Greve de surveillance 20, 21 et 22 mars

Ici nous avions des consignes sur toute une page. Nous avons aussi un responsable de salle qui indique le repère et le fait vérifier sur le sujet distribué aux élevées avant qu'ils ne composent.
En ce qui concerne les montres connectées elles ont été fait enlever (j'ai même u'e collègue qui a fait enlever les montres classiques, comme j'ai entendu maugréer quelques élèves "ça c'est abusé") mais manifestement tous les établissements ne font pas passer les épreuves dans les mêmes conditions - tant il est vrai je pense qu'une montre connectée est plus utile en maths qu'en HLP.

Jenny a écrit:Pas de bruit particulier dans mon lycée.

On n'est pas tous sensibles aux mêmes bruits, et plus le vidéo est encrassé plus c'est bruyant.

Je pense qu’ils ont été nettoyés régulièrement en effet. De toute façon, on n’a pas d’horloge (et les élèves savent de moins en moins lire l’heure. )

Au pire il existe des horloges digitales.

Dans mon établissement les vidéo-projecteur ne doivent pas être nettoyés souvent vu le bruit qu'ils font (c'est très supportable pour faire cours, mais ça tape sur les nerfs quand c'est en évaluation dans un silence de mort), et sur le plan environnemental c'est franchement du gaspillage de laisser tourner ordi + vidéoproj juste pour avoir l'heure.

Je suis d’accord, mais on ne parvient pas à obtenir l’achat d’horloges.

Vos gestionnaires ne sont pas très avisés : vu le coût de l'électricité en ce moment, elles seraient vite rentabilisées.

Danska a écrit:Vos gestionnaires ne sont pas très avisés : vu le coût de l'électricité en ce moment, elles seraient vite rentabilisées.

Une horloge murale (à aiguilles ou digitale) coûte quelques dizaines d'euros. J'y vois plus un problème d'inertie que de budget. Moi aussi, allumer le vidéoprojecteur juste pour l'heure, je trouve ça lourd et bruyant.

Chez nous, horloges à aiguilles dans toutes les salles, mais au moins une ne marchait plus. Pas d'instruction particulière pour interdire les montres.

https://c.leprogres.fr/faits-divers-justice/2023/03/22/un-lyceen-decede-d-un-malaise-cardiaque-pendant-une-epreuve-du-bac

Quelle horreur...

Je viens d'entendre cela à la radio : quelle horreur !

Comment les notes des épreuves de spécialités peuvent-elles avoir un intérêt pour les formations sur Parcoursup si les élèves passent sur deux sujets différents...

Certains collègues de prépa m’ont dit qu’ils s’attachaient plus aux notes de l’année et aux appréciations.

Blondie a écrit:Certains collègues de prépa m’ont dit qu’ils s’attachaient plus aux notes de l’année et aux appréciations.

Ce sont aussi les retours que j'ai eus venant de collègues de la prépa de mon lycée. Mais ce ne sera probablement pas le cas partout.

JeanB. a écrit:Comment les notes des épreuves de spécialités peuvent-elles avoir un intérêt pour les formations sur Parcoursup si les élèves passent sur deux sujets différents...

L'année dernière, dans ma discipline et dans d'autres sans doute, les IPR ont exigé que les deux sujets donnent la même moyenne pour les candidats. Donc les notes correspondant au sujet le plus difficile ont été mécaniquement rehaussées, au nom de l'égalité une fois de plus...

Certes, mais ça met un peu à mal l’idée qu’il faut faire les épreuves en mars pour que les notes soient sur parcoursup.

Danska a écrit:

JeanB. a écrit:Comment les notes des épreuves de spécialités peuvent-elles avoir un intérêt pour les formations sur Parcoursup si les élèves passent sur deux sujets différents...

L'année dernière, dans ma discipline et dans d'autres sans doute, les IPR ont exigé que les deux sujets donnent la même moyenne pour les candidats. Donc les notes correspondant au sujet le plus difficile ont été mécaniquement rehaussées, au nom de l'égalité une fois de plus...

Donc une aberration dans tous les cas. J'imagine qu'il faudra attendre les premières déconvenues de Chloé et Enzo le 12 avril pour que les parents se mobilisent et qu'on puisse, enfin, revenir à des conditions d'examen à peu près normales. Je sais, c'est mon côté optimiste qui prend le dessus.

JeanB. a écrit:

Danska a écrit:

JeanB. a écrit:Comment les notes des épreuves de spécialités peuvent-elles avoir un intérêt pour les formations sur Parcoursup si les élèves passent sur deux sujets différents...

L'année dernière, dans ma discipline et dans d'autres sans doute, les IPR ont exigé que les deux sujets donnent la même moyenne pour les candidats. Donc les notes correspondant au sujet le plus difficile ont été mécaniquement rehaussées, au nom de l'égalité une fois de plus...

Donc une aberration dans tous les cas. J'imagine qu'il faudra attendre les premières déconvenues de Chloé et Enzo le 12 avril pour que les parents se mobilisent et qu'on puisse, enfin, revenir à des conditions d'examen à peu près normales. Je sais, c'est mon côté optimiste qui prend le dessus.

Ah mais on est bien d'accord, c'est une aberration - les deux sujets, le bac en mars, le troisième trimestre perdu, la course pendant les deux tiers de l'année, le mois de mars gruyère, il n'y a rien à sauver dans cette réforme.

JeanB. a écrit:

Blondie a écrit:Certains collègues de prépa m’ont dit qu’ils s’attachaient plus aux notes de l’année et aux appréciations.

Ce sont aussi les retours que j'ai eus venant de collègues de la prépa de mon lycée. Mais ce ne sera probablement pas le cas partout.

Précision: "aux notes de l'année et aux appréciations des lycées dont on connaît le (très bon) niveau" : dans ce cas, ça permet de passer outre ces deux épreuves qui vont se caractériser sans doute une nouvelle fois par des remontées de notes...
Ceux qui sont laissés sur le carreau, ce sont les lycées de milieux peu favorisés : non seulement le contrôle continu n'y apparaît pas crédible par rapport à un bon lycée, mais en plus les notes des épreuves de spé ne seront peut-être pas prises non plus au sérieux si l'on poursuit l'inflation des moyennes des dernières années...

Et donc, comme toujours, on en revient à "la réputation du lycée d'origine est essentiel". Clairement une incitation à mettre les mômes dans le privé réputé du coin.

Nous pas de consigne pour les montres. Avec mon collègue on a fait le tour de la salle toutes les 10 minutes chacun, soit toutes les 5 minutes pour les élèves et je pense que je levais suffisamment la tête de mon magazine pour pouvoir bien surveiller. Je n'aurais pas pu lire un roman avec une intrigue, par exemple. D'ailleurs, c'est la première fois que je surveille des élèves aussi sages. Aucune ne nous regardait, elles ne se regardaient pas entre elles, n'ont pas fait de bruit en ouvrant leurs paquets de gateaux et en mangeant, sont toutes parties dans le dernier quart d'heure ou après le temps. Pas un seul comportement suspect! Aucune n'est allée aux toilettes.

Laotzi a écrit:

JeanB. a écrit:

Blondie a écrit:Certains collègues de prépa m’ont dit qu’ils s’attachaient plus aux notes de l’année et aux appréciations.

Ce sont aussi les retours que j'ai eus venant de collègues de la prépa de mon lycée. Mais ce ne sera probablement pas le cas partout.

Précision: "aux notes de l'année et aux appréciations des lycées dont on connaît le (très bon) niveau" : dans ce cas, ça permet de passer outre ces deux épreuves qui vont se caractériser sans doute une nouvelle fois par des remontées de notes...
Ceux qui sont laissés sur le carreau, ce sont les lycées de milieux peu favorisés : non seulement le contrôle continu n'y apparaît pas crédible par rapport à un bon lycée, mais en plus les notes des épreuves de spé ne seront peut-être pas prises non plus au sérieux si l'on poursuit l'inflation des moyennes des dernières années...

Je confirme ce retour que j'ai eu aussi d'un professeur, mais pas sur les spécialités où il faut être dans les cinq premiers.

Spoiler:

FloEarth a écrit:Et donc, comme toujours, on en revient à "la réputation du lycée d'origine est essentiel". Clairement une incitation à mettre les mômes dans le privé réputé du coin.

Mais apparemment, il y a un projet pour que le nom des lycées d'origine n'apparaisse plus sur Parcoursup.