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- bénouNiveau 9
lene75 a écrit:L'exemple de médecine est assez parlant. La féminisation de médecine est concomitante avec sa dégringolade sociale. Je ne sais pas dans quel sens est la causalité, mais la corrélation est assez nette. Je trouve le parallèle avec le métier d'instituteur très parlant : quand c'était une profession respectée et socialement valorisante, l'instituteur était un homme, ou alors c'est parce que c'était un métier d'hommes que la profession était valorisée. En tout cas, là aussi, la dégringolade sociale s'accompagne de féminisation. Même si dans chaque profession les postes les plus prestigieux sont détenus par des hommes. Les PE sont des femmes, les professeurs d'université des hommes. De même que les petites mains de la couture sont des femmes mais les grands couturiers des hommes. C'est marrant comme, quand il s'agit d'avoir une position valorisée, les hommes deviennent subitement compétents dans des domaines "de femmes" et les femmes subitement moins faites pour ça.
Dégringolade sociale de médecine ? Comment cela ?
- EnaecoVénérable
Coelus a écrit:Je sais que je vais me faire taper sur les doigts mais j’en ai marre de voir que les gens refusent d’accepter la réalité. Si les filles étudient moins les matières scientifiques que les garçons, c’est aussi par choix. Une preuve? Les pays musulmans comme l’Iran ont plus d’étudiantes en sciences que le monde occidental parce que leurs parents les FORCENT à étudier les sciences alors qu’en occident, on laisse les filles choisir. Ce n’est pas moi qui le dis: https://www.theatlantic.com/science/archive/2018/02/the-more-gender-equality-the-fewer-women-in-stem/553592/
https://www.universityworldnews.com/post.php?story=20161212121515275
Vous pouvez ne pas aimer la réalité mais au bout d’un moment, il va bien falloir que le monde occidental ouvre les yeux: les femmes sont généralement moins intéressées par les sciences que les hommes. Et avant de m’accuser de quoi que ce soit, j’habite dans un pays qui a un croissant de lune sur son drapeau et ou les femmes peuvent être voilées sans problème.
Et d'après toi, qu'est ce qui conduit à cette réalité ?
Pourquoi les femmes sont moins intéressées par les sciences que les hommes ?
La génétique ? Le conditionnement social ?
- Dame JouanneNeoprof expérimenté
Prenons le sujet à l'envers. la réalité c'est:Enaeco a écrit:Coelus a écrit:Je sais que je vais me faire taper sur les doigts mais j’en ai marre de voir que les gens refusent d’accepter la réalité. Si les filles étudient moins les matières scientifiques que les garçons, c’est aussi par choix. Une preuve? Les pays musulmans comme l’Iran ont plus d’étudiantes en sciences que le monde occidental parce que leurs parents les FORCENT à étudier les sciences alors qu’en occident, on laisse les filles choisir. Ce n’est pas moi qui le dis: https://www.theatlantic.com/science/archive/2018/02/the-more-gender-equality-the-fewer-women-in-stem/553592/
https://www.universityworldnews.com/post.php?story=20161212121515275
Vous pouvez ne pas aimer la réalité mais au bout d’un moment, il va bien falloir que le monde occidental ouvre les yeux: les femmes sont généralement moins intéressées par les sciences que les hommes. Et avant de m’accuser de quoi que ce soit, j’habite dans un pays qui a un croissant de lune sur son drapeau et ou les femmes peuvent être voilées sans problème.
Et d'après toi, qu'est ce qui conduit à cette réalité ?
Pourquoi les femmes sont moins intéressées par les sciences que les hommes ?
La génétique ? Le conditionnement sociale ?
Les hommes ne sont pas intéressés par la cuisine...sauf pour devenir chef (étoilé de préférence de leur restaurant)
Les hommes ne sont pas intéressés par la couture... sauf pour devenir grand couturier
Les hommes n’aimaient pas l'informatique...au début quand c'était peu considéré et peu payé. Maintenant ils adorent!
Quelle conclusion peut-on en tirer?
Et donc une question me taraude : ces femmes qui font des études scientifiques dans les pays musulmans, que font-elles après? Accèdent-elles à des postes d'ingénieur ou de chercheur? Quel métier font-elles ensuite? A-t-on donc logiquement une proportion plus grande de femmes dans les métiers scientifiques et à des postes de responsabilité?
Je viens de lire un article intéressant sur le sujet :Pourquoi y a-t-il si peu de femmes en science ?https://www.cairn.info/revue-regards-croises-sur-l-economie-2014-2-page-99.htm
- Graisse-BoulonsNiveau 10
La modification du français revient sur le tapis...je croyais que cet argument neo- fem avait été discalifié par cette dame :Enaeco a écrit:Prezbo a écrit:Cléopatra2 a écrit:Ne fais pas l'autruche. L'idée n'est pas de "féminiser" les métiers masculins, mais de s'assurer que les femmes ne soient pas cantonnées dans les métiers du care sous-payés.
Ce qui pose plein de questions.
1) Qui ou quoi les y cantonnerait ?
2) Comment ne plus les y cantonner alors que les dispositifs destinés à pousser les filles vers les études scientifiques sont déjà nombreux ?
3) Est-ce que ne pas se cantonner au métier de care signifie-t-il forcément se diriger vers les sciences dures ? (Encore une fois, les filles sont majoritaires en droit, en médecine ou en IEP.)
Ce qu'on constate aujourd'hui avec la réforme Blanquer, c'est que si on donne aux élèves la possibilité d'abandonner plus tôt les maths, plus de filles le font, sans que ça ce concrétise forcément par une baisse de la proportion de filles dans les études scientifiques. Elles abandonnent plus tôt, mais pas forcément plus nombreuses.
Que fait-on donc ? On force tous les élèves à faire la spé maths ?
Je pense qu'il faut une prise de conscience collective (à l'échelle de plusieurs générations donc...) pour arriver à casser les stéréotypes de genre qui créent une hiérarchie et des "modèles" dans notre société.
Que fait-on donc ?
On arrête de dire "une infirmière", "une caissière".
On prend conscience du phénomène et on essaye de ne pas le renforcer. On suggère des filières du "genre opposé" pour faire réagir.
Mais globalement, au lycée, c'est trop tard. C'est pour les enfants de nos élèves qu'on construit.
https://www.youtube.com/shorts/TUKHV7g0csE?feature=shared
Le travail pour l'égalité fille/ garçon, à mon humble avis, doit se poursuivre et progresser suivant le travail déjà entrepris par des femmes très sérieuses comme Simone Veille pour ne citer qu'elle. On voit, on entend beaucoup de choses aujourd'hui qui, toujours selon mon humble avis, font plus de mal que de bien au projet d'égalité.
Pour en revenir a notre langue française : on fait comment avec les " éboueurs", les " maçons", les " égoutiers"? On les féminise pendant qu'on masculinise " infirmière "? Bref!
Je crois qu'on est dans l'erreur également avec la " discrimination positive " comme outil visant à composer un ensemble de personnes constitué de 50% d'individus de chaque sexe. Vois aimez, vous, le mot discrimination et le procédé qu'il désigne? Le fait d'ajouter " positive" en réalité ne change rien : c'en est ! Et chaque mise en place de discrimination " positive" , entraîne naturellement son équivalent de discrimination " négative", c'est imparable...
- DanskaProphète
Graisse-Boulons a écrit:La modification du français revient sur le tapis...je croyais que cet argument neo- fem avait été discalifié par cette dame :Enaeco a écrit:Prezbo a écrit:Cléopatra2 a écrit:Ne fais pas l'autruche. L'idée n'est pas de "féminiser" les métiers masculins, mais de s'assurer que les femmes ne soient pas cantonnées dans les métiers du care sous-payés.
Ce qui pose plein de questions.
1) Qui ou quoi les y cantonnerait ?
2) Comment ne plus les y cantonner alors que les dispositifs destinés à pousser les filles vers les études scientifiques sont déjà nombreux ?
3) Est-ce que ne pas se cantonner au métier de care signifie-t-il forcément se diriger vers les sciences dures ? (Encore une fois, les filles sont majoritaires en droit, en médecine ou en IEP.)
Ce qu'on constate aujourd'hui avec la réforme Blanquer, c'est que si on donne aux élèves la possibilité d'abandonner plus tôt les maths, plus de filles le font, sans que ça ce concrétise forcément par une baisse de la proportion de filles dans les études scientifiques. Elles abandonnent plus tôt, mais pas forcément plus nombreuses.
Que fait-on donc ? On force tous les élèves à faire la spé maths ?
Je pense qu'il faut une prise de conscience collective (à l'échelle de plusieurs générations donc...) pour arriver à casser les stéréotypes de genre qui créent une hiérarchie et des "modèles" dans notre société.
Que fait-on donc ?
On arrête de dire "une infirmière", "une caissière".
On prend conscience du phénomène et on essaye de ne pas le renforcer. On suggère des filières du "genre opposé" pour faire réagir.
Mais globalement, au lycée, c'est trop tard. C'est pour les enfants de nos élèves qu'on construit.
https://www.youtube.com/shorts/TUKHV7g0csE?feature=shared
Le travail pour l'égalité fille/ garçon, à mon humble avis, doit se poursuivre et progresser suivant le travail déjà entrepris par des femmes très sérieuses comme Simone Veille pour ne citer qu'elle. On voit, on entend beaucoup de choses aujourd'hui qui, toujours selon mon humble avis, font plus de mal que de bien au projet d'égalité.
Pour en revenir a notre langue française : on fait comment avec les " éboueurs", les " maçons", les " égoutiers"? On les féminise pendant qu'on masculinise " infirmière "? Bref!
Je crois qu'on est dans l'erreur également avec la " discrimination positive " comme outil visant à composer un ensemble de personnes constitué de 50% d'individus de chaque sexe. Vois aimez, vous, le mot discrimination et le procédé qu'il désigne? Le fait d'ajouter " positive" en réalité ne change rien : c'en est ! Et chaque mise en place de discrimination " positive" , entraîne naturellement son équivalent de discrimination " négative", c'est imparable...
Parler de caissiers ou d'infirmiers c'est modifier le français, carrément ?

Et la discrimination, à la base, c'est simplement le fait de traiter différemment un individu des autres en raison d'une de ses caractéristiques... C'est ce qu'on fait pour n'importe quel tiers temps au bac, typiquement. Le terme a pris une connotation négative, mais son sens initial est neutre.
- EnaecoVénérable
Graisse-Boulons a écrit:La modification du français revient sur le tapis...je croyais que cet argument neo- fem avait été discalifié par cette dame :Enaeco a écrit:Prezbo a écrit:Cléopatra2 a écrit:Ne fais pas l'autruche. L'idée n'est pas de "féminiser" les métiers masculins, mais de s'assurer que les femmes ne soient pas cantonnées dans les métiers du care sous-payés.
Ce qui pose plein de questions.
1) Qui ou quoi les y cantonnerait ?
2) Comment ne plus les y cantonner alors que les dispositifs destinés à pousser les filles vers les études scientifiques sont déjà nombreux ?
3) Est-ce que ne pas se cantonner au métier de care signifie-t-il forcément se diriger vers les sciences dures ? (Encore une fois, les filles sont majoritaires en droit, en médecine ou en IEP.)
Ce qu'on constate aujourd'hui avec la réforme Blanquer, c'est que si on donne aux élèves la possibilité d'abandonner plus tôt les maths, plus de filles le font, sans que ça ce concrétise forcément par une baisse de la proportion de filles dans les études scientifiques. Elles abandonnent plus tôt, mais pas forcément plus nombreuses.
Que fait-on donc ? On force tous les élèves à faire la spé maths ?
Je pense qu'il faut une prise de conscience collective (à l'échelle de plusieurs générations donc...) pour arriver à casser les stéréotypes de genre qui créent une hiérarchie et des "modèles" dans notre société.
Que fait-on donc ?
On arrête de dire "une infirmière", "une caissière".
On prend conscience du phénomène et on essaye de ne pas le renforcer. On suggère des filières du "genre opposé" pour faire réagir.
Mais globalement, au lycée, c'est trop tard. C'est pour les enfants de nos élèves qu'on construit.
https://www.youtube.com/shorts/TUKHV7g0csE?feature=shared
Le travail pour l'égalité fille/ garçon, à mon humble avis, doit se poursuivre et progresser suivant le travail déjà entrepris par des femmes très sérieuses comme Simone Veille pour ne citer qu'elle. On voit, on entend beaucoup de choses aujourd'hui qui, toujours selon mon humble avis, font plus de mal que de bien au projet d'égalité.
Pour en revenir a notre langue française : on fait comment avec les " éboueurs", les " maçons", les " égoutiers"? On les féminise pendant qu'on masculinise " infirmière "? Bref!
Je crois qu'on est dans l'erreur également avec la " discrimination positive " comme outil visant à composer un ensemble de personnes constitué de 50% d'individus de chaque sexe. Vois aimez, vous, le mot discrimination et le procédé qu'il désigne? Le fait d'ajouter " positive" en réalité ne change rien : c'en est ! Et chaque mise en place de discrimination " positive" , entraîne naturellement son équivalent de discrimination " négative", c'est imparable...
Tu as sur-interpreté mes propos.
Parler du métier d'infirmier et de caissier, c'est simplement ne pas faire une exception à la règle. On utilise le genre masculin pour désigner un terme neutre. Le métier d'infirmier n'est pas réservé aux femmes uniquement, le terme masculin (et neutre) est donc "infirmier".
Il n'est nulle part question de discrimination positive.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Je n'ai pas tout sur-interpreté: j'ai ajouté des choses qui " vont avec" ( le fait de discuter de la construction de notre langue) au sens que ce sont des pratiques et des "idées" issue d'un même courant très actuel importé des campus américains qui radicalise et, pardon mais parfois ridiculise le féminisme " européen". Comme pour tout, les américains tournent tous les curseurs à fond, saturent les pensées en les focalisant sur deux pôles contraires. Les esprits sont tellement chauffés a blanc que les propos que je tiens là sont déjà de nature a faire grincer des dents une bonne partie des " féministes" qui en fait sont des " neo-feministes". On entend plus du tout le féminisme en fait. C'est comme ça: c'est toujours la voix la plus radicale que l'on entend, c'est celle qui fait vendre des livres ( un peu), celle qui fait les émissions de radios les plus écoutées...Mais ce n'est certainement pas ca qui va faire que les jeunes filles s'orientent plus vers les mathématiques et vers les sciences, non, ça ne va pas se faire a coups de " combats", de " déconstruction" ( on parle d'individus là), a coup de " discrimination", fusse-t-elle " positive". Non, ça va pas le faire : ça va être long et progressif et ça n'arrivera que si personne n'est désigné comme l'" ennemi".Enaeco a écrit:Graisse-Boulons a écrit:La modification du français revient sur le tapis...je croyais que cet argument neo- fem avait été discalifié par cette dame :Enaeco a écrit:Prezbo a écrit:
Ce qui pose plein de questions.
1) Qui ou quoi les y cantonnerait ?
2) Comment ne plus les y cantonner alors que les dispositifs destinés à pousser les filles vers les études scientifiques sont déjà nombreux ?
3) Est-ce que ne pas se cantonner au métier de care signifie-t-il forcément se diriger vers les sciences dures ? (Encore une fois, les filles sont majoritaires en droit, en médecine ou en IEP.)
Ce qu'on constate aujourd'hui avec la réforme Blanquer, c'est que si on donne aux élèves la possibilité d'abandonner plus tôt les maths, plus de filles le font, sans que ça ce concrétise forcément par une baisse de la proportion de filles dans les études scientifiques. Elles abandonnent plus tôt, mais pas forcément plus nombreuses.
Que fait-on donc ? On force tous les élèves à faire la spé maths ?
Je pense qu'il faut une prise de conscience collective (à l'échelle de plusieurs générations donc...) pour arriver à casser les stéréotypes de genre qui créent une hiérarchie et des "modèles" dans notre société.
Que fait-on donc ?
On arrête de dire "une infirmière", "une caissière".
On prend conscience du phénomène et on essaye de ne pas le renforcer. On suggère des filières du "genre opposé" pour faire réagir.
Mais globalement, au lycée, c'est trop tard. C'est pour les enfants de nos élèves qu'on construit.
https://www.youtube.com/shorts/TUKHV7g0csE?feature=shared
Le travail pour l'égalité fille/ garçon, à mon humble avis, doit se poursuivre et progresser suivant le travail déjà entrepris par des femmes très sérieuses comme Simone Veille pour ne citer qu'elle. On voit, on entend beaucoup de choses aujourd'hui qui, toujours selon mon humble avis, font plus de mal que de bien au projet d'égalité.
Pour en revenir a notre langue française : on fait comment avec les " éboueurs", les " maçons", les " égoutiers"? On les féminise pendant qu'on masculinise " infirmière "? Bref!
Je crois qu'on est dans l'erreur également avec la " discrimination positive " comme outil visant à composer un ensemble de personnes constitué de 50% d'individus de chaque sexe. Vois aimez, vous, le mot discrimination et le procédé qu'il désigne? Le fait d'ajouter " positive" en réalité ne change rien : c'en est ! Et chaque mise en place de discrimination " positive" , entraîne naturellement son équivalent de discrimination " négative", c'est imparable...
Tu as sur-interpreté mes propos.
Parler du métier d'infirmier et de caissier, c'est simplement ne pas faire une exception à la règle. On utilise le genre masculin pour désigner un terme neutre. Le métier d'infirmier n'est pas réservé aux femmes uniquement, le terme masculin (et neutre) est donc "infirmier".
Il n'est nulle part question de discrimination positive.
- DanskaProphète
Graisse-Boulons a écrit:
Je n'ai pas tout sur-interpreté: j'ai ajouté des choses qui " vont avec" ( le fait de discuter de la construction de notre langue) au sens que ce sont des pratiques et des "idées" issue d'un même courant très actuel importé des campus américains qui radicalise et, pardon mais parfois ridiculise le féminisme " européen". Comme pour tout, les américains tournent tous les curseurs à fond, saturent les pensées en les focalisant sur deux pôles contraires. Les esprits sont tellement chauffés a blanc que les propos que je tiens là sont déjà de nature a faire grincer des dents une bonne partie des " féministes" qui en fait sont des " neo-feministes". On entend plus du tout le féminisme en fait. C'est comme ça: c'est toujours la voix la plus radicale que l'on entend, c'est celle qui fait vendre des livres ( un peu), celle qui fait les émissions de radios les plus écoutées...Mais ce n'est certainement pas ca qui va faire que les jeunes filles s'orientent plus vers les mathématiques et vers les sciences, non, ça ne va pas se faire a coups de " combats", de " déconstruction" ( on parle d'individus là), a coup de " discrimination", fusse-t-elle " positive". Non, ça va pas le faire : ça va être long et progressif et ça n'arrivera que si personne n'est désigné comme l'" ennemi".
Pardon mais c'est complètement idiot. Notre langue est construite sur le principe que le masculin l'emporte, grammaticalement parlant. Parler d'infirmières ou de caissières pour désigner l'ensemble des individus qui exercent ces professions n'a aucun sens, sauf à nier l'existence de tout homme dans ces métiers.
Et de façon plus générale le masculin exprime aussi la neutralité : parler d'une profession au masculin, c'est neutre ; en parler au féminin, c'est partir du principe qu'elle est réservée aux femmes ou exercées uniquement par des femmes - ce qui n'est pas neutre. Partant de là il faudra m'expliquer en quoi parler d'infirmiers ou de caissiers est une "déconstruction" de la langue, et a fortiori le rapport avec les campus américains !
- DesolationRowGuide spirituel
Danska a écrit:Graisse-Boulons a écrit:
Je n'ai pas tout sur-interpreté: j'ai ajouté des choses qui " vont avec" ( le fait de discuter de la construction de notre langue) au sens que ce sont des pratiques et des "idées" issue d'un même courant très actuel importé des campus américains qui radicalise et, pardon mais parfois ridiculise le féminisme " européen". Comme pour tout, les américains tournent tous les curseurs à fond, saturent les pensées en les focalisant sur deux pôles contraires. Les esprits sont tellement chauffés a blanc que les propos que je tiens là sont déjà de nature a faire grincer des dents une bonne partie des " féministes" qui en fait sont des " neo-feministes". On entend plus du tout le féminisme en fait. C'est comme ça: c'est toujours la voix la plus radicale que l'on entend, c'est celle qui fait vendre des livres ( un peu), celle qui fait les émissions de radios les plus écoutées...Mais ce n'est certainement pas ca qui va faire que les jeunes filles s'orientent plus vers les mathématiques et vers les sciences, non, ça ne va pas se faire a coups de " combats", de " déconstruction" ( on parle d'individus là), a coup de " discrimination", fusse-t-elle " positive". Non, ça va pas le faire : ça va être long et progressif et ça n'arrivera que si personne n'est désigné comme l'" ennemi".
Pardon mais c'est complètement idiot. Notre langue est construite sur le principe que le masculin l'emporte, grammaticalement parlant. Parler d'infirmières ou de caissières pour désigner l'ensemble des individus qui exercent ces professions n'a aucun sens, sauf à nier l'existence de tout homme dans ces métiers.
Et de façon plus générale le masculin exprime aussi la neutralité : parler d'une profession au masculin, c'est neutre ; en parler au féminin, c'est partir du principe qu'elle est réservée aux femmes ou exercées uniquement par des femmes - ce qui n'est pas neutre. Partant de là il faudra m'expliquer en quoi parler d'infirmiers ou de caissiers est une "déconstruction" de la langue, et a fortiori le rapport avec les campus américains !
Je crois que tu prends trop au sérieux le message de quelqu'un qui a féminisé le nom de "Simone Veille"

- DanskaProphète
DesolationRow a écrit:Danska a écrit:Graisse-Boulons a écrit:
Je n'ai pas tout sur-interpreté: j'ai ajouté des choses qui " vont avec" ( le fait de discuter de la construction de notre langue) au sens que ce sont des pratiques et des "idées" issue d'un même courant très actuel importé des campus américains qui radicalise et, pardon mais parfois ridiculise le féminisme " européen". Comme pour tout, les américains tournent tous les curseurs à fond, saturent les pensées en les focalisant sur deux pôles contraires. Les esprits sont tellement chauffés a blanc que les propos que je tiens là sont déjà de nature a faire grincer des dents une bonne partie des " féministes" qui en fait sont des " neo-feministes". On entend plus du tout le féminisme en fait. C'est comme ça: c'est toujours la voix la plus radicale que l'on entend, c'est celle qui fait vendre des livres ( un peu), celle qui fait les émissions de radios les plus écoutées...Mais ce n'est certainement pas ca qui va faire que les jeunes filles s'orientent plus vers les mathématiques et vers les sciences, non, ça ne va pas se faire a coups de " combats", de " déconstruction" ( on parle d'individus là), a coup de " discrimination", fusse-t-elle " positive". Non, ça va pas le faire : ça va être long et progressif et ça n'arrivera que si personne n'est désigné comme l'" ennemi".
Pardon mais c'est complètement idiot. Notre langue est construite sur le principe que le masculin l'emporte, grammaticalement parlant. Parler d'infirmières ou de caissières pour désigner l'ensemble des individus qui exercent ces professions n'a aucun sens, sauf à nier l'existence de tout homme dans ces métiers.
Et de façon plus générale le masculin exprime aussi la neutralité : parler d'une profession au masculin, c'est neutre ; en parler au féminin, c'est partir du principe qu'elle est réservée aux femmes ou exercées uniquement par des femmes - ce qui n'est pas neutre. Partant de là il faudra m'expliquer en quoi parler d'infirmiers ou de caissiers est une "déconstruction" de la langue, et a fortiori le rapport avec les campus américains !
Je crois que tu prends trop au sérieux le message de quelqu'un qui a féminisé le nom de "Simone Veille"![]()
Pas faux, présenté comme ça.
On va dire que ça servira peut-être à d'autres, soyons optimistes.
- Manu7Expert
lene75 a écrit:On "décourage" beaucoup plus les garçons de faire des matières étiquetées littéraires (même ceux qui montrent très clairement leurs compétences) qu'on ne "décourage" les filles de faire des matières étiquetées scientifiques.
Il y a proportionnellement beaucoup moins de garçons en HLP qu'il n'y a de filles en maths.
Mais l'explication est très claire : dans la mesure où on postule une supériorité des sciences sur les Lettres et science humaines, on considère qu'envoyer un garçon en HLP est dégradant pour lui alors qu'envoyer une fille en sciences est une ascension sociale.
Je répète qu'on ne résoudra pas le problème des inégalités de genre tant qu'on conservera ces hiérarchies. Hiérarchies qu'on retrouve d'ailleurs dans les sciences : les maths c'est pour les mecs, maths expertes encore plus, les SVT c'est pour les filles. Le mec, par défaut, fait maths-physique. On envisagera autre chose si vraiment il est trop mauvais dans l'une des disciplines (ou s'il est CSP-). Les filles, elles, peuvent choisir de faire autre chose même si elles sont bonnes en sciences, et on va plus facilement les orienter vers SVT.
Je suis d'accord avec toi, mais pour moi dès qu'on dénonce la prise en compte du sexe dans la réussite dans une matières, c'est obligatoirement valable pour les deux sexes et dans toutes les matières.
Par contre, il ne faut pas oublier un paramètre très important, quand on prend des spécialités scientifques alors on suit tout de même un enseignement correct en langues, en HG, en philo, en français, etc... car c'est en effet indispensable et complémentaire. Mais quand on prend des spécilaités non-scientifques et bien on se retrouve avec un vague enseignement scientifique totalement insuffisant et on propose un retour des maths très succin après avoir tenté de les faire disparaître.
Je ne comprends pas du tout cette volonté de proposer des filières "générales" sans sciences ??? On devrait dire qu'on passe un Bac "presque général".
On peut toujours dire que c'est bien mieux ainsi, car c'est trop dur. Mais depuis quand écoute-t-on les élèves qui pensent que c'est trop dur ? Car on pourrait alors cesser l'EPS depuis la 6ème ainsi que les langues. Après tout écoutons les profs de chaque matière, ce serait peut-être une bonne idée de prendre que les élèves volontaires. On pourrait même proposer le Bac général avec deux spé : "vacances été" et "vacances hiver". On pourrait conclure que dans un pays libre les élèves n'aiment aucune matière mais ils ont le choix...
Le choix c'est bien joli, mais quand les dés sont pipés alors c'est dangereux de tenter sa chance. Déjà prendre un Bac avec Math + SP + Math expert qui ressemble à l'ancien Bac C c'est bien joli mais on a retiré la SVT, ce n'est pas normal. Et on peut toujours regarder les orientations et les ré-orientations, mais on peut aussi regarder la culture scientifique et je suis très content d'avoir fait de la SVT en Tle pour ma culture personnelle alors que j'étais mauvais en 1ère et si j'avais eu le CHOIX et bien j'aurai laissé tomber...
Et au sujet des orientations, on peut toujours se satisfaire de la bonne correspondance entre les demandes d'orientation et les choix de spéciallité. Mais finalement, on est content que ceux qui se sont fermés des portes ne tentent pas de les forcées, je ne vois pas en quoi c'est formidable de se fermer des portes avec un Bac Général.
Je pense à une élève que je connais très bien, elle voulait faire sciences-po et elle était excellente partout, au Bac elle a eu 20 et 20 en français et dans ses deux spé, elle a bien entendu été prise en science-po mais elle a arrêté les sciences à la fin de la seconde avec des moyennes entre 19 et 20 dans toute sa scolarité. Je pense que c'est vraiment dommage d'avoir arrêter les sciences à la fin de la seconde. J'ai peut-être une fausse idée des programmes de sciences-po et je suppose que pour les sciences économiques elle rattrapera son retard très facilement en maths, sauf que je trouve absurde de payer des profs de sciences-po pour faire un boulot d'un prof de lycée... Ou alors on est cynique et on se dit que cela revient finalement moins cher au total d'offrir la culture scientifique qu'à une partie de la population en faisant croire à l'autre partie que c'est pour leur bien...
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Je suis d'accord.Manu7 a écrit:lene75 a écrit:On "décourage" beaucoup plus les garçons de faire des matières étiquetées littéraires (même ceux qui montrent très clairement leurs compétences) qu'on ne "décourage" les filles de faire des matières étiquetées scientifiques.
Il y a proportionnellement beaucoup moins de garçons en HLP qu'il n'y a de filles en maths.
Mais l'explication est très claire : dans la mesure où on postule une supériorité des sciences sur les Lettres et science humaines, on considère qu'envoyer un garçon en HLP est dégradant pour lui alors qu'envoyer une fille en sciences est une ascension sociale.
Je répète qu'on ne résoudra pas le problème des inégalités de genre tant qu'on conservera ces hiérarchies. Hiérarchies qu'on retrouve d'ailleurs dans les sciences : les maths c'est pour les mecs, maths expertes encore plus, les SVT c'est pour les filles. Le mec, par défaut, fait maths-physique. On envisagera autre chose si vraiment il est trop mauvais dans l'une des disciplines (ou s'il est CSP-). Les filles, elles, peuvent choisir de faire autre chose même si elles sont bonnes en sciences, et on va plus facilement les orienter vers SVT.
Je suis d'accord avec toi, mais pour moi dès qu'on dénonce la prise en compte du sexe dans la réussite dans une matières, c'est obligatoirement valable pour les deux sexes et dans toutes les matières.
Par contre, il ne faut pas oublié un paramètre très important, quand on prend des spécialités scientifques alors on suit tout de même un enseignement correct en langues, en HG, en philo, en français, etc... car c'est en effet indispensable et complémentaire. Mais quand on prend des spécilaités non-scientifques et bien on se retrouve avec un vague enseignement scientifique totalement insuffisant et on propose un retour des maths après avoir tenté de les faire disparaître.
Je ne comprends pas du tout cette volonté de proposer des filières "générales" sans sciences ??? On devrait dire qu'on passe un Bac "presque général".
On peut toujours dire que c'est bien mieux ainsi, car c'est trop dur. Mais depuis quand écoute-t-on les élèves qui pensent que c'est trop dur ? Car on pourrait alors cesser l'EPS depuis la 6ème ainsi que les langues. Après tout écoutons les profs de chaque matière, ce serait peut-être une bonne idée de prendre que les élèves volontaires. On pourrait même proposé le Bac général avec deux spé : "vacances été" et "vacances hiver". On pourrait conclure que dans un pays libre les élèves n'aiment aucune matière mais ils ont le choix...
Le choix c'est bien joli, mais quand les dés sont pipés alors c'est dangereux de tenter sa chance. Déjà prendre un Bac avec Math + SP + Math expert qui ressemble à l'ancien Bac C c'est bien joli mais on a retiré la SVT, ce n'est pas normal. Et on peut toujours regarder les orientations et les ré-orientations, mais on peut aussi regarder la culture scientifique et je suis très content d'avoir fait de la SVT en Tle pour ma culture personnelle alors que j'étais mauvais en 1ère et si j'avais eu le CHOIX et bien j'aurai laissé tomber...
Et au sujet des orientations, on peut toujours se satisfaire de la bonne correspondance entre les demandes d'orientation et les choix de spéciallité. Mais finalement, on est content que ceux qui se sont fermés des portes ne tentent pas de les forcées, je ne vois pas en quoi c'est formidable de se fermer des portes avec un Bac Général.
Je pense à une élève que je connais très bien, elle voulait faire sciences-po et elle était excellente partout, au Bac elle a eu 20 et 20 en français et dans ses deux spé, elle a bien entendu été prise en science-po mais elle a arrêté les sciences à la fin de la seconde avec des moyennes entre 19 et 20 dans toute sa scolarité. Je pense que c'est vraiment dommage d'avoir arrêter les sciences à la fin de la seconde. J'ai peut-être une fausse idée des programmes de sciences-po et je suppose que pour les sciences économiques elle rattrapera son retard très facilement en maths, sauf que je trouve absurde de payer des profs de sciences-po pour faire un boulot d'un prof de lycée... Ou alors on est cynique et on se dit que cela revient finalement moins cher au total d'offrir la culture scientifique qu'à une partie de la population en faisant croire à l'autre partie que c'est pour leur bien...
Je rappelle au passage qu'au collège en 2023, les élèves de 6ème perdent une heure de sciences et technologie sur les 4 qu'ils avaient...
Ce matin, j'ai entendu parler de cela : https://www.radiofrance.fr/franceinter/on-s-est-un-peu-fait-avoir-derriere-le-festival-bien-etre-un-rassemblement-covido-sceptique-9433189
J'ai tendance à croire (!) que justement, les complotismes ou charlatanismes en tout genre ont de très beaux jours devant eux.
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