Sujet mélangeant plein de choses: passer de PRAG à... autre chose plus près de chez soi

Bonjour,

certains enseignants-chercheurs habitant loin de leur lieu de travail ont parfois un pied-à-terre près de leur université pour limiter les trajets. Peut-être louer une chambre chez l'habitant au mois ou prendre un airBnB/hôtel ne serait-ce qu'1 ou 2 nuits par semaines pourrait réduire ta fatigue et te permettre de davantage profiter de ta famille quand tu es chez toi ? En maintenant un contact quotidien par téléphone et visio par exemple.



En tout cas, dans certaines académies (dont la mienne), les demandes de cumul pour les enseignants du secondaires sont systématiquement refusés lorsqu'on est à temps partiel (et de toute façon le temps partiel peut t'être refusé sauf s'il est de droit). Et être à temps plein, c'est s'exposer à potentiellement 2 heures supplémentaires obligatoires, donc d'autant moins facile de cumuler. Par ailleurs, les vacations ne comptent pas pour la retraite, tandis que te mettre à temps partiel te fait perdre mécaniquement sur ta pension (à moins de surcotiser, ce qui est onéreux et limité dans le temps), donc ce n'est pas une décision à prendre à la légère.

J'aurais donc tendance à dire que si tu retournes dans le secondaire, il faut te dire que tu risque de ne plus pouvoir continuer les vacations dans le supérieur (ne serait-ce qu'à cause de la fatigue que risque d'entraîner ta réadaptation), quitte à ce que des conditions favorables te permettent certaines années d'en faire tout de même (mais en bonus).

Attention également, si tu demandes un poste fixe pour avoir plus de facilités pour caser tes vacations, cela diminue en revanche tes chances d'être réintégré plus tard sur un poste de PRAG. En effet, si le/la recteur-ice ne peut s'opposer à ton détachement en 1ère campagne, ils peuvent s'opposer à celui-ci en 2ème campagne, et certaines académies accordent plus facilement ledit détachement pour des enseignants TZR. Certaines académies autorisent tous les détachements également, c'est très variable (mais avec la pénuerie qui grandit, les refus risquent sans doute de se multiplier à l'avenir).

Bon courage dans ta réflexion !

Carolineuneu a écrit:Tiens, je ne savais pas qu'on avait le droit de faire des vacations quand on n'était qu'à mi-temps. C'est à envisager, en effet! Mais oui, c'est vrai que rien ne me garantirait un emploi du temps avec moins d'allers-retours, même si j'étais à mi-temps... surtout que vu le manque de collègues titulaires dans l'équipe (il y en a déjà une en disponibilité, en plus), je doute que ma demande soit acceptée.
Mais en envisageant cette éventualité, savez-vous s'il est trop tard pour faire des demandes de mi-temps pour la rentrée prochaine?

Dans ma fac, la demande de mi-temps/temps partiel pour les enseignants était à faire pour le 20 mars l'an dernier. Je n'ai pas fait attention si on avait eu une date cette année mais c'est encore celle de l'an dernier qui s'affiche sur le site RH avec les papiers -- pour une remontée au rectorat fin mars.

RogerMartin a écrit:Je me dis que si j'étais dans la situation où un prag de l'UFR me réclamait un temps partiel pour aller faire cours ailleurs, je ne serais pas dans l'enthousiasme.

Certes, tu ne serais pas dans l'enthousiasme, mais pourrais-tu clairement t'y opposer ?

Franchement, notre collègue a l'air d'être dans une situation extrême, je compatis à 200 % ! Sa situation semble similaire à la mienne (poste à 2h de chez moi mais j'ai fait le choix de vivre dans un petit meublé dans la ville où je suis affectée et d'être séparée de mon aîné en semaine) et moi aussi, je me pose plein de questions pour l'an prochain... En tout cas, pour moi, il est hors de question de revenir dans le secondaire car sans poste fixe, je ne suis pas sûre que le quotidien serait meilleur... Je suis tellement bien à la fac ! (et dans le secondaire, je suis convaincue que l'année serait bien plus longue et que les contraintes seraient plus pesantes !)

Je pense que je me suis fait extrêmement mal voir de ma hiérarchie en demandant un cumul cette année (je suis clairement à 150 % et "seulement" certifiée mais cela compense en quelque sorte les primes du secondaire) mais tant pis, je préfère être mal vue qu'à la rue et/ou ne plus voir ma famille (ces heures sup' ailleurs me permettant de financer partiellement mon logement pendant l'année universitaire)... En tout cas, dans les villes où le nombre de logements est en tension, les facs devraient avoir des logements temporaires (ne serait-ce qu'une chambre) à proposer aux PRAG ou contractuels nouvellement affectés. Tout cela est délirant.