, je comprends que les 10 % d'augmentation correspondent uniquement au passage à 2000 euros des débutants.
- InvitéInvité
Je comprends pareil, malheureusement.
- MathadorEmpereur
Et cela ouvrirait par contre la porte à la polyvalence imposée: si l'on tire sa légitimité d'une licence ou d'un concours disciplinaire, on est légitime dans sa matière mais si la légitimité provient d'un diplôme en enseignement elle s'applique à toutes les matières.Jenny a écrit:Mathador : je comprends aussi licences enseignement et je trouve que ce serait une baisse du niveau disciplinaire et se fermer des portes.
Pour l'instant, le PPPE limite cet écueil en s'adossant la plupart du temps à une vraie discipline de licence, mais je me méfie particulièrement de tout projet qui pourrait à la fois être défendu par des pédagogistes excessifs et aider Bercy à réduire le budget de l'EN.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- SisypheHabitué du forum
Il faut que j'arrête de lire neoprofs !
- IphigénieProphète
LouisBarthas a écrit:L'idée qu'une institution quelconque puisse rendre "heureux" aurait sûrement horrifié les premiers libéraux, lointains ancêtres d'Emmanuel Macron.Modulo a écrit:... des élèves « malheureux ».
Benjamin Constant disait : « Prions l’autorité de rester dans ses limites. Qu’elle se borne à être juste ; nous nous chargerons d’être heureux. »
De la liberté des Anciens comparée à celles des Modernes (discours), 1819.
Voilà le cœur du problème qui commence bien avant Macron d'ailleurs: le projet c'est une pédagogie de la séduction et la séduction est une pédagogie marchande: avec cette idéologie fortement ancrée aujourd'hui (il faut séduire les élèves pour qu'ils travaillent) on ne peut former que des générations de capricieux auto-centrés, un peu comme notre président, d'ailleurs: chacun vante son éducation personnelle.
- LouisBarthasExpert
Le marteau et l'enclume.Mathador a écrit:(...) je me méfie particulièrement de tout projet qui pourrait à la fois être défendu par des pédagogistes excessifs et aider Bercy à réduire le budget de l'EN.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- ProflambdadaHabitué du forum
En effet, pas clair les 10%... Effet immédiat pour les débutant et rien pour les autres ? Ou 10% pour les autres mais étalés sur 5 ans à coup de primes grenelle ? (avec un point d'indice à nouveau gelé pendant des années ? Ce qui revient à ne pas vraiment nous augmenter mais à faire croire aux yeux du grand public qu'on l'est ?)
De même, je ne comprends pas le temps hebdomadaire dédié à l'orientation en 5ème... Effectivement, quelle discipline va en payer le prix mais surtout, pourquoi une telle fréquence ?? Pourquoi en 5ème ? De toute façon, on ne peut pas orienter les élèves après la 5ème (sauf exception, MFR etc), c'est bien le problème..
De même, je ne comprends pas le temps hebdomadaire dédié à l'orientation en 5ème... Effectivement, quelle discipline va en payer le prix mais surtout, pourquoi une telle fréquence ?? Pourquoi en 5ème ? De toute façon, on ne peut pas orienter les élèves après la 5ème (sauf exception, MFR etc), c'est bien le problème..
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- PP...je n'ai pas l'impression d'être à la hauteur
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