Re: Droits et devoirs de l'enseignant en matière d'évaluation

Elyas a écrit:

dandelion a écrit:Il me semble que quand on arrive dans un établissement, mieux vaut observer avant de révolutionner, et de risquer de se mettre à dos les collègues, les parents, et l’administration, et ce d’autant plus quand on a un statut précaire. Les enseignant innovants ont souvent procédé par tâtonnement et dans un environnement connu. Bref, c’est à mon avis très risqué pour un bénéfice douteux pour les élèves.

Tu peux t'y mettre dès la 2e année. Je l'ai fait en passant aux ceintures. Aucun souci de la part des parents ou des élèves. Ils comprennent très bien le niveau de leurs enfants.

La deuxième année, tu connais déjà l’établissement, les collègues, tu n’es plus ‘le nouveau’ aux yeux des élèves et des parents, ça change tout. Et, quand on est titulaire, du moment que l’on satisfait à ses obligations, on ne risque pas grand chose, tandis qu’un contractuel risque de ne pas être réembauché.
@Fabrice Nous voyons des collègues renoncer à enseigner en lycée car ils en ont assez de devoir se justifier concernant l’évaluation des élèves en contrôle continu. C’est une réalité, et dans certains établissements, c’en est même une très pesante.

dandelion a écrit:

Elyas a écrit:

dandelion a écrit:Il me semble que quand on arrive dans un établissement, mieux vaut observer avant de révolutionner, et de risquer de se mettre à dos les collègues, les parents, et l’administration, et ce d’autant plus quand on a un statut précaire. Les enseignant innovants ont souvent procédé par tâtonnement et dans un environnement connu. Bref, c’est à mon avis très risqué pour un bénéfice douteux pour les élèves.

Tu peux t'y mettre dès la 2e année. Je l'ai fait en passant aux ceintures. Aucun souci de la part des parents ou des élèves. Ils comprennent très bien le niveau de leurs enfants.

La deuxième année, tu connais déjà l’établissement, les collègues, tu n’es plus ‘le nouveau’ aux yeux des élèves et des parents, ça change tout. Et, quand on est titulaire, du moment que l’on satisfait à ses obligations, on ne risque pas grand chose, tandis qu’un contractuel risque de ne pas être réembauché.
@Fabrice Nous voyons des collègues renoncer à enseigner en lycée car ils en ont assez de devoir se justifier concernant l’évaluation des élèves en contrôle continu. C’est une réalité, et dans certains établissements, c’en est même une très pesante.

Je comprends ce que tu veux dire. Mais là, dans ce que tu décris, ce sont surtout des collègues qui se mettent la pression à eux-mêmes. Je ne me reconnais absolument pas dans ce discours : j'ai enseigné dans différents lycées (dont des très exigeants), et je n'ai jamais eu une quelconque pression (je ne prends pas mon cas pour une généralité, qu'on s'entende bien là-dessus).

Aucun parent / collègue ne m'a obligé à quoi que ce soit. Des critiques, oui, j'en ai eu. Des injonctions, non, aucune, et c'est bien là le plus important, je pense.

lubo a écrit:

dandelion a écrit:Il me semble que quand on arrive dans un établissement, mieux vaut observer avant de révolutionner, et de risquer de se mettre à dos les collègues, les parents, et l’administration, et ce d’autant plus quand on a un statut précaire. Les enseignant innovants ont souvent procédé par tâtonnement et dans un environnement connu. Bref, c’est à mon avis très risqué pour un bénéfice douteux pour les élèves.

Je me suis mal fait comprendre je ne cherche en rien à révolutionner quoique ce soit je ne suis ni chercheur ni apprenti sorcier.
Je n'ai pas précisé aussi que malgré mon statut "précaire" j'avais déjà plusieurs années d'expérience en tant que contractuel (pour ce que ça vaut ).

Je trouve ça triste que le simple fait de ne pas vouloir utiliser la moyenne paraisse encore aujourd'hui comme révolutionnaire... il y a eu des résultats scientifiques à ce sujet depuis déjà assez longtemps que ce soit en didactique ou sciences cognitives...
Ma question était vraiment assez terre à terre : qu'est-ce que je risque ? Que peut me dire le CDE, l'IPR, l'INSPE ?
On m'a dit là bas que cette année était une bonne occasion de se chercher et d'expérimenter

Qu’en dit ton tuteur ou ta tutrice ?
Elle/Il peut déjà t’aiguiller concernant l’ipr et le cde.

par Elfer02 Lun 18 Sep 2023 - 18:47

Bonjour,

Je suis désolée par avance si je ne suis pas dans le bon sujet.
J'ai une élève très absente depuis le début d'année, je ne l'ai vu qu'une fois. J'ai bientôt prévu une évaluation en classe sur un chapitre qu'elle n'a pas vu en cours du fait de son absence. Que faire si elle est présente le jour de l'évaluation ?

Bonne soirée

par Jenny Lun 18 Sep 2023 - 18:49

Lui donner le cahier d'un camarade, elle rattrape une partie de son cours pendant l'heure.

par Elfer02 Lun 18 Sep 2023 - 19:03

Une évaluation est-elle reprogrammable après ? Je crains que l'élève soit à nouveau absent. C'est un élève qui a été exclue de son ancien établissement pour absence à répétitions.

par Jenny Lun 18 Sep 2023 - 19:11

Elève de 1re ou Tle ?
Tu peux aussi essayer de lui donner un sujet mais je crains que ça ne donne pas grand chose.

par Elfer02 Lun 18 Sep 2023 - 19:25

Élève en 1ère.
Oui donner le sujet d'emblée ne donnera sûrement rien.

par beaverforever Lun 18 Sep 2023 - 19:26

Elfer02 a écrit:Une évaluation est-elle reprogrammable après ? Je crains que l'élève soit à nouveau absent. C'est un élève qui a été exclue de son ancien établissement pour absence à répétitions.

Bah, si l'élève est tellement absent qu'il ne suit pas les cours et ne participe pas aux évaluation, tu ne mets pas de note et tu marques "Trop d'absences pour permettre une évaluation du niveau de M. X."

À l'impossible nul n'est tenu.

Par contre, tu peux envoyer un courriel aux collègues/PP/ et surtout CDE pour signaler dès maintenant que l'évaluation de cet élève te semble compromise pour ce trimestre. Comme ça, personne ne pourra dire qu'il n'était pas au courant.

par piesco Lun 18 Sep 2023 - 19:27

Ton lycée doit avoir voté un Plan Local d’Évaluation où ce genre de situation doit être prévue, tu devrais demander conseil à tes collègues si tu es nouvelle dans l'établissement.

par beaverforever Lun 18 Sep 2023 - 19:29

piesco a écrit:Ton lycée doit avoir voté un Plan Local d’Évaluation où ce genre de situation doit être prévue, tu devrais demander conseil à tes collègues si tu es nouvelle dans l'établissement.

Normalement, il y a un seuil à partir duquel l'élève passe en évaluation finale.

par piesco Lun 18 Sep 2023 - 19:30

Quand on enseigne une matière du tronc commun il faut une moyenne trimestrielle, qui servira à établir la note du bac.

Je ne sais pas si c'est le cas de notre collègue.

par Elfer02 Lun 18 Sep 2023 - 19:36

D'accord, merci pour vos retours. J'enseigne en lycée pro, la matière principale de filière.

par valle Lun 18 Sep 2023 - 19:38

Ça doit être un contexte bien particulier si là-bas on exclut des élèves du fait d'absences à répétition !

par piesco Lun 18 Sep 2023 - 19:47

Elfer02 a écrit:D'accord, merci pour vos retours. J'enseigne en lycée pro, la matière principale de filière.

Ah, aucune idée pour le lycée pro en revanche...
Mais demander aux collègues comment gérer ce genre de situation est toujours intéressant.

trefle

par Jenny Lun 18 Sep 2023 - 20:00

valle a écrit:Ça doit être un contexte bien particulier si là-bas on exclut des élèves du fait d'absences à répétition !

Certains établissements pratiquent des exclusions définitives pour ce motif, généralement par contumace. Je n’en vois pas trop l’utilité surtout pour rester dans un système classique mais c’est une possibilité. Mais ça se pratique dans des établissements bien durs.

En lycée pro, je ne sais pas comment on gère cette absence de notes.
Un GPRS a-t-il été mis en place pour cette élève ? Il faudrait tirer la sonnette d’alarme vite… Le problème n’est pas cette évaluation, c’est très secondaire dans cette situation.