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- mafalda16Modérateur
Jenny a écrit:Je ne crois pas non plus à l'argument des traitements trop faibles pour faire grève, d'autant que nous avons souvent des caisses de grève.
Par contre, je crains que la rémunération ne soit pas prioritaire pour tous les collègues et que les formes d'une éventuelle augmentation ne divise. On a souvent des mots d'ordre fouillis, ça n'aide pas.
Heu ben si. Pour moi c’est un critère d’arbitrage important. J’ai acheté une maison seule sur mon salaire de prof, alors quand une grève se présente et que j’adhère aux motifs je regarde tout de même mon compte en banque.
- JennyMédiateur
La question est : est-ce que c’est ça qui explique le faible taux de syndicalisation et de grévistes en général ?
- mafalda16Modérateur
Ben je te réponds pour moi. Oui ça joue. J’ai passé 2 ans sans cotisation syndicale car j’étais dans les travaux de ma maison et que chaque euro était vraiment compté vu la hauteur de notre traitement. Même logique pour la grève.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Manu7Expert spécialisé
mafalda16 a écrit:Ben je te réponds pour moi. Oui ça joue. J’ai passé 2 ans sans cotisation syndicale car j’étais dans les travaux de ma maison et que chaque euro était vraiment compté vu la hauteur de notre traitement. Même logique pour la grève.
Donc c'est plutôt un problème de solidarité car tu ne vois qu'une solution personnelle, c'est encore la preuve que la solution solidaire ne vient même pas à l'esprit.
- uneodysséeÉrudit
À la décharge de Mafalda et tant d’autres, il s’agit d’arbitrages et de priorités que peu de personnes font jouer dans le sens du collectif. Et j’ai fini par comprendre et accepter que ce ne soit pas si facile.
Je sais que je suis assez privilégiée, matériellement, en tant qu’agrégée (mais à temps partiel donc mi-traitement !). Mais j’ai toujours reçu avec étonnement l’étonnement des autres (qui la plupart, même certifiés, gagnent plus que moi parce qu’à temps plein), quand j’explique que j’établis mon budget perso après avoir décompté les dons à quelques assos, l’amap, l’abonnement Commown, etc, et que j’essaie d’ajuster mes dépenses persos (y compris le calcul de ma capacité d’endettement lorsque cela se présente) en tenant compte de toutes ces choses par lesquelles j’essaie de peser dans le bon sens . Je sais que pour certaines personnes c’est difficile dans la mesure où elles sont vraiment ric-rac (et cela peut être le cas parfois, je le sais, notamment à cause du logement et/ou des études des enfants), mais pour beaucoup dans mon entourage, cela semble plutôt une question de priorité au départ, dans l’appréhension de son revenu et du meilleur usage à en faire. Je ne juge pas. On est dans une société individualiste et consumériste, et je suis moi-même très capable de me comporter en pure consommatrice compulsive… simplement, j’ai balisé la quantité d’argent que je pouvais consacrer à cela en fixant des priorités davantage centrées sur les communs, et – pour revenir à la question – il y a là-dedans la cotisation syndicale et la possibilité d’une grève de temps à autre… quand bien même je suis bien d’accord qu’il vaudrait mieux en mettre un bon coup une fois pour toutes.
Je sais que je suis assez privilégiée, matériellement, en tant qu’agrégée (mais à temps partiel donc mi-traitement !). Mais j’ai toujours reçu avec étonnement l’étonnement des autres (qui la plupart, même certifiés, gagnent plus que moi parce qu’à temps plein), quand j’explique que j’établis mon budget perso après avoir décompté les dons à quelques assos, l’amap, l’abonnement Commown, etc, et que j’essaie d’ajuster mes dépenses persos (y compris le calcul de ma capacité d’endettement lorsque cela se présente) en tenant compte de toutes ces choses par lesquelles j’essaie de peser dans le bon sens . Je sais que pour certaines personnes c’est difficile dans la mesure où elles sont vraiment ric-rac (et cela peut être le cas parfois, je le sais, notamment à cause du logement et/ou des études des enfants), mais pour beaucoup dans mon entourage, cela semble plutôt une question de priorité au départ, dans l’appréhension de son revenu et du meilleur usage à en faire. Je ne juge pas. On est dans une société individualiste et consumériste, et je suis moi-même très capable de me comporter en pure consommatrice compulsive… simplement, j’ai balisé la quantité d’argent que je pouvais consacrer à cela en fixant des priorités davantage centrées sur les communs, et – pour revenir à la question – il y a là-dedans la cotisation syndicale et la possibilité d’une grève de temps à autre… quand bien même je suis bien d’accord qu’il vaudrait mieux en mettre un bon coup une fois pour toutes.
- mafalda16Modérateur
Manu7 a écrit:mafalda16 a écrit:Ben je te réponds pour moi. Oui ça joue. J’ai passé 2 ans sans cotisation syndicale car j’étais dans les travaux de ma maison et que chaque euro était vraiment compté vu la hauteur de notre traitement. Même logique pour la grève.
Donc c'est plutôt un problème de solidarité car tu ne vois qu'une solution personnelle, c'est encore la preuve que la solution solidaire ne vient même pas à l'esprit.
Ben tiens… c’est tellement facile
Je fais grève quand je peux comme je peux. C’est tout.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- nonoHabitué du forum
De nombreux paramètres rentrent en jeu : perdre de l'argent, manque de solidarité, peur d'être mal vus, des syndicats timorés...
Je compte sur les doigts d'une main, les grèves que je n'ai pas faites en plus de 30 ans à l'EN.
Je continuerai jusqu'à la retraite mais je constate beaucoup de fatigue et de désillusion chez les anciens et peu d'enthousiasme et de désir de changement chez les plus jeunes collègues. Chez les collègues pro, aucun engagement syndical dans mon établissement.
Je compte sur les doigts d'une main, les grèves que je n'ai pas faites en plus de 30 ans à l'EN.
Je continuerai jusqu'à la retraite mais je constate beaucoup de fatigue et de désillusion chez les anciens et peu d'enthousiasme et de désir de changement chez les plus jeunes collègues. Chez les collègues pro, aucun engagement syndical dans mon établissement.
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Prof en LP
- OlympiasProphète
Syndiquée.
Beaucoup de grèves suivies.
Qui n'ont jamais permis d'obtenir quoi que ce soit depuis que j'enseigne. A part me faire perdre 600 euros l'année dernière par exemple.
Beaucoup de grèves suivies.
Qui n'ont jamais permis d'obtenir quoi que ce soit depuis que j'enseigne. A part me faire perdre 600 euros l'année dernière par exemple.
- RGDNiveau 3
nono a écrit:
Je continuerai jusqu'à la retraite mais je constate beaucoup de fatigue et de désillusion chez les anciens et peu d'enthousiasme et de désir de changement chez les plus jeunes collègues. Chez les collègues pro, aucun engagement syndical dans mon établissement.
J'ai l'impression que la partie graissée explique une bonne partie des différences entre la France et d'autres pays. La France connait des difficultés de recrutement, comme de nombreux autres pays, mais, une fois titularisés, les enseignants français ne démissionnent pas ou quasiment pas. Les démissions augmentent, certes, mais cela reste négligeable.
En Angleterre, 40000 enseignants ont démissionné en 2022 (9% du nombre total d'enseignants) https://www.theguardian.com/education/2023/jun/08/teachers-england-schools-figures-department-education-survey . En France, on est aux alentours de 0,4%/an. Cela change complètement le rapport de force et le pouvoir de négociation.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Après les vilains enseignants qui ne font pas grève par manque de solidarité et parce qu'ils privilégient les solutions personnelles, voilà maintenant qu'on a droit aux vilains enseignants qui ne démissionnent pas assez. Au fond, les responsables politiques qui attaquent l'EN et les profs depuis trois dizaines d'années n'ont plus besoin de se donner du mal pour culpabiliser les profs : ils s'en chargent…
En réalité, chacun fait comme il peut — et c'est déjà pas mal.
En réalité, chacun fait comme il peut — et c'est déjà pas mal.
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Si tu vales valeo.
- CasparProphète
RGD a écrit:nono a écrit:
Je continuerai jusqu'à la retraite mais je constate beaucoup de fatigue et de désillusion chez les anciens et peu d'enthousiasme et de désir de changement chez les plus jeunes collègues. Chez les collègues pro, aucun engagement syndical dans mon établissement.
J'ai l'impression que la partie graissée explique une bonne partie des différences entre la France et d'autres pays. La France connait des difficultés de recrutement, comme de nombreux autres pays, mais, une fois titularisés, les enseignants français ne démissionnent pas ou quasiment pas. Les démissions augmentent, certes, mais cela reste négligeable.
En Angleterre, 40000 enseignants ont démissionné en 2022 (9% du nombre total d'enseignants) https://www.theguardian.com/education/2023/jun/08/teachers-england-schools-figures-department-education-survey . En France, on est aux alentours de 0,4%/an. Cela change complètement le rapport de force et le pouvoir de négociation.
Je ne suis pas économiste ou sociologue mais d'après moi le marché du travail est plus souple au Royaume-Uni: on accepte des profils plus divers, des reconversions et ce n'est pas un stigmate d'avoir enseigné.
J'ai une amie qui a étudié le français à l'université et qui s'est retrouvée aux RH de Marks and Spencer: on considère que son diplôme lui a donné des compétences et des capacités d'adaptation et on l'a formée en interne. J'ai plus de 50 ans et si je démissionne aujourd'hui je pense que ce serait très difficile de trouver un emploi quel qu'il soit mais je me trompe peut-être.
- RGDNiveau 3
Ce n'était pas une critique. Juste un constat (d'autant que je suis dans le supérieur, où le taux de démission doit être encore plus infinitésimal ! ). Notre ministre l'a d'ailleurs très bien assimilé en divisant pas deux le taux de promotion HC...epekeina.tes.ousias a écrit:Après les vilains enseignants qui ne font pas grève par manque de solidarité et parce qu'ils privilégient les solutions personnelles, voilà maintenant qu'on a droit aux vilains enseignants qui ne démissionnent pas assez. Au fond, les responsables politiques qui attaquent l'EN et les profs depuis trois dizaines d'années n'ont plus besoin de se donner du mal pour culpabiliser les profs : ils s'en chargent…
En réalité, chacun fait comme il peut — et c'est déjà pas mal.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
RGD a écrit:Ce n'était pas une critique. Juste un constat (d'autant que je suis dans le supérieur, où le taux de démission doit être encore plus infinitésimal ! ). Notre ministre l'a d'ailleurs très bien assimilé en divisant pas deux le taux de promotion HC...epekeina.tes.ousias a écrit:Après les vilains enseignants qui ne font pas grève par manque de solidarité et parce qu'ils privilégient les solutions personnelles, voilà maintenant qu'on a droit aux vilains enseignants qui ne démissionnent pas assez. Au fond, les responsables politiques qui attaquent l'EN et les profs depuis trois dizaines d'années n'ont plus besoin de se donner du mal pour culpabiliser les profs : ils s'en chargent…
En réalité, chacun fait comme il peut — et c'est déjà pas mal.
J'avais bien compris. Mais les constats en forme de leçon de morale, je les évite encore plus par le seul fait que je suis universitaire.
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Si tu vales valeo.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Ergo a écrit:Des spécialistes des structures syndicales et des mouvements sociaux dans les pays concernés pourraient aussi nous éclairer.
Ah ben oui, vivement ! Qu'ils viennent nous expliquer qu'on doit commencer par se battre pour sois même avant de se mêler de militer pour les autres...
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Pourtant, il y a quelques raisons de ne pas être totalement satisfait...
- sandGuide spirituel
Syndiquée depuis toujours, quand je demande aux collègues pourquoi ils ne se syndiquent pas, la réponse est toujours la même : les cotisations sont trop chères et les pires réformes passent quand même. Et comme le souligne Olympia, nous faisons grève mais nous n'obtenons JAMAIS RIEN.Jenny a écrit:La question est : est-ce que c’est ça qui explique le faible taux de syndicalisation et de grévistes en général ?
Il y a de quoi devenir passive...
- Ramanujan974Érudit
Trop cher faut pas exagérer... avec les 66% de déduction ça revient à 1 ou 2 hse...
- Clecle78Bon génie
Tout à fait d'accord. C'est un mauvais prétexteRamanujan974 a écrit:Trop cher faut pas exagérer... avec les 66% de déduction ça revient à 1 ou 2 hse...
- kazamasogetsuNiveau 5
A mon sens il y a une usure due au fait que des mobilisations/greves/actions sont tout simplement quotidiennes. Rien que les grèves dans les transports y en a tout le temps, personne ne sait vraiment pourquoi. En plus il y a des grèves préventives pour " peser dans les négociations " ( c'est légal de faire grève en l'absence de conflit social?) Des grèves par solidarité (même question) Ca n'a plus d'impact parce que c'est trop courant. C'est du folklore même : à l'étranger la France est régulièrement tournée en ridicule à cause de ça. Et personne n'y prête plus attention.
A cela s'ajoute les fantasmes révolutionnaires d'une certaine frange politique largemebt minoritaire par ailleurs. Dès que ça se prolonge un peu, on a ces tentatives de convergences des luttes qui brouillent les cartes parce qu'on sait plus ce qui est revendiqué.
Et puis surtout, et ça les gouvernements successifs l'ont très bien compris, quand ça se durcit, ça finit toujours pareil: dégradations et violence multiples, prise en otage de la population et donc retournement de l'opinion. Il y a rien à faire que de laisser pourrir pour l'emporter sans coup férir.
Pour ma part personnellement, j'ajouterais que les syndicats qui tapent du pied comme des bébés, et claquent la porte quand le gouvernement ne se rend pas inconditionnellement avant le debut des négociations en ayant en plus le culot de parler de refus de négociations de la part du gouvernement voire de déni de démocratie , j'ai du mal à adhérer. Je pense qu'on est nombreux vu le taux de syndicalisation.
Tout ça mis bout à bout me semble des explications à prendre en compte pour comprendre le phénomène.
A cela s'ajoute les fantasmes révolutionnaires d'une certaine frange politique largemebt minoritaire par ailleurs. Dès que ça se prolonge un peu, on a ces tentatives de convergences des luttes qui brouillent les cartes parce qu'on sait plus ce qui est revendiqué.
Et puis surtout, et ça les gouvernements successifs l'ont très bien compris, quand ça se durcit, ça finit toujours pareil: dégradations et violence multiples, prise en otage de la population et donc retournement de l'opinion. Il y a rien à faire que de laisser pourrir pour l'emporter sans coup férir.
Pour ma part personnellement, j'ajouterais que les syndicats qui tapent du pied comme des bébés, et claquent la porte quand le gouvernement ne se rend pas inconditionnellement avant le debut des négociations en ayant en plus le culot de parler de refus de négociations de la part du gouvernement voire de déni de démocratie , j'ai du mal à adhérer. Je pense qu'on est nombreux vu le taux de syndicalisation.
Tout ça mis bout à bout me semble des explications à prendre en compte pour comprendre le phénomène.
- uneodysséeÉrudit
Par respect pour les vrais otages, j’aimerais que nous ne reprenions pas à notre compte cette expression.
- CochonouNiveau 9
-
- kazamasogetsuNiveau 5
uneodyssée a écrit:Par respect pour les vrais otages, j’aimerais que nous ne reprenions pas à notre compte cette expression.
Comment qualifie tu le fait de s'en prendre à un tiers (la population qui ne participe pas quelle que soit son opinion) pour faire céder l'autre partie ? Si tu as un terme plus adéquat je suis preneur.
J'ajoute qu'au jeu du "c'est nous les gentils" auquel jouent énormément les grévistes, ça ne leur fait pas marquer des points, contrairement au gouvernement / patronat.
- KimberliteExpert
Des grèves "quotidiennes"?kazamasogetsu a écrit:A mon sens il y a une usure due au fait que des mobilisations/greves/actions sont tout simplement quotidiennes. Rien que les grèves dans les transports y en a tout le temps, personne ne sait vraiment pourquoi. En plus il y a des grèves préventives pour " peser dans les négociations " ( c'est légal de faire grève en l'absence de conflit social?) Des grèves par solidarité (même question) Ca n'a plus d'impact parce que c'est trop courant. C'est du folklore même : à l'étranger la France est régulièrement tournée en ridicule à cause de ça. Et personne n'y prête plus attention.
A cela s'ajoute les fantasmes révolutionnaires d'une certaine frange politique largemebt minoritaire par ailleurs. Dès que ça se prolonge un peu, on a ces tentatives de convergences des luttes qui brouillent les cartes parce qu'on sait plus ce qui est revendiqué.
Et puis surtout, et ça les gouvernements successifs l'ont très bien compris, quand ça se durcit, ça finit toujours pareil: dégradations et violence multiples, prise en otage de la population et donc retournement de l'opinion. Il y a rien à faire que de laisser pourrir pour l'emporter sans coup férir.
Pour ma part personnellement, j'ajouterais que les syndicats qui tapent du pied comme des bébés, et claquent la porte quand le gouvernement ne se rend pas inconditionnellement avant le debut des négociations en ayant en plus le culot de parler de refus de négociations de la part du gouvernement voire de déni de démocratie , j'ai du mal à adhérer. Je pense qu'on est nombreux vu le taux de syndicalisation.
Tout ça mis bout à bout me semble des explications à prendre en compte pour comprendre le phénomène.
Et bon, faut arrêter de se regarder le nombril et penser que les pays étrangers nous "tournent en ridicule pour ça". Désolée, non. Les pays non latins ont tendance à considérer tous les pays +au sud comme des pays de feignasses (donc quoi qu'il s'y passe, ils considéreront que les français sont des feignasses, même s'ils font moins grève... la preuve les allemands peuvent avoir de très grosses grèves bien +suivies qu'en France, mais ils se considéreront toujours comme les +travailleurs d'Europe. J'y habitais lors de la crise grecque et certains propos aussi vis-à-vis des grec étaient incroyables...).
Le problème en France est que, contrairement à des pays comme l'Allemagne ou les pays scandinaves, justement, nos syndicats sont bien moins forts...
(J'avoue que je suis de plus en plus effarée de voir à quel point, même chez des gens instruits, toute la rhétorique droitiste répétée à l'envi par certains médias est finalement passée... Terra Nova et consort doivent être ravis).
PS: je précise que je suis loin d'être typiquement politisée à gôôôche mais je commence à bien déceler la façon dont les mentalités sont patiemment modelées, années après années pour mieux nous contrôler...
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- Spoiler:
- KimberliteExpert
Donc tu étais de ceux qui parlait de prise d'otage pour les collègues qui avaient fait rétention des notes du bac aussi?kazamasogetsu a écrit:uneodyssée a écrit:Par respect pour les vrais otages, j’aimerais que nous ne reprenions pas à notre compte cette expression.
Comment qualifie tu le fait de s'en prendre à un tiers (la population qui ne participe pas quelle que soit son opinion) pour faire céder l'autre partie ? Si tu as un terme plus adéquat je suis preneur.
J'ajoute qu'au jeu du "c'est nous les gentils" auquel jouent énormément les grévistes, ça ne leur fait pas marquer des points, contrairement au gouvernement / patronat.
C'est génial, en fait, d'avoir des collègues qui nous tirent des balles dans le dos (croisé il y a peu aussi un enseignant à la retraite qui disait que, bon, 18h/semaine ce n'est pas fatigant).
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- Spoiler:
- epekeina.tes.ousiasModérateur
L'emploi du mot “otage” est effectivement totalement indécent à l'heure actuelle : à ne plus employer dorénavant dans ce fil.
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Si tu vales valeo.
- Clecle78Bon génie
Certains devraient lire (ou relire, qui sait) Germinal.
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- Pourquoi les enseignants du 1er degré sont-ils aussi passifs ? Lettre de Causeur
- Pourquoi les enseignants sont-ils aussi mal habillés ?
- Les enseignants ne sont pas plus absents que les autres agents de la FP
- Inégalités primaire/secondaire et l'enseignant français par rapport aux autres pays
- OCDE : Les enseignants français... gagnent moins que ceux des autres pays !
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