- ElyasEsprit sacré
roxanne a écrit:Je me rappelle que quand j'étais élève en primaire (dans les lointaines années 70), j'étais dans une école avec des instituteurs à l'ancienne (y compris dans des pratiques humiliantes) et il était hors de question de passer en CE1 sans savoir lire. Et c'est ainsi qu'un élève de mon âge a passé ..5 ans en CP avec la même maitresse qui lui hurlait dessus. Il avait 10 ans (en plus était grand) et était avec des petits. C'était terrible quand j'y pense même si l'intention était louable au départ. Je crois qu'officiellement, il devait être inscrit dans d'autres classes puisqu'il est allé au collège en CPPN ou l'équivalent juste après. Mais est-ce que c'tait mieux?
Quant à l'évaluation, c'est vrai qu'on apprend très vite le bachotage. Je le vois avec mon fils en 6e. Il y a des semaines où il y a 5 évaluations en 2 jours, alors même si ça ne tombe pas du ciel d'un coup, il faut quand même apprendre et c'est parfois un gros mélange. Mais, il "faut des notes. C'est une remarque qu'on entend souvent en SDP et que j'ai prononcée aussi même si j'ai pris de la distance avec tout ça.
Cette phrase est quasiment harcelante et crée une culture de l'évaluationnite. C'est très dur d'y résister parce qu'on est vu comme un mauvais professeur si on ne met pas beaucoup de notes. Mon fils a eu 9 évaluations notées la semaine avant les vacances, il était à cran. Pire, un professeur a créé deux notes à partir d'une seule pour avoir "plus de notes", le truc insensé (deux notes sur 10 au lieu d'une note sur 20 mais ça fait bien pour montrer qu'on a beaucoup évalué). Après, le plus navrant, c'est les appréciations sur le bulletin qui sont faites en moins d'une phrase par pas mal de collègues de matières à gros horaires (je ne mets pas dedans les collègues qui ont 1h ou 1h30 et donc entre 12 et 19 classes).
- InvitéInvité
L'illusion pédagogique, l'apparence... toute une énergie mise dans cette mascarade au lieu de la garder pour progresser.
Mascarade institutionnelle dans laquelle il faut beaucoup d'audace pour s'en éloigner. Et là ça devient intéressant...
Mascarade institutionnelle dans laquelle il faut beaucoup d'audace pour s'en éloigner. Et là ça devient intéressant...
- roxanneOracle
Mon fils a ça en anglais : un devoir d'une heure avec 3 notes (une d'écrit, une de compréhension orale et une d'expression. Résultat comme il n'avait pas compris du tout, il s'est payé deux 6 et un 8 (chacun coefficienté deux). La moyenne est pliée sur une heure. C''est rude je trouve. (d'ailleurs, elle n'a plus renouvelé depuis donc ça a dû être la cata).
- InvitéInvité
Smiley qui vomit.roxanne a écrit:Mon fils a ça en anglais : un devoir d'une heure avec 3 notes (une d'écrit, une de compréhension orale et une d'expression. Résultat comme il n'avait pas compris du tout, il s'est payé deux 6 et un (chacun coefficienté deux). La moyenne est pliée sur une heure. C''est rude je trouve. (d'ailleurs, elle n'a plus renouvelé depuis donc ça a dû être la cata).
- Ajonc35Sage
Je suis aussi d'accord. Le probleme c'est le manque de confiance envers l'enseignant ( l'institution, les parents). Si l'enseignant le dit, c'est bien, mais il ne peut le prouver puisqu'il n'y a pas d'évaluation. Et depuis quelques annees, un enseignant qui evalue beaucoup est un bon enseignant. Quand les horaires disciplinaires se rabougrissent, quand le niveau d'une classe est faible, chacun ne peut passer son temps a evaluer et evaluer sur quoi quand un enseignant a une heure par semaine voire moins.Numa a écrit:TopElyas a écrit:joebar69 a écrit:Numa a écrit:... diminuez le nombre d'élèves par classe, "réarmez" le pays de Rased, médecine scolaire, orthophonistes, etc, ...
Pour la partie de ton exposé que j'ai repris, c'est, pour moi, la solution à mettre en place et assez tôt dans le parcours scolaire, pour espérer voir les choses s'améliorer.
Mais, comme le disais un certain PR : "ça coûte un pognon de dingue !".
Donc, ça bricole par-ci, par-là, et toutes mesures purement idéologiques prises abimeront le système jusqu'à son implosion.
Pour en revenir, au fil, j'en discutais, la semaine dernière avec des étudiant.e.s étranger.e.s suivant mes cours, de leur hallu concernant l'évaluationnite permanente de notre modèle éducatif. Qu'ils-elles soient originaires d'Amérique du Sud, du nord, d'Europe ou d'Océanie, le nombre d'évaluations qu'on leur fait passer (en cycle U.) leur semble démesuré. A part les étudiant.e.s chinois.e.s à l'aise dans les épreuves théoriques, mais qui rament sur les épreuves pratiques (c'est aussi pour cela qu'ils-elles viennent chez nous), le format des épreuves leur semble aussi "lunaire" (ne pas être évaluer sur le même exercice (à la virgule prêt) que celui vu en TD, par exemple).
Ce genre d'échanges me fait aussi prendre (un peu plus) conscience que, hormis la façon de noter, c'est surtout la façon d'évaluer qu'il faut aussi interroger.
Nous avons une culture de l'évaluation qui a pour but de classer la population et de rappeler tout le monde quelle est sa place. Je fais très peu d'évaluations et mes élèves en sont ravis mais mes collègues/ma direction s'en alarment parce qu'ils ne peuvent pas, selon eux, dire où en sont les élèves parce qu'il n'y a pas de notes sur l'ENT. Il suffit de me demander oralement plutôt que de ne toujours regarder que par l'ENT. Je connais très bien les forces et faiblesses de chacun de mes élèves et je n'ai pas besoin de tout noter, tout le temps.
Pour certaines de mes évaluations, les élèves le savent, ça sera à 60% exactement ce qu'il y a eu en classe (à la virgule près), les 20% restants sont des variations d'exercices. Pour la mémorisation ils savent que ce sera à 80% pour la mémorisation ce que j'ai mis en rouge.
Je dois faire 6 à 9 temps d'évaluations sommatives par an, je crois (oui, je suis un monstre). C'est déjà énorme, je trouve pour eux.
J'ai halluciné quand j'ai découvert que mes petits-enfants, dés la moyenne section, avaient des évaluations !!!! Les PE appellent ce travail " évaluation" et je me doute que c'est dans leur feuille de route. Mes 3 petits- fils sont de fin d'année donc presqu'un an avec ceux de janvier, en moyenne section, c'est énorme et donc si un enfant est " en retard" à ce moment de l'année ( janvier), la PE doit bien relativiser.
Evaluer pour évaluer, je n'ai pas connu ce système à mes débuts.
Et pourtant au ministère de l'agriculture, nous pratiquons le cccf depuis 1989, controle continu en cours de formation, et seuls les résultats de ces ccf comptent pour l'examen. Un système très stressant. Je l'ai vécu en tant qu'enseignante, et la semaine passée j'ai vu les nerfs de mon ex- collègue se relâcher apres l'oral auquel je participais ( cliente oral de vente).
Edit : Numa a ecrit entre temps et oui, on peut parler de mascarade avec cette multiplication des evaluations qui prennent beaucoup de temps et d'energie, pour quel résultat. Je réitère " manque de confiance dans l'enseignant".
- roxanneOracle
Un collègue de maths s'est fait sèchement recadrer en conseil de classe de seconde pour cette raison par le proviseur.Elyas a écrit:roxanne a écrit:Je me rappelle que quand j'étais élève en primaire (dans les lointaines années 70), j'étais dans une école avec des instituteurs à l'ancienne (y compris dans des pratiques humiliantes) et il était hors de question de passer en CE1 sans savoir lire. Et c'est ainsi qu'un élève de mon âge a passé ..5 ans en CP avec la même maitresse qui lui hurlait dessus. Il avait 10 ans (en plus était grand) et était avec des petits. C'était terrible quand j'y pense même si l'intention était louable au départ. Je crois qu'officiellement, il devait être inscrit dans d'autres classes puisqu'il est allé au collège en CPPN ou l'équivalent juste après. Mais est-ce que c'tait mieux?
Quant à l'évaluation, c'est vrai qu'on apprend très vite le bachotage. Je le vois avec mon fils en 6e. Il y a des semaines où il y a 5 évaluations en 2 jours, alors même si ça ne tombe pas du ciel d'un coup, il faut quand même apprendre et c'est parfois un gros mélange. Mais, il "faut des notes. C'est une remarque qu'on entend souvent en SDP et que j'ai prononcée aussi même si j'ai pris de la distance avec tout ça.
Cette phrase est quasiment harcelante et crée une culture de l'évaluationnite. C'est très dur d'y résister parce qu'on est vu comme un mauvais professeur si on ne met pas beaucoup de notes. Mon fils a eu 9 évaluations notées la semaine avant les vacances, il était à cran. Pire, un professeur a créé deux notes à partir d'une seule pour avoir "plus de notes", le truc insensé (deux notes sur 10 au lieu d'une note sur 20 mais ça fait bien pour montrer qu'on a beaucoup évalué). Après, le plus navrant, c'est les appréciations sur le bulletin qui sont faites en moins d'une phrase par pas mal de collègues de matières à gros horaires (je ne mets pas dedans les collègues qui ont 1h ou 1h30 et donc entre 12 et 19 classes).
- MoyenCrocoNiveau 10
Ah un CDE qui ne manque pas de professionnalisme...roxanne a écrit:
Un collègue de maths s'est fait sèchement recadrer en conseil de classe de seconde pour cette raison par le proviseur.
J'espère qu'il a au moins rempli les appréciations générales lui-même.
- roxanneOracle
Ben, des appréciations "moyen" "correct" "insuffisant "bien", c'est quand même limité. Ceci dit, le collègue ne s'est pas démonté et a dit que les notes se suffisaient en elles-mêmes.
- PrezboGrand Maître
roxanne a écrit:Un collègue de maths s'est fait sèchement recadrer en conseil de classe de seconde pour cette raison par le proviseur.Elyas a écrit:roxanne a écrit:Je me rappelle que quand j'étais élève en primaire (dans les lointaines années 70), j'étais dans une école avec des instituteurs à l'ancienne (y compris dans des pratiques humiliantes) et il était hors de question de passer en CE1 sans savoir lire. Et c'est ainsi qu'un élève de mon âge a passé ..5 ans en CP avec la même maitresse qui lui hurlait dessus. Il avait 10 ans (en plus était grand) et était avec des petits. C'était terrible quand j'y pense même si l'intention était louable au départ. Je crois qu'officiellement, il devait être inscrit dans d'autres classes puisqu'il est allé au collège en CPPN ou l'équivalent juste après. Mais est-ce que c'tait mieux?
Quant à l'évaluation, c'est vrai qu'on apprend très vite le bachotage. Je le vois avec mon fils en 6e. Il y a des semaines où il y a 5 évaluations en 2 jours, alors même si ça ne tombe pas du ciel d'un coup, il faut quand même apprendre et c'est parfois un gros mélange. Mais, il "faut des notes. C'est une remarque qu'on entend souvent en SDP et que j'ai prononcée aussi même si j'ai pris de la distance avec tout ça.
Cette phrase est quasiment harcelante et crée une culture de l'évaluationnite. C'est très dur d'y résister parce qu'on est vu comme un mauvais professeur si on ne met pas beaucoup de notes. Mon fils a eu 9 évaluations notées la semaine avant les vacances, il était à cran. Pire, un professeur a créé deux notes à partir d'une seule pour avoir "plus de notes", le truc insensé (deux notes sur 10 au lieu d'une note sur 20 mais ça fait bien pour montrer qu'on a beaucoup évalué). Après, le plus navrant, c'est les appréciations sur le bulletin qui sont faites en moins d'une phrase par pas mal de collègues de matières à gros horaires (je ne mets pas dedans les collègues qui ont 1h ou 1h30 et donc entre 12 et 19 classes).
Franchement, j'ai re-regardé récemment mes bulletins des années 80, et les appréciations en moins d'une phrase (type "bon travail" ou " résultats insuffisants") y étaient la règle. Depuis, on a inventé les bulletins à rallonge, et le travail pour les enseignants qui va avec, sans que j'y vois aucun changement pour le travail, l'engagement ou les progrès des élèves. Le bulletin n'est pas le bon endroit pour donner des conseils méthodologiques ou motivationnel, j'ai l'impression qu'on est actuellement en pleine confusion sur son rôle. Le bulletin, comme son nom l'indique, est un bilan à destination des parents.
- DesolationRowEmpereur
Pareil, sur mes bulletins de collège (et même de lycée), les appréciations dépassaient rarement les trois mots.
- JennyMédiateur
Prezbo a écrit:Le bulletin, comme son nom l'indique, est un bilan à destination des parents.
Et des formations dans le cas du cycle terminal.
Il ne me semble pas tout à fait inutile d’expliquer rapidement aux parents les résultats (points forts, points à travailler) et l’attitude de l’élève.
- EnaecoVénérable
L'informatique a quand même permis de gagner du temps sur les bulletins
- InvitéInvité
Ajonc35 a écrit:
Le probleme c'est le manque de confiance envers l'enseignant ( l'institution, les parents). Si l'enseignant le dit, c'est bien, mais il ne peut le prouver puisqu'il n'y a pas d'évaluation. Et depuis quelques annees, un enseignant qui evalue beaucoup est un bon enseignant. "
Quand la défiance entraîne des professionnels à mettre une grande partie de leur énergie à "prouver" au lieu de réellement faire leur travail, on en arrive à tout et n'importe quoi. Le manque de confiance, c'est terrible (surtout pour L' école de la Confiance)
Il faut une bonne dose de confiance en soi pour se détacher de ce qui n'a pas de sens.
- PrezboGrand Maître
Jenny a écrit:Prezbo a écrit:roxanne a écrit:Le bulletin, comme son nom l'indique, est un bilan à destination des parents.
Et des formations dans le cas du cycle terminal.
Il ne me semble pas tout à fait inutile d’expliquer rapidement aux parents les résultats (points forts, points à travailler) et l’attitude de l’élève.
Détailler les points à travailler, disons que c'est plus la raison d'être des appréciations tout au long du trimestre. Pour le reste, je suis d'accord, après quand je vois des appréciations de cinq à sept lignes mêlant détail des réussites dans les différents exercices et encouragement à la seconde personne du singulier ( tu peux encore progresser dans les exercices de synthèse par un meilleur apprentissage du vocabulaire, courage, tu vas y arriver !), je me dis non seulement qu'on confond les exercices, mais aussi qu'on dilue l'efficacité du message.
- PrezboGrand Maître
Enaeco a écrit:L'informatique a quand même permis de gagner du temps sur les bulletins
Temps que l'on s'est immédiatement empressé de reperdre en inventant des nouvelles obligations. Je suis persuadé que les enseignants, moi inclu, passent plus de temps à remplir les bulletins aujourd'hui qu'à l'époque où on le faisait à la main. Il doit y avoir un nom en SES pour décrire cet effet.
- InvitéInvité
Oui de longues appréciations c'est peut-être mieux. Mais on n'a pas l'énergie et le temps pour tout ce qui est intéressant. Je ne culpabilise pas pour ça. Une famille intéressée par mon avis et à l'écoute, je lui consacre du temps en rendez-vous.(Je n'ai qu'une classe)
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Prezbo a écrit:Franchement, j'ai re-regardé récemment mes bulletins des années 80, et les appréciations en moins d'une phrase (type "bon travail" ou " résultats insuffisants") y étaient la règle. Depuis, on a inventé les bulletins à rallonge, et le travail pour les enseignants qui va avec, sans que j'y vois aucun changement pour le travail, l'engagement ou les progrès des élèves. Le bulletin n'est pas le bon endroit pour donner des conseils méthodologiques ou motivationnel, j'ai l'impression qu'on est actuellement en pleine confusion sur son rôle. Le bulletin, comme son nom l'indique, est un bilan à destination des parents.
Pour autant que je me souvienne, la tendance "bulletin à rallonge" avec bilan des progrès et efforts et conseils pour progresser est un peu un héritage de la période Ségolène Royal.
https://www.liberation.fr/societe/1999/06/17/royal-agrandit-le-bulletin-scolaire_276002/
- Reine MargotDemi-dieu
Dans certains cas, comme le très bon élève à qui on n'a pas grand chose à dire, un "très bon travail continuez ainsi" peut suffire, inutile d'en rajouter.
Dans d'autres cas les précisions s'imposent, quand c'est plus complexe: élève à facilités mais qui ne travaille pas assez, élève en difficulté et qui bavarde trop...
Dans d'autres cas les précisions s'imposent, quand c'est plus complexe: élève à facilités mais qui ne travaille pas assez, élève en difficulté et qui bavarde trop...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lisa81Habitué du forum
Enaeco a écrit:L'informatique a quand même permis de gagner du temps sur les bulletins
Certes...Cela dit il existait déjà une méthode très performante dans les années 80
Blague à part j'ai déjà vu comme appréciation "RAS" sur le bulletin d'un de mes enfants au collège.
- JennyMédiateur
Numa a écrit:Oui de longues appréciations c'est peut-être mieux. Mais on n'a pas l'énergie et le temps pour tout ce qui est intéressant. Je ne culpabilise pas pour ça. Une famille intéressée par mon avis et à l'écoute, je lui consacre du temps en rendez-vous.(Je n'ai qu'une classe)
Avec 7 classes, je ne peux pas recevoir tout le monde facilement. En tant que PP, quand le bulletin est relativement détaillé, ça aide (aussi bien pour les RDV parents que pour un conseil orientation).
- InvitéInvité
Prezbo a écrit:Enaeco a écrit:L'informatique a quand même permis de gagner du temps sur les bulletins
Temps que l'on s'est immédiatement empressé de reperdre en inventant des nouvelles obligations. Je suis persuadé que les enseignants, moi inclu, passent plus de temps à remplir les bulletins aujourd'hui qu'à l'époque où on le faisait à la main. Il doit y avoir un nom en SES pour décrire cet effet.
Je suis d'accord, on se facilite la vie grâce au numérique pour certaines actions. Mais sommes envahis de nouvelles demandes d'actions (inexistantes auparavant) chronophages.
- InvitéInvité
Jenny a écrit:Numa a écrit:Oui de longues appréciations c'est peut-être mieux. Mais on n'a pas l'énergie et le temps pour tout ce qui est intéressant. Je ne culpabilise pas pour ça. Une famille intéressée par mon avis et à l'écoute, je lui consacre du temps en rendez-vous.(Je n'ai qu'une classe)
Avec 7 classes, je ne peux pas recevoir tout le monde facilement. En tant que PP, quand le bulletin est relativement détaillé, ça aide (aussi bien pour les RDV parents que pour un conseil orientation).
Oui, c'est pour cela que j'ai précisé 1 classe ahah. Chacun doit trouver une façon efficace de communiquer selon ses contraintes, oui.
- NLM76Grand Maître
Ah. Je suis donc un collègue navrant. Il faut reconnaître que j'ai une excuse : jamais un proviseur ne m'a recadré sur ce point.Elyas a écrit:Après, le plus navrant, c'est les appréciations sur le bulletin qui sont faites en moins d'une phrase par pas mal de collègues de matières à gros horaires (je ne mets pas dedans les collègues qui ont 1h ou 1h30 et donc entre 12 et 19 classes).
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ElyasEsprit sacré
NLM76 a écrit:Ah. Je suis donc un collègue navrant. Il faut reconnaître que j'ai une excuse : jamais un proviseur ne m'a recadré sur ce point.Elyas a écrit:Après, le plus navrant, c'est les appréciations sur le bulletin qui sont faites en moins d'une phrase par pas mal de collègues de matières à gros horaires (je ne mets pas dedans les collègues qui ont 1h ou 1h30 et donc entre 12 et 19 classes).
De mon point de vue, c'est une mauvaise pratique. Après, libre à toi de penser/faire ce que tu veux, ce n'est que mon opinion et elle n'a pas force de loi
- DanskaOracle
Prezbo a écrit:Enaeco a écrit:L'informatique a quand même permis de gagner du temps sur les bulletins
Temps que l'on s'est immédiatement empressé de reperdre en inventant des nouvelles obligations. Je suis persuadé que les enseignants, moi inclu, passent plus de temps à remplir les bulletins aujourd'hui qu'à l'époque où on le faisait à la main. Il doit y avoir un nom en SES pour décrire cet effet.
L'effet rebond. Davantage utilisé pour décrire l'augmentation de la pollution globale liée à l'usage des voitures malgré la baisse de la consommation individuelle aux 100 km que pour analyser le temps passé sur les bulletins, mais effectivement ça fonctionne très bien dans ce dernier cas de figure également.
- InvitéInvité
La pire appréciation d'une prof de collège de ma fille "attention aux absences" comme seul commentaire. Ladite prof en arrêt maladie les 2 tiers du semestre en question et ma fille ayant été très souvent malade l'hiver (du genre que si je l'envoyais au collège, l'infirmière nous appelait dans la journée pour la récupérer donc bon ce n était pas de l'absentéisme..). J'ai halluciné mais je n'ai rien dit. Je me suis mordu la langue en silence
Édit : elle aurait pu écrire "absente lors de certaines évaluations je ne peux pas situer son niveau", si c'était le sens de son appréciation.
Édit : elle aurait pu écrire "absente lors de certaines évaluations je ne peux pas situer son niveau", si c'était le sens de son appréciation.
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