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- PoupoutchModérateur
Comme le dit Lady Olenna, dès qu'il y a depense ou intervenant extérieur, il y a vote, quelle que soit la durée.
Moi je fais partie des gens qui font des projets, qui sortent des élèves de cours, et qui estiment que oui, c'est une chance pour eux.
Moyennant quoi, j'essaie aussi de tenir compte des impératifs de mes collègues.
Exemple concret : la structure qui est mon partenaire (c'est obligatoire dans ma discipline) a proposé 4 projets différents. L'un, en octobre, devait se dérouler sur 3 jours. J'ai expliqué que c'était beaucoup, et nous avons décidé qu'une journée ouvrée et un samedi pouvaient être un bon compromis. Ainsi, les élèves pourront participer à ce projet transfontalier très intéressant et formateur sans rater trop de cours (1 journée seulement contre 3 initialement). Un autre, en revanche, nécessite la présence des élèves sur 3 journées ; il a lieu chaque année, nous l'anticipons pour fixer les dates de bac blanc, et nous n'y faisons pas participer les terminales, car cela tombe à une période peu propice pour eux. Le troisième peut concerner les profs de lettres, que j'associe donc, afin que le projet profite à deux disciplines au lieu d'une. Le dernier est sur temps non scolaire, sur la base du volontariat. Donc, les 1eres rateront 3 journées (dont les dates seront annoncées à l'équipe dès à présent), les terminales 1 journée (qui sera annoncée dès que possible), les secondes 1 journée.
Je précise que le 4e projet, hors temps scolaire, ne sera pas encadré par moi, mais par la structure partenaire. Il pourra être valorisé sur Parcoursup puisqu'il s'agit d'un engagement citoyen.
Et pour l'auteur initial, il faut bien comprendre aussi que si l'on veut que tous les élèves d'un groupe ou d'une classe bénéficient de la même action (ce que tu appelles un projet), alors ce dernier doit se dérouler sur temps scolaire puisque c'est le seul moyen de le rendre obligatoire. Pour avoir déjà testé les projets hors temps scolaire, même gratuits, j'ai pu constater que c'est plus souvent les élèves culturellement déjà privilégiés qui y assistent, les familles les moins culturellement privilégiées étant plus réticentes à accepter des sorties hors temps scolaire, fussent elles gratuites, car elles n'en voient pas l'utilité. D'où aussi l'intérêt de tels projets sur temps scolaire (outre que, évidemment, on se rajoute déjà du boulot bénévole pour faire les dossiers, trouver des fonds et autres, on ne va pas non plus sacrifier nos vacances).
Moi je fais partie des gens qui font des projets, qui sortent des élèves de cours, et qui estiment que oui, c'est une chance pour eux.
Moyennant quoi, j'essaie aussi de tenir compte des impératifs de mes collègues.
Exemple concret : la structure qui est mon partenaire (c'est obligatoire dans ma discipline) a proposé 4 projets différents. L'un, en octobre, devait se dérouler sur 3 jours. J'ai expliqué que c'était beaucoup, et nous avons décidé qu'une journée ouvrée et un samedi pouvaient être un bon compromis. Ainsi, les élèves pourront participer à ce projet transfontalier très intéressant et formateur sans rater trop de cours (1 journée seulement contre 3 initialement). Un autre, en revanche, nécessite la présence des élèves sur 3 journées ; il a lieu chaque année, nous l'anticipons pour fixer les dates de bac blanc, et nous n'y faisons pas participer les terminales, car cela tombe à une période peu propice pour eux. Le troisième peut concerner les profs de lettres, que j'associe donc, afin que le projet profite à deux disciplines au lieu d'une. Le dernier est sur temps non scolaire, sur la base du volontariat. Donc, les 1eres rateront 3 journées (dont les dates seront annoncées à l'équipe dès à présent), les terminales 1 journée (qui sera annoncée dès que possible), les secondes 1 journée.
Je précise que le 4e projet, hors temps scolaire, ne sera pas encadré par moi, mais par la structure partenaire. Il pourra être valorisé sur Parcoursup puisqu'il s'agit d'un engagement citoyen.
Et pour l'auteur initial, il faut bien comprendre aussi que si l'on veut que tous les élèves d'un groupe ou d'une classe bénéficient de la même action (ce que tu appelles un projet), alors ce dernier doit se dérouler sur temps scolaire puisque c'est le seul moyen de le rendre obligatoire. Pour avoir déjà testé les projets hors temps scolaire, même gratuits, j'ai pu constater que c'est plus souvent les élèves culturellement déjà privilégiés qui y assistent, les familles les moins culturellement privilégiées étant plus réticentes à accepter des sorties hors temps scolaire, fussent elles gratuites, car elles n'en voient pas l'utilité. D'où aussi l'intérêt de tels projets sur temps scolaire (outre que, évidemment, on se rajoute déjà du boulot bénévole pour faire les dossiers, trouver des fonds et autres, on ne va pas non plus sacrifier nos vacances).
- JennyMédiateur
@Rubik évoque une dizaine de demi-journées concernées par des sorties.
Je ne vois pas comment ça peut passer comme ça.
Même constat que Poupoutch même s’il m’arrive de faire des choses hors temps scolaire aussi.
Je ne vois pas comment ça peut passer comme ça.
Même constat que Poupoutch même s’il m’arrive de faire des choses hors temps scolaire aussi.
- Clecle78Bon génie
Dans un de mes établissement il y a une vingtaine d'année fallait l'accord de tous pour mener un projet. Résultat il n'y en avait presque aucun de validé. J'imagine que ce serait le rêve pur certains d'entre vous mais je trouvais ça vraiment excessif, d'autant que certains en profitaient pour régler des comptes personnels.
- zigmag17Empereur
Jenny a écrit:@Rubik évoque une dizaine de demi-journées concernées par des sorties.
Je ne vois pas comment ça peut passer comme ça.
Même constat que Poupoutch même s’il m’arrive de faire des choses hors temps scolaire aussi.
J'ai compris qu'il s'agissait d'un même projet le lundi porté par la même personne, qui ajouté à d'autres projets tombant sur le même jour ( sans compter les lundis fériés cette année), a fini par rendre l'année réduite à la portion congrue pour Rubik.
- zigmag17Empereur
Clecle78 a écrit:Dans un de mes établissement il y a une vingtaine d'année fallait l'accord de tous pour mener un projet. Résultat il n'y en avait presque aucun de validé. J'imagine que ce serait le rêve pur certains d'entre vous mais je trouvais ça vraiment excessif, d'autant que certains en profitaient pour régler des comptes personnels.
Si c'est du type donnant-donnant " donne-moi tes 2h du lundi je te filerai mes 2h du mardi ", le tout dûment inscrit sur pronote car validé par la direction, c'est hyper professionnel et il n'est pas question de régler des comptes. Si c'est du type " file-moi tes 2h du lundi parce que la classe participe à un projet alors soit tu lâches tes heures soit tu viens en renfort pour encadrer", ça ne fonctionnera pas.
- JennyMédiateur
Elyas a écrit:A nouveau, il me semble important de définir ce que vous nommez "projets" parce que là, je reste perplexe sur ce dont on parle réellement.
Pour moi, le projet se mène relativement au long cours.
Ca implique une réalisation ou une restitution des élèves à la fin afin de travailler certains points du programme et des compétences. Pour ça il faut mettre en place différentes étapes, aider les élèves à s'organiser. L'idée est aussi de leur laisser une certaine autonomie.
On peut faire appel à des intervenants extérieurs ou prévoir un atelier, une visite, une rencontre.
Effectivement, une sortie toute seule ou un voyage ne sont pas des projets.
L'accord de tout le monde signifie des collègues qui ont leurs cours concernés ou de toute l'équipe de l'établissement ? Je ne vois pas comment c'est possible, certains collègues sont contre par principe, d'autres ne veulent pas que les projets soient mis en valeur/rémunérés même quand ça ne les concerne pas...
- EloahExpert spécialisé
J'entends bien tout ce que vous reprochez, à juste titre, aux projets choisis par vos collègues mais qui impactent vos heures de cours. Je vais ajouter ma petite pierre au débat avec mon témoignage de prof doc qui organise certains des projets choisis par mes collègues avec 2 exemples :
* Lycéens au cinéma : ce projet national implique que les classes inscrites vont voir 3 films dans l'année. Aller au cinéma c'est une sortie qui occupe 3 heures et comme notre cinéma partenaire impose que nous venions uniquement le matin, que nos chefs des travaux (je suis en lycée pro) imposent que ce ne soit pas sur les heures d'atelier, fatalement ce sont les heures de cours de matières générales qui sont impactées. Il arrive même comme cette année qu'un prof accompagne la classe qu'il a inscrite une matinée où il ne les a pas !
* Les PEPS sont des projets proposés et financés par la Région, ils peuvent être sur divers sujets : les sciences, le théâtre, le sport, etc. Là encore nous en menons deux ou trois selon les années. Il faut savoir que les profs qui les choisissent s'inscrivent en avril de l'année précédente, ils ne connaissent donc pas encore les futurs EDT. En général ils demandent alors à avoir la classe visée 2h de suite mais ce n'est pas toujours possible et quand ça l'est ce n'est pas toujours le jour proposé par l'intervenant pour venir. Evidemment le calendrier est discuté pour qu'il se déroule le plus possible sur les heures du prof qui a demandé le PEPS mais quand un intervenant fait 2h de route voire plus il tient à faire des séances de 2 ou 3h, fatalement cela impacte des heures d'une autre discipline.
Alors oui je comprends parfaitement que cela peut agacer des collègues qui n'ont rien demandé et sont impactés. Quelle est alors la solution ? Abandonner ces projets ?
* Lycéens au cinéma : ce projet national implique que les classes inscrites vont voir 3 films dans l'année. Aller au cinéma c'est une sortie qui occupe 3 heures et comme notre cinéma partenaire impose que nous venions uniquement le matin, que nos chefs des travaux (je suis en lycée pro) imposent que ce ne soit pas sur les heures d'atelier, fatalement ce sont les heures de cours de matières générales qui sont impactées. Il arrive même comme cette année qu'un prof accompagne la classe qu'il a inscrite une matinée où il ne les a pas !
* Les PEPS sont des projets proposés et financés par la Région, ils peuvent être sur divers sujets : les sciences, le théâtre, le sport, etc. Là encore nous en menons deux ou trois selon les années. Il faut savoir que les profs qui les choisissent s'inscrivent en avril de l'année précédente, ils ne connaissent donc pas encore les futurs EDT. En général ils demandent alors à avoir la classe visée 2h de suite mais ce n'est pas toujours possible et quand ça l'est ce n'est pas toujours le jour proposé par l'intervenant pour venir. Evidemment le calendrier est discuté pour qu'il se déroule le plus possible sur les heures du prof qui a demandé le PEPS mais quand un intervenant fait 2h de route voire plus il tient à faire des séances de 2 ou 3h, fatalement cela impacte des heures d'une autre discipline.
Alors oui je comprends parfaitement que cela peut agacer des collègues qui n'ont rien demandé et sont impactés. Quelle est alors la solution ? Abandonner ces projets ?
- Aperçu par hasardModérateur
Jenny a écrit:Elyas a écrit:A nouveau, il me semble important de définir ce que vous nommez "projets" parce que là, je reste perplexe sur ce dont on parle réellement.
Pour moi, le projet se mène relativement au long cours.
Ca implique une réalisation ou une restitution des élèves à la fin afin de travailler certains points du programme et des compétences. Pour ça il faut mettre en place différentes étapes, aider les élèves à s'organiser. L'idée est aussi de leur laisser une certaine autonomie.
On peut faire appel à des intervenants extérieurs ou prévoir un atelier, une visite, une rencontre.
Effectivement, une sortie toute seule ou un voyage ne sont pas des projets.
L'accord de tout le monde signifie des collègues qui ont leurs cours concernés ou de toute l'équipe de l'établissement ? Je ne vois pas comment c'est possible, certains collègues sont contre par principe, d'autres ne veulent pas que les projets soient mis en valeur/rémunérés même quand ça ne les concerne pas...
L'idée que pédagogiquement une sortie ou un voyage seuls ne sont pas des projets au plein sens du terme se défend. Mais je ne suis pas certain que cette nuance ait une grande importance dans le débat. Les collègues dont les cours sont affectés n'ont pas de raison a priori de faire la différence. Projet au sens "fort" du terme ou "simple" sortie/voyage, c'est dans tous les cas une activité qui leur prend des heures/des élèves.
- JennyMédiateur
Un projet ne prend pas forcément des heures aux collègues.
Quand je fais un projet à l’année en EMC, je prends 18h sur mes cours et voilà. Évidemment, si je n’ai pas le créneau de 2h demandé, c’est un peu plus périlleux… Je n’ai d’ailleurs pas fait de projet ces dernières années dans ce cas. Le choix des classes concernées s’est souvent fait comme ça.
Mais 4 créneaux sur la même demi-journée, qui est de plus concernée par des jours fériés en cascade, ce n’est pas envisageable et je ne vois pas une direction accepter facilement.
Quand je fais un projet à l’année en EMC, je prends 18h sur mes cours et voilà. Évidemment, si je n’ai pas le créneau de 2h demandé, c’est un peu plus périlleux… Je n’ai d’ailleurs pas fait de projet ces dernières années dans ce cas. Le choix des classes concernées s’est souvent fait comme ça.
Mais 4 créneaux sur la même demi-journée, qui est de plus concernée par des jours fériés en cascade, ce n’est pas envisageable et je ne vois pas une direction accepter facilement.
- ElyasEsprit sacré
Normalement, il y a des réunions et des votes au CA pour parler et décider des sorties et, surtout, des voyages. Je vois toujours les gens se plaindre mais ils ne disent rien lors des réunions sur les sorties et voyages et ils ne votent jamais contre les voyages.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je ferais la différence entre un projet mené par un collègue, pour lequel je pars de l'a priori qu'il a un objectif pédagogique et d'apprentissage, et une intervention organisée par quelqu'un qui n'est pas un professionnel de l'éducation. Le premier me semble par défaut plus légitime que le second.
- zigmag17Empereur
Eloah a écrit:J'entends bien tout ce que vous reprochez, à juste titre, aux projets choisis par vos collègues mais qui impactent vos heures de cours. Je vais ajouter ma petite pierre au débat avec mon témoignage de prof doc qui organise certains des projets choisis par mes collègues avec 2 exemples :
* Lycéens au cinéma : ce projet national implique que les classes inscrites vont voir 3 films dans l'année. Aller au cinéma c'est une sortie qui occupe 3 heures et comme notre cinéma partenaire impose que nous venions uniquement le matin, que nos chefs des travaux (je suis en lycée pro) imposent que ce ne soit pas sur les heures d'atelier, fatalement ce sont les heures de cours de matières générales qui sont impactées. Il arrive même comme cette année qu'un prof accompagne la classe qu'il a inscrite une matinée où il ne les a pas !
* Les PEPS sont des projets proposés et financés par la Région, ils peuvent être sur divers sujets : les sciences, le théâtre, le sport, etc. Là encore nous en menons deux ou trois selon les années. Il faut savoir que les profs qui les choisissent s'inscrivent en avril de l'année précédente, ils ne connaissent donc pas encore les futurs EDT. En général ils demandent alors à avoir la classe visée 2h de suite mais ce n'est pas toujours possible et quand ça l'est ce n'est pas toujours le jour proposé par l'intervenant pour venir. Evidemment le calendrier est discuté pour qu'il se déroule le plus possible sur les heures du prof qui a demandé le PEPS mais quand un intervenant fait 2h de route voire plus il tient à faire des séances de 2 ou 3h, fatalement cela impacte des heures d'une autre discipline.
Alors oui je comprends parfaitement que cela peut agacer des collègues qui n'ont rien demandé et sont impactés. Quelle est alors la solution ? Abandonner ces projets ?
Je peux m'exprimer pour le LP: Les projets menés en CAP nécessitent des barrettes ( généralement 3 profs concernés) qui n'auront donc aucun impact sur les autres cours de la classe, ni sur d'autres classes. Quand 2 voire 3 classes sont impliquées dans le même projet nous demandons le maximum d'heures en parallèle avec ces classes, en lien avec les cours des profs concernés De cette façon le projet suit son cours sans que personne n'en pâtisse.
L'année prochaine la PP porteuse du projet a décidé de le mener en toute connaissance de cause, c'est-à-dire que nous travaillerons ensemble mais elle devra prendre en plus des contacts en amont puis réaliser un bilan en-dehors des heures de cours , elle a choisi de le faire en toute connaissance de cause ( elle demandera des HSE mais n'est pas sûre de les obtenir, nous ne signerons le pacte ni l'une ni l'autre, le travail supplémentaire c'est son choix, sinon on pouvait se contenter d'un projet intra-muros c'etait possible aussi).
Pour Lycéens au cinéma, les collègues qui organisent les sorties préviennent ( pour nous le temps d'y aller c'est la matinée qui saute), soit les heures sont "rendues" si besoin, soit il y a négociation, en effet j'ai vu des collègues s'y opposer mais si les dates sont discutées il n'y a pas de problème.
- Aperçu par hasardModérateur
Jenny a écrit:Un projet ne prend pas forcément des heures aux collègues.
Quand je fais un projet à l’année en EMC, je prends 18h sur mes cours et voilà. Évidemment, si je n’ai pas le créneau de 2h demandé, c’est un peu plus périlleux… Je n’ai d’ailleurs pas fait de projet ces dernières années dans ce cas. Le choix des classes concernées s’est souvent fait comme ça.
Mais 4 créneaux sur la même demi-journée, qui est de plus concernée par des jours fériés en cascade, ce n’est pas envisageable et je ne vois pas une direction accepter facilement.
Oui. Mais dans le cas où une activité nous prend des heures, nous avons bien souvent tendance à la ranger d'office sous la catégorie "projet", sans pousser plus loin la réflexion. En tout cas je crois que ce qui fait débat ici, ce n'est pas tant la légitimité des projets identifiés à des types de démarches pédagogiques bien précis que celle des activités liées à un cours qui prennent du temps/des élèves sur d'autres cours, quelle que soit la catégorie dans laquelle il conviendrait de ranger ces activités selon une classification pédagogique rigoureuse.
Après, je fais comme toi, un bon nombre de mes "projets" (au sens que tu donnes à ce terme) ne prennent des heures à personne - ou alors seulement très exceptionnellement aux diverses options facultatives du mercredi après-midi, ce qui n'est pas idéal pour les collègues concernés mais reste la solution la moins "impactante", comme on dit aujourd'hui.
- JennyMédiateur
On a le même problème de l’option ou de la spé isolée le mercredi, mais les collègues concernés débordent fréquemment sur mes cours et c’est logique vu la discipline.
A la base, ce qui faisait débat, c’était aussi que ces projets soient valorisés. Je crois que les collègues se font des illusions… ça joue sans doute sur le PPCR et c’est parfois rémunéré mais ça reste minime au vu de l’investissement.
A la base, ce qui faisait débat, c’était aussi que ces projets soient valorisés. Je crois que les collègues se font des illusions… ça joue sans doute sur le PPCR et c’est parfois rémunéré mais ça reste minime au vu de l’investissement.
- Aperçu par hasardModérateur
Jenny a écrit:On a le même problème de l’option ou de la spé isolée le mercredi, mais les collègues concernés débordent fréquemment sur mes cours et c’est logique vu la discipline.
A la base, ce qui faisait débat, c’était aussi que ces projets soient valorisés. Je crois que les collègues se font des illusions… ça joue sans doute sur le PPCR et c’est parfois rémunéré mais ça reste minime au vu de l’investissement.
Personnellement, je prends un tel pied en piquant plein d'heures à mes collègues que je fais tous mes projets et voyages gratos...
- EloahExpert spécialisé
Zigmag, qu'appelles tu des heures en parallèles ? Vous anticipez par ex que tel projet va "coûter" 3h de math et donc vous en demandez 3 de plus ? sur quel temps, le temps libre des élèves ? Est-ce que ça signifie que ledit prof de math n'est pas sollicité pour être avec sa classe par lorsqu'un intervenant vient sur son créneau ?
L'inconvénient de ces projets est que les profs s'y inscrivent avant de connaître leurs EDT ... mais c'est le jeu, j'essaye de faire au mieux.
L'inconvénient de ces projets est que les profs s'y inscrivent avant de connaître leurs EDT ... mais c'est le jeu, j'essaye de faire au mieux.
- Pontorson50Fidèle du forum
Ici j'appelle projet ce qui fait la joie du Cde au dernier CA : pouvoir montrer aux parents tout ce qui n'a pas été un enseignement avec un professeur dans une salle de cours tout seul. Donc tout ce qui sort d'un travail routinier ordinaire.
Et mon chef a quand même bien raison, c'est une avalanche d'activités qui apparaît dès lors. Je suis d'autant plus impressionné que je suis le seul à ne pas mener de projets, c'est à dire à ne jamais vouloir sortir de la routine de mon cours. Par paresse il faut être honnête, la fatigue engendrée m'affole d'avance quand je vois ce que font mes collègues.
Aussi parce que je n'aime pas sortir avec les élèves : je trouve que globalement ils considèrent la sortie comme une façon de ne pas travailler, ils ont déjà cette réaction quand je travaille sur un document audio-visuel en classe "on va regarder un film" quand bien même ils souffrent très vite sur le questionnaire dense qui s'abat sur eux dans la minute qui suit la remarque...Le comportement bruyant d'élèves en sortie que je croise dans la rue ou ailleurs m'exaspère souvent, et j'ai un peu honte parfois des nôtres quand nous sortons, pourtant mes élèves sont loin d'être des enquiquineurs de première.
Pourtant dans ma salle de classe, un cours sans une seule blague ou un seul trait d'humour soit d'eux soit de moi me chagrine, donc ce n'est pas un côté ronchon chez moi, je voudrais seulement que tout soit ordinaire. Pour moi un projet ça devrait être un gros, un énorme événement une fois par an maxi pour tout l'établissement. Le meilleur projet que je connaisse : les appariements, c'est monstrueux d'efficacité linguistique, et c'est un travail admirable des deux établissements concernés, avec la magie du temps ordinaire dans l'école d'un pays vécu de façon croisée par les élèves des deux pays. Et manquer d'élèves deux semaines pour accueillir ensuite des élèves étrangers, ça me touche quelque part.
Que des gens aillent jusqu'au pacte pour avoir, au mieux, une rétribution des petites parts des efforts qu'ils déploient dans leurs projets, je l'accepterai. Après, j'ai le sentiment du coup que bien des choses majeures majeures qui se jouent pour les élèves dans la routine du cours ne feront jamais l'objet d'un signalement aux parents ou à l'extérieur, et c'est quand même dommage. C'est ainsi par exemple que le terme "culture" en vient à être synonyme de projet, c'est à dire désigne tout ce qui ne consiste pas à enseigner sans projet. J'ose croire qu'un cours ordinaire de chacun d'entre nous est de la culture.
Une autre réticence pour moi est le coût supplémentaire induit. Je pense que la sobriété à la fois financière et environnementale dans laquelle nous entrons signifie entre autres cesser de multiplier les sorties des élèves dans le monde et plutôt de faire venir le monde chez nous ; exemple avec les carrefours des métiers, chez nous on les a remplacés par la venue de parents une demi-journée banalisée en 4° pour raconter leur parcours et leur vie au travail et répondre aux questions. Là je suis extrêmement honoré de céder mes heures de cours au collègue qui a eu cette idée simple et géniale. Autre exemple : la venue d'acteurs ou d'auteurs, en lettres c'est de plus en plus fréquent, qui viennent enseigner des rudiments de leur art à des élèves, et ça peut aller jusqu'à l'aide à monter une pièce par les élèves eux-mêmes. En revanche, les sorties pour aller voir des objets artistiques qui sont montrables sur des écrans de meilleure qualité chaque année sont-elles aussi indispensables que naguère, du temps où c'était ça ou ne rien voir? Surtout que toutes les oeuvres ou presque sont sous verre, alors le contact direct avec l'oeuvre en prend un coup quand même...
Malgré toutes ces réserves, je ne veux pas que les collègues montant des projets soient empêchés de le faire, parce qu'ils sont tellement enthousiastes pour les faire que cet enthousiasme est en lui-même un apprentissage pour des élèves qui découvrent que des adultes passionnés peuvent donner gratuitement, le plus souvent parfois au delà de leur petit confort, pour allumer une lueur de dynamisme chez les élèves, et de ce point de vue, je n'irai jamais dire que tel ou tel projet est mauvais, même quand il ne me plaît pas ou me semble luxueux. Et j'ai la chance de ne jamais avoir vu des collègues songer d'abord à se faire mousser, je suis malheureux que cela se produise ailleurs.
La véritable difficulté me semble être celle des matières enseignées une heure par semaine : là l'heure de cours vaut cher, plus que la mienne avec trois heures par semaine. Piquer des heures à ces collègues-là me dérange sérieusement.
Et bien entendu quand il faut accompagner, j'y vais, c'est ma seule contribution!
Et mon chef a quand même bien raison, c'est une avalanche d'activités qui apparaît dès lors. Je suis d'autant plus impressionné que je suis le seul à ne pas mener de projets, c'est à dire à ne jamais vouloir sortir de la routine de mon cours. Par paresse il faut être honnête, la fatigue engendrée m'affole d'avance quand je vois ce que font mes collègues.
Aussi parce que je n'aime pas sortir avec les élèves : je trouve que globalement ils considèrent la sortie comme une façon de ne pas travailler, ils ont déjà cette réaction quand je travaille sur un document audio-visuel en classe "on va regarder un film" quand bien même ils souffrent très vite sur le questionnaire dense qui s'abat sur eux dans la minute qui suit la remarque...Le comportement bruyant d'élèves en sortie que je croise dans la rue ou ailleurs m'exaspère souvent, et j'ai un peu honte parfois des nôtres quand nous sortons, pourtant mes élèves sont loin d'être des enquiquineurs de première.
Pourtant dans ma salle de classe, un cours sans une seule blague ou un seul trait d'humour soit d'eux soit de moi me chagrine, donc ce n'est pas un côté ronchon chez moi, je voudrais seulement que tout soit ordinaire. Pour moi un projet ça devrait être un gros, un énorme événement une fois par an maxi pour tout l'établissement. Le meilleur projet que je connaisse : les appariements, c'est monstrueux d'efficacité linguistique, et c'est un travail admirable des deux établissements concernés, avec la magie du temps ordinaire dans l'école d'un pays vécu de façon croisée par les élèves des deux pays. Et manquer d'élèves deux semaines pour accueillir ensuite des élèves étrangers, ça me touche quelque part.
Que des gens aillent jusqu'au pacte pour avoir, au mieux, une rétribution des petites parts des efforts qu'ils déploient dans leurs projets, je l'accepterai. Après, j'ai le sentiment du coup que bien des choses majeures majeures qui se jouent pour les élèves dans la routine du cours ne feront jamais l'objet d'un signalement aux parents ou à l'extérieur, et c'est quand même dommage. C'est ainsi par exemple que le terme "culture" en vient à être synonyme de projet, c'est à dire désigne tout ce qui ne consiste pas à enseigner sans projet. J'ose croire qu'un cours ordinaire de chacun d'entre nous est de la culture.
Une autre réticence pour moi est le coût supplémentaire induit. Je pense que la sobriété à la fois financière et environnementale dans laquelle nous entrons signifie entre autres cesser de multiplier les sorties des élèves dans le monde et plutôt de faire venir le monde chez nous ; exemple avec les carrefours des métiers, chez nous on les a remplacés par la venue de parents une demi-journée banalisée en 4° pour raconter leur parcours et leur vie au travail et répondre aux questions. Là je suis extrêmement honoré de céder mes heures de cours au collègue qui a eu cette idée simple et géniale. Autre exemple : la venue d'acteurs ou d'auteurs, en lettres c'est de plus en plus fréquent, qui viennent enseigner des rudiments de leur art à des élèves, et ça peut aller jusqu'à l'aide à monter une pièce par les élèves eux-mêmes. En revanche, les sorties pour aller voir des objets artistiques qui sont montrables sur des écrans de meilleure qualité chaque année sont-elles aussi indispensables que naguère, du temps où c'était ça ou ne rien voir? Surtout que toutes les oeuvres ou presque sont sous verre, alors le contact direct avec l'oeuvre en prend un coup quand même...
Malgré toutes ces réserves, je ne veux pas que les collègues montant des projets soient empêchés de le faire, parce qu'ils sont tellement enthousiastes pour les faire que cet enthousiasme est en lui-même un apprentissage pour des élèves qui découvrent que des adultes passionnés peuvent donner gratuitement, le plus souvent parfois au delà de leur petit confort, pour allumer une lueur de dynamisme chez les élèves, et de ce point de vue, je n'irai jamais dire que tel ou tel projet est mauvais, même quand il ne me plaît pas ou me semble luxueux. Et j'ai la chance de ne jamais avoir vu des collègues songer d'abord à se faire mousser, je suis malheureux que cela se produise ailleurs.
La véritable difficulté me semble être celle des matières enseignées une heure par semaine : là l'heure de cours vaut cher, plus que la mienne avec trois heures par semaine. Piquer des heures à ces collègues-là me dérange sérieusement.
Et bien entendu quand il faut accompagner, j'y vais, c'est ma seule contribution!
- zigmag17Empereur
Eloah a écrit:Zigmag, qu'appelles tu des heures en parallèles ? Vous anticipez par ex que tel projet va "coûter" 3h de math et donc vous en demandez 3 de plus ? sur quel temps, le temps libre des élèves ? Est-ce que ça signifie que ledit prof de math n'est pas sollicité pour être avec sa classe par lorsqu'un intervenant vient sur son créneau ?
L'inconvénient de ces projets est que les profs s'y inscrivent avant de connaître leurs EDT ... mais c'est le jeu, j'essaye de faire au mieux.
Ce sont des projets menés pendant nos heures de co-inter et de chef-d'oeuvre, parfois à la marge en AP.
Exemple pour la rentrée prochaine : dans une classe de CAP nous sommes 2 collègues à travailler ensemble en co-inter, on a demandé nos heures de chef-d'oeuvre à suivre, et un autre collègue moins impliqué dans le projet mais participant volontaire également s'est positionné pour avoir une heure de cours soit avant les nôtres, soit après. En gros on demande pour cette classe quasiment une matinée banalisée dans notre edt, avec 3 matières et 3 profs. C'etait déjà le cas cette année ( nous avions un partenariat avec une entreprise ce qui nécessitait des sorties de l'établissement une fois/ quinzaine, grâce à ce système aucune autre classe n'était pénalisée et nos élèves avaient bien leurs heures normales de cours).
Cela suppose que le projet soit ficelé avant les vœux d'edt et quand on connaît les collègues c'est encore mieux.
On peut aussi complexifier avec un jeu de barrettes avec d'autres classes.
Par exemple cette année, avec une autre classe de CAP, non seulement nous avions nos barrettes telles que je les ai décrites ( propres à la classe), mais comme une autre classe était impliquée dans le projet, nous avons demandé à ce que la collègue qui avait l'autre classe par blocs en matière pro, ait des heures de cours en parallèle avec nous. Ce qui fait que de temps en temps nous avons pu organiser des rencontres entre ces deux classes, toujours sur l'edt des profs et des élèves. Même chose: cela a été pensé et demandé lors des vœux d'edt, et validé par le PA ( qui ne nous assure de rien en juillet mais fait son possible pour respecter cette demande).
- EloahExpert spécialisé
zigmag17 a écrit:Eloah a écrit:Zigmag, qu'appelles tu des heures en parallèles ? Vous anticipez par ex que tel projet va "coûter" 3h de math et donc vous en demandez 3 de plus ? sur quel temps, le temps libre des élèves ? Est-ce que ça signifie que ledit prof de math n'est pas sollicité pour être avec sa classe par lorsqu'un intervenant vient sur son créneau ?
L'inconvénient de ces projets est que les profs s'y inscrivent avant de connaître leurs EDT ... mais c'est le jeu, j'essaye de faire au mieux.
Ce sont des projets menés pendant nos heures de co-inter et de chef-d'oeuvre, parfois à la marge en AP.
Exemple pour la rentrée prochaine : dans une classe de CAP nous sommes 2 collègues à travailler ensemble en co-inter, on a demandé nos heures de chef-d'oeuvre à suivre, et un autre collègue moins impliqué dans le projet mais participant volontaire également s'est positionné pour avoir une heure de cours soit avant les nôtres, soit après. En gros on demande pour cette classe quasiment une matinée banalisée dans notre edt, avec 3 matières et 3 profs. C'etait déjà le cas cette année ( nous avions un partenariat avec une entreprise ce qui nécessitait des sorties de l'établissement une fois/ quinzaine, grâce à ce système aucune autre classe n'était pénalisée et nos élèves avaient bien leurs heures normales de cours).
Cela suppose que le projet soit ficelé avant les vœux d'edt et quand on connaît les collègues c'est encore mieux.
On peut aussi complexifier avec un jeu de barrettes avec d'autres classes.
Par exemple cette année, avec une autre classe de CAP, non seulement nous avions nos barrettes telles que je les ai décrites ( propres à la classe), mais comme une autre classe était impliquée dans le projet, nous avons demandé à ce que la collègue qui avait l'autre classe par blocs en matière pro, ait des heures de cours en parallèle avec nous. Ce qui fait que de temps en temps nous avons pu organiser des rencontres entre ces deux classes, toujours sur l'edt des profs et des élèves. Même chose: cela a été pensé et demandé lors des vœux d'edt, et validé par le PA ( qui ne nous assure de rien en juillet mais fait son possible pour respecter cette demande).
Merci pour ces précisions, oui nous faisons un peu pareil pour certains projets en interne ; par ex l'année prochaine nous mènerons un projet sur le conte avec deux classes de CAP qui ont deux profs différents, nous avons demandé l'heure d'AP en barrette ainsi qu'avec la collègue d'arts appliqués qui interviendra ponctuellement et aura les classes avant / après l'heure d'AP. Ca fonctionne en effet pour les projets en interne. Les plus compliqués à organiser sans toucher aux heures des autres collègues sont les projets avec des partenaires extérieurs comme les deux que j'ai cités en exemples ci-dessus.
- zigmag17Empereur
Eloah a écrit:zigmag17 a écrit:Eloah a écrit:Zigmag, qu'appelles tu des heures en parallèles ? Vous anticipez par ex que tel projet va "coûter" 3h de math et donc vous en demandez 3 de plus ? sur quel temps, le temps libre des élèves ? Est-ce que ça signifie que ledit prof de math n'est pas sollicité pour être avec sa classe par lorsqu'un intervenant vient sur son créneau ?
L'inconvénient de ces projets est que les profs s'y inscrivent avant de connaître leurs EDT ... mais c'est le jeu, j'essaye de faire au mieux.
Ce sont des projets menés pendant nos heures de co-inter et de chef-d'oeuvre, parfois à la marge en AP.
Exemple pour la rentrée prochaine : dans une classe de CAP nous sommes 2 collègues à travailler ensemble en co-inter, on a demandé nos heures de chef-d'oeuvre à suivre, et un autre collègue moins impliqué dans le projet mais participant volontaire également s'est positionné pour avoir une heure de cours soit avant les nôtres, soit après. En gros on demande pour cette classe quasiment une matinée banalisée dans notre edt, avec 3 matières et 3 profs. C'etait déjà le cas cette année ( nous avions un partenariat avec une entreprise ce qui nécessitait des sorties de l'établissement une fois/ quinzaine, grâce à ce système aucune autre classe n'était pénalisée et nos élèves avaient bien leurs heures normales de cours).
Cela suppose que le projet soit ficelé avant les vœux d'edt et quand on connaît les collègues c'est encore mieux.
On peut aussi complexifier avec un jeu de barrettes avec d'autres classes.
Par exemple cette année, avec une autre classe de CAP, non seulement nous avions nos barrettes telles que je les ai décrites ( propres à la classe), mais comme une autre classe était impliquée dans le projet, nous avons demandé à ce que la collègue qui avait l'autre classe par blocs en matière pro, ait des heures de cours en parallèle avec nous. Ce qui fait que de temps en temps nous avons pu organiser des rencontres entre ces deux classes, toujours sur l'edt des profs et des élèves. Même chose: cela a été pensé et demandé lors des vœux d'edt, et validé par le PA ( qui ne nous assure de rien en juillet mais fait son possible pour respecter cette demande).
Merci pour ces précisions, oui nous faisons un peu pareil pour certains projets en interne ; par ex l'année prochaine nous mènerons un projet sur le conte avec deux classes de CAP qui ont deux profs différents, nous avons demandé l'heure d'AP en barrette ainsi qu'avec la collègue d'arts appliqués qui interviendra ponctuellement et aura les classes avant / après l'heure d'AP. Ca fonctionne en effet pour les projets en interne. Les plus compliqués à organiser sans toucher aux heures des autres collègues sont les projets avec des partenaires extérieurs comme les deux que j'ai cités en exemples ci-dessus.
Oui c'est vrai mais c'est possible. On l'a fait l'an dernier avec un projet nécessitant des sorties et des contacts réguliers avec une association. Si l'on arrive à combiner les heures des profs concernés et des élèves, sur la même plage horaire avec une amplitude suffisante ( nous avions 3h30 à suivre), ce peut-être suffisant pour mener le projet à bien. Ensuite on peut toujours s'arranger pour peaufiner seul dans son coin avec la classe en AP. Encore faut-il que les partenaires extérieurs aient des créneaux horaires compatibles avec les nôtres, souvent ce sont eux qui décident, après on voit si on peut d'adapter.
PS: le conte j'ai fait ça une année, si tu veux je peux t'exposer le projet en MP j'avais adoré !!
- RubikNiveau 10
Alors en fait non, pas du tout ! Rien n'a été voté, signé, ni même évoqué en CA. Les gamins et les parents se sont retrouvés embringués là-dedans sans pouvoir donner leur avis et sans bien comprendre les tenants et les aboutissants (projet sur 2 ans, donc conservation de la classe à l'identique pour l'année suivante). Le truc est tombé du ciel au mois d'octobre, obligeant à changer les edt de 3 collègues (et pas pour les améliorer !), pour que la collègue puisse faire une heure sup hebdo avec la classe en question dans le cadre du proooojeeeet et les sorties évoquées en sus pour cette classe font également partie du projet en question, simplement elles n'étaient pas le lundi matinLadyOlenna a écrit:J'imagine que pour un projet de ce type, évoqué par @Rubik, il y a eu une présentation et un vote au CA. Les collègues ont donc validé ce projet je suppose.zigmag17 a écrit:Jenny a écrit:Non, mais là je ne comprends pas que le CDE valide. C’est un projet mal ficelé ça en fait.
Le CdE valide pour trois motifs au choix: avoir la paix avec des gens qui font la loi dans leur établissement et qui, si leur projet n'est pas validé, feront le siège de la direction tant qu'ils n'auront pas l'aval de cette dernière ( les mêmes qui font le siège de la direction pour tout: taper un scandale parce qu'ils ont une malheureuse heure de trou dans la semaine, parce qu'ils n'ont pas "leur" salle etc); le CDE valide s'il estime que ça rentre bien dans le projet d'établissement et qu'un projet en plus dans son CV ça ne peut pas faire de mal; le CdE valide parce qu'il estime que tout projet vaut mieux que n'importe quel cours "à l'ancienne "( pardon mais j'aime bien cette expression) parce qu'il part du principe qu c'est formateur pour les élèves, qu'il a été convaincu par le(s) porteurs du projet qui ont su le défendre à l'oral en prétendant que leurs collègues étaient au courant et validaient et qu'il n'a pas eu le temps d'y regarder de plus près quand il s'est agi de lire les grandes lignes de ce projet.
Epilogue : la classe s'est révélée être parfaitement insupportable, avec des gamins pas forcément intéressés par la bouzin (tu m'étonnes...) et donc la collègue a mis son nez dans les répartitions, virant les élèves pénibles et en rajoutant d'autres, sympas, prélevés sur les autres classes pour l'année prochaine. Elle s'est donc fait sa petite classe perso avec la bénédiction de la direction (entièrement nouvelle cette année) qui n'y a vu que du feu et qui estime que l'on persécute la collègue lorsque l'on proteste. Collègue qui n'en est évidemment pas à son coup d'essai dans le mépris permanent.
Edit : Pour que ce soit clair : je n'ai rien à la base contre les projets menés en concertation et dont on prend en compte les implications même si je n'en fait pas moi-même. Mais là ...
- JennyMédiateur
Il faut demander aux collègues élus au CA d'évoquer les problèmes que ça pose.
- zigmag17Empereur
Rubik a écrit:Alors en fait non, pas du tout ! Rien n'a été voté, signé, ni même évoqué en CA. Les gamins et les parents se sont retrouvés embringués là-dedans sans pouvoir donner leur avis et sans bien comprendre les tenants et les aboutissants (projet sur 2 ans, donc conservation de la classe à l'identique pour l'année suivante). Le truc est tombé du ciel au mois d'octobre, obligeant à changer les edt de 3 collègues (et pas pour les améliorer !), pour que la collègue puisse faire une heure sup hebdo avec la classe en question dans le cadre du proooojeeeet et les sorties évoquées en sus pour cette classe font également partie du projet en question, simplement elles n'étaient pas le lundi matinLadyOlenna a écrit:J'imagine que pour un projet de ce type, évoqué par @Rubik, il y a eu une présentation et un vote au CA. Les collègues ont donc validé ce projet je suppose.zigmag17 a écrit:Jenny a écrit:Non, mais là je ne comprends pas que le CDE valide. C’est un projet mal ficelé ça en fait.
Le CdE valide pour trois motifs au choix: avoir la paix avec des gens qui font la loi dans leur établissement et qui, si leur projet n'est pas validé, feront le siège de la direction tant qu'ils n'auront pas l'aval de cette dernière ( les mêmes qui font le siège de la direction pour tout: taper un scandale parce qu'ils ont une malheureuse heure de trou dans la semaine, parce qu'ils n'ont pas "leur" salle etc); le CDE valide s'il estime que ça rentre bien dans le projet d'établissement et qu'un projet en plus dans son CV ça ne peut pas faire de mal; le CdE valide parce qu'il estime que tout projet vaut mieux que n'importe quel cours "à l'ancienne "( pardon mais j'aime bien cette expression) parce qu'il part du principe qu c'est formateur pour les élèves, qu'il a été convaincu par le(s) porteurs du projet qui ont su le défendre à l'oral en prétendant que leurs collègues étaient au courant et validaient et qu'il n'a pas eu le temps d'y regarder de plus près quand il s'est agi de lire les grandes lignes de ce projet.
Epilogue : la classe s'est révélée être parfaitement insupportable, avec des gamins pas forcément intéressés par la bouzin (tu m'étonnes...) et donc la collègue a mis son nez dans les répartitions, virant les élèves pénibles et en rajoutant d'autres, sympas, prélevés sur les autres classes pour l'année prochaine. Elle s'est donc fait sa petite classe perso avec la bénédiction de la direction (entièrement nouvelle cette année) qui n'y a vu que du feu et qui estime que l'on persécute la collègue lorsque l'on proteste. Collègue qui n'en est évidemment pas à son coup d'essai dans le mépris permanent.
Incroyable
- EloahExpert spécialisé
zigmag17 a écrit:
PS: le conte j'ai fait ça une année, si tu veux je peux t'exposer le projet en MP j'avais adoré !!
Volontiers, merci (je ne te répondrai que demain soir) !
- RubikNiveau 10
C'est moi la tête de liste au CA. Comment te dire qu'on ne peut pas évoquer ce genre de choses...Jenny a écrit:Il faut demander aux collègues élus au CA d'évoquer les problèmes que ça pose.
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